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LA NAISSANCE
Laisser le plus tranquille possible la mère et le poulain. Pour que le lien se fasse bien entre les deux.
L’Homme exerce uniquement le minimum à la naissance : injections des sérums et désinfection du
cordon.
Sérum antitétanique, les chevaux sont très sensibles au tétanos et le nombril du poulain est une
porte ouverte à cette bactérie. Ce sérum protégera le poulain pendant trois semaines. Il y a aussi le
sérum trivalent pour protéger des maladies néonatale.
Le nouveau-né mérite et nécessite dans les premiers jours de sa vie la plus grande attention.
Une absorption très rapide d’un colostrum de qualité suffisante et en quantité suffisante est
primordial pour son immunité. Vous pouvez vérifier la qualité du colostrum par un colo-test.
Constituer une banque de colostrum peut être intéressant.
Le cordon ombilical est une porte d’entrée sensible pour les germes pathogènes qui nécessite des
soins quotidiens jusqu’à cicatrisation complète.
L’expulsion du méconium doit être constatée dans les premières heures (couleur marron, jaunâtre).
En cas de distension abdominales (gros ventre), problème pour uriner, ombilic gros, chaud et
humide, boulet par terre, gonflements des articulations, boiterie ou convulsion, il faut appeler
rapidement le vétérinaire.
DE LA NAISSANCE AU SEVRAGE
Les troubles du comportement présentés par les chevaux adultes trouvent souvent leur origine à la
période du sevrage : tics, agressivité…
La période période du sevrage doit donc être mise à profit pour éduquer le jeune cheval : il faut
avoir avec lui le plus de contacts possible, il est recommandé de déjà commencer cette éducation
aux côtés de sa mère avant le sevrage.
Afin de construire une relation de confiance avec le poulain, il est nécessaire que l’Homme ait des
relations positives avec lui et qu’il ne soit pas systématiquement associé à des événements
désagréables. Les approches indirectes semblent plus efficaces, surtout dans le très jeune âge. Il a
été montré que le comportement du jeune poulain vis-à-vis de l’Homme est influencé par le
comportement de sa mère et qu’apprivoiser les mères permettait d’apprivoiser les poulains. Ainsi,
quand la jument est manipulée (pose du licol) et pansée en présence de son très jeune poulain qui,
lui, est laissé libre, le poulain est plus curieux de l’Homme et se laisse plus approcher et toucher à 1
mois et à 1 an. C’est aussi le cas quand des juments avec leur poulain en liberté sont mis en
présence d’objets inconnus du poulain, auxquels elles ont été habituées avant le poulinage : les
poulains sont globalement moins peureux à 5 mois.
LE SEVRAGE
Définition : Sevrer c’est cesser l’allaitement d’un jeune animal et passer à une alimentation solide.
Le sevrage permet à la jument de reprendre des forces et de reposer sa mamelle avant le prochain
poulinage.
Les poulains commencent à grignoter de l’herbe dès les premiers jour de leur vie. A partir de l’âge
de quatre mois ils passent beaucoup plus de temps à brouter tout en diminuant nettement le nombre
de tétées ; dans la nature on constate donc un sevrage par étapes.
A l’état naturel on observe le sevrage vers 10 mois quand la mère est prête à nouveau à mettre bas
et entre 9 et 12 mois si elle est vide.
L’allaitement cesse généralement environ 15 semaines avant le prochain poulinage.
La jument encourage d’ailleurs le sevrage en montrant une certaine agression envers son poulain et
elle réduit en parallèle sa production de lait, tandis que la digestion du poulain s’oriente de plus en
plus vers l’assimilation d’aliments végétaux moins nutritifs que la lait maternel. Vers l’âge de 10 à
12 semaines, le poulain se met en recherche d’autres apports alimentaires que le lait maternel, et
commence à manger de la nourriture solide, de l’herbe avant tout. En même temps, il apprend à
créer des liens sociaux avec les autres du troupeau, se détachant ainsi progressivement du troupeau
facilitant le sevrage du poulain et leur permet de gagner en indépendance jusqu’à leur détachement
définitif ; celui-ci a normalement lieu au environ de la date de naissance du prochain poulain.
Le poulain arrête de téter lors du sevrage mais il reste avec sa mère jusqu’à sa maturité sexuelle et
même beaucoup plus longtemps dans le cas des pouliches.
L période du sevrage à l’état naturel peut s’étendre jusqu’à l’âge de deux ans , quand par exemple la
jument n’est pas en gestation, ou si elle perd son poulain de l’année d’après. Il n’est pas rare non
plus qu’un poulain âgé de deux ans viennent téter le lait maternel.
Dans de nombreux élevages de chevaux, il est courant de séparer le poulain de sa mère dès l’âge de
6 mois, et parfois même plus tôt. En règle générale, les animaux ne sont pas préparés à cette
séparation, entraînant des risques de stéréotypies, du stress et de l’angoisse. Souvent les poulains
sont agités et manquent d’appétit. Le poulains aura besoin de temps et de repos pour accepter sa
nouvelle situation de vie.
Les raisons pour lesquelles les poulains sont sevrés dès l’âge de 6 mois sont le plus souvent basées
sur l’habitude, la tradition, parfois sur des suppositions erronées.
2. Sevrage au pré:
Eloigner le poulain de sa mère et le regrouper avec un lot de congénères; cette façon de procéder
convient aux plus grands élevages. Le regroupement de poulains dans un parc chevalin correspond
à cette méthode et est particulièrement adaptée aux éleveurs n’ayant qu’un seul poulain.
Séparer les poulains de leur mère par une barrière qui leur permet de continuer à se voir est moins
stressant qu’une séparation plus distante sans aucun contact possible.
Variante: un sevrage au paddock par groupe de 3 semble bien convenir.
3. Sevrage « en liberté » :
Cette méthode semble à privilégier mais implique un troupeau de poulinières plus nombreuses; il
consiste à retirer une jument à la fois (par exemple une par jour) jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que des
poulains dans le pré.
L’avantage de cette méthode est qu’elle peut tenir compte de dates de naissances différentes des
poulains en retirant les juments dans l’ordre des dates de poulinage.
Attention la moitié des poulains ne boit pas d’eau avant le sevrage, il est donc impératif de vérifier
si un poulain sevré s’abreuve.
Si on décide de sevrér un poulain plus tard qu’à l’âge de 6 mois, il est relativement facile de
pourvoirs aux besoins alimentaires accrusdus à un allaitement porlongé.
Il peut être judicieux de mettre un cheval hongre âgé dans un groupe de poulains : cela les
tranquillise et les éduque (et peut permettre d’assurer une retraite active à ce maître d’école).
Tarir la lactation :
Il est impératif que le poulain arr^te de téter pour arrêter la stimulation de la lactation.
Il n’est pas recommandé de traire régulièrement la poulinière car cela entretiendrait la lactation mais
elle peut être soulagée si on lui vide la mamelle une ou deux fois juste après la séparation (par
exemple après 12 et 24 heures).
L’éleveur diminuera sa ration alimentaire (cesser l’administration de concentrés) mais seulement
brièvement si elle est à nouveau portante.
La restriction alimentaire de la jument vide se fait 3 ou 4 jours avant la séparation, on transforme la
ration de jument allaitante en ration de jument à l’entretient.
Le persil peut aider à stopper le lait (bouilli sur la ration de la jument).Il existe des médicaments tel
que le taricime, on peut utiliser de l’homéopatie.
Il faudra faire appel au vétérinaire si une mammite devait se déclarer et devenir douloureuse pour la
jument.
En conclusion :
Le sevrage entraîne de nombreux changements: fin des tétées, rupture de la relation affective avec
la mère, changements alimentaires, abreuvement avec de l’eau, changement de logement, nouveau
groupe social, augmentation des interactions avec l’homme. Il importe donc de bien le préparer.
Le sevrage en groupe au pré avec si possible la présence d’adultes, le tout associé à une bonne
transition alimentaire devrait être privilégié à toute autre méthode.
DU SEVRAGE AU DEBOURRAGE
LE DEBOURRAGE
Un poulain habitué au licol, tenu et marchant en main, pansé, attaché, embarqué, débaqué dans le
calme et sachant donner les pieds est à moitié débourré.
Cette méthode vise à allier relâchement mental et physique du cheval dans le but d’une bonne
relation entre le cheval et l’Homme.
Au box :
le cheval à le filet, une longe en Colbert
Flexion d’encolure
Désensibilisation à la baquette
Flexion des postérieurs (pincement des jarrets comme le font les mâles sur les juments)
Des deux côtés
Traction, mise en avant et stop
La voix : OUI NON VOILA Parler fort pour capter l’attention du cheval.
Faire sentir le tapis, désensibiliser au tapis et le poser sur le dos pendant la flexion
Idem avec la selle
Puis réponse à la traction au mouvement et à l’arrêt avec la selle.
Puis dehors en main et à la longe et même découverte de petit saut de troncs d’arbres.
Monter sur le cheval au box (pas d appuie dans la selle au début, uniquement sur les deux étriers)
seul en flexion.
Grand avantage de la méthode Blondeau il débourre seul, monte seul sur le cheval au box.
Travail pas arret droite gauche dans le box.
Et sort du box à cheval sur un chemin encadré, puis départ au trot.
Puis monte aux trois allures.
Est associé le travail à pied avec la baguette et la traction et la voix, au travail monté avec le
baguette, la traction, et la voix.
Les codes traction, voix, baquette avec la longe Colbert peuvent être appris au box par exemple
pour un cheval déjà débourré posant problème à l’embarquement pour lui réapprendre
l’embarquement.
Cette méthodes fait ses preuves dans la filière équine, en équitation et dans les courses. Chacun peut
se l’approprié. La formation à la méthode est d’ailleurs à actualiser tous les ans, en effet les
diplômés à la méthode Blondeau doivent tous les ans revalider en partie leur diplôme.
J’applique cette méthode avec des alternatives, le montoir dans le box à un ou à deux.
Puis le travail monté à la longe avant d’aller aux trois allures dans une carrière.
Débourrage ; aller aux trois allures monté. Ce n’est pas encore un dressage complet.
Utiliser les longues rênes pour compléter un débourrage de poney.
Débourrage à l’attelage...