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Bulletin de la Société Botanique de France

ISSN: 0037-8941 (Print) (Online) Journal homepage: www.tandfonline.com/journals/tabg17

Travaux sur les lichens parus de 1939 à 1952

Henry Des Abbayes

To cite this article: Henry Des Abbayes (1953) Travaux sur les lichens parus de
1939 à 1952, Bulletin de la Société Botanique de France, 100:1-3, 83-123, DOI:
10.1080/00378941.1953.10833168

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REVUE DE LJCHÉNOLOGJE

Travaux sur les Lichens parus de 19J9 à 195 2


PAR HENRY DES ABBAYES

Nous faisons partir cette revue de l'année qui a immédiatement précédé


la dernière guerre mondiale et nous l'arrêtons à ce que nous connaissons
des travaux parus en 1952. Cette période de quatorze ans est une de celles
qui ont été les plus fertiles sous tous les rapports : aucun aspect des ques-
tions intéressant les Lichens n'a été laissé dans l'ombre et aucune partie
du monde n'a été négligée au point de vue de la connaissance de la flore.
Nous diviserons cette étude en onze parties : 1, Ouvrages généraux
et revues; Il, Morphologie et anatomie; III, Cytologie; IV, Physiologie
et substances chimiques; V, Symbiose; VI, Applications et antibiotiques;
VII, Systématique, écologie et géographie; VIII, Parasites; IX, Exsic-
cata; X, Notices biographiques; Xl, Varia.

I. - Ouvrages généraux et revues.


Un article d'initiation aux études lichénologiques est dû à Thomson
(1949), qui condense en quelques pages les notions classiques sur ces
Cryptogames. Un autre article plus étendu a été écrit par Llano (19H),
où sont passés en revue la morphologie, la reproduction, l'origine, l'évolu·
tion, la physiologie, l'écologie et les usages des Lichens.
Les traités de lichénologie datant déjà d'un certain nombre d'années
et étant de plus épuisés, nous avons été amené (des Abbayes, 1951) à
écrire un livre résumant nos connaissances sur tout ce qui concerne les
Lichens. Sans viser à l'érudition et vouloir tout citer, ce qui nous aurait
entraîné au delà des limites qui nous étaient permises, nous n'avons
cependant laissé complètement dans l'ombre aucune question concernant
cette science. Nous avons eu un soin constant de la clarté, pour rendre
notre livre accessible à n'importe quelle personne désireuse de se renseigner
sur ces végétaux. Après une introduction historique, l'ouvrage comprend
les chapitres suivants : constituants· des Lichens, appareil végétatif,
appareil reproducteur, composition chimique et produits élaborés, nutri·
tion, reproduction et développement, cultures expérimentales, rapports
de l'Algue avec le Champignon et nature de la symbiose, origine et affi-
nités des Lichens, systématique, géographie et écologie, applications.
Lorsque l'occasion s'en est présentée, nous n'avons jamais omis de donner
notre opinion sur une question et, notamment en ce qui concerne la
systématique, nous avons mis en évidence tous les points faibles de la
classification actuellement en vigueur et indiqué les principes d'une
classification naturelle, établie en harmonie avec celle des Ascomycètes
autono!nes.
84 REVUE DE LIC:HJ<:NOLOI.IE

Au Congrès international de Botanique de Stockholm en 1950, diffé-


rents problèmes lichénologiques furent évoqués dans les communications.
Nous les avons résumés dans un court article (des Abbayes, 1952). La
plupart des articles originaux ayant été publiés d'autre part, nous en
parlerons sous leurs rubriques respectives.
La même année que notre traité, paraissait une intéressante revue
des anciens et des nouveaux problèmes de la lichénologie par Mattick
(1951). Les principaux travaux les concernant sont cités et, en se basant
sur les travaux des mycologues (surtout ceux de Nannfeld, 1932) et
sur les travaux modernes ayant des incidences sur la systématique des
Lichens, un nouveau système taxinomique est exposé dont nous repar-
lerons sous la rubrique systématique (§ VII).
ABBAYES (IL DES), 1'raité de lichénologie (préface de R. HEIM). Encycl. Biol.
(Lechevalier, Paris), 1951, 41, X et 217.
- Les Lichens et les lichénologues au VIle Congrès international de Botanique
de Stockholm (juillet 1950). Rev. bryol. et lichénol., 1952, 21, 1/2, 173-175.
LLANO (G. A.), Lichens. Their biological and economie signiflcance. Bot. Rcv.,
1944, 10, 1-65.
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New York, Ilot. Gard, l U4!l, 50, Ml2, 78-82.

IL - .Mor(Jholo!JÏt~ c•t anatomie'.

Omura (1950), étudiant les Lichens t-piphyliqucs japonais, les range


dans douze catégories morphologiques d'après l'aspect du thalle.
Galloe (1939, 1948, 1950), continuant l'étude anatomique des Lichens
danois, publie les 6e, 7e et ge parties de son monumental ouvrage, si
bien présenté et si richement illustré.
Un important travail sur la tératologie des thalles et des fructifications
est dû à Grummann (194-1). Les différentes productions anormales, signa-
lées dans la littérature et observées par l'auteur, sont décrites et figurées,
morphologiquement ou anatomiquement. Les pseudocyphelles peuvent
évoluer en sorédies et celles-ci proliférer sans se détacher du thalle. Les
blessures sont à l'origine de nombreuses productions adventives consé-
cutives à la régénéralion des tissus. Les anomalies des fructifications
des Coniocarpinées sont décrites en détail, elc.
Thomson (1948) envisage la même queslion dans un cas p~1rticnlier,
mais de plus an point de vue expérimental. Il ,montre que chez Peltigera
canina et P. polydactyla des blessures failes volontairement au thalle
ont évolué, en un an, en squamules ou isidies. De son côté, Tabler (1951)
indique le rôle que peut jouer le contact de deux thalles, Physcia croissant
sur Xanthoria pariclina, dans la production des isidies, celles-ci ne sc
formant que dans les espaces non recouverts.
Le vieux problème des apothécies lécanorines et lécidéines est repris
par Dughi (1952), non plus sous l'aspect purement statique, mais sous
celui de l'origine et du développement des différentes enveloppes des
apothécies, d'après ses observations sur un nombre élevé d'espèces
appartenant à 21 familles de Gymnocarpés-Cyclocarpinés. Il distingue
les six types suivants : 1° << apothécies lécidéines », où l'excipulum
proprium, constituant la seule enveloppe, est fortement coloré, formé
d'hyphes spécialisés, à vitalité réduite et incapables de retourner à
l'élat végétatif; 2° « apothécies pscudolécanorines », dont l'excipulum
JI. DES AD De\ YES. - - TIU VAUX SU fi LES LICHENS P.\Rt:S DE }939 A 19G2 i:(l

proprium est de même nature, mais de couleur elaire ct contenant d'une


manière inconstante quelques gonidies, qui peuvent y vivre grâce à
la couleur claire des hyphes, mais sans provoquer de la part de ceux-ci
de réactions morphogénétiques ; 3° « apothécies superlécidéines ll, dont
l'cxcipulum proprium est formé d'hyphes dont les extrémités retournent
partiellement à l'état végétatif, pour former une couche externe semblable
an cortex du thalle, auquel elle se raccorde; l'origine de cette enveloppe
n'est donc pas thallinc, mais elle provient de l'cxcipulnm proprimn;
·1° « apothécies mycoll'canorines >>, dont l'exeipulnm proprium émet des
hyphes végétatifs normaux, édifiant un cxcipulum lhallinum, thalle de
néoformation dépourvu de gonidics, présentant cependant une région
médullaire ct une région corticale ; 5° « apothécies culécanorines », dont
l'excipulum proprium émet des hyphes Vl'gétatifs normaux, édifiant
l'excipulum thallinum, véritable thalle de néoformation, pourvu de
gonidies et de constitution semblable au thalle normal ; (jo « apothl'.cies
eryptolécanorines ll, dont l'excipulum proprium, au plus, faiblement
coloré, est capable d'émettre des hyphes végétatifs, mais qui, elu fait
que l'apothécie demeure immergée dans le thalle, se mêlent aux hyphes
de cc dernier, sans édifier d'excipulum thallinnm ou seulement un exci-
pulum thallinum réduit. Cette activité plus ou moins grande des hyphes
de l'excipulum proprium provient, d'après l'auteur, d'« une libération
progressive des hyphes haplohiontiques de l'excipulum proprium vis-à-vis
de l'influence biochimique différenciatrice exercée sur elles par le diplonte
inclus clans la zone thl'cogène », ce qui conditionne leur retour partiel
à l'état végétatif. La signification biologique de ces différents types
d'apothécies est discutée : notamment la présence de formations thallines
dans les apothécies est un caractère appartenant en propre an Champignon
et non un caractère symbiotique. Cc très intéressant mémoire contient
encore beaucoup d'autres ickcs ou suggestions nouvelles : on regrette
simplement qu'il soit complètement privé d'illuslrations.
L'étude analomiquc détaillée des fruclifications de Bœomyres roseczs
par l\L Le Gal (1916) montre d'abord que le prétendu Discomycète
Leolia Balailleana Bress. s'identifie avec lui, mais que de plus ce Lichen
résulterait de la lichénisation de Champignons apparentrs aux Leolia.
Les asques sont à déhiscl~nce suboperculéc, mais toutefois d'un type
plus primitif que chez les Leolia libres.
L'étude de la déhiscence des asques el de leur appareil apical a fait
l'objet d'un court, mais instruclif, mémoire de Magne (1916), qui a trouvé,
chez les Lichens, des structures analogues à celles que Chadefaud a mises
en évidence chez les Discomycètes autonomes. Les types à « anneaux
apicaux >> se rencontrent chez la majorité des espèces examinées. Le type
à cc nasse apicale » est moins fréquent chez les Lichens. Il est intéressant
de souligner, à propos de ce travail, que ce dernier type se trouve chez
des espèces reconnues comme '' ascolocularl's » (sensu Nannfeld), et qu'il
pourrait hien être caractéristique des espèces présentant ce type de fructi-
fications (exemple, Opegrapha aira, Jlrlhopyrenia alba), alors que le type
à anneaux apicaux se rencontre chez les '' ascohyméniales ll. Cette struc-
ture apicale devient donc un caractère très important, dont il faudra
tenir compte dans une réforme de la elassification des Lichens.
Nadvornik (19-11) a mis en évidence chez Coniocybe grarilenla Ach.
une curieuse évolution de l'asque, qui se fragmente en articles contenant
les spores, avant de se détruire pour produire le mazœdium. Il donne
à ce type le nom d'« asci articulati ».
Werner (1945-47) interprète les spores de Verrucaria et de Pertusaria,
86 REVUE DE LICHÉNOLOGIE

qui sont plurinucléées, comme des intermédiaires entre la cellule et le


cénocyte.
Degelius (1945) a étudié chez une Collémacée, Lempholemma cladodes
(Tuck.) Zahlbr., un curieux organe de multiplication végétative, qu'il
appelle « hormocystange », produisant dans une cavité, portée sur un
pied à la façon des apothécies des Calicium, des hormocystes lichénisés.
Ceux-ci sont mis en liberté par l'ouverture de l'organe et constituent
des diaspores d'un type nouveau qui évolueront en thalle.
Nous trouvons encore de nombreux renseignements morphologiques
et anatomiques dans les monographies et les travaux à orientation plus
spécialement systématique. Nous ne pouvons les analyser ici, nous conten-
tant de les signaler au § VII.
DEGELIUS (G.), Lichenisierte Hormocysten, ein neuer Diasporentypus der Flechten.
Svensk Bot. Tidskr., 1945, 39, 4, 419-430.
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1945-47, 25-27, lü.

III. - Cylologif'.

Il n'existe que très peu de travaux sur cette question.


Redon {1940) a étudié le système vacuolaire des hyphes de divers
Lichens (Pelligera, Xantlzoria, Parmclia, Cladonia, Evernia, Collema).
Les vacuoles sont toujours présentes. A l'état frais, les vacuoles ont
une forme sphérique ou allongée dans le sens de l'hyphe. Elles sont espa-
cées et serrées les unes contre les autres. A l'état sec, ce système se réduit
à des granulations répandues dans la cavité cellulaire, ou parfois à ses
deux extrémités (Collema). Une dessiccation supplémentaire ne paraît
pas leur faire suhir de modifications importantes. Elles se colon·nt inten-
sément par le rouge neutre, ce qui indique une forte teneur en colloïdes.
Par ailleurs, les précipités vacuolaires sont rares.
Dughi (1 944), reprenant cette étude du vacuome des hyphes chez une
cinquantaine d'espèces de Lichens gélatineux, fait des observations
analogues et ajoute que leur vacuome n'est pas difTérent de celui des
Champignons autonomes.
La cytologie des gonidies Cyanophycées a fait l'objet de recherches
H. DES .\BBAYE::;, -TRAVAUX SUR LES LICHE:--.IS P.\RUS DE )939 .\19:--/2 87

de Dughi (1946, 1947, 1949) concurremment avec celle des Cyanophycées


libres. Entre autres résultats, il a montré que la métachromatine est
localisée dans les corps centraux et non à l'état de dissolution dans un
suc vacuolaire, qu'elle est toujours moins abondante, ainsi que la cyano-
phycine, chez les Cyanophycées-gonidies que chez les Cyanophycées libres
et que, par contre, les hyphes en contact direct avec les gonidies sont les
plus riches en cette substance. D'autre part, les Cyanophycées-gonidies
ou libres ne présentent pas de vraies vacuoles, mais des pseudo-vacuoles
produites par les coloranls vitaux.
De ces travaux, il sc dégage des conclusions importantes au sujet
de la physiologie des Lichens : c'est que, d'une part, le Champignon
emprunte à l' Algue-gonidie, en plus des glucides, des composés protéi-
diques (cyanophycine et métachromatine), et que, chez les Lichens,
aucun des symbiontes ne présente un système vacuolaire spécialement
adapté à l'anhydrobiose. '
REDON (A.), Recherches sur la coloration 1Jitale et la formation de précipités vacuo-
laires. Morphologie du systèm.e vactwlairc des hyphes lichéniqttes. Rcv. Cytol.
Cytophy:;iol. végét., 1940, 4, 2:3!!-260.
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hot. Pr., l!l44, 91, 53-57.
- Contribution à l'ét1tde des inclt~sions cellulaires rles Cyanophycées. Rev. gén.
Bot., 1946, 53, 412-456.
- Sur la cytologie de la gonidie bleue. C. R. Ac. Sc., 1047, 224, 1375.
- JIIétach?-omatine et pseurlovacuoles des Oyanophycée.~. C. R. Ac. Sc., 1949,
228, 1245.

IV. - Physiologie ct substances chimiques.


Les divers travaux ay::mt trait à la pl1ysioJogie et aux constituants
chimiques des Lichens peuvent Nre grouprs sous les six rubriques sui-
vantes : 1° l'eau ; 2° nutrition carbonée ; :3o nu tri ti on azol·t;e ; 4° consti-
tuants minéraux et glucidiques ; 5° substances chimiques dites '' acides
des Lichens >> ; tio questions diverses.
to L'cali.
En opérant sur Cladonia sylvalica ct Evemia prunaslri, Pavillard
(1939) reprend la question des échanges d'eau avec l'atmosphère chez
les Lichens. Ces échanges se traduisent par un état d'équilibre tel qu'à
une tempèrature donnée il n'existe qu'une teneur en eau correspondant
à une tension de vapeur dt;terminéc. Cet équilibre est fonction de la
température. La rétention d'eau, tri•s forte pour tm thalle complètement
desséché, décroît progressivement à mesure que la teneur en eau s'élève.
A la teneur de 40 % du poids sec, la tension de vapeur est presque satu-
rante, bien qu'en apparence le thalle paraisse encore presque sec. Dans
cette zone des teneurs inférieures à 40 °/c,, les èchanges d'eau avec l'atmos-
phère présentent les caractères des phénomènes d'imbibition. Ces phéno-
mènes sont les mômes que ceux observés chez les Mousses. Ce travail
confirme donc, par des méthodes rlifférentcs, ce qu'on savait déjà des
échanges d'cau chez les Lichens, à savoir que la rdention, l'absorption
et l'l'mission sont des phénomènes surtout mécaniques et non physio-
logiques, ce qui les meL en t'~qtlilihre aVE.'C le milieu extérieur. Ajoutons
que l'explication se trouve en partie dans les donnt'es de la cytologie,
qui montrent que les Lichens ne présentent aucune adaptation xéro-
phytique dans leur vacuome, comme nous venons de le voir au § III.
88 HEVIJE DE LICiti;"\OLOGIE

Dughi (1 939) fait la même constatation en cc qui concerne la revivis-


cence, qui n'est pas un phénomène lié à la symbiose. L'anhydrobiose
prolongée se manifeste toujours par des lésions cellulaires chez l'Algue
et le Champignon. Il en résulte un déséquilibre et la destruction plus ou
moins complète du complexe lichénique. Il existe donc une résistance
à la sécheresse, que l'auteur nomme << énantioxérie », qui est variable
suivant les espèces. Envisageant ensuite le problème inverse, le même
auteur (1 9:39) montre que tous les Lichens t'tudit;s se dissocient et finis-
sent par mourir sous l'action d'une saturation Lrop prolongée du thalle.
La résistance à la saturation aqueuse, appelée << énanliohygric JJ, est trl'S
inégale suivant les espèces. Il existe donc un domaine de la stabilité
du complexe lichénique compris, pour chaque espèce, entre son énan-
tioxérie et son énanthiohygrie.
Envisageant le problème de l'eau sur le plan écologique, Buch (1947)
range les Lichens et la plupart des l\iousses dans sa catégorie des << ecto-
hydres n, qui reçoivent leurs solutions nutritives de l'extérieur par toute
leur surface. De plus, les Lichens sont, pour la presque totalité, ce qu'il
appelle des << paulacoophytes JJ, c'est-à-dire des végétaux passant par
des états fréquents d'imbibition ct de dessiccation : aucun n'est un xéro-
phyte.
Bu cu (H. ),De l'adaptation des Br.IJOJ•hyte.<, de.ç .AlffueN et deN Udwns aux eon !litions
d'h1tmirlité et de concentration de la solut'ion nutritive dans les milieux nntwrels.
ltev. bryol. et lü·hù10l., l!J47, 16, 1/2, 54-59.
DuGln (lt.), Domaine de stabilité de la symbiose lichénique. L'énantioxérie.
C. R. Ac. Sc., 1939, 208, 379-381. -- L'énantiohyyrie, ibid., 1939,208, 2017-
2019.
PAVILLARD (J.), Recherches sur les échanges d'eau des Lichens avec l'atmosphère.
Hev. gén. Bot., 1939, 51, 529-554.

2o Nutrition carbonée.
Nous n'avons trouvé que trois travaux se rapportant à cette question.
Ellee (1939) n'ajoute que peu de chose à ce qu'on savait déjà de la
photosynthèse. Son travail confirme notamment que la photosynthèse
est régie par la teneur en eau du thalle et lui est directement proportion-
nelle : après une période de sécheresse, les Lichens ne sont plus capables
de photosynthèse normale. La photosynthèse est plus intense dans les
parties jeunes du thalle que dans les parties âgées. Il est à remarquer
aussi que le Lichen, en raison de son cortex, n'utilise dans ses gonidies
qu'une partie de l'intensité lumineuse : 1 (4 à l'état humide, 1 (10 seule-
ment à l'état sec.
De son côté, Ertl (1951) met en évidence les besoins en lumière des
gonidies chez les Lichens foliacés, suivant l'espèce à laquelle elles appar-
tiennent et suivant leur position dans le thalle.
La question si controversée de la présence d'amidon chez les I .ichens
a été reprise par E. Tschermak (19,10-11 ), qui admet sa présence dans
les gonidies Chlorophycées comme produit de la photosynthèse avec
des variations saisonnières ou même individuelles.

ELLEE (0.), Ueber die Kohlensiiureassimilation von Flcchten. Ber. Biol. Pfla.nzen,
1939, 26, 250-288.
ERTL (L.), Ueber die Lichtverltiiltnisse in Lcmbflechten. Planta, 19iil, 39, 3,
245-270.
TSCHERJ\IAK (E.), 1940-41 (Voir § V, 3°).
IJ. DES ABBAYES. -TRAVAUX SUR LES LICHENS PARUS DE 1939 A 1952 89

3o Nutrition azotée.
Divers auteurs (apud Fogg, 1917) ct ensuite Hérisset (1947 et 1948)
ont montré que les Cyanophycées lihres étaient capables de fixer l'azote
atmosphérique et de l'utiliser pour leurs synthèses protidiques. En ce
qui concerne les gonidies Cyanophycées des Lichens, la démonstration
en a été faite récemment parE. Henriksson (1951), qui a cultivé, dans
un milieu privé d'azote autre que l'azote gazeux, une souche de Nostoc,
dépourvue. de Bactéries, provenant du lhalle de Collema lenax Ach.
Elle a constaté la présence d'azote dans le milieu de culture et l'a dosé
au bout de trois semaines. Cette notion du pouvoir fixateur d'azote des
Cyanophycées éclaire d'un jour nouveau la nutrition azotée des Lichens
à gonidies Cyanophycées et la physiologie des céphalodies.
FoGG (G. E.), Hixation de l'azote par les Alques bleu-vert. Endeavour, 1947,
6, 172-175.
HENRIKSSON (E.), Nit·rogen fixation by a Bact.<:ria-free, symbiotie Nm;toc strain
isolated from Collema. PhyRiol. Plant., 1!!51, 4, 242-245.
HÉRISSET (A.), La nutrition azotée (1u Nostoe eommnne Vauch. Rech. et Trav.
Univ. Cath. Ouest, 1947, 2, 3, 51-61.
- Fixation biologique de l'c~zote par les N ostocacées. Re eh. et Trav. Uni v.
Cath. Oue~.t, 11'148, 3, 1, 93-95.

4o Constituants minéraux et _qlacidiqzzes.


G. et D. Bertrand (1947) ont mis en évidence la présence constante
du rubidium chez toutes les Cryptogames, dont les Lichens. La richesse
varie de 24 mgr. à 1.550 mgr. par kgr.
Duvigneauct (1919) a spécialement étudié la teneur en calcium des
cendres de différentes espèces épiphytes et terricoles. Elle varie considé-
rablement d'une espèce à l'autre. Les Usnea, bien que tirant toute leur
alimentation minérale de l'atmosphère, arrivent à titrer en calcium 5
à 11,4 pour mille de leur poids sec, alors que, pour les Cladonia terricoles,
ce pourcentage n'est que de 0,4 :\ 3,2. Il faut donc admet.lre. que les Usnea
ont un pouvoir de fixation du calcium plus grand que les Cladonia. Il
existe du reste chez ces derniers un palier de la teneur en calcium, quel
que soit le substratum. Le même auteur a lronvé du manganèse dans
les cendres de divers Lichens, en quantilé pouvant aller jusqu'à 0,15
pour mille cheJ. Pelligera canina, telle que les cendres prennent une couleur
vert foncé.
Plusieurs travaux ont trait aux compm.és glucidiques des membranes.
Bedon (1940) n'a trouvé de cellulose clans les hyphes d'aucune des espèces
qu'il a examinées. Par contre, toutes les espèces étudiées ont montr :·
la présence de callose dans la memhrane de leurs hyphes.
La constitution de la lichénine et celle rlc I'isolichénine ont fait l'objet
des recherches de Percival et (1ranichstaden (1942), :Meyer et Gürtler
(1 945, 19/16, 1947, 1918). La lichénine serait un mélange de polymères
homologues, non ou très peu ramifiés, formés de motifs de cl-glucose,
ct d'un glucide méthylé dans la proportion de 1 à 2 %.
BERTRAND (G. et D.), Recherches sur le rullidium chez les Cryptogames. Ann.
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terricoles. Bull. Soc. roy. Bot. Belg., 1949, 81, 50-57.
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chénine. Arclt. Sc. l'hyR. Nat., 8UllJll., 1945, 27, 97-98.
- Die ]constitution des TAchenins. Sehwei.tz. Chmnisch. Zeit., 1946, 29, 118·119.
90 IŒVUE DE LICIIÎ-:NOLO(;JE

- Recherches s1tr l'amidon. XXXI, La constit1ttion de ln lichénine. Helv. Chim.


Acta, 1947, 30, 751-761.- XXXII, T/isoUchénine. Ibi<l., 1947, 30, 761-765.
- XXXVI, La perméthylation de la lichénine. Ibid., 194.8, 31, 101-103.
PERCIVAL (E. n. V.) and GRANICHSTXDEN (JI.), Lichenin. Nature, 1942, 150,
549.
REDON (A.), 1()40 (Voir § III).

5o Substances chimiques (acides des Lichens).


Il existe une très abondante bibliographie sur les substances chimiques
produites par les Lichens. Nous ne pouvons analyser en détail tous les
travaux ni les citer tous, car cela nous entraînerait trop loin. D'une façon
générale, on peut les rapporter aux sujets suivants : a) connaissance
et nature des différentes substances ; b) études chimiques des espèces
de Lichens; c) conditions d'élaboration. Leur signiflcation taxinomique
sera traitée au § VII, 1o.
a) Parmi la cinquantaine d'articles parus depuis 1939 sur la connais-
sance et la nature des différentes substances, citons spécialement les tra-
vaux des principales écoles où se poursuit assidùment cetle étude :ceux de
l'école japonaise, dus à Asahina et à ses collaborateurs, ceux de l'école
irlandaise, par N olan et ses collaborateurs, et ceux de la nouvelle école
indoue, par Seshadri et ses collaborateurs. Ils ont trait à des méthodes
microchimiqucs d'étude, à l'identification de nouveaux corps, à l'élablis-
sement de leur constilution et à !Pur synlhè•se. Deux articles généraux
d'Asahina (19:19 et 1951) résument l'ensemble des progrès accomplis
clans ce domaine. Ils J1gurent les formules de conslitulion de nombreux
corps et contiennent les réft'rences d'une abondante liltéralure que nous
ne pouvons reproduire ici. Nous y renvoyons le lecteur désireux de se
renseigner sur cette question, très à l'ordre du jour ct en plein développe-
ment.
AsAHINA (Y.), F'lechtenstoffe. Fort;;ch. Chem. Org:tn. Natnrstoffe, 1939, 2, 27-60.
- Neue Entvieklungen auf dem Gebiete de1· F'ler·htenstoffe. Fort~ch. Chem.
Organ. Naturstoffe, 1951, 8, 207-224.
Complément à la bibliographie rl'Afmhina; articles non cités dans les deux
travaux précédents (liste non limitative!) :
COKER (J. N.), The properties of some Lichen anrl F'ungus pigments. Thesis
Ahstr. Act. Univ. Illinois, 1950, 7 p.
DuVIGNEAUD (l'.), Notes de microelâmie lid<énique. Ill. Identité de l'acide
usnaTique et de l'acide sala::inique. Bull. ::'\oc. roy. Bot. Belg., 194!), 77, 68-69.
MuRRAY (J.), Lichens and F'ungi. T. Polyporic acid in :'itiCJl.:e. Jour. Chemie.
~oc., 1!152,
1345-1350.
:!'I"EELAKANTAN (S.), RANGASWA:\H (S.), St•;,:u.\HRT (T. R.) aml SANKARA SuRRA-
MANIAN (S.), Chemical investiyation of Tndhtn Lichens. XI. Constitution of
teloschistin. The position of the methoxyl gNmp. l'roc. Iwl. Ac. Sc., A, 1\Jfil,
33, 3, 142-147.
NEELAKAN'l'AN (S.) and SESHADRI (T. R.), Ohemical investigntion of Indicm
Lichens. XIII. A note on the chemistry of the T,ichen Caloplaea eleganH. ,J.
Se. lnrlm,;tr. Res., B, 1952, 2, 3, 126-127.

b) L'étude chimique des espèces ou cks groupes syslémaliques a été


activement poussée grâce aux mélhodes microchimiques d' Asahina.
Le genre de Lichens qui a été le mieux dudié est sans conlesle le genre
Cladonia (Asahina, 1939, 1910, 1911, 1912, 1!lt:3; Duvigneaud, l9:Hl,
1940 ; Evans, 1943). Les Slcreocaulon et les Pclli gera (Dnvigneaud, 1911,
19,12), les Usnea (Duvigneaud, 1947; De Smet ct Lambion, 1952) ct
les Parmelia (Krog, 1951) ont également fait l'objet de recherches spéciales
H. DES ABB.\YES. -TRAVAUX SUR LES LIC:HENS P\RUS DE 1939 A 19f)2 91

dans ce domaine. Il n'est pas possible actuellement de faire une bonne


systématique des Lichens sans tenir compte des caractères chimiques
dans la définition des espèces ; aussi trouve-t-on des renseignements
sur leur composit.ion chimique et sur l'identification de leurs substances,
épars dans de très nombreux travaux de systématique figurant au § VII
et qu'il est impossible d'analyser ici.
AsAHINA (Y.), Tleber den Chemismus der Flechten Cocciferre (Cladonia sub-
gen. Cenomyee) . .Tmtrn ..Japan. Bot., 1939, 15. 1, 22-36.
- Chemismus der Cladonien tmter besonrlerer Berüclcsichtigung der japanischen
Arten . .Jour. Japan. Bot., l!l40, 16, 12, 70f\-727; 1941, 17, 8, 431-437 et
11, 620-630 ; 19-!2, 18, 9, 4f\9-ii02 et 12, G63-683 ; HJ43, 19, 3, 47-56 et 8,
227-244.
DE S11IE'l' (S.) et LAMBION (R.), Contrib~dion à l'étude chimique de quelques
Uflnca du Bas Congo. Bull. Soe. roy. Bot. Belg., 1952, 85, 91-97.
DuviGXEAUil (P.), NotC8 de m·icrochirnie lichénique. Bull. Soc. roy. Bot. Belg.,
1939, 71, 192-198; (en coll. ave(' L. lkf.;RE'r) 1940, 72, 155-159.
- Scientifics resttlts of Prof. Dr. P. l'an Oye'~< expedition in Iceland. XIII.
Lichens. Etude H!fSlématiqt~e et microchimiqtw. Biol. .Jaarboek Dod.omca, 1941,
8, 147-169.
- Contribution à l'étude 8yRlématique et chimique du genre Sterflocaulon. Biol.
Jaarhoek Dodoua~a. l !l42, 9, 80-98.
- Et·urles sur le genTe 1;~nea. 1. Remarques su.r le chirnisrne des Usnca de l'Europe
occidentale. Bull. Soe. roy. Bot. Relg., 1!)47, 79, 2, 141-147.
EVAKS (A. \V.), Asahina's microchemical studies on the Cladoniœ. Bull. Torrey
Bot. Club, 1943, 70, 2, 13\J-151.
- ]!firrochernical studies on the gcnns Cladonia, subgenus Cladina. Rhodora,
1943, 45, 417-438.
KROG (II.), Jlficrochemical .~tudies on Pa.nnelia. Nytt J\Tag. Naturvid., 1951,
88, 57 -Si>.
Nm·;I.AlUKTAN (:4.), i'\ESIIADRT ('f. R.), i"A'IKAI~A flUBRAMANIAN (S.), lndian
strninH of the .Li•·hPn8. .l'arlllelia t indortllll ..1. l'k. Inllm;t.r. Ref>., B, 1951,
10, 8, UW-200.

c) Le point de vue chimique de l'élaboration des substances produites


par les Lichens a été envisagé par Seshadri (1 944), en ce qui concerne
les depsides et les depsidoncs, ct une théorie de leur formation a été for-
mulée. Mais le point de vue biologique, coneernant la part qui revient
à chacun des constiluants du Lichen dans leur élaboration, est encore
controversé. Cependant de nouveaux faits sont venus s'ajouter à ceux
déjà connus en faveur de la lhc'orie que les substances chimiques des
Lichens sont le produit de l'activité propre du Champignon. Des cultures
pures du Champignon du Canddlariella vilcllina l\Hill. Arg. ont produit
de la sUctaurine, comme le Liehcn dont il provient (Thomas, 1939).
Le Champignon du Cladonia cristatella Tuck. a fourni seul de l'acide
usniniquc, didymique et rhodocladonique, connus déjà comme produits
du Lichen (Castle and Kubsch, 1949).
Notons cependant que Quispel (1 91fi) a montré que des Algues du
genre Apatococws, entrant dans la constilution de Lichens imparfaits,
étaient capables de produire, en culture pure, une substance voisine de
l'acide protolichcstérinique des I .ichens Cetmria, l'apatococcine, subs-
tance existant également dans le LichPn qu'elles forment. Par contre,
l'apatococcine n'apparaît pas dans une culture pure du Champignon
rle ce Lichen. Cc fait pourrait remettre en queslion la part qu'au moins
dans certains cas la go ni die prendrait dans l'élaboration des substances
chimiques.
Ajoutons que, d'après ~iarka (1951), une diminution du pouvoir de
92 REVlJE DE LICHf:NOLOGIE

régulation chez l'V mbilicaria pusltzlala (L.) Hoffm. en voie de dépérisse-


ment n'entraîne pas de changement notable dans sa teneur en acide
gyrophorique.
CASTLE (H.) and Kunscn (F.), The production of u.mic, didymic and rhodocla-
donic acids by the fungal component of the Lichen Cla(lonia crü;tatclla. Arch.
Bioch., 1949, 23, 1, l.'iR-160.
MERKA (V.), Zmeny regulaenir:h schopnosti o, obsahu gyrophorové lcyseliny v
odumimjicim liscjnilca Umbilicaria J>UHtnla(a (7,.) lloffm. Pnhl. F:w. ::k.
Univ. ~la>;aryk, Hl5l, 4, 327, !J7-1H).
QUISPEL (A.), 1945 (Voir § V, 4o).
SESHADRI (T. R. ), A thcory of biogenesis of Lù1wn depsides and depsùlones.
Froc. Indiau. Aead. Se., 1944, A, 20, l.
THO;\!At\ (E. A.), 1!)3!) (voir § V, 4").

6° Questions diverses de physiologie.


Becquerel (1951) a montré, en opérant sur le Xanlhoria parielina, que
chez les Lichens, comme chez les Algues et les :Mousses, une température
aux confins du zéro absolu ne tuait pas le végétal. Les liaisons eau-pro-
téines se défont, l'état colloïdal du protoplasme est aboli et la matière
vivante déshydratée sc solidifie. Au dégel, la liaison eau-protéines se
rétablit avec l'état colloïdal. La surviC' est la meilleure chez les organismes
complètement déshydratés. Chez les organismC's hydratés, un dégel
rapide est une cks conditions pour le retour à l'état normal. L'auteur
en tire des conclusions sur l'existence des llores des terres polaires et
des hautes montagnes.
C. Sosa-Bourdouil (1914), essayant des fragments broyés d' (( Usnea
bar bata)) sur divers sucres, a conclu à la présence chez ce Lichen de diverses
diastases, localisées presque exclusivement dans les couches corticales
et gonidiales : lichénase, tréhalase, b-glucosidase, maltase. Par contre,
aucune action hydrolysante sur l'amidon et la cellulose n'a pu être mise
en évidence.
Dughi (19,12) critique la signification systématique attribuée jusqu'ici
à la coloration par l'iode du thalle des Lichens gélatineux. Cette coloration
intéresse seulement la gelée gonidiale. C'est donc un caractère appartenant
en propre à la gonidie et n'ayant aucun rapport avec le Champignon
lichénique. L'interprétation de cette coloration dépendra donc d'une
étude de l'action de l'iode sur les Cyanophycées libres, encore insuffisam-
ment étudiées à ce point de vue.
La technique de la fluorescence des êtres vivants en lumière de \Vood
a été appliquée aux Lichens par Cernohorsky (1950) et par Ozenda (1951 ).
Le premier a observé 45 espèces de Parmelia, dont la fluorescence est
le plus souvent violette. Le second a soumis à l'examen plus de 200 espèces,
représentées par une vingtaine d'exemplaires frais, le reste par des échan-
tillons d'herbier. Un tiers a donné un résultat positif. Ces techniques
pourraient avoir une application taxinomique. Le degré d'hydratation
du thalle paraît être sans influence sur la production de fluorescence et
l'âge de conservation en herbier n'intervient que peu pour des âges infé-
rieurs à 50 ans de conservation.
BECQUEREL (P.), La suspension de la vie des Algtws, Lichens, Mousses aux
confins du zéro absolu et rôle de la synérèse réversible pour leur survie au dégel
expliquant l'existence de la flore polaire et des hautes montagnes. C. R. Ac. Sc.,
1951, 232, 22-25.
CERNOHORSKY (Z.), Fluorescence of Lichens in ultra-violet light, genus Parmelia
Ach. Stud. Bot. Cechoslov., 1950, 2, 98-100.
H. DES AJ3BAYES.- TRAVAUX SUR LES LICHENS PARUS DE 1939 A 1952 93
Dumn (R.), Sur la réaction à l'iode du thalle des Phycolichens. C. R. Trav. Fac.
Sc. Marseille, pe série, 1942, 1, 6, 90-93.
OzENDA (P.), Fluorescence des Lichens en lumière de Wood. C. R. Ac. Sc., 1951,
233, 194-195.
SosA-BOURDOUIL (C.), Sur la biologie elle chimisme d'un Lichen (Usnea barbata
Web.). C. R. Ac. Sc., 1944, 218, 475-476.

V. - Symbiose.

Les différents aspects de la symbiose ont donné lieu à des travaux dont
certains très importants permettent de l'envisager sous un jour nouveau.
Ils peuvent ètre groupés ainsi : 1° travaux généraux, 2° Algues-gonidies,
3o réactions réciproques des symbiontes, 4° cultures pures ct synthèses,
5° parasymbioses et symbioses facultatives, 6° interprétation de la sym-
biose.
1 o Travaux généranT.
Dans son ouvrage général sur les symbioses végétales, Schaede (1913)
consacre aux Lichens 30 pages illustrées et tient compte de travaux
récents sur la question. Caullery (1950) et Berner (1948) traitent briève-
ment du mème sujet. Fritsch (1952) énumère les principaux cas de sym-
biose des Algues avec les animaux et les Champignons des Lichens.
BERNER (L.), Le complexe lichénique. Bull. Soc. linn. Provence, 1948, 16, 63-66.
CAUUERY (J\1. }, Le parasitisme et la symbiose. 1-358 [Lichens 283-286]. Doin,
Paris, 1950.
FRITSCH (1<'. E.), Algre in association with heterotrophic or holozoic organisms.
Proc. Roy. 8oe., B, 1952, 139, 895, 185-193.
ScHAETŒ (Dr. R.), Die pflanzichen 8ym,b·iosen. VIII-172, Iéna, 1943.

2o Algues-gonidies.
La question de la spécificité des Algues-gonidies Cyanophycées, qui
avait été négligée jusqu'ici, a été évoquée dans un court compte rendu
de Dughi (1946). S'appuyant principalement sur la réaction à l'iode de
la gelée de ces gonidies (voir§ IV, 6°, Dughi, 1912), il conclut qu'il existe,
chez les Nostoc-gonidies, des races et des clones distincts en nombre
très supérieur à celui des espèces libres, et qu'un même Champignon de
Collémacées peut s'unir, suivant les circonstances, à plusieurs de ces
différentes races. La spécificité des gonidies serait donc, suivant l'auteur,
un problème plus biochimique que morphologique et physiologique, dans
l'interprétation de la symbiose lichénique.
DUGHI (lL), .Tia spécificité des gonidies des Phy()olichens. C. R. Ac. Sc., 1946,
223, 1021-1022.

3° Réactions réciproques des symbionlcs.


E. Tschermak (19,10-41, 19!13), alias E. Tschermak-Wœss (1948, 1951),
donne des détails intéressants sur le comportement réciproque de l'Algue
et du Champignon dans le thalle des Lichens. Elle montre que les haustoria
que forme le Champignon sont plus fréquents qu'on ne le pensait. En
plus du type << intracellulaire » qu'elle avait décrit précédemment chez
les espèces crustacées qui, perforant la membrane de l'Algue-gonidie,
pénètre dans son protoplasme, elle distingue un second type « intra-
membraneux », plus fréquent chez les espèces foliacées et fruticuleuses,
qui perfore également la membrane de la gonidie, mais qui se met seule-
94 REVUE DE LICHI!:NOLOGIE

ment en contact avec le protoplasme de celle-ci, sans y pénétrer. Ce type,


uniquement saisonnier, se développe au printemps et en été. En automne,
la gonidie reconstitue sa membrane dans la partie perforée et s'isole ainsi
de l'hyphe. Etudiant une nouvelle espèce d"Algue-gonidie Chlorophycée,
lvlyrmecia reliculata, trouvée chez Catillaria chalybeia, le même auteur
observe que, dans la symbiose, l'Algue se multiplie uniquement par
autospore, alors qu'elle forme des zoospores en culture libre. Ceci est
attribué aux haustoria du Champignon qui, en déviant à son profit les
substances de réserve de l'Algue, empêche la forma lion des zoospores.
Plessl (1919) constate que chez les Lichens crustacés appartenant aux
Eulecanora, Aspicilia, Placodium, qui présentent des degrés croissants
d'organisation, les thalles à structure primitive ont des haustoria intra-
cellulaires, alors que ceux à structure plus évoluée et plus dense en ont
d'intramembraneux. C'est la confirmation des observations de Tschermak.
L'auteur voit dans le perfectionnement de la structure du thalle la cause
de la réduction de l'activité des haustoria qui, chez les thalles à structure
dense, n'auraient plus besoin de retenir aussi énergiquement les Algues-
gonidies.
De Puymaly (1949), montrant également les déformations que l'Algue-
gonidie subit du fait de' la symbiose, constate que chez Placynthium
nigmm Gray, l'Algne-gonidie Cyanophycée présente un état de compres-
sion avancé qu'elle n'a pas à l'état libre. Ccpenrlant les gonidies-Chloro-
phycées arrivent parfois à produire clcs sporanges et des gamétangcs
dans le thalle des Lichens, ainsi que Santesson (1941) l'a constaté.

PLESSL (A.), Beziehungen von OrganisationhOhe und Haustorientypus bei Leea-


nora und andere K·rustenflechten. Oesterr. Bot. Zeitsch., 1949, 96, 2, 145-160.
PUYMALY (A. DE), L'Algue du Placynthium nigrurn Gray: son aspect dans le
Lichen et à l'état de vie indépendante. Considérations sur la symbiose lichénique.
Botaniste, 1949, 34, l /6, 351-359.
SANTESSON (R.), Om forekomsten av sporangim· och gametangier hos lavgonidier.
Sv. Botan. Tidskr., 1951, 45, 1, 299-300.
TscHERMAK (E.), Untersuchungen ii-ber die Beziehmtg von Pilz urMl Alge in den
Flechten. Oesterr. Bot. Zeitsch., 1940-41, 90, 233-:307.
- Weitere Untersuchungen zum Frage des Zttsamnwnlebens von Pilz und Alge
in d<!n Flechten. Oesterr. Bot. Zeitsch,, HJ43, 92, 15-24.
TscHERMAK-'NOESS (K), Ueber wenig bekannte und neue Flechtengonidien.
I, Chlorella cllipsoidea Gerneck, als neue Flechtenalge. Ocsterr. Bot. Zeitsch.,
1948, 95, 3, 341-343. - Il, Eine neue Proto1;occale, l\Iyrmecia reticnlata,
als Algencomponente von Catillaria, ehalybeia. Ibid., 1951, 98, l, 412-419.

4° Cultures pures et synthèses.


Un des continuateurs des techniques mises au point par Chodat à
Genève, Thomas (1939), a fourni une très importante contribution à la
connaissance de la symbiose lichénique, en efTectuant des cultures pures
et des synthèses. Cultivant le Champignon rle 25 espèces de Lichens, il
montre qu'au moins certaines de leurs substances chimiques sont des
produits de l'activité propre du Champignon et non de la coopération
des deux symbiontes (voir § IV, 5°). D'autre part, les besoins alimentaires
de l'Algue et du Champignon ne sont pas complémentaires, ainsi qu'on
aurait pu le supposer, mais au contraire s'exercent dans Je même sens.
En partant de souches pures d' Algues-gonidies et de spores de Lichens,
il fit la synthèse de nombreux Cladonia; mais il n'a pu obtenir le plus
souvent que des ébauches de thalle~ ne rappelant que de loin ceux qui
sont produits dans la nature. Une fois cependant, il obtint, en huit mois,
II. DES ABBAYES.- TRAVAUX SUR LES LICHENS PARUS DE 1939 A 1952 Q5

un thalle complet de Cladonia pyxidata Fr. avec podétions scyphifères,


mais de dimensions très inférieures aux thalles naturels. Il réussit égale-
ment à substituer, dans cette espèce, une autre variété de Cystococcus-
gonidie à celle vivant normalement dans le thalle. Il résulte notamment
de ce travail que la morphologie propre du Lichen est sous la dépendance
d'un équilibre nutritif entre ses deux composants : les conditions arti-
ficielles sont trop éloignées des conditions naturelles pour pouvoir réaliser
des thalles normaux ; notamment les milieux trop riches en substances
nutritives font que le Champignon vit en saprophyte et se désintéresse
de l'Algue qu'on met en sa présence.
Le rôle de substances de croissance dans la symbiose a été indiqué par
Tabler (1944) en ce qui concerne Xanthoria parietina. Le jus de prunes,
l'aneurine, le thyazole, la pyrimidine entre autres, sont de puissants stimu-
lants de la germination des spores et cette action stimulante est nécessaire
pour que s'établisse la symbiose. Dans un autre travail de la même année,
Tabler (1944) soupçonne l'importance des facteurs hormonaux dans la
symbiose lichénique.
Un très important travail, dtî à Quispel (1915), donne un grand dévelop-
pement expérimental à cette question des facteurs de croissance. Mais
ce travail contient de plus d'autres résultats intéressants. Son matériel
esl constitué surtout par des Lichens imparfaits, des Lepra, dont il a
cultivé le Champignon et l'Algue. Parmi ses résultats signalons les suivants.
Une Algue de ses cultures a produit seule une substance chimique appa-
rentée à celle qu'on trouve normalement chez les Cetraria (voir § IV,
5°, c). Le Champignon des Lichens hétéromères n'a qu'une influence
minime sur la rétention d'eau par l' Algue-gonidie. En culture hétéro-
trophe, la source de carbone préférée par l'Algue-gonidie est le glucose.
Comme source d'azote, c'est l'azote organique qui est le plus utilisé.
l\Iais le n;sultal le plus important est celui qui met en évidence l'action
favorisante de substanees de eroissnnœ ou cc nu trilites » (bi os, acide nico-
tinique) sur la croissance des gonidies en régime hétérotrophe, et leur
action indispensable (acide ascorbique) en régime autotrophe. De même
le Champignon ne peut se développer sans nu trilites du groupe bios
(aneurine, b-alanine). Il en déduit une théorie nouvelle de la symbiose
(voir 6o).
Zehnder (1949) a mis l'anenrine en évidence dans le thalle de plusieurs
Lichens. Reprenant l'action des nutrilites sur leurs constituants, ses
conclusions sont plus nuancées que celles de Quispel quant à l'influence
des vitamines synthétiques sur la croissance des Algues-gonidies et, en
ce qui concerne l'aneurine, sur le Champignon lichénique, car la plupart
de ceux qu'il a cultivés se sont montrés autotrophes par rapport à cette
substance.
L'étude de l'influence de difiérentes sources de carbone et d'azote
sur la croissance du Champignon de Xanthoria parietina a été reprise
par Am En de (1951 ), ainsi que leur effet sur la germination des spores.
Hérisset (1946) a réalisé, pour la première fois, la synthèse de Lichens
à Trentépohliacées du groupe des Graphidé.es, en partant de cultures
pures de l'Algue Trentepohlia umbrina Born. Ces synthèses ont fait
l'objet d'observations jusqu'à l'âge de cinq mois.
AM ENDE (I.), Zur Erniihrung8physiologie des Pilzes der Xanthoria parietina.
Ark. l\liluobiol., 1951, 15, 185-202.
l-IÉRr:;;,ET (A.), Démonstration expérimentale du rôle du Trentepohlia umbrina
(Kg.) Born. dans la synthèse des Graphidées corticales. U. R. Ac. Sc., 1946,
222, 100-102.
96 REVUE DE LICHÉNOLOGIE

QuiSPEL (A.), The mutual relations between algœ ancl jtmgi in lichens. Rec.
Trav. Bot. Néerland., 1943-45, 40, 413-541.
THOMAS (E. A.), Ueber die Biologie von B'lechtenbildern. Beitr. Krypt.-Flora
Schweiz., 1939, 9.
TOBLER (1<'.), Neue Tatsachen und IOarstellungen ztt Syrnbiosefrage. Porsch.
Fortsehr. Deutsh., 1944, 20, 205-207.
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und ihre .Anregung durch Wirkstoffe. Planta, 1944-, 34, l, 34-40.
Z:EHNDER (A.), U eber den Einfluss von Wttchsstoffe auf Hlechtenbildcrn. Ber.
schweiz. bot. Gesellseh., 1949, 59, 201-267.

5° Parasymbioses el symbioses facultatives.


Etudiant une petite Sphériale, Pharcidia Collematis n. sp., vivant sur
le thalle d'une Collémacée, Lempholemma chalazamm B. de L., Dughi
(1941) constate que ce Champignon est identique à celui d'un Phyco-
lichen, le Pharcidiocollema aquensis. Voici donc un Champignon qui peut
vivre soit en parasymbiose, soit en symbiose pour former un véritable
Lichen. Il constitue un chaînon intéressant dans l'histoire de la formation
des Lichens.
Deux cas de symbiose facultative de Champignons avec des Algues
sont étudiés l'un par Skuja (1943), l'autre par Feldmann (1944). Dans le
premier il s'agit d'un Ascomycète du genre Pyronema vivant en symbiose,
dans une forêt de Lettonie, avec une Chlamydomonale d'espèce encore
inconnue. Dans le second cas, observé par Feldmann en Afrique du Nord,
il s'agit d'une Erysiphalc nouvelle, Dimaria cyanophila n. sp., vivant
en symbiose avec une Cyanophycée et constituant ainsi un demi-lichen
au sens de Zukal. L'auteur ne manque pas d'en tirer des arguments conlre
le groupe artificiel des Lichens qui devrait, dit-il, disparaître d'une classi-
fication naturelle.
Du mn (R. ), De la parasymbiose à la symbiose. Le Pharcitlia Collematis n. sp.
C. R. Trav. Fac. Sc. Marseille, }re sér., 1941, 1-4, 58-ül.
FELDMANN (J.), Sur une Jlléliolacée (Ascom,ycètes, Erysiphales) vivant a,~soeiée
à une Oyanophycée. Bull. Soc. llist. nat. Afr. Nord, 1944, 35, 15-Hi.
SKUJA (H.), Fin Fall von facultativer Symbiose zwischen operculatem Discomycete
und einer Ohlamydomonate. Arch. Protist., 1943, 96, 365-377.

6° Interprétation de la symbiose.
Croyant avoir observé des Azotobacter dans les Lichens, en plus des
gonidies, Henckel avait, en 1938, émis sa théorie de la symuiomorphose
triple des Lichens. Mais Krassilnikov (1949), après avoir examiné
250 échantillons de Lichens provenant de toutes les régions de l'U.H.S.S.,
a conclu à l'absence totale d'Azotobacter chez ces plantes. Bien plus,
l'Azotobacter, introduit artificiellement dans un thalle, ne peuL y prospérer
et y périt. Cette question de l'influence pernicieuse des Lichens sur l'Azoto-
bacter a été reprise et confirmée par Imshenneckja (1950). La théorie
de la triple symbiose doit donc être abandonnée.
Une nouvelle conception de la symbiose s'est fait jour avec la découverte
du rôle qu'y jouaient les substances de croissance ou << nutrilites ». La
théorie en a été formulée par Quispel (1945, voir 4°). Elle s'apparente
aux théories mutualistes et, dans notre traité (des Abbayes, 1951, voir § 1),
nous lui avons donné le nom de« Symbiose mutualisle mitigée». L'Algue
assimile le gaz carbonique. Cette assimilation est stimulé~? par l'acide
ascorbique, ou des substances voisines, qui très probaulement sont
fournies par le Champignon. Celui-ci profite des produits formés par
1-1. nE,; ABlL\ YE,.;, -- TlUV.\UX SUR LES LICHENS P,\HUS DE 1939 A Hl~l2 \)7

l'assimilation de l'Algue, mais il vit également en saprophyte des Algues


mortes ou en parasite de celles qui sont attaquées par des haustoria.
De plus, l'Algue approvisionne le Champignon en nutrilites indispensables.
Dans certaines circonstances, l'Algue peut vivre en hétérotrophe des
substances organiques prises au substratum par le Champignon. Le fait
le plus saillant et le plus original de celte conception est qu'avant tout
la symbiose lichénique est basée sur l'échange de nu trilitrs entre les
symbiontes. Mais nous devons ajouter que les observations de Zehnder
(1949, voir 4°) réduisent, dans certains de ses détails, l'application de
cette théorie à la généralité des Lichens.
Les problèmes de la symbiose sont encore évoqués par Tobler (1940)
dans une eourte note et par Hoques (1948). Ce dernier, ayant mis en
évidence un principe antibiotique chez Lecanoru esculenta Eversm.,
provenant de son Algue-gonidie, conclut que seuls les Champignons
dépourvus de pouvoir antibiotique sont capables de s'associer aux Algues
pour former des Lichens. Cette théorie, selon nous, soulève de sérieuses
objections; car, ainsi que nous le verrons au §VI, il semble bien qu'au
moins certains antibiotiques des Lichens sonl des " substances chimi-
ques)), Or, nous savons qu'il est de plus en plus démontré qu'elles provien-
nent de l'activité propre du Champignon (voir § IV, 5°, c) cl qu'ainsi
c'est en définitive dans le Champignon du Lichen que résiderait le pouvoir
antibiotique; ce qui ne peut s'accommoder de la théorie de Hoques.
h18HENNECKJA (Ju. A.), Influence des Lichens sur la croissant~e Ile l'Azotobacter
(en russe). l\likrobiologija, 1950, 19, 2, 10.'5-lûS.
KRA§SILNlKOV (N. A_), Ex,iste-t-i.l un Azotohaeter che:: les Lichens "1 (en russe).
Mikrobiologija, 1949, 18, l.
QUISPEL (A.), 1943-45 (Voir 4°).
ROQUES (H.}, Sur la présence d'un principe antibiotique, lécanMine A, chez
'WI't Lwhen !lu genre Leeanora et ses conséquenl'es biologiques (Leeanora P~Nl­
lenta Eversm.}. VIII• Congrè;; Chimie Biol. Pari~. 1948.
Tonr.ER (F.), Ne'Uere Auffassung des SymbioNen. Naturwit~t~. RttlHh;ehau,
Hl50, 3, ll7-ll9.

VI. - Applications t•t antibiolirtlll'~.

Les applications classiques des Lichens, comme nourriture de l'homme


et des animaux, remèdes, source industrielle de substances tinctoriales
ou fermentesciblefl, matière première de parfums, et leurs applications
nouvelles dues à leur pouvoir antibiotique ont été consignées dans un
article général de Llano (1 948). Un autre article dû à Koursanov et Diatch-
kov (1945) montre l'utilisation qui en est faite en Hussie, particulière-
ment pour la fabrication du glucose. De son côté, Trahaud (1949) rappelle
que les Everniu sont toujours utilisés en France pour la fabrication des
parfums.
Un domaine tout nouveau de l'application des Liehens a pris unt>
importance considérable ces dernières anm'cs, c'est la découverte de
leurs propriétés antibiotiques. Les premières recherches sur cctle question
sont dues à la collaboration de Burkholder, Evans, I. ~le Veigh etH. K.
Thornton (1944) et à Burkholder ct Evans (191fi). Des extraits d'une
eentaine de Lichens, panni lesquels de nombreux Cladonia, ont été essayés
et se sont montrés actifs contre diverses Bactéries. Ce sont presque exclusi-
vement des Bactéries Gram-positives qui sont sensibles aux extrails
de Lichens, et parmi elles plusieurs espèces pathogènes. L'action peut
tltre simplement inhibitrice du développement on bactéricide, suivant
T. J lill (SÉANCES) 7
'JH HEVUE DE LICHÉNOLO(;JE

le cas. La question s'est posée aux auteurs de savoir dans quelle mesure
cette action antibiotique des Lichens est due à leurs substances chimiques
ou à d'autres substances non encore isolées. Cependant, l'acide usni-
nique leur paraît bien être un des principes actifs. Barry et Mc Nally
(1945) ont montré de plus que les dérivés de l'acide (( roccellique n, extrait
de Lecanora sordida, inhibaient la croissance du Bacille de Koch et ceci
à très faible concentration.
Dans les années suivantes, on trouve une abondante bibliographie sur
ce sujet. Divers auteurs, Marshak (1947), Marshak, Barry, Craig (1947),
Barry, O'Rourke, Twomey (1947), Stoll, Renz, Brack (1947), confirment
l'action antibiotique de l'acide usninique en l'essayant même in vivo
(Marshak, 1947). Bustinza et Caballero Lopez (1948) font de nombreuses
expériences sur ce corps et précisent son action, sous divers états chimiques
et dans divers milieux. Ils ont même obtenu, par action de l'acide usni-
nique sur ht streptomycine, un corps qui s'est montré beaucoup plus
actif que chacun de ses constituants pris isolément. Klosa (1949), dévelop-
pant l'expérimentation de l'acide usninique sur le vivant, a démontré
que son ingestion ou son application locale étaient efficaces contre les
Staphylocoques, les Streptocoques, les Pneumocoques et le Bacille de
Koch. Ces recherches ont ensuite été poursuivies, en ce qui concerne de
nombreuses espèces de Lichens, d'autres substances chimiques et sur
de nombreuses Bactéries, par Barry (1946), Ciferri et Giacomini (1948),
Roques (1948), Shibata et Miura (1948), Vartia (1949, 1950), Panisset
(1951), Bustinza (1950, 1951). Ce dernier auteur (Bustinza, 1951) a écrit
un article général de mise au point de nos connaissances sur les antibio-
tiques des Lichens avec la bibliographie de la question. Ajoutons que
dernièrement un brevet a même été pris en Amérique, pour l'extraction
de l'acide usninique, par Stark et Walter (1950). On peut donc s'attendre,
dans un avenir prochain, à ce que l'application thérapeutique des subs-
tances antibiotiques des Lichens entre dans la pratique médicale. On
trouvera de nombreux renseignements sur les antibiotiques des Lichens
dans le livre de Baron (1950).
Mais ce pouvoir antibiotique a également été étudié à d'autres points
de vue que son action antibactérienne. Gerola (1947) montre que les
extraits de Lichens entravent le développement de jeunes plantules
de Blé. C. Giordano (1950) constate que des extraits tamponnés à pH 6,8
d'Usnea et d'Evernia réduisent fortement l'absorption d'oxygène et
le quotient respiratoire des graines en germination et des racines dévelop-
pées d'Oignon. Par contre, des extraits semblables de Peltigera canina
et de Cladonia pyxidata n'ont eu qu'un effet nul ou très faible.
BARON (A. L.), Handbook of antibwtics. l-VII et l-303. Reinhold Publ., New
York, 1950.
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- On antibiotic effects of Lichens and Lichen substances. Ann. Medic. Experim.
et Biol. Fennicœ, supplement, 7, 1950.

VII. - Systématique, écologie et géographie.

Il n'est pas possible de séparer ces trois rubriques, car la plupart des
travaux de systématique contiennent des renseignements géographiques ou
écologiques. C'est dans cette catégorie que nous trouvons la bibliographie
la plus abondante, écrite dans des langues variées. On constate malheu~
reusement qu'il est de plus en plus d'auteurs à s'exprimer dans des
langues peu accessibles à des lecteurs étrangers, ce qui n'est pas fait pour
faciliter l'intelligence ni la diffusion de tels travaux. On se prend alors
à regretter le latin de Nylander, de Wainio ou de Hue ! Quoi qu'il en soit,
nous extrairons d'abord de cet ensemble ce qui a trait à la réforme de
la systématique, ensuite les travaux écologiques plus ou moins généraux,
lOU REVUE DE LJClli·:'\tlLtH;n;

ceux plus spécialement relatifs à la géographie, les flores, catalogues


et revisions d'espèces concernant à la fois plusieurs territoires. Nous
donnerons enfin la liste des autres travaux par territoires géographiques
avec seulement de brefs commentaires.
1° Réforme de la systématique.
C'est un problème très à l'ordre du jour, qui est évoqué çà et là dans
la bibliographie, mais qui a fait aussi l'objet de quelques exposés.
Hiisanen (1 943) et Choisy (1 949-52) ont chacun élaboré une nouvelle
dassitlcation des Lichens. Ces deux essais font des remaniements heureux,
mais aussi d'autres plus discutables. Notons qu'elles ne tiennent pas
encore compte des travaux modernes sur les fructifications des Asco-
mycètes autonomes et qu'elles n'ont pas su s'affranchir complètement
des systèmes de Nylander et de Hue, qui donnaient une trop grande
importance à l'anatomie du thalle.
Les notions nouvelles de Nannfeld sur la nature des fructifications
des Champignons Discomycètes ont commencé à être appliquées aux
Lichens. Des remaniements profonds, sur cette base, du systè111e de
Zahlbrückncr sont prévus par Santesson (1945). Mattick (1951) donne,
dans ccl ordre d'idées, un tableau d'ensemble d'une classification phylo-
génétique des Lichens. Santesson (1952) applique ces principes à la
systl·matique des Lichens épiphylles.
S'appuyant sur des principes difiérenls, notamment sur ce que les
Champignons des Lichens ne seraient pas clairement alliés aux Asco-
mycètes libres, Ciferri l'L Tomaselli (1952) proposent une classification
" myeolichénolugique ,, avec une nouvelle nomenclature des genres, com-
prenant la désinence en .. .myces, employée déjà par Thomas en 1939
pour désigner le Champignon des divers Lichens dont il faisait la culture.
Leur classification, qui n'est pas phylogénétique, soulève de nombreuses
objections et le bouleversement de la nomenclature qu'ils proposent
n'est guère souhaitable.
L'importance systématique de la gonidic est discutée par Nannenga
(1 939). Des genres ou des familles basées uniquement sur sa nature ne
sont plus admissibles aujourd'hui.
Les incidences du chimisme des Lichens sur la systématique ont de
nouVl'au été envisagées par Duvigneaud (19:19), qui conclut que les espècrs
chimiques sont bien tÙH' réalitL;. De son côté, Dahl (1952) tend à prouver,
par (ks exemples, qtw Il-s caractères chimiques sont également valables
pour définir des unités systématiques supérieures à l'espèce.
De cet ensemble de travaux, il sc dégage l'idée très nette que la systé-
matique des Lichens, telle qu'elle a été envisagée par Zahlbrückner, m·
eorrespond plus aux données nouvelles de la science, et qu'il devient
urgent de la réformer. Au Congrès de Stockholm de 1950, les lichéno-
logues d.ai~c·nL unanimes ù souhaiter une nouvelle classification, basée
avant tout sur le Champignon et son appareil reproducteur, qui tînt
compte des résultats qui avaient étl; acquis par l'étucll• des Discomycètcs
autonomes (voir des Abbayes, 1952, l). s
1D4.1)-l\lf>2 (Voir §VIl, il").
I'Htll"'' (\!.).
C!FBHRI l{.) e To:.t.\til~LI.l ( lt.), 8agg-io di una .~i.~tr:matir:a. mil'olil'henolagù:a.
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8ANTERSON (R.), 1945 (Voir §VII, 4°). --- Hlf>2 (Voir §VIl, 4°).

2° Ecologie et sociologie générales.


Dans son étude des zones de végétation sur le littoral atlantique, Davy
de Virville (1 940) rappelle les principales notions concernant l'écologie
et la bionomie des Liehens littoraux, ainsi quP leur zonation. Il en puhlil'
de belles photographies. Du Rietz (1 947) montre, en ce qui concerne
la distribution des mêmes végétaux, le rôle important que jouent les
vagues dans la détermination des limites des différentes zones de vt'~w;­
tation littorale.
Mattick (1951), après avoir fait ùne étude eritiquc des divers types
morphologiques et biologiques qu'on trouve chez les Lichens, propose
un prodrome des groupements qu'ils forment, rangés en classes, ordres,
alliances, associations.
L'influence des Lichens sur les autres plantes est évoquée par Garjeanne
(1 951) qui, ayant examiné de petits thalles de Cladonia pyxidata croissant
sur une Hépatique, conclut que celle-ci n'en ressent aucun dommage.
Par contre, Leibundgut (1952) montre que les tapis de Lichens des forêls
suisses gênent considérablement, non pas la germination des graines,
mais le développement des plantules de Conifères.
La question des rapports des végétations lichéniques avec la puretl;
de l'air est reprise par A. Sauberer (1951), qui donne des exemples tirés
des parcs de la ville de Vienne. Des études analogues ~ont faites en Angle-
terre par Sowter (1 950), montrant l'action pernicieuse de l'industrialisa lion
et des anticryptogamiques sur les Lichens, et par Jones (1952), en ce qui
concerne plus particulièrement l'action des fumées.
DAVY DE VIRVILLE (A.), Les zones de végétation &nr le littoral atlantiqne. \l(·m.
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SOWTER (F. A.), (Introduction and histoTy of lichenology in the counties of Leiee.>~­
tershire and Rutland. Leie-t~f't. Litl'l'at.. Philo.-. Soe., 1950, 74 p.

3o Géographie générale.
Les problèmes des espèces de Lichens à dispersion bipolaire onl retenu
l'attention de Du Rietz (1950), Lynge (1940), Oksner (Hl·H), Maltiek
(1 950). Un résumé des questions intéressant les espt'.ccs polaires, awe
des statistiques sur le nombre d'espèces présenles dans les diffàents
territoires, leurs associations, etc., esl dû à ~laUick (HM!i). l\laekenzie
Lamb (1948) insiste de son côté sur l'importance du rôle phytog(·ogra-
phique joué par les Lichens dans l'hémisphère sud.
102 REVUE DE LICHÉNOLOGIE

Un essai de synthèse de nos connaissances sur la répartition géogra-


phique des Lichens a été fait par Werner (1941-44) en ce qui concerne
17 familles de Pyrenocarpeœ. Une abondante littérature a été dépouillée.
Cependant, pour beaucoup d'espèces ou de familles, les connaissances
restent trop fragmentaires. L'auteur a cependant pu faire quelques
constatations et tirer quelques conclusions, tout au moins provisoires.
Du RIETZ (G. E.), Problems of Bipolar Plants distribution. Acta Phytog. Sue-
cica, 1940, 13, 215-282.
LYNGE (B.), On Neuropogon sulphureus (Konig) Elenk., a bipolar Lichen.
Skrifr. Det Norske Vidensk.-Akad. Oslo. I, Mat.-Naturv. Klasse, 1940,
10, 1040.
MACKENZIE LAMB (I.), La importancia de los Liquenes como indicatores fito-
geograficos en el hemisferio austral (en espagnol avec résumé anglais).
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2, 98-102.
- Das Problem der bipolaren F'lechten. Polarforsch., 1950, 341-345.
ÛKSNER (A. N.), Sur le centre de dispersion des Lichens bipolaires (en russe
avec résumé anglais). J. Bot. Moscou, 1944, 29, 6, 243-256.
WERNER (R. G.), Prodrome pour une phytogéographie des Lichens. Bull. Soc.
Sc. nat. Maroc, 1941, 21, 91-145; 1942, 22, 180-195; 1943, 23, 159-196;
1944, 24, 123-149.

4° Flores et révisions d'espèces concernant à la fois plusieurs territoires.


Parmi les flores et les monographies, citons d'abord les deux fascicules
de la flore de Rabenhorst se rapportant aux Lichénacées, Heppiacées
et Pannariacées dus à KOfarago-Gyelnik (1940), où plusieurs espèces
nouvelles d'Europe sont décrites et d'autres remaniées.
Le Catalogus de Zahlbrückner a vu paraître un 10e tome (1940), consti-
tuant le 3e supplément à ce monumental ouvrage. Le nombre total des
espèces dénombrées dans le monde passe de 15.618 à 17.364.
Une flore des Lichens de France et de Grande-Bretagne a été publiée
par Guillaumot (1951). Cet ouvrage a certainement demandé une grande
somme de travail à son auteur. On peut regretter cependant que la systé-
matique et la nomènclature y soient un peu anciennes, si bien que l'ouvrage
n'apprendra rien de très nouveau aux lichénologues expérimentés. Quant
aux jeunes, à qui l'auteur le destine plus spécialement, il est à craindre
qu'ils n'en trouvent le maniement difficile, du fait d'une illustration
trop sommaire et du manque d'indications géographiques.
Le groupe des Lichens à podétions a retenu l'attention de plusieurs
auteurs. Duvigneaud (1944) propose un morcellement de la famille des
Cladoniacées en quatre familles, ce qui sépare à juste titre les Cladonia
des Stereocqulon. Le même auteur (Duvigneaud, 1942) reprend l'étude
de ce dernier genre, surtout au point de vue chimique, et Mackenzie
Lamb (1951) écrit des généralités à la monographie qu'il en prépare.
Les Cladonia sont toujours à l'honneur. Nous avons entrepris (des Abbayes,
1939) la révision du sous-genre Cladina et apporté (des Abbayes, 1952)
des compléments à notre système. Une nouvelle classification du genre
Cladonia, modifiant en divers points celle de Wainio, a été proposée par
Mattick (1940). On trouvera dans la bibliographie ci-dessous d'autres
travaux s'appliquant également à ce genre.
Motyka (1946) a publié la partie générale de sa grande monographie
des Usnea, parue précédemment. Frey (1949) a apporté de nouvelles
contributions à la connaissance des Umhilicariacées et Llano (1950)
H. DES ABBAYES. -TRAVAUX SUR LES LICHENS PARUS DE 19;)9 A 1952 1():~

a élaboré la monographie des espèces du Nouveau Monde appartenant


à cette famille.
Dans l'étude des Lichens crustacés, on doit à Santesson (1952) une
magnifique monographie des· espèces épiphylles, avec une réforme de
la systématique des différentes unités auxquelles ils appartiennent. Servit
s'est attaché aux Pyrenocarpeœ, Nadvornik aux Coniocarpineœ, Erichsen
aux Pertusaria, Magnusson à différents genres crustacés. Citons aussi
la monographie du genre Placopsis de Mackenzie Lamb (1947) et celle
du genre Neuropogon du même auteur (1939, 1948), la révision des
Stictacées du groupe crocata de Magnusson (1940) et celle des Basidio-
lichens de Tomaselli (1950, 1951), groupe négligé depuis longtemps.
Pour les autres travaux, on se reportera à la liste ci-dessous.
ABBAYES (H. DES), Sur la répartition des Lichens Cladonia alpestris et Cl. ran-
giferina et sur la véritable identité du Lichen giganteus Bory. C. R. Ac. Sc.,
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5° France,
La lichénologic française qui, vers la fin du premier quart de ce siècle,
ne comptait plus que de rares représcntan Ls, a recrut6 de nouveaux
adeptes pendant la période qui nous occupe, si bien qu'on trouve plus
d'une trentaine de travaux concernant notre territoire, ce qui h•moigne
d'un effort honorable dans la connaissance de sa flore.

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tement des Basses-PyTénées. Bull. Soc. bot. Fr., 1945, 92, 109.
·- Une curieuse mutation du Clndouia fimhriata. Bull. Soc. hot. Fr., 19-!fl,
93, 43.
- Variétés et formes de Evernia prunastri L. Ach. obsenJées en Fmncc. Rev.
bryol. et lichénol., 1947, 16, 1/3, 70-73.
~ Ecologie (Phanéroga.mes, ilfous11es, Lichens) de quelques sites de Pari.~. Eni'·.YI'I.
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--- Lichens recueillis aux environs de Nice (Alpes-Jiarilimes) en Hl45 11t lll4H.
Rev. bryol. et lichénol., 1949, 18, 69-79.
-- Une demi-heure d'heTborisation, le 30 juillet Hl46, à Peira-f'ava. alt. 1.500 m ..
dans la forêt de Tun'ni (A.lpes-Jiaritimes). Hev. hryol. 11t lieii{·nol., lll4!l.
18, 80-Rl.
- Lichens recueillis dans la ville et dans la citadelle de J,üll'. Bnll. So<·. hot.
Nord Fr., 19.'i0, 3, 4, 91-!12.
- Remarques sur la végétation lù,héniqtœ tle8 substratum8 'l'ltrih disséminé8 dans
le.~ dunes à l'est de Dumkerqne. dl' JJm·dJfl'k (Xonl\ Il la frontièn' b~lqe. RPv.
hryol. Pt. 1icht'nol.. 1!l;ï l. 20. :L'-J.. 2S!l-2!lli.
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et du Vaucluse par M. Olauzade en 1951. Rev. bryol. et lichénol., 1952, 21,
3/4, 274-275.
BUGNON (F.), Présence de Peltigera variolosa Gyelnik en Bourgogne. Bull. Soc.
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- Premières observations sur les Lichens corticales du Pin silvestre de la :lion.
tagne de Lure. Feuille des Natur., 1948, 3, 67-70.
- Les Lichens corticales sur le Genévrier commun dans la chaîne de la Sainte-
Baume. Bull. Mus. Rist. nat. Marseille, 1949, 9, 1, 10-20.
- Premières observations sur les Lichens corticales du Chêne blanc (Quercus
pubescens Willd.) au Mont- Ventoux (Vaucluse). Monde des Plantes, 1951,
46, 10, 274-275.
- Une station de Lichens pinicoles au Mont- Ventoux. Feuille des Natur.,
1951, 6, 71-74.
SABY (B.), L'Usnea diplotypa Wain. en forêt de Fontainebleau. Rev. bryol.
et lichénol., 1946, 15, 3/4, 201.
SÉGUY (J.), Lichens des Pyrénées Centrales. Monde des Plantes, 1950, 269, 45-47.
TAUGOURDEAU (P. H.), Une station de Pannaria rubiginosa (Del.) var. conoplea
(Nyl.) fructifié. Feuille des Natur., 1947, 2, 11/12, llO.
TOMASELLI (R.), Notes sur la végétation des grottes de l'Hérault. Ann. Spél.
Spelunca, 3e sér., 1947, 2, 4, 173-185.
- Licheni epiphiti degli Olivi della zona di };fontpellier. Archivio Botan., 1949,
25, 2, 1-26.
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de Lourdes, Oredon et Gavarnie (76e Sess. Soc. bot. Fr.). Bnll. Soc. bot.. Fr.,
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VIVANT (J.), Pseudocyphellaria aurata (Ach.) "Vain. dans les .Landes méridio-
nales . .Monde des Plantes, 1950, 45, 270/271, 68.

6o Iles Britanniques.
En plus de travaux figurant ici, il y a lieu de signaler également ceux
concernant plus spécialement le chimisme des espèces irlandaises, dus
à Nolan et à ses collaborateurs, dont on trouvera la liste dans Asahina
(1951) (voir § IV, !)o, a).
H. DES ABBAYES. -TRAVAUX SUR LES LI\.HENS PARUS DE 1939 A 1952 107
JONES (W.), 1952 (Voir § VII, 2o).
MACKENZI"E LAMB (1.), Lichenological notes from the British Museum het·barium.
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PORTER (L.), The Lichens of Ireland (supplement). Proc. Roy. Irish Acad.,
B, 1948, 51, 347-386.
- Additions to Irish Lichen records. Irish Natur. Journ., 1951, 10, 8, 213-214.
- Notes on Irish Lichens. Irish Natur. Journ., 1952, 10, 9, 242-245.
SowTER (F. A.), Cumberland and Westmoorland Lichens. North West. Natur.,
1945, 20, 74-75.
- Thelidium rethioboloides Zschacke, a Lichen new to the British Isles. North
West. Natur., 1945, 20, 73-74.
- 1950 (Voir § VII, 2°).
TRAVIS (W. G.), A new british Lichen: Polyblastia Wheldoni sp. n. North
West. Natur., 1947, 22, 3/4, 210-211.
WATSON (W.), Notes on british Aspicilias referred to in Magnusson's monograph
on the Aspicilia gibbosa group. Journ. of Botan., 1942, 74-75.
- Notes on Lichens in the Herbarium of the Royal Botanic Garden Edimburg.
Trans. Proceed. Botan. Soc. Edimb., 1939, 32, 4, 503-515; 1942, 33, 3, 183-
208 ; 1945, 34, 2, 233-243.
- Lichenological notes. IX. Journ. of Botan., 1939, 77, 22-25; X. Ibid., 1942,
80, 137.
- Yorkshire associations Zichenological or otherwise. Naturalist, 1941, 29-40,
1941.
- The species of Usnea in Great Britain and Ireland. Trans. Brit. Mycol. Soc.,
1951, 34, 3, 368-375.

7o Belgique.
DUVIGNEAUD (P.), Notes de microchimie lichénique. I. Sur deux CladoniacéeR
nouvelles. Bull. Soc. roy. Botan. Belg., 1939, 71, 192-198.
- La végétation lichénique des Hautes-Fagnes. Bull. Soc. roy. Botan. Belg.,
] 939, 71, 2, 112-139.
- La distribution géographique en Belgique de quelques espèces du genre Cla-
donia. Bull. Soc. roy. Botan. Belg., 1940, 72, 2, 140-147.
- Les associations épiphytiques de la Belgique. Bull. Soc. roy. Botan. Belg.,
] 942, 74, 32-53.
- Les genres Cetraria, Umbilicaria et Stereocaulon en Belgique. Bull. Sor.
roy. Botan. Belg., 1944, 76, 66-73.
- Sur les Bruyères mésotrophes des schistes calrarifères dévoniens. Bull. Son.
roy. Botan. Belg., 1945, 77, 73-84.

8° Hollande.
La monographie des Parméliacées de Hollande de Maas Geesteranus
(1947) constitue une importante mise au point moderne de la systéma-
tique et de la distribution des espèces de cette famille en Hollande. Le
livre contient également une liste de nombreux travaux où on trouve
des renseignements sur la distribution des espèces en Europe.
BARKMAN (J. ,T.), Over œcologie en sociologie der Cryptogame epiphytcn (en hol-
landais). Vakbl. Biolog., 1946, 22, 3/4, 35-45.
MAAS GEESTERANUS (R. A.), Revision of the Lichens of the Netherlands. I. Par-
meliaceœ. Blumea, 1947, 6, l-VIII et 1-199.

9° Finno-Scandinavie.
Nous avons réuni ici tous les travaux concernant le Danemark, la
Norvège, la Suède et la Finlande, car l'ensemble de ces pays constitue
un tout biogéographique et, de plus, beaucoup de travaux se rapportent
à la fois à plusieurs d'entre eux. Cependant le plus grand nombre concerne
lOti

la Suède qui reste certainement le pays d'Europe où la flore et la végéta-


tion lichéniques ont été le mieux étudiées.
AHLNER (S.), W eitere Beitriige zur Strauch- und Laubfiechtenflora von Asele
Lappmark. Ark. Botan., 1940, 30, A, 2, 1-10.
- Alentoria al tai ca ( Gyeln.) Rüs. und ihre Verbreit1.mg ·in Ji'ennoslcandinavia.
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10o Europe Centrale.


Sont groupés sous ce titre les travaux se rapportant à la Suisse, l'Alle-
magne, la Hongrie et la Tchécoslovaquie. Les plus importants concer-
nant la systématique sont dus à Lettau (1940-42), Nadvornik (1940,
1947), Szatala (1942, 1948). Parmi ceux se rapportant à la phytosocio-
logie, signalons ceux de Frey, Ochsner et Ludi (1946) et de Klement
(1942-43, 1949, 1950).
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- -Neue Flechtenfinde aus Schleswig-Holstein und dem Nordwestdeutschen
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(Hagion Oros). Borhal!ia, 1941, 3, 8/10, ll3-136. .
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12<> Italie.
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Ci v. Stor. Nat. Genova, Hl50, 64, 48-'15.
SIU!WARO (C.), Liehenes Ligustrici novi ·vel nrriores. Ana. !\lus. tJiv. Stor. Nat.
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H. DES ABBAYES.- TRAVAUX SUR LES LICHENS PARUS DE 1939 A 1952 113

13° Espagne.
ABBAYES (H. DES), Lichens d'Espagne récoltés de 1926 à 1935 par M. et Mme
Allorge. Rev. bryol. et lichénol., 1945, 15, l/2, 79-86.

14° Portugal.
Citons spécialement la monographie des Parmelia portugais de Tavarès
(1945) avec distribution géographique détaillée des espèces.
ABBAYES (IL DES), DuviGNEAUD (P.), TAVARES (C. N.), 1947 (Voir §VII, 4°).
BARROS (G. R. DE), ContTibuiçao pam o estudio das Liquenes et das BTiofitos
dos tToncos Oliveiros. Agron. Lusit., 1942, 4, 293-303.
TAVARES (C. N.), Notes lichénologiques. I. Bull. Soc. Port. Sc. Nat., 1939, 13,
Il, 53-60; Il. Ibiù., 1941, 13, 28, 157-167; III. Brot., 1942, 11, 1, 42-48;
IV. Bol. Soc. Brot., 1944, 19, sér. 2, 163-179; V. Port. Aeta Biol. (B), 1946,
2, l/2, 161-176; VI. Brot., 1947, 16, 4, 145-157; VII. Port. Acta Biol. (B),
vol. " Julio Henriques "• 1949, 154-164.
- Alguns Liquenes interessantes da regiâo de Sintm. Bol. Soc. Brot., 1942,
16, ser. 2, 203-214.
- Sobre algumas especies dos generos Claclonia e Physcia. Bol. Soc. Brot.,
1944, 19, ser. 2, 191-199.
- Sobre algumas especies do elemento oceânico em Portugal. Bul. Soc. Brot.,
1945, ser. 2, 493-501.
- Contribuiçâo pam o Est1tdo das Parmeliaceas PoTtuguesca. Port. Acta Biol.,
ser. B, 1945, 1, l-210.
- Liquenes da Serra da Estréla (Contribuiçâo para o seu estudo). Rev. Brot.,
1945, 41, 1/2, 14-60.
- Liquenes da Serra do Gerés. Port. Acta Biol. (B), 1950, 3, l/2, l-189.
- Liquenes da Serra do Gerés. Catalogo. Agron. Lusit., 1950, 12, 123-163.
- Novas especies de Liquenes para a flora Portuguesa. Rev. Fac. Ciénc. Lisboa,
ser. 2, 1951, C, 1, 2, 19\J-214.
- Sobre duas espécies di género Toninia Th. Pr. Rev. Fac. Ciénc. Lisboa,
ser. 2, C, 1951, 1, 2, lSH-194.

15° Asie Mineure et Iran.


RECHTNGER (K. H. fil.), BAmiGARTNER (.T.), PETRAK (P.), SzATALA (0.), Er·
gebnisse einer botanischen Reise nach Iran, 1937. Licheucs (0. SZATALA).
Ann. N aturhist. l\lus. Wien, 1939, 50, 521-533.
HEICHERT (1.), A new species of Diploschistes from Oriental Steppes and its
z)hytogeographical significance. P;1lest. Journ. Botan. Rehovot ser., 1940,
3, l /2, l-23.
- The distribution of Dirina ceratoniœ. Palest. Journ. Botan. Rehovot ser.,
1!)46, 5, 2, 246-254.
REICHERT (l.) and AvrSOHAR-HERCHENSON (Z.), Dirina ceratoniœ in Palestine.
PaleHt. Journ. Botan. Rehovot ser., 1946, 5, 2, 238-245.
SANTEtiSON (R.), Some Lichens from Palestine and Syria. Ark. Botan., 1942,
30, B, 5, 1-5.
SzA'l'AI~A (0.), 1940 (Voir § VII, 11°).
- Lichenes in Armenia, Kurdistania, Palestina et Syria annis 1909-10 a Cl.
Fr. Nabelek collecti. Borbasia, 3, 4/7, l-20.

16° Asie Centrale.


Le travail de Magnusson (1940, 1944) constitue la plus importante
contribution qui ait été écrite à ce jour sur les Lichens de ces territoires.
Il décrit en détail, avec leur répartition géographique el d'abondants
commentaires, 216 espèces, dont 142 sont nouvelles pour la science.
De belles planches illustrent l'ouvrage.
"'· 100 (SÉANCE&) 8
114 REVUE DE LICHÉNOLOGIE

MAGNUSSON (A. H.), Lichens from central .Asia. Reports Scient. Exped. NW.
prov. China, Dr. Sv. Hedin (the sino-swedish exped.). I Publ., 1940, 13, Il,
Botan., 168 p.; JI. Publ., 1944, 22, 11, Botan., 71 p.
MOREAU (M. et Mme F.), Lichens de Chine. Rev. bryol. et lichénol., 1951, 20,
1/2, 183-199.

17° Asie Orientale et Japon.


On y trouve de très importants travaux d' Asahina sur le chimisme
des Lichens, principalement japonais, et deux belles monographies du
même auteur richement illustrées sur les Cladonia et les Parmelia du
Japon. Elles sont malheureusement presque entièrement écrites en
japonais.
AsAHINA (Y.), Ramalina Arien aus Japan (en allemand et japonaiE<). I. Journ.
Ja]Jan. Botany, 1938, 14, 11, 721-730; Il. Ibid., 1939, 15, 4, 205-223.
- Cornieularia- Arten aus Japan (en allemand et japonais). Journ. Japau.
Botauy, 1939, 15, 6, 353-358.
- Japanische Arten der Coccifene (Cladouia-Ceuomyce) (en allemand et japo-
nai><) . .Toum .•Japan. Botany, J 93!l, 15, 10, 602-620 et 11, 61\3-671.
- Lù,henologisf'lte Noti::en (en allemand et japonaiH). XI. Jouru. JapaH. Botauy,
193!J, 15, ii, 277-280; XII. Ibi<l .. 1940, 16, 7, 401-404; XIII. Ibid., 1940,
16, B, 517-522; XIV. 1hit1., 1940, 16, 10, 592-003; XV. Ibid., 1941, 17,
2, 71-7U; XVL lhi<l., Hl41. 17. 3, l:~U-14:l; XVII. lhid., Hl4l, 17, 9, 485-
489; XV lU. lhiù., 1942, 18, 10, 549-5;)2; XIX. Ihitl., 11142, 18, ll, 620-
625; XX. Ibid., HJ43, 19, 1/2, 1-4; XXI. Ibid., LU4:~. 19, 5, 125-128; XXII.
Ibid., 1943, 19, 7, 189-HJ6; XXIII. Ibid., 1943, 19, 9/10, 279-28:~; XXIV.
Ibid., 1943, 19, 11, 301-3U ; XXV. Ibitl., 1!J43, 20, 3, 129-134; XXVI. Ibirl.,
1943, 20, 5, 233-237; U1-64, ibid., 1947, 21, 1/2, 3-7; 65-69 (référeucc non
comme); 69 b, ibitl., 1948, 22, 7/9, 129: 70-71, ibid., 1949, 23, l/2, 1-4;
73-74, ibid., 1950, 25, 5, 65-68; 75-78, ibid., 1951, 26, 6, 162-165; 79-82,
ibid., 1952, 27, 3, 69-71.
- Cladonia vcrticillata und Cladonia calycantha (Del.) Nyl. aus Japan
(en allemand ct japonais). Journ. Japan. Botany, 1940, 16, 8, 462-470.
- Chem1:smus der CladoniPn unter besonderer Beriicksichtigung deT Japanischen
Arten (en allemand et japonai~). I. .Tourn .•Japan. Botauy, 1940, 16, 12,
708-727; Naelttrag, ibid., 1941, 17, 8, 431-437; II. Ibid., 1941, 17, 11, 620-
ti30; III, IV, V. Ibid., 1!)42, 18, 9, 48!!-502, et 12, 663-683; V (!mite). Ibid.,
1943, 19, 3, 47-56, et 8, 227-244.
- Lichenes Japoniœ novœ vel minus cognitœ (m1 allemand et japonais). I.
Acta Phytotax. Geobot., 1!)50, 14, 33-35; II. Journ . .Japan. Botany, 1951,
26, 97-102; III. Ibid., 1951, 26, 193-1!)8; IV. Ibid., 1951, 26, 225-228; V.
Ibid., 1951, 26, 257-261; VI. Ibid., 1951, 26, 289-293; VII. Ibid., 1951,
26, 329-334; VIII. Ibid., 1951, 26, 353-B57; IX. Ibid., 1952, 27, 15-18.
- Lichens of Japan. Vol. I. Genus Clatlonia (en japonais avec un peu d'an-
glais). 1 vol. 255 p. Tokyo, Hirokawa l'ubl., Hl50.
-- A newlo('ality of Coriscium viride (Ach.) Wain. (en japonaiR). Journ. ,Japan.
Botnny, Hl5l, 26, 242.
- Lichens of Japan. Vol. II. Genus Parmelia (en japonais avec un peu d'an-
glais). Rech. lnst. Natur. Res. Shinjuku, 1952, 162 p.
lNUMARU (S.), NeJJhromm novœ in Japon·it~. Acta l'hytotax. Geobot., 1941,
10, 1, 64-67.
- Fragmenta lichenologica (en japonaiR). IV. Aeta Phytotax. Gcobotau.,
1!J41, 10, 1, 68-70; V. Ibid., 10, 3, 217-2l!l.
-- Lobarim novœ Japoniœ. Aeta Phytotax. Geobot., 1941, 10, 3, 214-216.
RXsXNEN (V.), Lichenes ab A. Yasuda et aliis in Japonia collecti (II). Journ.
Japau. Botan., 1940, 16, 3, 139-153.
SATÔ (T.), Notes on the Lichen Flora of Hiroshima-Ken (en japonais). Journ.
Japan. Botany, 1939, 15, 4, 224-245.
SATÔ (M.), East Asiatic Lichens. I. Journ. Japan. Botany, 1939, 15, 9, 572-
578; II (référence inconnue); III. Ibid., 1940, 16, 3, 172-177.
H. DES ABBAYES.- TRAVAUX SUR LES LICHENS PARUS DE 1939 A 1952 115
- Index plantarum Nipponicarum. IV. Lichenes. Tokyo Sc. Museum, 1943,
l vol. 129 p.
- Flora of Mt Asahi, Gasan and Chokai. Bull. Yamagata Agr. Coll., 1949,
1, 13-60.
- Notes on the Lichen Flora of Ins. Yakushima, South Kyusyu, Japan. (en
japonais). Micell. Rep. Res. Inst. Nat. Res., 1950, 17/18, 167-173.
- Notes on some remarkable Umbilicariœ collected in Far Eastern Asia (en
japonais et anglais). Journ. Japan. Botany, 1950, 25, 8, 165-172.

18° Inde et Ceylan.


MOREAU (F. et Mme F.), Lichens de l'Inde. Rev. bryol. et lichénol., 1952, 21,
1/2, 135-143.
NEELAKANTAN (S.) et collaborateurs, 1951, 1952 (Voir § IV, 5°, a et b).
SANTESSON (R.), Two interesting new species of the Lichen gentts Parmelia [P.,
Hypogymnia., zeylanica de Ceylan]. Botan. Not., 1942, 326-330.

19o Océanie et Insulinde.


Les Iles Philippines ont plus particulièrement retenu l'attention
(Herre, 1947, 1950, 1951). Le nombre des espèces y passe à 713. Il en
est de mème des Iles Hawaï pour lesquelles d'importantes contributions
ont été fournies (des Abbayes, 1947; Hilmann et Mattick, 1910; Magnus-
son, 1941) et dont la synthèse de la flore a été faite par Magnusson et
Zahlbrückner (1943-1945).
ABBAYES (H. DES), Contribtttions à l'étude des Lichens des Iles Hawaii: Cladonia
récoltés en 1909-1910 par l'abbé Faurie. Bull. Mus. Paris, 1947, 2e sér., 19,
105-117.
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3, 17, 198-203; Il. Herb. Bogorieuse, Kebun Raya In<lonesia, 1950, 1, 1, 33-39.
HERRE (A. W.), The Lichen flora of the Philippines. J. Arnold Arbor., I 946,
27, 408-412.
- New Lichens from California, New Mexico, and the Philippines. Bryol.,
1950, 53, 4, 296-299.
- New Lichens and other addiUons to the Lichen flora of the Philippines Islands.
Bryol., 1951, 34, 283-290.
HILLMANN (J.), MAT1'ICK (F.), Die Flechten der Ilawaii-Inseln. Einteilung
(F . .\lATTJCK). LII. Gattungen Hœmatomma, Parmelia, Cetraria, Xanthoria,
Teloschistes, Anaptychia (J. HILL:IIANN). Fedùe Ropert., 1940, 46, 187-206.
l\IAGNUSSON (A. IL), New species of Cladonia and Parmelia from Ilawaiian
Islands. Ark. Botan., 1941, 30, B, 3, l-9.
- Lichens of Nihoa and Necker Islands. Occas. Papers of Bernice P. Bishop
Mus. Honolulu, 1942, 17, 2, 25-41.
- Some Lichens from New Zeland. Sv. Botan. Tidskr., 1943, 37, 3, 277-286.
l\IAG'I!USSON (A. IL) and ZAHLBRUCKNER (A.), l!awaiian Lichens. 1. Ark.
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1945, 32, A, 2, 1-89.
MATTICK (F.), Die Ji'lechten von Neu-Guinea. I. Algemeines. Die Gattung Cla-
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REDINGER (C.), Lichenes, in Hochretttiner (B.P. G.). Plantœ Hochreutineranœ,
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116 REVUE DE LICHÉNOLOGIE

20° Afrique du Nord.


FAUREL (L.), ÜZENDA (P.), SCHROTTER (G.), Jiatériaux pour la flore lichénolo-
gique d'Algérie ct de Tunisie. I. Caliciacées, Oyphéliacées, Peltigéracées, Pertu-
sariacées. Bull. Soc. Rist;. uat. Afr. ~ord, 1951, 42, 62-210.
- Notes lichénologiques nord-africaines. I. Trois Lichens rares à aire très dis-
jointe. Bull. Soc. Hist. nnt. Afr. N., 1951, 42, Il :3-118.
·WERNER (R. G.), Ucbersicht über die derzeitig bekannte Kryptogamenflora
Marokkos mit besonderer Berüclcsichtigung einiger interessanter Disjunktel-
elemente. Veriiff. Geohot. In~t,. Rübel Zurich, 19:39, 14, 217-221.
- Aperçu biogéogmphique et écologique sur la flore lichénique de la région de
Tanger. Bull. 8oc. Sc. nat. l\laroe, 1939, 19, 40-55.
- Oontribtttion à l'étude de la flore cryptogamique de l'Algérie et de la Tunisie.
Bull. Soc. Se. nat. ·;naroc, 1940, 20, 1-11.
- Nouvelle contribution à l'étude des Lichens reliquaires en Afrique du Nord.
Soc. Avanc. Sc., 1946, 8 p.
- Les origines de la flore cryptogamique du Maroc d'après nos connaissances
actuelles. Vol. Jubil. Soc. Sc. nat. 1\Iaroc, 1920-1945, 1948, 147-202.
- Les origines de la flore lichénique de l'Algérie d'après nos connaissances
actuelles. Trav. bot. dédiés à René :Maire. Mém. hors sér. Soc. Jiist. nat.
Afr. N., 1949, 2, 299-313.

21° A.frique Intertropicale.


En 1948 et 1951, au cours de deux m1sswns, nous avons prospecté
la Côte d'Ivoire et la Guinée Française, qui étaient complètement incon-
nues au point de vue lichénologique. Plusieurs résultats de notre étude
ont été publiés à ce jour. De leur côté, les Belges s'occupent activement
du ·Congo.
ABBAYES (IL I>ES), Lichens des hautes montagnes de l'Afrique équ.a-toriale récoltés
en 1929 au Congo belge par la mission H. Humbert. Bull. Soc. Sc. Bret., 1941,
18, lj2, 3:3-38.
- Lichens récoltés en Guinée fmnçaise et en Côte d'Iuoi·re. I. Introduction.
II. Le genre Usuea (en coll. nvec .J. l\fO'I'YKA). Bull. lnst. Fr. Afr. Noire, 1950,
12, 3, 601-610; liT. Physciacées. lbi(L, 1951, 13, 3, 749-761; TV. Parmélia-
cées. Ibid., 1951, 13, 4, 965-977; V. Genres Ro('cell<î, Cœnogonimn, 8ticta,
Cladoni:J, Ramalina. Ibid., 1952, 14, l, 1!.1-27; VI. Collémacées, Heppùtcées,
Pannariacées. Ibid., 1952, 14, 2, 450-451).
DE filiŒT (S.) et. LAllllliON (1{.), Contrilmtion à l'étude chimique de quelques
Usuea d1t Bas Congo. Bull. Soe. roy. Bot. Belg., 1952, 85, \H-97.
DuVIGNEAUD (P.), Hcwlri('xia D·uvign., no·uveau genre de Parn~éliacées des
montagneséquatoriales. Bull. Jard. Bot. Etat, Bruxelles, 1942, 16, 4, 255-265.
- Les Usnées bm·bues et le Crossopterigo-lhmet.um des savane.~ du Bas-Congo.
Bull. Soc. roy. Bot. Belg., 1952, 85, 99-114.
THOROLD (C. A.), The epiphytes of Theobroma Cacao in Nigeria in relation
to the incidence of bladc-pod 1Usense (Phytophthora pahuivora). Journ. Ecol.,
1952, 40, 125-142.

22° Afrique du Sud.


Le catalogue de E. Doidge (1950) est une mise au point très documentée
sur ce que l'on sait de la flore lichénique sud-africaine. On y trouve mention
de 1.159 espèces de Lichens et une abondante bibliographie.
DoiDGE (E. M.), The South African fungi and Lichens to the end of 1945. Bo-
thalia, 1950, 5, 1-1094 [Liehens 225-376].
DuvrŒKEAUD (P.), Xanthodactylon Duvign. genre nouvenu de Lichens de l'Afrique
du Sud. Bull. .Jard. bot. Etat, Bruxelles, 1941, 16, 2/3, 259-264.
SCHELPE (E. A.), Observations on the ecology of the South African Umbilicariœ.
Journ. S. Afr. Botan., 1950, 16, 39-4<3.
H. DES ABBAYES. -TRAVAUX SlJH LES LICHENS PARUS DE 1939 A 1952 117

23° Madagascar et îles voisines.


ABBAYES (H. DES), Cladonia (Lichens) nouveaux de la région malgache. Rev.
bryol. et lichénol., 1947, 16, 1/2, 74-94.
- Caractères et affinités de la flore des Cladonia (Lichens) de la région malgache.
Mém. Inst. Sc. Madagascar, 1948, B, 1, 2, 57-63.

21° Iles Atlantiques (sauf Iles Britanniques).


ABBAYES (IL DES), De Cladoniis (Lichenibus) in insula Tristan d'Acunha ab
expeditione Norvegica, annis 1937-38 collectis, commentatio. Bull. Soc. Sr..
Bret., ;1940, 17, l/2, 29-34.
- Les Cladonia (Lichens) des îles Açores. Portug. Acta Biol., 1946, 1, 3/4,
243-254.
- Lichens des îles Açores récoltés en I 937 par V. et P. Allorge. Re v. bryol.
et liehénol., 1947, 16, 1/2, 105-112.
Bours DE LESDAIN (M.), Lichens nouveaux de la Guadeloupe (1J!Iission crypto-
gamique dtt 1J!!ttséum, 1936). Bull. Mus. Hist. nat. Paris, 1943, 15, 468-470.
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Goteb. Kungl. Vateb. Vitterh.-Samhiil. Hanrll., l\)41, B, 1, 7, l-46.
DIX (W. L.), A new Lichen jTom Jamaïca. Bryol., 1949, 52, 2, 6fi-68.
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16, 238-242.
EvANS (A. W.), A new name for Cla<lonia euhana (W.) Ev. Bryol., 1950, 53,
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LE GALLO (P. C.), Lichens des iles St-Pierre et 1J!Iiquelon, Jre série. Rev. bryol.,
1952, 21, 1/2, 144-172.
TAVARES (C. N.), Algumas especies de Lique?MS novas para os Açores. Bol. Soc.
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- Oontribuiçôes para o conhecimento da Flora dos Açores. II. Liquenes da
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25o Amérique du Nord (sauf Alaska).


Sont réunis ici tous les pays d'Amérique du Nord jusqu'au Panama
moins l'Alaska qui est compris dans les Terres arctiques. Parmi les très
nombreux travaux concernant ce vaste territoire, retenons plus particu-
lièrement les suivants. Ce sont d'abord deux belles monographies : les
Parmelia par Berry (1941) et les Peltigéracées par Thomson (1950) qui
embrassent la presque totalité de l'Amérique du Nord. Ce sont aussi
des flores ou contributions régionales étendues, comme celle de l'Etat
de Washington par G. Howard (1950), celles du Maine et des Smoky
Mountains de Degelius (1940, 1941). Nous devons aussi une mention
particulière aux beaux travaux d'Evans sur les Cladonia, faisant suite
à ceux plus importants publiés précédemment. En ce qui concerne plus
particulièrement le Canada, citons de plus le catalogue des Lichens du
Québec par Lepage (1947-49), qui énumère 515 espèces dont 273 sont
nouvelles pour la région envisagée, et la contribution de Lynge (1947).
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1949, 76, 1/2, 45-88 (les parties parues de 1943 à 1946 ne concernent pas, ou
seulement tri'ls peu, les Lichens).
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27° Terres et îles antarctiques.


Sont compris également ici les territoires du sud du continent amé-
ricain. Peu de travaux concernent ces territoires, mais ils sont très
importants.
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28° Terres et îles arctiques.


Nous avons joint l'Alaska à ces territoires. Les principaux travaux
sont dus au spécialiste bien connu des Lichens arctiques, Lynge, et à
Dahl (1950).
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VIII. - l'arasilcs.

Peu de travaux nouveaux concernent les Champignons parasites des


Lichens. Nous devons à Watson (1948) le répertoire de ceux qui ont été
observés en Angleterre.
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IX. - Exsiccata.

Nous signalons ici les exsiccata que nous avons reçus et ceux dont
nous avons eu au moins connaissance des tables.
122 REVUE DE LICHÉNOLOGIE

CRYPTOGAM~ EXSICCAT& EDIT-'E A MUSEO HISTORI~ NATURALIS VINDOBO-


NENSI, LrcnENES. Decades 77-78, nos 3051-3070 (date inconnue). Decades 79-
81, nos 3141-3170 (date inconnue). Decades 82, n"s 3471-3480 (date inconnue).
Decades 83, nos 3571-3580 (date inconnue). Decades 84-86, nos 3641-3670
(date inr,onnue). Decades 87-88, nos 3711-3730 (1951).
MAGNUSSON (A. H.), Lichenes selecti Scandinavici exsiccati. Fasciculus XIII,
nos 301-325 (février 1939). Fasc. XIV, nos 326-350 (février~l950). Fasc. XV,
nos 351-375 (février 1950). Fasc. XVI, n° 8 376-400 (janvier 1952). Fasè. XVII,
nos 401-425 (janvier 1952).
RXSANEN (V.), Lichenotheca Fennica a Museo Kuopioiinsi edita. Fasciculi XXV-
XXVII, nos 601-675 (1950).
TAVARES (C. N.), Lichenes Lusitaniœ Selecti exsiccati. Editi ab Instituto Botanico
Universitatis Ol-isiponensis. ]'asciculus I, n° 8 1-25 (avril 1951 ). Fasc. II,
nos 26-50 (1952).

X. - Notices biographiques.
A notre connaissance, une douzaine de lichénologues sont décédés
pendant la période qui nous occupe. Certains d'entre eux avaient une
renommée internationale. En voici, par pays, les noms, sans prétendre
que la liste soit complète. France: E. Monguillon, A. F. Jeanjean, Ch. A.
Picquenard. -Allemagne: H. Sandstede, G. Lettau, C. F. E. Erichsen,
J. Hillmann. - Autriche: K. Redinger. - Hongrie: V. Kôfarago-
Gyelnik. - Suède: C. Stenholm. - Norvège: B. Lynge. - U.S.A.:
R. H. Torrey. Nous connaissons les notices nécrologiques suivantes, sur
quelques-uns d'entre eux.
ABBAYES (H. DES), Le Dr m~.-A. Picquenard (1872-1940). Bull. Soe. Se. Bret.,
1940, 17, 1/2, 1-16.
- Le Dr Heinrich Sandstede. l~ev. bryol. et liehénol., 1951, 20, 1/2, 221.
- Le Dr Georg Lettau. Rev. hryol. et lichénol., 1951, 20, 1/2, 222.
AsAHINA (Y.), Dr. H. Sandstede, grosser JI;Ieister der Oladonien. Journ. Japan.
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DELAUNAY (Dr), E. L. H. ]}[onguillon 1867-1840. Rev. bryol. et lichénol.,
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KLEMENT (0.), Dr. h. c. Heinrich Sandstede. Beitr. Natk. Nietls., 1951, 3, 1-4.
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XI.- Varia.
Madame Allorge (1952) a publié une liste des bryologues et lichéno-
logues du monde entier, avec leur adresse. Cette liste rendra de grands
services pour les relations internationales. Une bibliographie spéciale
des travaux lichénologiques est publiée depuis 1951 par Culberson. On
y trouve plusieurs références non citées ici.
Johnson et Brown (1941) décrivent une technique à utiliser sur le
terrain pour l'examen rapide des récoltes de Lichens, et Lettau (1941)
donne des conseils pour la confection et l'entretien des herbiers.
Lynge (1939) a publié un premier supplément à··son <<Index exsiccato-
rum >>, ouvrage indispensable pour les recherches d'échantillons dans ces
collections.
Une étude historique de la lichénologie en Allemagne depuis 1870 à
nos jours a été présentée par Mattick au Congrès de Stockholm en 1950
H. DES AllllAYES.- TRAVAUX SUR LES LICHENS PARUS DE 1939 A 1952 123

et publiée, en résumé, l'année suivante. Sato édite depuis 1951 des notes
lichénologiques, intéressant surtout le Japon, mais donnant également
quelques nouvelles internationales et une bibliographie de travaux récents.
ALLORGE (V.), Liste des Bryologues et des LicMnologues. H.ev. bryol. et lichénol.,
1952, 21, 1/2, 197-213 et 3/4, 310-312.
CuLBERSON (W. L.), Recent litterature on Lichens. I. Bryol., 1951, 54, 1, 78-
80; II, 1952, 55, l, 80-84; III, 1952, 55, 3, 8 p.
HILLMANN (J.), Eine kurze Antwort auf die Angriffe des Herrn Dr. Kofarago.
Gyelnik. Fedde H.epert., 1939, 46, 132-133.
JOHNSO)! (G. T.) and BROWN (W.}, The examination of Lichens by means pre-
pared in the field. Bryol., 1941, 44, 3, 53-56.
KüFARAGO·GYELNYK (V.), Letztes Wort in der Polemik: Hillmann contra Kofa·
rago-Gyelnik. Borbasia, 1939, 1 p.
LETTAU (Dr. G.), Das Flechtensammeln. Mitteil. Naturk. Naturscb., 1941,
4, 7, 260-273.
LYNGE (B.), Index collectionum " Lichenes Exsiccati ». Supplementum I. Nytt
Magas. Naturviil., 1939, 79, 233-323.
MATTICK (F.), Die Lichenologie in Deutschland seit 1870 und ihre Zukunftauf-
gaben. Sytlowia, Ann. J\lycol., ser. 2, 1951, 5, 1/2, 154-156.
SATÔ (:M.), Lichenological notes (en japonais avec sommaire en anglais). 1951,
1, 1, 1-4; 1, 2, 4-8; 1952, 1, 3, 9-12.

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