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PARTIE 1

F O N D A M E N T A U X D U M A N A G E M E N T - 2 L G

Mme Hager RHODESLY


Année universitaire : 2023 - 2024
2

SOMMAIRE

Introduction générale
1
Aperçu historique sur l’apparition et l’évolution du management

Recension et analyse des définitions du terme management et proposition d’une


définition univoque

Principes de base et caractéristiques du management

Elucidation et élaboration de politique générale d’entreprise.


Introduction

Chapitre 1
2 Chapitre 2 : Les principales écoles de pensée en management
L’école classique
Chapitre2
L’école des relations humaines

Chapitre 3 L’école de la contingence

L’école systémique

Chapitre 3 : Dimensions et systèmes de management


3
Le management stratégique versus Le management opérationnel.

Le système de management (sous-système décisionnel, sous-système


opérationnel, sous-système de contrôle)
3

Chapitre 3 : Rôles du manager et styles de leadership


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Les principaux rôles du manager.

Le leadership d’aujourd’hui

Qu’est-ce que le leadership ?

Êtes-vous un leader ?

Chapitre 4 Les qualités d’un leader

Un style de leadership efficace


Chapitre 5
Améliorer son style de leadership

Conclusion Le leader, agent de changement.

5 Chapitre 4: Les principaux modes de management


Le management par les compétences.

Le management par les valeurs.

Le management par la qualité totale et le lean management.

Le management par objectifs

Le management par le résultat.


4

4 Chapitre 4 : Le e-management
Place et rôle des TIC dans le management.

Management à distance : caractéristiques, avantages et limites.

Management des crises et TIC

Conclusion générale

Chapitre 4

Chapitre 5

Conclusion
Qu’est-ce que le management ? Étymologie du mot « management»

Étymologiquement , le mot vient du


latin manus « la main » et de l’italien
maneggiare « manier, conduire ».
Selon l’Oxford English Dictionary,le verbe
anglais « to manage » et le substantif
« management » découlent eux-mêmes d'un
Management terme français du XVe siècle, « mesnager »,

signifiant en équitation

Pour Maurice Obadia, « la plupart des gens pensent (...), que


le terme de management contient le radical man (l’homme),
lequel serait donc au centre du management. Mais c’est
plutôt du côté du radical latin manus « la main », qu’il faut « tenir en main les rênes d'un cheval »
regarder.

Manus « main » – agere « agir »

Management relie « la main » et « l’action » de l’homme


Management
versus
gestion

Le terme « management » désigne plutôt les pratiques et les savoir-faire associés


à l'organisation du travail et aux relations humaines, avec une dimension
collective : management stratégique, management de projet, management
participatif, etc.

Le terme « gestion » désigne plutôt les techniques souvent quantitatives de


conduite des affaires, avec un objectif d'efficacité ou d'efficience : gestion
comptable, gestion de patrimoine, contrôle de gestion, etc.
Les économistes ou gestionnaires distinguent habituellement deux niveaux de management:

Management stratégique et management opérationnel

le management stratégique, du niveau de la direction générale, dont les décisions


s'appliquent à long terme.

le management opérationnel, niveau équipe d'exécution, dont les décisions s'appliquent à


court terme.

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Tableau 1: Recension des définitions du terme management

Définitions Auteurs

« Une révolution mentale. » Frederick Taylor


(1890)

« C'est de la prévoyance, de l'organisation, du commandement, de la Fayol (1916)


coordination, du contrôle. »

« POSDCORB. Planning, organizing, staffing, directing, coordinating, reporting, Luther Gulik (1937)
budgeting.
« Le management, c'est l'ensemble des méthodes qui permettent de William Newman et
E.Kirby Warren
transformer les ressources dont dispose une organisation, argent, matériel et (1961)
hommes, en produits et services. »

« Le management, c'est vouloir manager au travers d'un système de Marvin Bower (1968)
management (a programmed management) »

« Le management est quelque chose qui se rapporte à des êtres humains. Sa Peter Drucker (1989)
tâche, son devoir, c'est de rendre les hommes capables de produire un résultat
commun, de donner de l'efficacité à leurs capacités, et de faire en sorte que
leurs points faibles n'aient pas d'importance ».

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« Les processus par lesquels ceux qui ont la responsabilité formelle de tout ou partie Henry
Mintzberg (1989)
de l'organisation essayent de la diriger ou, du moins, de la guider dans ses activités. »

« Le management est une notion globalisante et floue. Elle peut désigner les Jean-Pierre Le
Goff, (1993)
fonctions de direction, être synonyme d'organisation du travail, de mobilisation et de
gestion de la « ressource humaine », ou plus largement encore englober de façon
syncrétique la quasi-totalité des activités de l'entreprise qui ne se rapportent pas
directement à la technique : gestion quotidienne des aléas de tous ordres survenant
dans un service ou un atelier, encadrement et mobilisation d'une équipe, relations
avec d'autres secteurs de l'entreprise, organisation et gestion de son temps, voire
gestion budgétaire… ».

« Créer de la fierté et de la joie dans le travail » W. Edwards


Deming (1988)

« La définition la plus simple et la plus parlante de ce que l'on appelle le François Dupuy,
sociologue (2011)
« management » est [le fait] que les choses marchent comme elles le devraient et
[que] les gens fassent ce que l'on souhaiterait qu'ils fassent »
« Le management est le processus de travailler avec et d'utiliser des individus et des Paul Hersey,
Kenneth
groupes et d'autres ressources (telles que l'équipement, le capital et la technologie) Blanchard, Dewey
pour réaliser les buts de l'organisation. » Johnson (2012)

« Un ensemble d’intentions (la planification), transformées en action par une Raymond-Alain


Thietart (2012)
bureaucratie (l’organisation) et des acteurs (l’activation), actions régulées par un
système de pilotage (le contrôle). » 9
« Le management se définit comme l’ensemble des techniques d’organisation et Jean-Luc Charron et alli
(2014)
de gestion pour conduire, piloter l’action des individus.
Son emploi […] par rapport au terme de gestion met l’accent sur l’art de conduire,
de diriger les hommes pour optimiser les ressources, rechercher l’efficacité et
l’efficience de tous les aspects de la gestion des ressources humaines.
• [Il] cherche à [les] diriger le mieux possible […] en gérant toutes les dimensions
du facteur « travail » et du facteur « savoir ».
• [Il] recherche l’efficacité et l’efficience dans le recrutement, les carrières, la
mobilité, la rémunération, la gestion [de celles-ci] au travers de la formation, de la
motivation et de la participation, de la communication et des relations sociales. »
« Le management consiste à faire en sorte qu'une action collective soit Maurice Thévenet (2014)

efficace. ».

« le processus par lequel des résultats sont obtenus de façon efficace et Stephen Robbins, David
DeCenzo, Mary Coulter
efficiente, via et avec la coopération d'autrui ». et Charles-Clemens
Rüling (2014)

« Le management est une discipline — un art veulent faire croire les optimistes — François Dupuy (2015)

encadrée par des institutions qui en élaborent les méthodes [et] en


conceptualisent les pratiques […]. »
« le management dans les organisations est défini comme « une force vulnérable Ghislain Deslandes
(2016),
soumise à la pression du chiffre et dotée d’un triple pouvoir de contrainte,
d’imitation et d’imagination s’exerçant aux niveaux subjectif, interpersonnel,
institutionnel et environnemental ».
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Management nous le définissons très simplement comme :

« l’art de conduire l’évolution d’une organisation ».

« L’art de relier et de faire évoluer l’ensemble ».

« un processus composé d’un ensemble d'activités dont la finalité est de créer de la valeur à
l’ensemble des parties prenantes ».
Qu’est que le management?

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 Il n’y a pas de pratiques universelles en
matière de management.

 Les pratiques génératrices de sens sont


celles qui, adaptées au contexte,
permettent de répondre aux défis qu’une
entreprise doit affronter. MANAGEMENT
AGILE

 La DG doit prendre en compte l’ensemble des données, internes et externes,


actuelles et prévisionnelles, du contexte pour identifier les défis à affronter et
adopter les pratiques appropriées.

 Une approche agille de la gestion d’entreprise s’impose pour faire face aux
différentes contraintes internes et externes qui imprègnent depuis des années les
pratiques managériales dans les divers contextes nationaux et internationaux .
Introduction

L’entreprise est confrontée à des défis fondamentaux. Pour y répondre, elle doit
revitaliser ces pratiques managériales et reconfigurer son fonctionnement.

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Remarque:
 On ne peut pas parler de bonnes pratiques managériales sans la mise en place au préalable
d’une politique générale.
 L’entreprise se doit définir ou revitaliser sa politique générale si elle ambitionne véritablement
construire collectivement du sens.

Fiction : rêve, référentiel

Mission Objectif Vision- stratégie Horizon

Ambition: fiction réalisable

Schéma récapitulatif d’élaboration d’une politique générale (Source: Frioui, 2008)


Introduction

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• La fiction : concerne le rêve de l’entreprise ou ce qu’on voudrait que l’entreprise devienne
une entreprise référentielle.

• L’ambition : c’est l’art et la manière d’envisager la concrétisation de la fiction.

Exemple: L’entreprise offre des produits de qualité, améliore la position concurrentielle,


devient le leader sur le marché , maximise la valeur transactionnelle de l’entreprise.

• La mission : la raison d’être de l’entreprise.

• Les objectifs : avoir un taux de croissance de x%,il y a deux types d’objectifs.

Exemple: Augmenter le chiffre d’affaire, la part de marché, le bénéfice, c’est un


comportement de conquête, garder le statu quo, situation actuelle, autonomie
décisionnelle.
Introduction

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• La vision : c’est l’image projetée dans l’avenir, la perception de l’entreprise dans l’avenir.

• La stratégie:
• La stratégie c’est l’art de construire, d’entretenir et de maintenir un avantage
concurrentiel dans la durée, grâce à la configuration des ressources et des compétence
dans un environnement incertain.

• « L’art de faire mieux que ses concurrents sans avoir nécessairement des ressources
supérieures » ou l’art de découvrir avant les autres les espaces où il n’y a pas encore de
concurrents.

• L’horizon : nombre d’année de vie de l’entreprise, la date ultime pour laquelle nous
travaillons.
Introduction

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https://www.youtube.com/watch?v=PF4LAIADcC0
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La visée éthique comme levier de sens déterminant

• La vision ne peut donner sens que lorsqu’elle s’accorde avec une direction
éthique.

L’intégration de la dimension éthique dans la vision de l’entreprise devient un


levier de sens qui oriente et structure les actions des différents membres.

Intégrée dans la politique générale de l’entreprise en tant que vecteur de sens,


l’éthique appelle à réfléchir continument sur l’usage de certaines pratiques, le
sens des conduites, et suggère la concentration sur ce qui est essentiel.

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Le cas de Samsung:
Samsung annonce l’arrêt de la
production des Galaxy Note 7
La raison : des cas multiples de
combustion de la batterie signalés
à travers le monde. Le cas de Volkswagen
Les ventes de voitures à moteur
Visée diesel deux litres « truqués »
Ethique

Le cas de Ikea
Ikea supprime les femmes de son
catalogue pour l'Arabie Saoudite.
L'affaire a choqué en Suède, pays
épris d'égalité entre les sexes.
La visée éthique comme levier de sens déterminant

• Le Président exécutif, Tom Enders, décrit en ces termes l’importance de


l’engagement d’Airbus Group en faveur de l’éthique et de la conformité (« E&C
») : « Au sein du groupe ce n’est pas uniquement les résultats qui importent,
mais la façon dont nous l’atteignons ».

• La politique éthique porte en ce sens sur la manière et les moyens employés par
l’entreprise pour atteindre une finalité. L’éthique dans l’entreprise s’inscrit dès
lors dans une ambition de donner sens à long terme et renonçant à des
compromissions matérielles sur le court terme (Boyer, 2002).

Pour donner du sens, il est donc essentiel d’intégrer la dimension éthique dans
la politique générale de l’entreprise.

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La visée esthétique comme levier de sens déterminant

• L'esthétique est devenue un instrument de luxuriance qui paye. Cette nouvelle tendance
de l'esthétisme s’étend vers une logique économique et s’accentue à une vitesse
triomphante.

• Les entreprises en situation de concurrence sur les marchés, se démarquent désormais en


s’esthétisant (pratiques managériales, espaces de travail, communication, communication
externe, produit, etc,…).Ce charme esthétique est l’élan de sens des nouvelles pratiques
managériales.

• « Le beau est devenu stratégique », instrument de conquête de marchés –et marché lui-
même–, gage de notoriété. » (Quinton, 2002) et de prospérité de beaucoup d’entreprise.
D’après Berry(2006), l’instrumentalisation du beau devient même une puissante source de
motivation.

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L’esthétisme devient ainsi le principe sur lequel se fonde la
vision des plus grandes entreprises, telles que, Apple, Starbucks,
Nespresso …

Le dirigeant pense à présent davantage, à combiner ce qui est


bon à ce qui est beau pour le consommateur.

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Le cas Dior:
La maison de l’avenue Montaigne annonce qu’une
partie des bénéfices du tee-shirt Dior blanc à
message « We should all be feminists », serait
reversée à la Fondation Clara Lionel, une
Le cas de Nespresso: organisation créée par la chanteuse Rihanna qui
finance des programmes d’éducation et de santé.
Café: 100% Café issu de ressources
durables.
Aluminium: 100% Aluminium issu de
ressources durables
Climat: 100% Des actions garanties sans
empreinte carbone

Le luxe éthique selon Chopard


Visée esthétique L‘OR CERTIFIÉ "FAIRMINED" : VERS UN LUXE ÉCO-
et Ethique RESPONSABLE

Le label Fairmined est une certification


assurant que l'or est extrait de façon
responsable au sein d'exploitations
artisanales, et que les mineurs et
Sac Fendi pour aider un fonds de recherche qui lutte
l'environnement sont correctement
contre le cancer des ovaires, cabas Marni pour
traités. Les acheteurs de cet or s'engagent
l’association Vimala qui prend en charge des orphelins
également à verser une prime, réinvestie
lourdement handicapés, lunettes de soleil Tommy
ensuite dans des projets communautaires.
Hilfiger contre la pauvreté en Ouganda, …
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Bien que la question esthétique soit essentielle pour l’avenir
de l’entreprise, elle devient encore plus prégnante lorsqu’une
entreprise aspire à développer une certaine cohérence
éthique à l’endroit de cette manœuvre.

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https://www.youtube.com/watch?v=6fUffBDWaec&ab_channel=Nespresso

https://www.youtube.com/watch?v=mH-WqhhbU5s&ab_channel=Nespresso

https://www.youtube.com/watch?v=rCldYTLZnGs&ab_channel=Nespresso

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• Aujourd’hui, le management couvre de nombreux domaines, intervenant à tous les
stades du fonctionnement de l'organisation : la prise de décision, la gestion des
conflits, la gestion des carrières, la formation, l'évaluation des performances, la
rémunération, la motivation et l'implication du personnel, la valorisation humaine, la
reconnaissance des employés, la communication, l’épanouissement et
l’accomplissement au travail, la réputation de l’entreprise, le climat et les conditions
de sens.

Le management a donc pour devise, de créer (ou construire) , d’entretenir et de


maintenir le sens dans la durée.

L’intérêt majeur du management n’est pas tant d’attirer les nouvelles compétences,
mais de savoir les garder dans la durée.

L’intérêt majeur du management n’est pas tant de réaliser des profits , mais
d’assurer la viabilité de l’entreprise dans la durée.

Le management est l’art et la manière de relier et de faire évoluer l’ensemble. (


satisfaire les besoins des différentes parties prenantes).

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CITEZ UN EXEMPLE DE LEADER QUI VOUS INSPRIRE?

POURQUOI CE CHOIX?
Qu’est-ce que fait que quelqu’un est un Bon Leader?

VISION ET APTITUDE COMMUNICATION RH

 L’art de penser, de ressentir, de  La communicabilité  Les qualités humaines


comprendre et de relier l’ensemble  La création de relations authentiques  L’éthique: le leader fait preuve de son
 L’art de transformer les significations avec les autres. sens éthique auprès des différentes
des événements  L’écoute active collaborateurs et subordonnés.
 La capacité à voir différemment  L’attention  L’ouverture
 La prédisposition à faire changer les  La motivation  La collaboration
idées préexistantes  La parole constructive  La valeur de l’entraide
 La volonté et conscience  La parole positive  L’aptitude à explorer les potentialités de
 L’état d’esprit et la qualité de regard  La parole Tolérante tout un chacun
 L'intégrité intellectuelle  La parole Respectueuse  La reconnaissance existentielle
 La persévérance  La parole Cohérente  La reconnaissance de la pratique de
 La créativité, l’innovation  La parole Gardienne du monde travail et de l’investissement du travail.
 La conduite exemplaire  L’intention bienveillante  La reconnaissance des résultats
 La cohérence de sa parole et de son agir  La confiance ( aptitude à donner  La considération
 La sensibilité éthique, et la justesse de confiance)  La bienveillance- la valorisation
ses décisions  L’équité et l’impartialité (Faire preuve de  La connectivité avec soi même
 L’humilité management équitable)  L’abnégation
 La discrétion  L’aptitude à reconnaitre les erreurs
 La hardiesse (courage) dans le caractère  L’agilité
 L’audace et le risque calculé  Le partage
 Le sens de la vision par excellence  La sécurité psychologique
 Les valeurs qu’il incarne  Le climat de confiance
 La passion
 L’Ambition

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VISION ET APTITUDE COMMUNICATION RH

 Approche de résolution de problèmes et


 Le leader a une raison d’être Les bons leaders ont un haut niveau de non de blâmes
 Le leadership établit l’orientation générale maturité personnelle et acceptent le  Il gère les conflits
pour une organisation. (la vision, la mission, développement psychologique/personnel  Gratitude
la stratégie, l’objectif, l’identité) permanent.  Il est là pour servir les personnes qu’il
 Il donne des orientations, des priorités et sait dirige (personnel).
déléguer des responsabilités. Personne n’est parfait, mais la maturité  Il encourage le développement de son
 Il implique ses employés dans l’élaboration psychologique aide les leaders à le devenir : personnel (il leur donne du pouvoir)
de la vision, la stratégie, etc.  Il se centre sur ce qui est bien pour
 Il assume sa responsabilité  En acceptant mieux ses propres l’organisation (et pas sur ce qui est bien
 La cohérence du leader est un atout limitations et celles des autres pour eux ). Abnégation
particulier puisqu’elle se traduit dans ses (pardonner);  Il définit la “culture” de l’organisation :
actes et dans ses décisions quotidiennes. il construit le sentiment d’appartenance à
 Il est créatif.  En étant ouverts aux nouvelles idées (à une équipe qui lutte pour un but
 L’engagement responsable de résultat. écouter des nouvelles idées), en étant commun.
 Il a la hardiesse dans le caractère à prendre facilement abordables);  Il inspire et motive les équipes de
des décisions et à assumer ses responsabilités. l’organisation à faire de leur mieux pour
 La force et la persévérance  En ayant la volonté de servir les autres elle.
 La résilience (personnel);  La capacité à déceler la beauté en tout un
 L’apprentissage chacun
 La connaissance  En ayant la confiance pour déléguer
(c’est la raison pour laquelle ils ont du
personnel );

 En donnant confiance aux gens


lorsqu’ils le méritent; et en ayant la
volonté de préparer sa succession.
(l’organisation doit continuer après son 34
départ)
Vision et aptitude Communication RH

 La compréhension ontologique du  L’art de la négociation  Le leader fait preuve de son sens


leader.  L’art de la rhétorique éthique auprès des différentes
 Parler en publique peut être un moyen collaborateurs et subordonnés
 La connaissance de soi joue un rôle très effectif pour multiplier son  La qualité des pratiques managériales et
déterminant pour la compréhension des efficacité. des qualités interactionnelles de
autres et l’appréhension des situations  Le message véhiculé n’est pas que l’entreprise est consubstantielle à
imprévues. verbal : la voix, les expressions l’éthique leader.
faciales, le comportement, les gestes, le  La culture de l’entreprise est
 L’intelligence émotionnelle et langage, l’espace, etc. étroitement lié au leadership
relationnelle  La cohérence du message avec les
messages non-verbaux.
 Utiliser un discours direct et
 La capacité de garantir et de répondre authentique.
de ses décisions devant soi-même et  Il est entier (vrai): il n’essaie pas d’être
les autres, en privilégiant une vision à une autre personne : il est lui-même.
long terme de l’entreprise qui assure  Spontané et conscient.
sa performance économique et  La communication à travers les Médias
humaine (Toniutti et Mainguy,2010 et médias sociaux
:40).

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https://www.youtube.com/watch?v=Q2szcdHGIn4&ab_channel=ConakryInfos

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ET VOUS QUEL EST LE LEADERSHIP EN VOUS?


La quête du leadership conscient et authentique

I.1. DEFINITIONS

Le leadership est un processus d’influence sociale par lequel les membres


d’un groupe accordent momentanément le pouvoir à une personne de les
aider à transformer leurs façons habituelles de voir, de penser et d’agir
pour mieux répondre à leurs besoins et s’adapter aux défis auxquels ils
sont confrontés .

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« Si des gens ordinaires réussissent à faire des choses extraordinaires, c’est qu’à la tête de
l’entreprise, il y a quelqu’un qui sait les gérer, qui sait les respecter, qui sait susciter leur
enthousiasme, qui sait leur faire découvrir l’importance de leur contribution personnelle à l’atteinte
d’un objectif auquel ils souscrivent. Pour moi, c’est ça, la gestion» (Roquet, 2005).

Un bon leader c’est donc celui qui sait relier et faire évoluer ses employés, c’est celui qui sait
reconnaitre et développer les potentialités de ses employés, c’est celui qui apporte de la joie et
de l’harmonie dans le milieu de travail.

La connectivité envers soi même est un élément essentiel pour comprendre l’autre et anticiper
les conséquences d’une éventuelle parole ou décision sur son bien être.

Une organisation demeure la somme des co-responsabilités , du leader, des cadres et autres employés de
l’entreprise.

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Il existe de nombreuses formes de leadership qui sont parfois opposées et parfois


complémentaires.

 Le leadership conscient

 Le leadership authentique
Le leadership conscient

Un leader authentique contribue au bien Le leadership conscient exige donc


commun parce qu’il dépasse la simple une connaissance élevée de sa
recherche de bénéfices personnels dans propre personne, de son identité et
ses prises de décision. de ses aspirations.

Le leadership authentique combine


une attitude de transparence – être vrai
La présence attentive est à la fois l’essence
envers soi et envers les autres – et une
et la mesure du leadership conscient.
orientation vers l’avenir.
 La présence attentive est la capacité
Un leader authentique est obsédé par le d’être immergé dans le moment présent
fait d’incarner ses convictions. Il insiste et d’être ouvert à ce qui se passe autour
sur l’importance de la connaissance de de soi, malgré ses peurs, ses
soi, afin de pouvoir partager ses préoccupations, ses espoirs et ses désirs.
multiples facettes avec ses
collaborateurs, selon les contextes.

 Le leader authentique fait preuve d’une impressionnante faculté


d’écoute et possède des « antennes » pour décoder les signes que
lui envoient ses collaborateurs. Certaines personnes possèdent
naturellement ces facultés, mais la plupart les développent au fil de
leurs expériences.
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