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Découverte d’un centre de la Croix

Rouge

Le mois dernier, j’ai eu l’occasion de réaliser une retraite sociale dans le centre Pierre Bleue de la
Croix-Rouge situé au numéro 64 de la rue du Redeau à Yvoir. J’ai été accueilli par monsieur Maxime
Préseau et ses collègues avec à mes côtés Amélie, Hugo et Maëline.

Ce centre accueille des demandeurs d’asiles, en majorités des familles complètes, des femmes avec
enfant(s) ou des femmes seules. En plus de l’hébergement, il fournit des séances régulières avec un
assistants social et un assistant légal qui accompagne au mieux les différents résidents en attentes
de la fin de leurs procédures. Cette procédure nous a été expliquée en long en large et en travers par
un assistant social prénommé Jean Denis et c’est d’ailleurs lui qui nous a le plus pris en charge lors
de notre retraite. Je vais vous la résumer brièvement.

Lors de son arrivé sur le territoire belge, un étranger doit se présenter à l’office des étrangers pour y
amorcer sa procédure de demande d’asile. Sur place y sont prisent ses empreintes pour vérifier qu’il
n’a pas entamé de procédure dans un autre pays membre de l’union européenne. Si c’est le cas, le
règlement Dublin impose son retour sur le territoire du dit pays. Si non, il est envoyé dans une
structure d’accueille gérée soit par fedasil, par la croix rouge ou par le CPAS. La Croix Rouge est un
acteur humanitaire de l’accueil qui est spécifiquement mandaté par l’état belge pour remplir cette
mission. Dans ces centres, une attention particulière est portée à la scolarisation des mineurs. Les
demandeurs ont aussi la possibilité de recevoir l’aide d’un avocat qui les aidera à coucher sur papier
leurs récites de vie.

Quelques temps plus tard, tout demandeur d’asile se voit convoqués au CGRA, le commissariat
général aux réfugier et aux apatrides. Là-bas, il sera questionné pendant plusieurs longue heures sur
sa vie et les raisons qui l’ont poussé à quitter son pays. L’objectif de cet examen est de repérer
d’éventuelle contradiction dans le récit. Une fois le dossier analysé, le CGRA rend sa décision. Si elle
est négative, la personne a ordre de quitter le territoire, si elle est positive elle reçoit un titre de
séjour et peut amorcer son intégration à la société belge.

Nos activités dans le centre étaient divisées en deux groupes, celles où l’on était instruit par les
membres de l’équipe et celles où l’ont apprenait à connaitre les résidents.

Comme dit plutôt, Jean Denis nous a beaucoup apprit sur la procédure globale mais aussi sur
certains détails qui ont leur importance. Il y a par exemple de grande différence de traitement lors
du séjour jusqu’en Belgique selon le sex de la personne en migration.

Parlons maintenant de nos rencontres avec les résidents. Nous avons eu l’occasion de mettre en
place des jeux pour les jeunes enfants le temps d’une après-midi mais aussi de discuter avec leurs
parents le lendemain. Cette dernière expérience était très enrichissante car elle nous a permit de
nous rendre compte que des gens de tous milieux étaient amenés à traverser cette épreuve. Les
enfants eux étaient très heureux d’avoir des animateurs nouveaux pour jouer avec eux et ont passés
un bon moment, nous aussi d’ailleurs.
Globalement, notre retraite s’est très bien passée. Le seul bémol que je pourrais relever concerne
notre prise en charge. En effet, bien que très encadrés lors des activités, nous restions souvent livrés
à nous même dans le centre. A nouveau, je ne pense pas que ce problème soit d’une importance
capitale. Selon le point de vue, ce n’est peut-être pas un problème du tout.

Pour moi, le mot retraite signifie séjour hors de notre environnement habituel. Découvrir de
nouveaux lieux et rencontrer de nouvelles personnes. En plus de nous les faires rencontrer, cette
retraite nous a permis d’être un support pour d’autres qui traversent une phase difficile de leurs vies
et je trouve ça merveilleux.

En conclusion, cette retraite valait réellement le coût d’être faite. Ces trois jours étaient très
agréables et je ne peux que recommander l’endroit aux sixièmes de l’année prochaine.

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