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Les charges indirectes se répartissent entre les différentes sections analytiques en deux
étapes : répartition primaire et répartition secondaire.
1- Répartition primaire :
Dans cette étape, les charges indirectes sont réparties sur l’ensemble des sections
analytiques (auxiliaires et principales) en fonction de clés de répartition.
La clé de répartition est un instrument qui permet le partage des charges indirectes entre
les différentes sections analytiques. Une clé de répartition peut être un pourcentage, une
fréquence, un partage proportionnel,
2- Répartition secondaire :
Dans cette étape, les montants des sections auxiliaires sont répartis entre les différentes
sections (sections principales et sections auxiliaires) en fonction de clés de répartition.
Dans ce cas, les montants des sections auxiliaires ne sont répartis qu’entre les sections
principales.
C’est-à-dire les montants des sections auxiliaires sont répartis à la fois entre les sections
principales et les sections auxiliaires.
L’activité d’une section est mesurée par l’unité d’œuvre dont le choix et la nature sont fixés
par l’entreprise.
1- Définition :
“L’unité d’œuvre (U.O) est une unité de mesure de l’activité d’une section principale. Elle
permet l’imputation des charges indirectes de chaque section aux divers coûts.
L’imputation est l’inscription des charges indirectes des sections aux coûts en proportion
des unités d’œuvre des sections.
Elles concernent les sections dont les prestations sont mesurables en unités physiques.
Dans ce cas, le coût de l’unité d’œuvre (C.U.O) est égal au total des charges indirectes de
la section divisée par le nombre des unités d’œuvre (N.U.O).
Elles concernent les sections dont l’activité ne peut être mesurée en unités physiques.
Vendues.
Dans ce cas, le nombre d’unités d’œuvre de la section est appelé assiette de frais et le
coût de l’unité d’œuvre est appelé taux de frais.
L’imputation ou l’intégration des charges indirectes dans les différents coûts se fait
proportionnellement au nombre d’unités d’œuvres nécessaires pour chaque produit ou
opération sur la base de la formule suivante
Cette méthode consiste à calculer un seul coût moyen à la fin de la période de stockage,
par l’application de la formule suivante :
La méthode du CMUP en fin de période ne permet une valorisation des sorties de stock
qu’en fin de la période analytique, ce qui est en contradiction avec le principe de base de
l’inventaire permanent.
Cette méthode consiste à calculer un nouveau coût moyen après chaque nouvelle entrée,
par l’application de la formule suivante :
La méthode du CMUP après chaque entrée permet une valorisation en temps réel des
sorties, ce qui correspond à l’esprit de l’inventaire permanent.
La méthode de l’épuisement des lots considère que les lots sortent du magasin dans
l’ordre de leur entrée : les lots les plus anciens sortent les premiers (méthode
FIFO) ou les lots les plus récents sortent les premiers (méthode LIFO).
a- Méthode de FIFO :
Dans cette méthode, il est présumé que le premier article sorti est le premier entré, toute
sortie est valorisée donc au coût d’entrée le plus ancien. Dès lors, le stock final est évalué
au coût d’entrée le plus récent.
Cette méthode suit avec retard l’état des prix sur le marché dans la mesure où l’évaluation
des sorties se fait au prix le plus ancien.
b- Méthode de LIFO :
Dans cette méthode, il est présumé que le premier article sorti est le dernier entré, toute
sortie est valorisée donc au coût d’entrée le plus récent. Dès lors, le stock final est évalué
au coût d’entrée le plus ancien.
Cette méthode est inflationniste, en cas d’augmentation des prix. Cependant en cas de
diminution des prix, cette méthode entraîne une sous-évaluation des stocks.
Le compte d’inventaire permanent (C.I.P) est destiné à suivre tous les mouvements
d’entrées et de sorties des stocks afin de connaître à tout moment les existants chiffrés en
quantité et en valeur grâce à la tenue de fiche de stocks.
1- Définition :
Selon le plan comptable marocain, l’inventaire comptable permanent est une organisation
des comptes de stocks qui, par l’enregistrement des mouvements d’entrées et de sorties,
permet de connaître de façon continue, en cours d’exercice, les existants chiffrés en
quantité et en valeur.
Le compte d’inventaire permanent (C.I.P) est un tableau qui permet d’enregistrer les
mouvements d’entrées et de sorties du stock en quantités et en valeurs pour une période
déterminée afin de déterminer le stock final.
3- Différences d’inventaire :
Les différences d’inventaire sont des différences constatées en fin de période entre le
stock final réel (inventaire intermittent) et le stock final théorique (inventaire permanent).
La quantité disponible en stock final théorique est déterminée par la formule suivante
Selon le plan comptable marocain, le coût est la somme de charges relatives à un élément
défini. Cet élément peut être un produit ou un stade d’élaboration d’un produit.
Le coût est donc un regroupement des charges entrant dans la production d’un bien ou
d’un service à un stade déterminé du processus d’exploitation.
Aux divers stades d’élaboration d’un produit plusieurs coûts peuvent être déterminés:
a-Coût d’achat:
Le coût d’achat est l’ensemble des charges engagées pour la réalisation de l’achat des
matières et fournitures.
-Prix d’achat :
Il comprend le prix d’achat facturé augmenté des impôts et taxes non récupérables, et
diminué des taxes légalement récupérables (TVA) et des réductions commerciales (rabais,
remises et ristournes).
Frais d’approvisionnement :
Ils concernent les charges accessoires d’achat tels que : le transport, l’assurance, les
commissions et courtages, les frais de transit, les frais de réception ….
c- Coût de production:
-Charges directes:
-Charges indirectes:
d- Coût de revient :
Le coût de revient est l’ensemble des charges supportées par l’entreprise depuis l’achat
des matières premières et leur transformation, jusqu’à la vente du produit fini, C’est un
coût complet au stade final, coût de distribution inclus.
2119:
-Coût de production :
-Coût de distribution :
Le résultat analytique est la différence entre le prix de vente d’un produit et le coût de
revient correspondant.
En principe, le résultat global trouvé en comptabilité analytique doit être égal au résultat de
la comptabilité générale.
A la fin d’une période comptable, il est rare que le résultat de la comptabilité analytique
d’exploitation (R.A) coïncide avec celui fournie par la comptabilité générale (R.G).
I- Produits résiduels :
1- Définition :
a- Déchets:
Les déchets sont des résidus inévitables obtenus lors de la fabrication des produits
principaux. Ce sont des matières premières incorporées dans le cycle de production, mais
ne se retrouvent pas dans le produit final. Exemple: les chutes de bois ou de tissu.
b- Rebuts :
Les rebuts sont des produits qui se révèlent impropres à un écoulement normal, mais
peuvent être vendus avec rabais. A l’inverse des déchets, les rebuts ne sont pas inévitables
et proviennent des conditions de fabrication. Exemple: les chemises défectueuses.
2- Traitement comptable :
Lorsque l’évacuation de ces produits n’entraîne pas des frais, il n’y a aucune influence sur
le coût de production global.
Le prix de vente de ces produits est considéré comme un produit qui vient diminuer le coût
de production du produit principal.
Produits résiduels.
Dans le dernier cas, le coût de traitement vient diminuer le prix de vente des produit
résiduel
I- Sous-produits:
1- Définition :
Le sous-produit est un produit secondaire obtenu en même temps qu’un produit principal
après transformation de la matière première.
Exemple :
2- Traitement comptable :
1- Charges variables:
Les charges variables ou opérationnelles sont des charges qui varient en fonction du
volume d’activité. Elles sont proportionnelles au niveau d’activité. Le niveau d’activité peut
être la production, le chiffre d’affaires, le nombre des unités d’œuvre …
2- Charges fixes :
Tes charges fixes ou de structure sont des charges qui restent indépendantes du niveau
d’activité. Elles sont liées à la structure de l’entreprise.
Généralement on considère comme fixes les charges suivantes : Les dotations aux
amortissements, les charges locatives, les intérêts et une partie des charges de
Personnel.
Charges semi-variables :
Les charges semi-variables ou mixtes sont des charges qui comprennent une partie
variable et une partie fixe.
Le seuil de rentabilité (SR) est la valeur minimale de chiffre d’affaires à partir de laquelle
l’entreprise commence à réaliser des bénéfices. On l’appelle le chiffre d’affaires critique.
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise couvre la totalité de
ses charges : elle ne réalise ni bénéfice ni perte, c’est-à-dire le résultat courant est nul et la
marge sur coût variable est égale aux charges fixes.
Principe de la méthode :
Toute activité doit avoir une unité de mesure qui peut être l’unité produite et vendue pour
les biens matériels ou le montant de la vente pour les biens immatériels.
L’activité normale est une activité théorique qui doit être déterminée préalablement à la
production. Bien souvent, elle est obtenue en effectuant la moyenne mensuelle des
activités réalisées au cours de la période de référence (année précédente).
L’activité réelle est l’activité qui est réalisée effectivement par l’entreprise pendant la
période d’analyse.
La différence entre les charges fixes imputées et les charges fixes réelles constitue une
différence d’incorporation qui doit être traitée au niveau du rapprochement du résultat
analytique au résultat de la comptabilité générale.