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GUEYE Ousmane

Master 2 MEEF

Option Maths-Sciences

Les neurosciences peuvent – elles éclairer l’éducation ?

La conférence commence par une enquête dans la salle pour savoir si enseigner est une science ou un
art ?

Les résultats montrent que 40% du public voit l’enseignement comme une science, 40% comme un
art et 20% ni l’un ni l’autre.

En réalité d’après Franck Ramus, enseigner est une pratique comme la médecine, la psychologie
chimique, l’ingénierie etc. Cette pratique n’est pas déconnectée de la science mais elle est fondée sur
des connaissances scientifiques.

Il nous fait part également de l’apprentissage de la lecture avec des techniques, de ce fait tout le
monde a un avis, mais en fin de compte qui a raison ? Parfois ce sont souvent des opinions qui se
confrontent sans preuves et sont souvent contradictoires.

Franck Ramus illustre ses propos en faisant une recherche sur le sujet du cancer et il trouve toutes
sortes de livres qui parlent du cancer. Certains sont rédigés par les meilleurs spécialistes du sujet qui
nous donnent les meilleurs conseils et à côté on a des livres complétement bidon basés sur des
pseudo-sciences.

On trouve pareil si on fait une recherche sur le sujet de l’éducation. Finalement, on ne sait plus qui a
raison, donc on se retrouve devant une question épistémologique. Ainsi nous avons plusieurs critères
de choix pour connaitre qui a raison et les meilleurs sont souvent basés sur les méthodes scientifiques.
C’est seulement la science qui va nous apporter des éléments de choix entre les différentes opinions
qui nous sont proposées. D’où l’utilisation des neurosciences dans l’enseignement pour chercher une
solution et sortir par le haut de la confrontation d’opinions.

Franck Ramus nous fait part également du logiciel FastForword qui a été utilisé par les Américains
pour la rééducation de la dyslexie en montrant les zones du cerveau qui s’activent lors de la lecture. Il
a visionné la différence d’activité cérébrale entre les enfants dyslexiques et témoins.

Il démontre en réalité que l’usage de FastForword n’est pas convainquant. En réalité les analyses de
ce logiciel n’ont pas été concluant.

Concernant la plasticité du cerveau, d’après les Égyptiens quand on a des modifications du cerveau on
peut avoir aussi des modifications du comportement.

L’objectif est de montrer que le cerveau influe sur le raisonnement, mais aussi le fait de voir des images
du cerveau rend plus crédule. Il nous a fait part du neuro-enchantement au salon de coiffure qu’il
compare à un tour de magie.
Et pour justifier tout cela, il nous parle des justifications triviales des neurosciences, des justifications
trompeuses, des applications légitimes à l’enseignement, des applications erronées à l’enseignement,
des applications erronées à l’évaluations d’où l’exemple de FastForword.

Faire passer la psychologie pour des neurosciences est une arme à double tranchant.

Pour Franck Ramus, la démarche scientifique est transversale à toutes les disciplines. Il prend
l’exemple de la saignée utilisé autrefois par les médecins et nous explique même que le premier
président des états unies est victime de cette pratique.

Il nous explique les facteurs psychologiques nuisant à l’évolution informelle des interventions par la
méthode scientifique. En réalité comment utiliser la démarche scientifique pour évaluer les pratiques
? C’est de :

-- Formuler des hypothèses,

-- Formuler des prédictions testables découlant de ces hypothèses et tester ces prédictions.

-- Voir si les élèves ont progressé grâce à vous ?

Pour cela il faut un échantillon considérable. De ce fait, on doit emmètre des hypothèses alternatives
et leurs conséquences méthodologiques.

Maintenant quelle conclusion faut-il faire : faut-il jeter ou ignorer les travaux descriptives et qualitatifs
en sciences de l’éducation ?

Sur l’éducation fondé sur des preuves, nous avons les pratiques pédagogiques qui doivent être
fondées sur des données factuelles, nous avons des alternatives et les objections courantes.

Cette éducation fondée sur des preuves est surtout basées sur des facteurs qui influences les progrès
scolaires de l’enfant. Le milieu social de l’enfant a un effet sur la réussite de l’élève.

En somme, on peut retenir qu’enseigner n’est pas une science, mais une pratique fondée sur des
connaissances scientifiques. Et la plupart des questions posées pour améliorer l’enseignement
admettent des réponses que l’on peut déterminer par des expériences.

Ainsi tout résultat obtenu est propre à cette étude particulière qui dépend de plusieurs facteurs.

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