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CM PSYCHOLOGIE CLINIQUE
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Il y a diérentes manières d’eectuer une étude de cas selon le référenel ulisé. Elle n’est pas donc
réducble à la psychologie clinique.
EX : cas Phineas Gage Livre : L’erreur de Descartes.
Il existe diérentes manières de rédiger une étude de cas. Le plus souvent ce qui oriente cee perspecve
est l’orientaon psychothérapique. Même si l’orientaon psychothérapique est la même pour 2
psychologues, l’étude ne sera jamais la même.
1ère raison : caractère idiosyncrasique c'est-à-dire qui est spécique au sujet. Sujet unique = cas unique.
2ème raison : elle implique la sublité du psychologue : toujours quelque chose de nous dans une étude de
cas.
L’étude de cas permet d’organiser le matériel clinique : elle a une valeur heurisque c'est-à-dire qu’elle met
en sens, dégage un sens à parr des données recueillies par l’observaon clinique et l’entreen clinique.
A travers les études de cas, on fait un travail de sélecon, de synthèse et de condensaon des éléments
cliniques qui nous paraissent les plus signiants.
1èr élément : il s’agit de comprendre la réalité psychique. L’étude de cas permet de saisir, de rendre
compréhensif le fonconnement psychique du sujet et la réalité psychique qui lui est sous-jacente.
On va donc développer des hypothèses et théories concernant la nature de la réalité psychique.
On va pouvoir illustrer certaines propriétés du fonconnement psychique.
EX : service urgence ou service de crises, problémaque récurrente de scaricaon. Le sang qui coule me
fait du bien : quelque chose de mal sort de mon corps. De plus je préfère localiser ma sourance sur le
corps, dans une surface, plutôt que de sourir intérieurement.
2ème élément : il s’agit de pouvoir aborder l’hyper-complexité c'est-à-dire l’idée que le fonconnement du
sujet humain n’est pas réducble à des variables que l’on pourrait couper.
L’étude de cas est le meilleur oul dont on dispose à l’heure actuelle pour comprendre le fonconnement
d’un autre être humain dans sa totalité et dans son unicité. Elle va permere d’améliorer l’intelligibilité des
phénomènes psychiques. Pour cela, on va faire des liens avec des éléments de la clinique. L’étude de cas se
disngue des approches quantaves. Elle témoigne d’une rencontre unique.
Les études de cas d’autres professionnels permeent de se posionner tout en restant dans une méthode
de rencontres, d’études du cas singulier.
L’étude de cas est un oul de dialogue entre généraon de cliniciens. Un même cas va pouvoir être travaillé
et retravaillé avec des strates s’ajoutant les unes aux autres en foncon des époques. On va pouvoir ajouter
pour un même cas clinique des vertex (BION) c'est-à-dire des points de vue organisateurs d’un cas clinique.
Elle a une valeur pédagogique.
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EXEMPLE : Le jeu de la bobine
Provient d’une observaon de FREUD sur son pet-ls Ernest, 1 an et demi. Son père est absent et sa mère
est très proche de l’enfant.
Un jour FREUD observe l’enfant faisant un jeu qu’il ne faisait pas avant. L’enfant lance la bobine et dit « for »
et ramène ensuite la bobine vers lui et dit « da ». D’où le nom du jeu du fort-da.
Pourquoi l’enfant joue avec cee bobine ? FREUD fait l’hypothèse qu’autre chose se joue dans le jeu :
l’enfant rejoue, sur le mode de ce qu’il appelle le retournement passif/acf, une expérience traumasante
qui est l’absence de la mère.
L’enfant ne peut pas gérer de manière passive l’absence de sa mère et transforme cela en un jeu où il est
acteur : il devient alors le maître de la problémaque de séparaon et de retrouvaille avec la mère.
La bobine est la mère, et le l est le désir de contrôler l’absence et la présence de la gure maternelle. On
parle de compulsion de répéon d’une expérience traumasante.
Une fois que l’enfant aura bien symbolisé, il n’aura plus besoin de rejouer avec la bobine.
Ce jeu va être repris par LACAN. Il insistera sur 2 vertex/perspecve qui n’étaient pas présentes dans l’étude
de cas de FREUD :
L’inscripon dans le langage : comment cela vient modier l’expérience iniale.
L’enfant joue avec la bobine et FREUD raconte que l’enfant a rajouté un autre jeu : il joue avec son
reet ans le miroir. C’est comme s’il jouait à la présence et absence avec la bobine puis avec son
propre reet.
Hypothèse : Ce genre de jeu est un préliminaire à la capacité de se représenter soi-même comme un être
unié pouvant être présent ou absent.
L’étude de cas peut aussi être un oul de dialogue du clinicien avec lui-même. Le fait de rédiger ses propres
cas cliniques dans l’après-coup est très ule pour comprendre ce qui s’est produit avec un paent. Le travail
de rédacon/réexion permet non seulement de mieux comprendre ce qu’il se joue avec le paent mais
c’est également l’occasion de produire des processus de transformaon psychique.
C’est un support d’élaboraon qui garde une trace des processus en jeu et qui va produire des eets de
transformaon dans la relaon thérapeuque chez le paent.
Le fait de rédiger le contenu des séances/la médiaon de l’écriture permet de relancer la réexion et les
processus de symbolisaon. On peut se ressaisir des processus du paent déposé en nous.
L’étude de cas est aussi à l’origine de théorie. Ce qui est important est l’arculaon théorico-clinique.
Quand on rédige une étude de cas on présente le matériel clinique puis on analyse ce matériel. On fait des
allers retours avec des concepts qui viennent éclairer la clinique et ensuite la clinique vient éclairer la
théorie.
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On peut se poser plusieurs quesons :
Quelle est la valeur qu’on peut accorder à une étude de cas ?
Peut-on généraliser les résultats ?
Est-ce que l’étude de cas n’est pas trop singulière et nté de subjecvité ?
L’étude de cas permet d’explorer et d’aborder des niveaux de fonconnement psychique que ne peuvent
pas aborder actuellement les approches expérimentales. (EX : lapsus, rêves, cauchemars, acte manqués).
Tous ces éléments de la vie psychique sont signiants dans un contexte donné.
A. La dimension psychopathologique
L’étude de cas permet de rééchir à la queson du diagnosc. Elle peut décrire une enté clinique nouvelle.
Le cas clinique va permere de dialoguer avec d’autres intervenants dans le champ de la santé mentale :
point de convergence entre étude de cas et étude psychopathologique.
B. L’exploration de la subjectivité
Pourquoi cet autre être humain soure-t-il ?
On va essayer, de l’intérieur, de comprendre pourquoi un sujet soure. La compréhension doit être
raisonnée et raisonnable de la sourance d’autrui. On va dégager des logiques de la subjecvité d’autrui.
EX : CMP enfant. Enfant encopréque : ne maîtrise pas ses selles. Qu’est-ce que signie l’encoprésie dans sa
vie psychique ?
EX : sore du corps ; abducons (=impression d’avoir été enlevée par des extraterrestres) c’est un retour
déguisé d’un trauma intérieur.
Dora soure d’une problémaque familiale : très proche de son père (famille bourgeoise aisée). Son père à
une aventure avec Mme K. du fait que la mère a une psychose de la ménagère (obsessionnelle, s’intéresse
plus au ménage qu’à sa famille). Le père organise un séjour en vacances avec la famille de Dora et le couple
K.
Mr K fait des avances à Dora et elle raconte cela à ses parents. Ses parents ne la croient pas et disent qu’elle
a inventé cee scène de séducon.
C’est comme si du fait de la liaison du père de Dora avec Mme K, Mr K aurait accès à Dora. Ce qui est
compliqué et ce que montre les analyses de FREUD c’est que Dora se débat elle-même avec des problèmes
œdipiens. Elle fait un transfert sur Mr K. Elle est prise entre un refus de relaons avec Mr K mais
inconsciemment elle a une excitaon vis-à-vis d’une possible relaon sexuelle avec celui-ci.
Grâce à cela :
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Théorie du refoulement
Etude sur deux rêves : études des associaons spontanées
Dora va rejouer dans la relaon thérapeuque la colère et l’agressivité inconsciente qu’elle a vis-à-vis de son
père et Mr K, d’où l’agressivité de Dora envers FREUD, et d’où l’arrêt du traitement au bout de 3 mois.
FREUD a fait l’erreur de ne pas prendre en compte la dynamique transférenelle.
Il y a aussi une variaon des études de cas selon les contextes (hôpital de jour, CMP), l’âge de la personne
(enfant, adulte, bébé). Ce n’est pas la même chose de rédiger un cas clinique, que ce soit à parr d’un cas
déjà rédigé ou d’un paent qu’on rencontre.
A l’hôpital, on n’a pas le temps de faire des études de cas de 20 pages, on doit juste laisser une trace dans le
dossier du paent (une synthèse). Si c’est une étude de cas dans le rapport de stage, elle devra être
beaucoup plus approfondie.
Il y a des grandes variaons dans la longueur et la profondeur des études de cas mais aussi selon le contexte
et cela complexie la méthodologie.
Faire une étude de cas est dicile et cela demande une très grande rigueur. Pour être rigoureux dans
l’analyse il faut noter les éléments.
Plus précisément :
Lire le cas une première fois, être aenf aux images, aux impressions et aux ressenes qui émerge
à la lecture du cas
Deuxième lecture : catégoriser les éléments du cas dans la grille (anamnèse ; symptôme)
Troisième lecture : spirale herménoque : progressivement au l des lectures on construit du sens
et le cas va devenir de plus en plus signiant : permet de se représenter la subjecvité de la
personne : reproduire à l’intérieur de nous la vie psychique de la personne
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On note aussi des éléments relafs à l’apparence du sujet (physique EX : enfant pet pour son âge ; a les
yeux profonds, habillement EX : paent maniaco-dépressif qui arrive en short et débardeur alors qu’il fait 0
degré dehors, paent histrionique : habillement extravagante)
1) Question de la demande
Elle est très importante.
Permet de préciser le mof de la consultaon/hospitalisaon (pas la même chose hospitalisaon sous
demande d’un ers ou soi-même)
Que nous demande le paent en venant nous voir ? (EX : paent schizophrène qui est venu le voir en lui
demandant s’il avait subi une lobotomie) c’est la demande manifeste (consciente, exprimé verbalement)
Derrière la demande manifeste il y a une demande latente (inconsciente). Parfois on met beaucoup de
temps avant de comprendre la demande latente.
EX : parents en instance de divorce, le père va voir le psy pour son ls de 12 ans. Et on demande ce qu’en
pense la mère : la mère n’est pas au courant. Contacter la mère car légalement on n’a pas le droit de voir
l’enfant.
La mère avait fait la même démarche auprès d’un psy pour que l’enfant voit un autre psy ici le conit
c’était de savoir quel psy l’enfant aller voir le père voulait montrer à la mère que c’était lui le plus fort et
qu’il s’occupait le mieux des enfants
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EX : ls en école d’art sur le point d’arrêter car ça va mal : c’est la mère qui appelle en disant « il faut suivre
mon ls ça va mal »
Si on appelle la personne, il se peut que celle-ci ne soit pas au courant.
La personne peut être en sourance sans avoir les capacités psychiques d’appelé
EXEMPLE :
Paent qui arrive et qui disent qu’ils veulent faire une thérapie parce qu’ils l’ont vu à la télé.
Il faut déconstruire la demande
EXEMPLE :
Paente d’origine étrangère (russe), marié avec un français. Homme indèle et la paente l’a découvert sur
le téléphone portable et elle est troublé par cela, donc thérapie pour ne plus être troublée par l’indélité de
son mari.
Très souvent une prise en charge psychothérapique sert à préciser, à recontextualiser, à défragmenter une
demande car lorsque l’on se pose une mauvaise queson on arrive à une mauvaise réponse.
1 personnes sur 3 est en sourance car le sujet est mal posé.
Il existe tout un travail sur la demande qui est une étape préliminaire de suivi. Il arrive que lorsqu’on arrive à
voir la vraie demande, la psychothérapie n’est plus ecace.
EXEMPLE : paent qui se présente avec une toux psychogène : diculté dans le travail et grosse quinte de
toux quand il rentre dans un supermarché avec une montée d’angoisse (diculté à faire les courses)
Lors de la 1ère consultaon il est prêt à reparr car dès qu’il met le pied dans le CMP il tousse.
2) Question de l’anamnèse
Relave à l’ensemble de vie marquant du sujet, c’est l’histoire du paent.
Condions de la naissance du paent, des liens avec ses parents, sa scolarité, le parcours professionnel,
situaon de séparaon, deuils, déménagements.
Tous les éléments importants pour comprendre l’histoire du sujet.
C’est intéressant de mere sur une frise chronologique les éléments les plus importants.
Le simple fait d’accompagner le paent dans la remémoraon des moments de vie important du paent, de
les mere sur une ligne permet d’organiser la subjecvité du paent.
EXEMPLE :
Dicile pour les détenus en grande sourance psychique de raconter une histoire. L’incarcéraon brise la
narravité.
Au premier entreen, le paent évoque son anamnèse et il faut essayer d’être le moins direcf possible. Si
on pose trop de queson on perd la logique associave de l’anamnèse. Il faut voir comment ses éléments
s’insèrent dans la logique du subjecve du sujet.
Il faut être aussi aenf à tout ce que ne dis pas la personne. (EX : paent qui dit qu’il a un conjoint au bout
de 2 mois)
Après on peut être un peu plus direcf.
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Centres d’intérêts et loisirs.
B. Analyse diagnostique
On présente l’ensemble des troubles du sujets et leurs histoires. On peut uliser une frise chronologique
pour préciser les symptômes.
Il y a 2 manière de présenter la symptomatologie :
Parr de la situaon actuelle
Reparr de manière chronologique
Il faut voir comment les personnes amène leur sourance, donc on les laisse présenter leurs symptômes
Dans un 2ème temps, on va être un peu plus direcf pour pouvoir nous informer de manière plus globale.
Il faut être très rigoureux pour relever et ne pas oublier des symptômes.
Il faut aussi relever les troubles médicaux : troubles de manière somaque et les médicaments. Très
important de connaitre les médicaments pour les eets secondaires que peuvent apporter le médicament
(peut créer des symptômes)
Noter aussi si le paent a été hospitalisé, combien de fois
1) Diagnostic
On disngue les symptômes (expression des éléments brutes) des signes cliniques :
Sémiologie : étude des signes cliniques
C’est l’étude des symptômes qu’on fait parler sous forme de signes qui va nous permere de déterminer le
diagnosc et l’enté clinique qui décrit le mieux la psychopathologie du paent.
Cee analyse est importante car elle permet de relier une problémaque psychologique individuelle avec
des enté clinique nosographie déjà connue : oriente notre connaissance de la psychopathologie et de la
thérapie à mere en place.
On s’intéresse au :
Symptôme posif (qui ne devraient pas être la) : EX : hallucinaons dans schizophrénie
Symptôme négaf (qui devraient être la et qui ne le sont )
Le diagnosc s’appuie éventuellement sur les éléments provenant d’un bilan (EX : test cognifs, projecfs)
et l’ensemble des éléments recueillis par l’entreen clinique (évaluer la gravité du cas et le risque
suicidaire).
Le diagnosc est conrmé par la façon dont évolue le symptôme. Si l’hypothèse est juste et qu’on tape
juste, le symptôme peut tomber extrêmement vite. L’eet psychothérapique est une conrmaon des
hypothèses posées en diagnosc.
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La CIM et le DSM sont des points de repères, de dialogues MAIS à uliser avec prudence et ne pas en faire
une ulisaon scienste.
Diagnosc diérenel :
Quels sont les autres entés cliniques qui pourrait correspondre mais qu’on écarte.
La lecture psychodynamique s’est anée par le temps : PDM : équivalent du DSM mais dans les
classicaons psychodynamiques : lecture en profondeur.
C. Analyse transférentielle
Cela implique des compétences incarnées implicites qui implique que l’on devient notre propre instrument
de mesure.
Ce sont des connaissances de nature relaonnelle (à l’égard de l’autre, à notre égard) souvent inconsciente,
qui permeent de naviguer dans notre relaon avec autrui et son caractère complexe.
Lorsqu’on interagit avec le paent, il y a une sorte d’indiérenciaon entre l’observateur et l’observé.
Lorsqu’on observe quelqu’un on s’observe nous-même car l’observateur observer l’observé en train de
l’observé Le regard de l’autre nous renvoie le propre reet de clinicien.
Le fait d’être son propre instrument de mesure, de s’écouter en train d’écouter l’autre va permere
d’accéder à cee myriade de processus qui se produit à un niveau conscient et inconscient.
L’objecf est ainsi de relevé et de révélé ce qui se rejoue dans la situaon thérapeuque de la
problémaque du paent, c'est-à-dire dans quelles mesure la relaon actuelle du paent au psychologue
et réciproquement la manière dont il réagit en retour et en quelque sorte le sédiment des relaons
passées du paent et cela nous informe sur la dynamique psychique du paent
Lorsqu’on a des ressens en rencontrant un paent c’est une forme d’inscripon de la vie psychique du
paent.
Ce que le paent rejoue de manière inconsciente en thérapie dans la relaon psychologue, c’est ce qui est
en sourance de la relaon aux autres et à nous-même.
Cee constellaon transférenelle, on a dégagé un certain nombre de concept. Il y a un certain nombre de
composantes de cee constellaon transférenelle :
Les relaons à l’environnement
Comment le paent se comporte à l’égard de son environnement, et avec les autres personnes de son
environnement, à l’égard des objets qui l’entoure. Les relaons que le sujet entreent aux autres nous
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informe sur les relaons qu’il entreent avec lui-même. Le paent se comporte de la même manière avec
les autres et les objets, de la même manière que se l’on comporte avec nous-même.
On reprend ça dans la relaon d’objet
EXEMPLE :
Fauteuil avec un pet coussin jaune. Le coussin est un peu pénible car il tombe au creux du dos.
Paent très désorganisé, très destructuré : il balançait le coussin.
Relaon au clinicien :
Appelé aussi transfert. Quels sont les comportements et les atudes du paent envers le clinicien ?
(Sympathique, méant, est-ce qu’il écoute, demande des conseils, place du psychologue haute ou basse,
compliments/criques)
Le transfert est immédiat et partout.
Dans cet espace on canalise le transfert.
EXEMPLE :
Imago : comment on a tendance spontanément à projeter sur le psy des imagos parental. Comment les
gens se comportent à l’égard du psy comme si c’était leur père ou leur mère.
Imago du père : peur de ne pas bien faire ce que dit le psychologue
Imago maternelle : mouvement de régression, qu’on va avoir besoin de porter et d’étayer
psychiquement.
Le transfert est la contre-atude : c’est l’ensemble des manifestaons consciente et préconsciente auquel
on a accès quand on rencontre un paent.
Cela laisse une trace sur nous sous forme d’image, d’impression, de ressenes
Quelles sont mes premières impressions quand je rencontre le paent ? Quand je le vois pour la première
fois dans la salle d’aente ? Comment je me sens ? Est-ce que je suis content de le voir ?
Il faut prendre le temps, après les entreens, de noter tout ceux par quoi on est passé. C’est une sorte de
rêverie concernant les dépôt psychique que le paent nous a laissé. BION parle de « débris psychiques du
paent » : sortes de restes non personnalisés et non transformés.
Si le transfert est immédiat, il faut aendre un eet de sédimentaon pour saisir après coup dans quoi nous
entraine le paent de manière inconsciente.
Souvent les processus les plus inconscient vont se transférer dans la relaon et c’est pour ca qu’il faut être
aenf à la queson du contre transfert. Ce que le sujet n’arrive pas à se représenter consciemment il aura
tendance à le transférer dans la relaon thérapeuque, sur le clinicien, et c’est la capacité à repérer ces
éléments qu’on aidera le sujet.
C’est un oul essenel de l’étude de cas. Cela nous aide à mieux saisir la dynamique psychique du paent.
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1) Analyse structurale
Modèle classique de la psychopathologie, développé par BERGERET.
Ce modèle disngue un certain nombre de paramètre qui permee de comprendre la structure du sujet :
Types d’angoisse
Types de mécanismes de défenses
Type de relaon d’objet
Il existe 3 structures :
Psychose
Névrose
Etat limite ou astructuraon
EX : sujet qui ont des hallucinaons, mais cela ne nous renseigne pas sur la structure sous-jacente du sujet.
Parfois un sujet peut avoir des hallucinaons (sans être schizophrène) et sera névroque.
Structure névrotique
La vie psychique est organisée par le complexe d’œdipe : diérences des sexes, des généraons, interdit de
l’inceste.
Il découle des angoisses que FREUD appelle angoisses de castraon (angoisse de pas bien faire, pas bien
arrivé) et un MDD classique : refoulement.
Lorsqu’on étudie les symptôme, l’hypothèse et qu’il exprime de façon métaphorique les conits psychique
(EX : hystérie : met en scène quelque chose de la problémaque œdipienne)
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Structure psychotique
Dans la structure du sujet, échec de la structuraon par l’œdipe. Lorsque le sujet décompense, par exemple
délire de liaon (EX : devient Moise, devient Jésus-Christ).
Il est par conséquent confronté à des angoisses dites pré-œdipienne qui sont plus intense (EX :
Morcellement) et donc met en place des MDD lourds comme le déni : il ne perçoit plus certains bouts de la
réalité.
Les conits sont expulsés à l’extérieur : désymbolisaon, sous formes de délires et d’hallucinaons
(psychoques).
Il faut comprendre la structure du sujet. On repère les angoisses qui animent le sujet, ces relaons d’objet
et ces mécanismes de défense.
a) Types d’angoisse
L’angoisse accompagne l’être humain et sont de diérentes natures. Les angoisses vont de la plus archaïque
a la plus élaboré de façon œdipienne.
Angoisse d’anéanssement :
Sujet psychoque : impression de disparaitre, qu’ils vont se désintégrer, qu’ils ne vont plus exister.
Angoisse de morcellement :
Impression que l’on perd un bout de nous-même, un bout de la réalité
Angoisse de vidage
Impression de se vider corporellement ou sorte d’hémorragie émoonnelle (le sujet à l’impression que
l’autre n’est plus, il se vide de ses aect)
Angoisse d’intrusion
Sujet à l’impression d’être envahi par l’autre, contaminé. Avec des délires de contaminaons.
Angoisse de perte :
Plus souvent dans les états-limites. Se retrouve souvent dans les relaons amoureuses. Quand l’autre n’est
plus là, le sujet disparait.
Angoisse de castraon
Angoisse d’être castré au sens symbolique : l’angoisse de ne pas avoir ce que l’on voudrait avoir, ne pas être
ce que l’on voudrait être.
Angoisse de pénétraon
EX : Vaginisme acte sexuel renvoie à des angoisses plus larges de pénétraon. Souvent cee angoisse est
comme une angoisse d’intrusion mais plus ciblé par l’œdipe.
b) Mécanisme de défense
Face à ses angoisses, la vie psychique développe des MDD à la rencontre des exigences du monde interne et
du monde externe et de la réalité.
Dans la théorie freudienne, le cerveau développe des MDD très probablement en réacon à des angoisses.
Ces MDD sont des ouls ulisé par le MOI pour juguler le lien entre réalité interne et externe.
Les plus classique :
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Pré-œdipien/psychoque
Agrippement/cramponnement : fait écho à quelque chose de corporel, ex : quand le sujet s’aggripe à
l’autre pour ne pas disparaitre
Démantèlement : le sujet démantèle son expérience (EX : viol sujet raconte qu’il a xé un point pour
s’en sorr.)
Clivage du moi : lorsque le moi se coupe en plusieurs pares donnant naissance à un moi archipel,
qu’on retrouve dans les sujets à personnalité mulples.
Idencaon projecve : phénomène très courant qui consiste à projeter chez l’autre des éléments
qu’on arrive pas à élaborer. On projee chez l’autre et ensuite on manipule inconsciemment chez l’autre
ces éléments de personnalité (EX : paent qui a un mouvement d’agressivité impossible à élaborer, il la
projee sur un autre en ayant l’impression que l’autre lui en veut.)
Clivage au moi : on se sépare d’un bout de moi-même (métaphore du Titanic écoulles qui coupe un
bout du bateau) (Ex : suite à un traumasme, on encapsule le trauma et on le laisse au niveau
inconscient)
Clivage de l’objet : On considère que des personnes sont soit bonne soit mauvaise classicaon du
monde
Déni : processus psychoque : déni de la réalité (EX : sujet psychoque délirant qui pense qu’il est un
pharaon, et toute la réalité autour de lui et dénié percepvement).
MDD Névroque :
Annulaon rétroacve : on fait un acte et après-coup on essaie d’annuler la porter d’un acte
Déplacement : on déplace une angoisse d’un objet sur un autre (EX : phobie des microphone, voitures
conséquence d’un contenu inscse placé sur un objet conscient)
Dénégaon : qqche traverse la conscience mais le sujet dira je n’ai rien à voir avec ça (EX : pet ami qui
se transforme en père ou mère et on dira « mais ça n’a rien à voir avec ma mère/père)
c) Relation d’objet
Psychose : sujet indiérencié de son environnement donc relaon fusionnelle
Etat limite : anaclique : il est en appuie en étayage sur l’objet, il a besoin de l’objet c’est une séparaon
parelle. EX : homme alcoolique qui frappent leur femme : le jour ou l’épouse parvient à mere un
terme à la relaon sadique, très souvent les hommes s’eondrent enèrement tous les éléments
négafs de leur vie psychique sont projee chez l’autre et c’est l’autre qui est méchant.
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Et après on s’est rendu compte que la manière dont on interagit avec nous même découle de la manière
dont on a interagi avec nous dans l’enfance.
Holding : la manière dont on se comporte psychiquement, corporellement, garde la trace de la façon dont
nos parents nous ont porté.
La relaon d’objet englobe le type d’aachement et qui interroge la dimension inconsciente de la relaon
d’objet.
EXEMPLE :
Dans le champ états-limite : féchisme. Le sujet ulise des féche (souvent dans le champ de la sexualité)
donc personne ne qui a un rapport parculier à l’objet (EX : sadomasochiste). Le féche est un moyen de
luer contre la confrontaon à la castraon si j’ai mon féche je ne peux pas être castré.
A la rencontre de ces diérents éléments (angoisse, MDD, relaon d’objet) on dégage une hypo structurale
concernant le fonconnement psychique de la personne (psychoque, état limite ou névroque).
d) Inhibion
On a d’un côté des symptôme (en + : ce que le sujet ne veut pas et qui est la) et de l’autre des inhibions
(en - : que ce le sujet voudrait mais qu’il n’arrive pas à faire)
Type d’angoisse, MDD, Relaons d’objet, inhibion sont des boussoles pour la thérapie. Si le sujet à moins
d’angoisse, des MDD assoupie, quand les inhibions diminuent c’est que le thérapeute va dans la bonne
direcon.
2) Analyse processuelle
Reprendre diaop pg 37
BERGERET dit que ce n’est pas complètement étanche entre les diérentes structures : un sujet peut être
psychoque et avoir des processus hystériques. Mais il y aurait un noyau dur structural.
ROUSSILLON : développe le modèle processus donc qui résonne en termes de processus, avec des
pacerelles beaucoup plus souple entre névrose, psychose et problémaque narcissique-identaire (état
limite).
Dans l’organisaon narcissique il y a quelque chose de non structuré dans la relaon à l’autre. Il a introduit
la psychosomaque.
Dans ce modèle on résonne en termes de polarité, plus ou moins psychoque ou névroque.
On dégage des processus anés de la rencontre des théories psychanalyque avec de nouvelles cliniques :
EXEMPLES DE PROCESSUS :
Processus de conversion : idée que chez un sujet hystérique (névroque), il y a une expression des
conits psychiques dans le corps. Ce que l’on ne peut pas élaborer dans notre psychique on le transfert
dans notre corps de manière métaphorique.
Hystérie d’angoisse : déplace l’angoisse de manière métaphorique sur un autre objet (EX : phobie).
Plutôt que d’aronter un type d’angoisse inconscient, je vais le projeter au dehors sur tel ou tel objet.
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Névrose traumaque : sujet confronté à un traumasme tellement intense que le psychisme joue
comme un disque rayé : la scène traumaque refait surface au quodien. L’intégraon psychique
échoue.
Processus paradoxaux : certains troubles psychoques auraient un double lien pathologique. Confronté
à des situaons paradoxales, car aucune opon de s’en sorr, donc trouble de la communicaon
pathologique. Dans le fonconnement anté-oedipien le sujet est dans un monde de paradoxe (si on fait
b, il faut faire a ; si on fait à il faut faire b)
Processus transgénéraonnels : certains traumas des généraons antérieurs, qui n’ont pas été élaboré,
secret de familles, pouvaient faire retour dans les généraons ultérieures avec des phénomènes de
bizarrerie.
EX : enfant qui s’est mis du jour au lendemain à se raser la tête et à mere le feu à la maison familiale
Processus paranoïaques : très organisé. Le délire est très convainquant et réaliste (délire paranoïaque,
exécutoire, jalousie, érotomane).
Soluon perverse : FREUD « La névrose est le négaf de la perversion ». Le sujet pervers s’autorise à
faire tout ce que le sujet bien névrosé ne s’autorise pas à faire car il est bien castré par l’œdipe. Il prend
du plaisir à uliser l’autre, à le pousser dans ses retranchements. La ou le névroque refoule, le pervers
surexpose. Le monde du pervers, c’est le monde des relaons d’objet dites parelles : les objets sont
décomposés et quand on passe dans la névrose on accède à une totalité. L’autre n’existe plus en tant
que tel, mais comme mais comme objet pour sasfaire le désir du pervers.
Dépressions anacliques : c’est une angoisse de perte d’appui sur l’autre. Le sujet cherche un objet
bouchon. Il se sent mal dès qu’il n’est pas dans une relaon amoureuse. On recherche un autre quel
qu’il soit pour demeurer intact. C’est lié à des craintes d’eondrement. Certains sujets s’agrippent à
l’autre et donc se font quier : boucle qui se répète.
Le passage par l’acte : La seule soluon que le sujet a est par l’acte (EX : meurtre : je l’ai tué car je ne
peux pas vivre sans elle/lui : s’il est mort le sujet ne peut pas appartenir à quelqu’un d’autre). / EX :
destrucon d’objet, ou destrucon de l’autre.
Fonconnement opératoire : découle des travaux faits par des psychosomacien. Suite à des troubles
somaques, des paents développement des dépressions essenelle : sans objet, sans phénomène
culpabilisant : le sujet et vide est opératoire : le sujet ne parle que de faits opérants et ne parle jamais
de sa subjecvité et de ses émoons.
L’analyse processuelle permet de dégager des thémaques : on analyse la subjecvité. Ces thémaques
rassemblent certains éléments du cas qui semblent prédominantes.
Lorsque l’on rédige l’étude de cas, on se sert de ces problémaques pour dégager les hypothèses : tentave
de représentaon du fonconnement psychique du sujet, origine des symptômes et possible thérapie.
Ces hypothèses ne sont pas des hypothèses apriori. Ce sont des hypothèses heurisques, herméneuques :
elles visent à rendre compte de la vie psychique dans l’après coup, pour rendre intelligible le cas clinique. Ce
ne sont pas des vérités scienques.
C’est une construcon qui vise à mieux comprendre le sujet, et pour le même cas clinique on peut proposer
plusieurs hypothèses (argumentées).
EXEMPLE :
Enfant qui se rase la tête et veut mere le feu à la maison
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Hypothèse transgénéraonnelle : idée de puricaon
Ou se raser les cheveux : désinvesssement narcissique de la mère
Pour un même symptôme on doit varier les regards. BION appelle ça des « vertex » : perspecves
complémentaires que l’on va avoir sur un même symptôme.
FREUD : « au l des événements tout deviendra clair » : le sujet présent un symptôme, c’est une énigme, on
présente des hypothèses, on les met en travail, on regarde s’il y a des changements.
E. Perspectives psychothérapeutiques
Diérentes quesons :
Est-ce qu’un suivi et cohérent ?
Type de psychothérapie le plus appropriée ?
Disposif psychothérapique à mere en place : face à face ou en groupe, suivre soi-même le paent ou
l’emmener voir un autre intervenant ?
Le laisser dans la même structure ?
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