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tsBN 2-89105-790-2
LÊ MPPORT PSYCHOLOCIQUÊ EN Ml, - .,1A,ri ,t i-
- -r!tr-{',,-}nt. . qr./{.r} r
3.7 IMPRESSIoNSCLINIQUES
3.8
OBlEcnFs D'INTERVENTIoN, REcoMMANDATToNS
ET coNcLUSIoNs
L Quels soût les bcsoins imûidiats dc' l'cnÈnl (r .r r il des ùléncnts qui
mcli€nt en évidence l'urgcncc dc la situatioù, p.rr eremplc, un ri:qrc dc
sur,-kl(') l
L Est ce qu'u ne iv.i luaiion médrcalc ou aLrtic scraiiappropriéc l
3. Quellcs soni jcs f(,rmcs ie5 plus vnlablcs d'jnLowcntion à cc srado ci 2
Il iaut, par Lr sùitc, priciser les prioriiis d'inie&enlion et, sipossible, lcs
ihatdgies à utiliscr four chaquc prx)ntô (voir l'c\cmtle 3 8). ljn milicu sco-
1Jirc, lcs recommàndations doivcni ôtrc suliis.lmmcnr précises_ [llcs dojvcnr
russi ôtrc rédlistcs. Ln cit€t, si ccrtainet intcrvcnti(rns doilcùt, par eÀemple,
ôlrc appliqù(3es par l'cnscignanr, il faut tcnir complc du laft qu'cltcs dcwonr
i'ôlr. dans un conte\te dc ciasse,rir i'enscignant a d'autrcs élèvcs s{)us sa
r.-u,,r\JI.ilir,.ll,n.rLI,m(tlnù.or.qu',1s.rsirJerrnrrmJnLiJri,.r\.j.\ïnr
Ër c JTnl,(tLie- lu, lc- T..r-n,\ quor \I
rl fJr c\cmn,È Jc ri. omI.dnJ,
ph6 J'àidc dc Lr part dcs parents^ dans les dcvoir's ct le$ Ieçons de marhJnr;r
tiquct si on sait que la sarance dc devoirs et de lcçons csr une $rerre ouvcrtc
cnlre I'enûnl et scs pârents ct qlrc ccs d.rniers ne comprcnncni pas Lr
méihodc utilirée !n classc pour l'enscignenrcnt de ceilc malièrc ?
LERAPPORÎ PSYCHOIOCIQUÊÊN MILIEU SCOLÂIRE ,5:-
-
EXEMPLÊ 3.8 Obiectifs d'lôterventlon, recommandations et conclu5ions
let obiectils d'intervention visent à améliorer D e s(à p t io n de s o bj e ct il s d' i nterye ntion concer-
le5 relâtions sociales de Piere avec ses pairs et nont les relotions sociales pI concefiont les
également à lui permettre d'actualiser pleine- tésultots scolohes rc|\és ou motif de demonde
ment ron potentiel intelle(tuel à l'école. Pour
ce faire, je recommande:
que la situation d'intimidation dans la Anolyset le problème de I'intimidation
classe lasse l'obiet d'une analyse plus
poussée de la part d€ la direction, de
l'enseignante et des parents, pourmettre
en place un programme approprié
d'intervention;
qu€ les parents consultent un psycho- Obiectils pour les porents avec orientation yes
logue pour l'établirsement d'un pro- un seMice psycholoqique offrcnt un seNke de
gramme d'entraînement aux habiletét théropie
rociales visant plus particulièrement à
apprendre à Pierrê à entreren anteaaction
avec les autres età savoircomment réâgir
lorsqu'on se moque de lui, Dans le cadre
de cette intervention, ,e recommande
aussi de soutenir Piene dans l€ dévelop-
pement de 5on image de soi et lace à
l'anxiété qu'il ressent actuellement;
que l'en5eignante, pour les travaux en lnteryention de lo po'| de I'enseignante
équipe, dkige Pierre vers une équip€ ne
comportant pas d'élèves quiusent d'inti-
rnidation à son endroit;
que les parents continuent de valoriser lntetuention des Wrcnts à lo moison
les succès scolaires de Pierre et qu'on
mette aussi ces demiers en valeur à
l'école en donnantà l'enfant des respon- InteNention ù I'écôlp
sabilités, par êxemple cell€ d'être tut€ur
auprès d'élèves de première année;
que les parents insc.ivent leurfils, le5 fins
de semaine ou le soir, à une activité Intevention bosée su let loisit
sociale où ses talents seront mis à contri-
bution par ses pairs.
Étant donné oue l'école renferne troi5 clasret lntdvention ù long terme, ou besoin
de troisième;nnée, il taodra, l'annee pro-
chaine, prêter une attention particuliè;e au
clàssement de Pierr€.
HAPITRE 3 .....\
")! dr,l
"ts!l*er:a.*;r'**- t.-r**r ;g.a
3-10 SIGNATURE DU RAPPORT
CONCLUSION
dalu'jlrvn rn'l i! exj6e Plu\ieLrs hdb;rcle' à ld
rà ré.tà.rion d u1 rèppoF d
el lildbordrion
d ar tappon flJeLrt nor"rrnenl
r",,."r'""--" i"',lr;-" de I irlon'dtio'
.pp.l, a'". .rf,'f'n-
a" 'lrucrLrdlror
d\on\ Pr.ser rê du lect"rr un modelc
l)àn\ ce,roi-remê rndprtre. 1uu-
do.rprer dù. besohs de -Fs clicnr..r qui L\ o
a.,"iî. ,, ,,," -:,e;prr
"- a" - p'oprc cqenPnce proreccronn'rrP
lr",r'"., ron.,,on
U MPPORI PSYCr tlr
Ici drnné!. irlldryréti('s.onl .(re, i.nl l.s .Lrr n il[lLnr{,n ts qui -
ofr tait I'obj.t d'unc Jnalyse, d'u.r€ L\fli.ahon, d'urc JPpoejarior (trr
(l1rn! validatnrn pa. lc psy.holo.qu( C.ttc iùtcrprat.rtion f.ui èn(
JirJre Jlntrsliqrc ou Jin,lre .linque I)!n! .. ,l.miù .r., cll(,Lli.oùl('
d'ùn('conlergrnc. d indi.cs lrrls dùs entr.vucs, d(5 obscn'dtjons
piov.n.rni dcs risultats p5r.1rornéiriqu(.s ct J'nL,tres d(nrnécs.
ljànal\'sù d.s rùsultàts te5t5 |slcho rtbq!$, les .ùnstats lLrsùltrfi
'j.s clinl(tu.
d. l'é\'nhration Llu nranlri.l rc{1.illi .ru ..irs .1. l'enLtu\r,e, l,.s
f('tes i!,)luhvLt lL \crbrtim nrÈ cn .ontcrt., 1.5 ràpÈtrts d'Évrluat\rn
lcs re.onrman.lrtiofs (s'rl \ n liL'u) cl lÈs L'ilifs pirr iqucs mi5.1u
dossiersont d.s.remfl(,sdc !lonnécs inirryratf,:s.
Il impo.t. de p.(iJÈr ici que.c\ lnscrgnemen t. ,lon cn t ré|l'n.lre rù\
'
t'Lsoins (lu clicnt. Ils doi!cni donc êtrc Lt.riis d.rrs unc hnraL'qul llri csi
n(rersibl('ailn dù veiilcr ) un. lJonn..ompr{ih..sr)n du srns,le ln
portér !le\ donnit]s
CHAPITRE 4 -.-..\
4.2.2 S'assurer de la qualité
et de la quantité des données
urrrrsees pour rédiger le rappori
'rll.i
4,3 LE srYLE ou LE ToN DU RÀPPoRT
*.i;9*{13::..L."è ! , ":.
4.4 LA STRUCTURE DU RAPPORT ET L/ORGANISATION
DES INFORMATIONS
Si 1e style ou le ton durappori est important, i1n'en demeure pas moins que
ld presFnldrion oe , c derÎier bonifice pdr unP -h!ctt re aPP'opnee din-i
'e%
que par une organisation .tâjre des informations. Pour êt.e bien comPris,
facilc à lire, le râpport doit en eflet être bien structuré Nous verrons ci
dessous quelques moyens pour faciliter son or8ânisation-
-illlâ-
Une prcmière étape dans la rédaction d un rapport consiste donc à struc
hrrer ce demier en dressant un plan (voir les chapitres 1 et 3): idc'nti6catior!
moiif de la demande de consultation, antécédents. description de l'évaluation,
etc- ll faut éviter les sections trop longues. À châque idée son paragiaphe. Pâr
exemple, si les antécédents médicarx soni importants ei el?liquent une partie
de la siiuation de la persorure, i] pounait être utile de leur consacrer un para-
graphe accompagné d'un sous titre identifiant cette section.
-
4.5 CLARTÉ DES INFoRMÀTIoNS
ll Inut é,viiùr lcs a'noncés v.rBucs pouvnnt s'apFliqucr à krus. :voquons ici,
pour illush€r notre lrropos, lttiude dc Snvder (1971) sur la véràcitÉ dcs
horoscopls. Dans ccttc éludc, hois UroLrper dc sujets rcçoivent le n]ême
horuscopc. Au prcmrcr gr)upc, on Jjt qù'il s'àgil d,]'rn horrscope généralc
mcnl \Îai pour lcs licns, aù dcurii'mc groupe, qu'i1 s'.rgit dîn horoscopc
.onçu d'aprèr l'année et l€ mois Llù ]cur naissance ol, du troisièmc $oupc,
qlr'il s'agit d'un horcscope.onçu sci,)n h mois, l'annét'cl lc jour clt'leur
nrissànce. ftùs lcs sujets ont in)uvé quc l'horoscope cn calrsc éiail ùnr dcs
cnlinnl rclrti!1:mcnt bonne de lcur personndliié, mais lessùjcts du lroisième
groupc onl ripporta quc ld dcscription d('leur horo\cope était la plus
Voici encore d'âùtres exemples de ces phrases que l,on peut âppliquer à
de très nombreuses personnes i
llest évident que l'élément déclen- Sa dépression a certes été causée par
cheure5t la mort de son mari. Mais la mort de son mari. Cependant, la
peut-être s'agit-il d'un élément cliente a connu d€ courtes pé odes
dépressives avant cet événement.
La rédaction dù rapporl doit éhe efficâce. Ainsi, on éviie d'allonger les des
cripiions par 1'âccumulation d'ex?ressions tclles que de l'évaiuation
"lors "
ou . pendânt l'entrerre s'ii est évident que les données sont relatives à ces
",
circonsiances. Par exemple: Lors de ]'évaluation, Made obtient au iesi
"
visuo moteur Bender-Gestâ]t un score la siiuant dâns la n1oyenne des
LA RÉDACIION DU MPPORT PSYCHOLOGIQUE rtt--
- cnfânts de son â9e., Il cst mânifestc que le test Bender-Gestali a été admi-
nistré lors d'une évaluation.
On doit aussi évitcr d'adioindre des advcrbes à des term$ déjà suffisam-
rnent précis. Pâr e)(empie, une phrase tellc quc
"Le client a été très très
coopératif tout au long de l'cntrewc" sera avântagcusement remplâcée par
- Le client a coopéré duranl tuutc l'cntretru(r"
Certaincs d€scriptions n'apportcnt àu rappolt aùcun élément utile. Iàr
exemple, décrire en détail Ia tenue vest'mentaire d'une pcrsonne se révèlc,
dans la majorité des cat non pertincnt. Iàr excmplc : .Mm'Leblânc a les chc-
veux noirs et le teintpâle- Ellcestvêtuc d'unevcste de c1]ir noit d'un chandâil
rougc et d'une jûpc assortic. Elle a un léger accent français., Tout cc qui est
obseffé en cntrewe n'a pas nécessairement à êtrc inclus dans l€ rapport.
Toutcs les dônnées recuÊillics ne sont pâs pcrtinenfus à lâ question posée par
la dcmandc dc consultâtion ou à la compréhcnsion desbesoins du client.
Marie, cette fillette d'âge chrono- Marie, rept ans, a bien collaboré lors
logique de sept ans, s'est montrée
sociable. coopérative et intéressée
lors de l'administration de tous let
tests qu'elle a pâssés.
En €ntr€vue, la mère de Paula men- Pôul a un lrère et une rceur,
tionné que la famille comprend
deux autres enfang un garçon et
une fille.
Le client a une copine depuis quel- Le clientvit depuis troi5 ans avec une
coniointe.
Pierrc a des lacunet sur le Plan de Pierre a de la difïiculté à courir_
l'agilité corporelle.
La mère de Paul a de la difficulté La mère de Pauls'inquiète que ce
avec certains comportements de dernier n€ relpecte plus ses consi-
gnes et entre chez lui, plusieut5 soirs
par semaine, après I t heures,
La cliente dit éprouver des mani ta cliente dit yêtre évanoui€ à trois
festations qui semblent graves. reprises au cours du dernier mois
alors qu'elle était dans une foule.
Le rapport doit aussi apporter des précisions con ccnant certains tests. Si
plusieurs tests sont d'usage courant, d'autres, cependant ne sont utilisés que
dans certains milieux et mériteraient. dans le rapport, des précisions som-
maircs sur leur objectif de mesure- Il n€ s'agii pas là de donner des ex?lica
tions sur l'origine du test ou sur ses qualités psychométriques, mais
d'indjquer simplement ce que celui ci évalue. Par exemple, plutôt que <Le
(Léchelle du concept de soi de Piers-
Piers-Harris révèIe...
", on écrira:
Hanis révèIe... et plutôt que Le Beck a été administré Linveniaire de
" " ", "
dépression de Beck a été administré".
Iàur Groth-Mamat (1990), les termes teôniques que l'on utilise dans un rap-
pori soni économiques et mettent en valeur les cormaissan€es de la Pe6onne
CHAPITRÊ 4
oui ridrge le rdppo-l. CêpcnddnL. cer rermes peuvent rreer dc. dillicÙte\ poLU 'e -
lê..elr Croi\.Mdmrt pre.isc que, genéralenFn.. le, rdpportc lec p,us eticàcc.
sont écrits en langagc usuel. Soûvent, on doit faire des efforts pour trolwer les
mois iustes et éviter les impropriétés de termes, mais il faur
Sarder en mémoire
que lâ lecture du rapport ne doit pas représenter une activiié complexe. Dans cet
esprit, ûn évitera d'utiliser des termes Étes exigcani le recours constant aù
dictionnaire. Iàr exemple . ( Le clieni esi de q?e phrsique ecromoçhe
"
Le problene dL tdr8on profc\sronrFl 5e po\ê dê ma"ripre arBLè à prtrs eur,
end-o l. d.rn" le- rdpports \ou. vêrrons ci-de<\uu\ cummcnL il -c pocp dor:
la description des pratiques professionnelles et dans l/interprétarion des tests.
-
TABLEAU 4.5 lnterpréter les résultats de -=--+!ifl--
façon compréhensible
4.7.2 Utilisationd'abÉviations
Châque milieu possède ses règles concemânt les termes à empioyer. Ainsi
danç le milieu scolâire, on utilisc au prirnaire et au secondaire le terme
126 CHAPITRE 4
- "élùvc" Âlors quc cclLri d'" éiudianl , esi utilisé en milieu univcrsitairc. Ilans
-
Ies doc mcnts ofliricls, on cmpbic b telnlr ( ordre scconildire, pluLôi quc
" niveâu socondàire". Dans le miliou clinrque, on parler.r dc <(licnts", d(.]
< pL'.sonncs,, plùtôl que dc . pâticnts
', de . naladcs, ou d(' sujoi\,.
(
Le lùbleau 4.6 préscntr quelclrcs autrcs points ctont il i.rui tenir comptù dans
les r.rpports. ll inciktuc diftérents piùges à éviier dans la rédnclion. I-cs direc
ti\cs qu'il lirlrrnit Fe!\,cnt aidcr I'éiudiànt cn psv.hok)gie à rcndre sùs râp-
porls phs [rcilcs à compr€ndrc cn ivit.rnt unc lourdcur inutile qui n'njoLrte
rjen à lâ ngurur scicntifiquc.
liniin, on Lrouveri à L'.innc\e .1.1 (p. 129) ur atelnrr sur l,r rélla.tron d'un
.ap rrt psvchoio€iquc cn milicu scolrirc et, à l'L1nneÀc 4.2 (p. 111), lrnc grille
d'é\.1luahon du rapp()rt d'cnlrc\'1re
CONCLUSION
pas
"N'ayant, deson aveu, beaucoup
d'instruction,la cliente prcnd à ccÊur
le vécu de ses enfants à l'ecole."