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Introduction

L’agriculture est considérée comme l’art de produire les aliments ou l’art de cultiver et de faire
produire la terre. Elle a plusieurs rôles dont le premier, est celui de nourrir l’humanité. A côté de
ce rôle principal, elle est une source des matières premières pour plusieurs industries par
exemple le coton pour faire fonctionner les usines textiles ; l’huile rouge extrait des grains de
palme pour faire fonctionner les huileries (UNILEVER) ; les fèves de cacao de cacao pour faire
fonctionner les entreprise de chocolat. C’est un secteur important de la vie économique surtout
dans les pays sousdéveloppés. En effet dans les pays en développement comme la cote d’ivoire,
l’agriculture représente le socle de son économie d’où un rôle capital dans le financement du
développement de par sa contribution dans les recettes en devises. Cependant Le développement
de l’agriculture en Côte d’Ivoire a entrainé la perte d’une grande surface forestière, ainsi la
superficie forestière qui était de 16 millions d’hectares dans les années 1960, couvre de nos jours
une superficie de moins de 2 millions d’hectares. (Urgences forestières, 2020). Cette
déforestation au profil des cultures de rente telles que le cacao, le café, l'hévéa… d’une part à
réduire les terres cultivables et d’autre part a eu un impact négatif sur le climat C’est ce qui
ressort de l’étude de Hosonuma et al. (2012). Cette Détérioration du climat s’observe depuis
plusieurs années par des modifications climatiques à l’échelle mondiale surtout régionale,
(insuffisance et mauvaise répartition spatio-temporelle des pluies) entrainant ainsi la baisse des
productions agricole. Face à ce constat une politique de diversification des cultures à travers la
recherche de nouvelles espèces d’une part résistantes à la sècheresse et d’autre part pouvant être
associés à d’autres cultures en adéquation avec la promotion de l’agroforesterie s’avère
nécessaire. C’est dans cette optique que l’Aloe vera se présente comme une culture intéressante.
En clair l’Aloe vera est une plante succulente résistante à la sécheresse et à certaines maladies
responsables de la destruction de plusieurs cultures (Gharib, 2021). Il pourrait donc être associer
à certaines cultures de rentes à cause de l’ombrage. Aussi Elle peut se développer avec une faible
disponibilité ou une irrégularité en eau (Svjetlana et al., 2020). Par ailleurs, elle intervient dans la
fabrication de plusieurs produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutique (Onyinyechi et al.,
2021). Elle pourrait donc constituer une source de revenu pour les paysans et même pour nous
les agronomes et enseignants chercheurs. Toutefois, il n’existe pas en côte d’ivoire des données
scientifiques sur la capacité de résistance de l’aloe vera au stress hydrique.
C’est dans ce contexte qu’intervient la présente étude qui a pour objectif général d’étudier la
capacité de résistance de l’Aloe vera sous stress hydrique. De façon spécifique il s’agit de :
- Evaluer les effets d’application du stress hydrique sur la croissance de l’Aloe vera
- Montrer les mécanismes d’adaptations de l’Aloe vera sous stress hydrique.
Le présent mémoire qui découle de cette étude comprend, en plus de l’introduction et de la
conclusion, trois parties essentielles. La première partie est consacrée aux généralités. La
deuxième partie présente le matériel et la méthodologie d’étude utilisés. La troisième et dernière
partie concerne les résultats et leur discussion suivie d

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