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Exam N°2 :

Developmental defects in Huntington’s disease show that axonal growth and microtubule
reorganization require NUMA1

Dans cet article intitulé « Developmental defects in Huntington’s disease show that axonal growth
and microtubule reorganization require NUMA1 » publié an 2021 par Mariacristina Capizzi et
collaborateurs. Les auteurs se sont intéréssé à la maladie de Huntington qui est une maladie causée
par une expansion du nombre de répétitions CAG au niveau du gène codant pour la huntingtin ce
qui produit une produit un protéine ayant un nombre anormalement élevé de glutamine.

Cette mutation va entraîner une neurodégénérescence chez l’adulte ce qui va provoquer des
symptômes moteurs et cognitifs. Cependant il a était observé que même avant l’apparition des
symptômes des anormalités structurelles ont été observé et il a aussi été observé que les progéniteur
neuronaux présentent des anomalies moléculaires chez des fœtus Huntington de 13 semaines. Il a
aussi été observé chez des fœtus Huntington que le nombre de cellule proliférantes été diminuées et
que les progéniteurs neuronaux ce différencie prématurément. Cela montre bien l’effet de la mHTT
sur le neurodéveloppement dans la maladie d’Huntington.

Cependant l’effet de mHTT sur le développement axonal restent encore inconnu. Lors du
développement axonal il y a formation d’un cône axonal qui va être guidé par le milieu
extracellulaire et remodeler le cytosquelette pour permettre la croissance de l’axone.

Aujourd’hui les seules études sur le modèles cellulaires ont obtenu des résultats contradictoires sur
l’effet de mHTT sur la croissance axonal. Cependant il a été observé par imagerie chez l’Homme
que les individus Huntington présentent un amincissement des faisceaux de matière blanche du
corps calleux. Les auteurs ont donc supposé que cet amincissement de la matière blanche du corps
calleux serait du à une mauvaise croissance des axones lors du développement neuronal.

Pour étudier l’effet de mHTT sur la croissance axonal les auteurs ont utilisé un modèle murin dans
lequel à été inséré le gène humain de la huntingtin avec 111 répétitions de CAG (HdhQ7/Q111) en
hétérozygote. Dans ces souris, les auteurs ont réalisé des électroporation in utero à E15.5 dans le
cortex somatosensoriel avec une protein fluorescente RFP ciblant les membranes (mem-RFP)
(Figure 1A). Après injection à P0 au début du développement axonal des fibre du corps calleux, les
axones des neurones RFP+ ont été mesuré et cela a pu montrer que ces axones été significativement
plus petit dans les souris HdhQ7/Q111 par rapport aux souris contrôle HdhQ7/Q7 et cela à aussi été
observé à P4 (Voir figure 1B). Ce qui montre bien que la mHTT à bien un effet sur la croissance des
axones in vivo .

La même expérience a été réalisé à P21 au moment ou les axones ont finit de migrer. Les auteurs
ont étudier les axones le long du corps calleux et mesuré l’intensité du signal avec une largeur fixé
de 200 pixels (Figure 1C). Cela a permis de montrer que la densité des axones est plus faible dans
les souris mHTT par rapport aux souris contrôles (Figure 1D).
Les auteurs ont aussi étudié l’impact de l’expression de la mHTT sur les motifs de branchement
allant du cortex en passant par le corps calleux et finissant dans la région controlatéral. Pour cela ils
se sont intéressé aux couches II/III du cortex ou finissent les axones controlatérals. Ils ont observé
de branchement seulement au niveau du cortex somatosensoriel chez les souris mHTT alors que
chez les souris controles ils on observé des branchement au niveau parietal et somatosensoriel du
cortex (Figure 1E).

Cela montre bien que l’expression de mHTT entraîne bien des retard de développement axonal à P0
qui vont affecter les branchement d’une région cortical vers sa région controlatéral correspondante à
P21.

Ensuite les auteurs se sont intéressé à la morphologie des axones au niveau de la cellule, pour cela
ils ont développer un modèle de neurones de la couche II/III du cortex. Ils ont donc réaliser des
cultures primaire de cortex de souris contrôle à E16,5 qui ont été electroporé à E15,5 avec un
plasmides codant pour mVenus un dérivé de la « yellow fluorescent protein ». Après 4 jours in vitro,
ils ont identifié les projections callosales et les neurones de la couches V à l’aide des marqueurs
Satb2 et Ctip2 (Figure 2A). Il a pu être observé que la majorité des neurones étaient positif pour
Satb2 et négatif pour Ctip2 ce qui signifie que ces neurones sont typique de la couche II/III du
cortex (Figure 2A).
Ils ont ensuite réalisé les même culture à partir de souris mHTT pour les comparer aux contrôles
puis à partir de ces culture ils ont mesuré la longueur des axones des neurones mVenus+. Cela a
permis de montrer que les axones était plus petit chez les cultures mHTT par rapport au contrôles et
aussi qu’il n’y avait pas de différences au niveau des branchements axonaux. Ce qui confirme bien
les résultats obtenu précédemment chez la souris.
Il a été montré dans la littérature qu’une diminution du développement axonal est corrélé à une
augmentation du cône de croissance de l’axone. Les auteur ont donc cherché a vérifier cela in vitro
en marquant la e F-ACTIN avec la phalloidin et ils ont pu observé que le cône de croissance des
axones était bien plus large chez les neurones mHTT par rapport aux contrôles (Figure 2C). Comme
le cônes de croissance est composé de microtubules, les auteurs les ont marqués avec un anticorps
anti-tyrosinated TUBULIN. Et ils ont pu voir qu’il y a moins de microtubules dans le cones des
axones mHTT par rapport au contrôle et que les microtubules exploratoire sont plus long dans les
axones mHTT.

Tout cela montre bien qu’en plus de la diminution de la croissance axonale, les neurones mHTT ont
une désorganisation des microtubules au niveau des cônes de croissance de l’axone.

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