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L’inventaire permanent
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Suivi des mouvements de stocks
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Les mouvements en valeur des stocks:
la fiche de stocks
a. Modèle d’une fiche de stock
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b. Evaluation des entrées
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b. Evaluation des sorties
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Exercice :
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Les frais d’achat représentent 10% du prix d’achat Le
stock initial comprenait 1.000 unités d’un coût
unitaire de 28,5 Dhs.
Calcul du coût moyen pondéré :
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La méthode du CMP présente l’avantage du
nivellement des variations de prix en cas de
fluctuation des cours, mais présente l’inconvénient
de devoir attendre la fin de la période pour évaluer
les sorties et donc pour calculer les coûts de revient.
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☞ Méthode du coût moyen pondéré après chaque
entrée
Les sorties sont évaluées à un coût moyen unitaire
pondéré calculé après chaque entrée soit :
(Valeur du stock initial + coût de la dernière entrée
en stock) / (Quantités en stock + Quantités de la
dernière entrée en stock )
Cette méthode permet de valoriser immédiatement
chacune des sorties de stock mais elle entraîne de
nombreux calculs. Cette méthode adopte la même
approche sur la base des seules entrées mais cette
méthode est rarement utilisée.
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b-2. Méthodes de l’épuisement des stocks
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Exemple d’application :
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L’inconvénient de cette méthode est que les
coûts suivent avec retard les variations des prix.
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• Procédé du dernier entré – premier sorti (LIFO) :
Les sorties sont considérées comme s’effectuant dans
l’ordre inverse des entrées.
Exemple d’application :
Reprenons notre exemple.
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ASPECTS PARTICULIERS
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I/ RAPPEL
Coûts par stades d’exploitation
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Px d’achat
frais d’achat
Coût d’achat
frais de production
Coût de
production frais de
distribution
Coût de
revient
???
Prix de vente
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1/ Le coût d’achat
• Le coût d’achat est le cumul des charges directes (composées
par le prix d’achat des matières premières ou fournitures
achetées, les frais sur achat) et les charges indirectes
d'approvisionnement).
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2/ Le coût de production
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3/ Le coût de revient
Le coût de revient est le dernier coût dans la hiérarchie des
coûts. Il correspond au stade final : la distribution. Le coût de
revient est le cumul du coût de production des produits
vendus et des charges non comprises dans le coût de
production. Ces dernières comprennent : les charges de
distribution : c’est l’ensemble des charges nécessaires pour
mettre les produits sur le marché.
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II/ ASPECTS PARTICULIERS DU COUT
DE PRODUCTION
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On sait que le coût de production est égal à la somme des
dépenses suivantes :
- coût des MP ;
- MOD ;
- frais d’atelier (frais de production).
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1/ Les déchets
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a) Les déchets perdus :
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Evacuation sans dépense :
Exemple :
Pour fabriquer un produit, une entreprise a utilisé 1.500 kg de
MP au CMUP de 15 dh le kg.
Les frais de MOD se sont élevé à 600 Heures à 30 dh/h.
enfin les frais de fabrication sont de 4 DH l’unité d’œuvre (UO
est l’HMOD) .
Au moment de la transformation, la MP perd 10% de son
poids par élimination d’un déchet sans valeur.
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Qté PU Mt
Charges directes
-MP 1 500 15 22 500
-MOD 600 30 18 000
Charges indirectes
-Frais 600 4 2 400
Coût de production 1 350 * 31.77 42 900
Remarque :
Le déchet sans valeur et n’entraînant pas de frais d’évacuation,
n’a d’influence que sur la quantité produite si la production est
exprimée en même unité que la consommation de MP.
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Avec frais d’évacuation :
Reprenons l’exemple précédent, et supposons que pour
évacuer le déchet l’entreprise a supporté des frais de port de
0,4 dh/kg
Qté PU Mt
Charges directes
-MP 1 500 15 22 500
-MOD 600 30 18 000
Charges indirectes
-Frais 600 4 2 400
-Frais d’évacuation 150* 0.4 60
Coût de production 1 350 * 31.82 42 960
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b) Les déchets vendables :
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Exemple :
Une entreprise fabrique un produit « P » à partir d’une seule MP « M »,
au cours de la transformation on obtient un déchet « D » que l’entreprise
vend à une entreprise voisine au prix de 5 dh le kg.
Pour le mois d’Avril, la CG fournies les renseignements suivants :
- Stock au 01/04 : MP = 2.800kg à 10 dh/kg
- Les achats de M = 1.200 à 8dh/kg
- Frais d’achat = 1.800
- MOD = 400 H à 50dh/h
- Frais de fabrication = 1,5 dh/ l’unité d’œuvre (UO est le kg de MP utilisée)
- Consommation = 2.000 kg
- Le déchet représente 1/5 du poids de « M » utilisée
- Production du mois = 300 unités
- Les sorties de stock sont évaluées au CMUP de la période.
TAF : déterminer le coût de production de « P » sachant que pour la vente du
déchet « D » l’entreprise ne supporte pas de frais de distribution et ne
réalise pas de bénéfice.
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Coût d’achat:
Qté PU Mt
Px d’achat 1 200 8 9 600
Frais d’achat 1 800
Coût d’achat 1 200 9.5 11 400
Stock initial 2 800 10 28 000
Stock 4 000 9.85 (CMUP) 39 400
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Coût de production
Qté PU Mt
CSMP 2 000 9.85 19 700
MOD 400 50 20 000
Frais de production 2 000 1.5 3 000
CP déchets 400 5 -2 000
CP du produit 300 135.66 40 700
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c) Les déchets réutilisables :
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Exercice d’application :
Au cours de la transformation d’une MP « M » dans l’atelier A pour avoir un produit fini
« P1 », une entreprise obtient en même temps un déchet, ce déchet permet d’obtenir
après addition d’une MP « N », un produit « P2 » au niveau de l’atelier « B ».
- Consommation de « M » : 2.000 kg à 20 dh le kg
- Consommation de « N » : 10 kg à 8 dh le kg
- MOD :
• Atelier A : 1.500H à 60dh l’heure
• Atelier B : (transformation) 50H à 10dh l’heure
- Frais :
• Atelier A : 10.000dh
• Atelier B : 800dh
- Frais de distribution : 6.000dh dont 1/6 pour P2
- Le produit « P2 » est vendu au prix de 20dh le kg avec un bénéfice de 10% du prix de
vente.
- Production de P2 : 300
TAF : Déterminer le CP de « P1 » et « P2 » sachant que le déchet « D »
représente 1/10 du poids de « M » utilisée.
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PV = CP + FD + B
(300 x 20) = CP + 1.000 + 600
CP = 4.400
CP de « P2 »
Qté PU Mt
CSMP « D » 200 11.5 2 300
CSMP « N » 100 8 800
MOD 50 10 500
Frais Atelier B - - 800
CP du produit 4 400
CP de « P1 »
Qté PU Mt
CSMP 2 000 20 40 000
MOD 1 500 60 90 000
Frais Atelier A - - 10 000
(-) Déchet 200 11.5 2 300
CP du produit 137 700
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2/ Les rebuts et les sous-produits
Les rebuts sont des produits comportant des défauts et par
conséquent impropre à l’utilisation normale.
Les sous produits sont des produits finis mais qui n’ont pas la
même importance que le produit principal.
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3/ Les encours de fabrication
Ce sont des produits finis qui au moment des calculs des coûts
et du prix de revient ne sont pas encore arrivés au stade final
avant leur livraison au client (encore en processus de
fabrication).
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Exemple :
Une entreprise qui fabrique des tapis destinés à l’exportation
(tapis standard 10m²) vous présente les informations
suivantes :
- Encours en début de période: 100 unités à 50dh l’unité
- MOD : 8.000dh
- Frais de fabrication : 12.000dh
- Encours en fin de période : 20 unités à 30dh l’unité
- Consommation : 6.000kg à 12dh le kilo
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Qté PU Mt
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Partie 2:
Les coûts partiels
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I/ Méthode du coût variable ou direct
costing
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1/ Définition et principe
A/ Définition
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B/ Principe
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→ Coût total : CT= CV +CF .
→ Charge variable ( CV ) : charge variant en
fonction de l'activité.
→ Par simplification : considérées comme
proportionnelle au chiffre d'affaire.
→ Charge fixe ( CF ) : charge indépendante du
niveau d'activité.
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C/ Conditions d’application
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a/ Résultat et marge
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b/ Les étapes de détermination du résultat
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c/ Définitions
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d/ Le compte de résultat différentiel
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Produit Produit Produit Produit
Elément
A B C D
-Charges Fixes
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e/ Les indicateurs de gestion
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e/ Les indicateurs de gestion… Suite
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e/ Les indicateurs de gestion… Suite
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f/ Avantages et limites
Avantages:
La méthode est simple à mettre en œuvre ;
Elle s’applique particulièrement aux entreprises commerciales ;
Elle favorise les décisions de gestion par le classement des produits en
fonction de leur contribution à l’absorption des charges fixes ;
Elle prépare la prévision budgétaire par la connaissance des coûts
variables unitaires et des charges fixes totales.
Limites:
La non affectation des frais fixes ne permet pas de connaître le coût réel
par produit ;
La rentabilité de l’entreprise n’est constatée qu’en fin de période après le
calcul de la marge sur coût variable totale ;
La mise à l’écart des charges fixes peut inciter les commerciaux à négocier
les prix qui se rapprochent de la MCV et compromettre la rentabilité de
l’entreprise ;
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II/ Méthode du coût spécifique ou
direct costing évolué
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1/ Définition et principe
A/ Définition
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B/ Principe
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2/ Compte d’exploitation prévisionnelle
Eléments Produit A Produit B Produit C Total
…………. …………. …………. ………….
Chiffre d’Affaire
…………. …………. …………. ………….
-Charges Variables
………….
Résultat Global
Elle mesure la contribution du produit à la couverture des coûts fixes communs et à la formation du résultat.
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3/ Avantages et limites
Avantages:
La méthode est plus complète que la version simple
Limites:
La méthode n’est pas pertinente:
Lorsque les charges directes ou spécifiques ne représentent
pas une part importante du coût de revient ;
si la décision d’abandon d’un produit a un impact sur la
structure générale de l’entreprise.
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III/ Méthode du coût direct
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1/ Définition et principe
A/ Définition
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B/ Principe
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2/ Compte d’exploitation prévisionnelle
Eléments Produit A Produit B Produit C Total
…………. …………. …………. ………….
Chiffre d’Affaire
…………. …………. …………. ………….
-Charges directes
………….
Résultat Global
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3/ Les indicateurs de gestion
A- La marge sur coût direct (MSCD)
La marge sur coût direct est la différence entre le chiffre
d’affaire et les charges directes
MSCD= CA – CD
B- Le taux de marge sur coût direct (TMSCD)
Cet indicateur représente le pourcentage de la marge sur coût
direct par rapport au chiffre d’affaire.
TMSCD = MSCD/CA x 100
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4/ Avantages et limites
Avantages:
Elle fournit des informations précises de gestion ;
Le contrôle par les responsables est facilité ;
Elle permet de mettre en évidence les produits les plus rentables.
Limites:
Il est difficile d’utiliser cette méthode lorsque les charges directes ne sont
pas suffisamment importantes;
Elle ne permet pas la détermination du résultat analytique pour un prix de
vente donné par les coûts;
Les stocks du bilan de clôture devront être évalués au coût de production
qui n’est pas un coût partiel.
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IV/ Méthode du coût marginal
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1/ Définition et principe
A/ Définition
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Suite…
• Autres définitions :
coût de la dernière unité produite,
augmentation du coût due à une augmentation de la production.
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B/ Principe
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2/ Contenu du coût marginal
Le coût marginal n’est pas un coût constaté en comptabilité
mais un coût estimé. Il est déterminé grâce à une analyse
particulière des charges et de l’élasticité de celles-ci en fonction du
volume.
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A retenir
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OPTIMUM ECONOMIQUE:
Niveau de production vendue pour lequel le profit total est
maximum, càd lorsque la recette marginale est égale au coût
marginal.
OPTIMUM TECHNIQUE:
Niveau de production vendue pour lequel le profit unitaire est
maximum, càd lorsque le coût moyen est minimum.
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Exemple:
Une entreprise produit en séries des articles électroménagers.
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Exercice d’application:
Prenons l’exemple de l’entreprise BERRADA qui fabrique et vend des ballons de
fooball au prix moyen de 50 euros. L’analyse des coûts permet de constater que:
Le coût variable unitaire est de 26 euros
Les charges fixes annuelles sont de 1 million d’euros
La production annuelle est de 60 000 ballons
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SOLUTION:
Si Mme BERRADA refuse la commande sa société réalisera un bénéfice de 440 000 euros :
- Chiffre d’affaires : 60 000 X 50 = 3 000 000
- Coût variable : 60 000 X 26 = 1 560 000
- Coût fixe : 1 000 000
- Résultat : 440 000
Si Mme BERRADA accepte la commande, sa société réalisera un bénéfice de 580 000 euros :
Chiffre d’affaires : 3 000 000 + 400 000 = 3 400 000
Coût variable : 70 000 X 26 = 1 820 000
Coût fixe : 1 000 000
Résultat : 580 000
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3/ Intérêt de la méthode
Le coût marginal permet de répondre à certaines questions
telles que :
Est-il rentable :
d’accroître la production ?
d’accepter une commande supplémentaire ?
de diminuer le niveau d’activité de l’entreprise ?
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V/ Seuil de rentabilité
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1/ Définition et principe
A/ Définition
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Le seuil de rentabilité (aussi appelé « chiffre d'affaires
critique» ou "point mort") est le chiffre d’affaires (ou le
volume de vente) pour lequel l’entreprise ne réalise ni
bénéfice ni perte. Il peut être exprimé en valeur, en quantité
ou en jours d'activité.
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1/ Définition et principe
B/ Déterminants du SR
Cette méthode considère que pour une structure donnée, les
charges fixes sont supportées en totalité par l’exploitation.
• Objectif : rechercher quel niveau les ventes doivent atteindre
pour que les charges fixes soient couvertes
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2/ Calcul du seuil de rentabilité
On a :
Se transforme :
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Le seuil de rentabilité se calcul donc :
Ou bien :
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Représentation graphique
Méthode 1 : Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires
pour lequel la marge sur coût variable est égale aux
charges fixes.
où X est le nombre de produit à fabriquer ou le CA
à trouver X = Charges fixes / MCV
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Méthode 1 : Le seuil de rentabilité est le chiffre
d’affaires pour lequel la marge sur coût variable est
égale aux charges fixes. R = MCV – CF
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Représentation graphique
• Méthode 2 : Le seuil de rentabilité est le chiffre
d’affaires pour lequel le résultat est nul.
MCV = CF
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3/ Date d’obtention du SR: POINT
MORT
Le point mort représente la date à laquelle le seuil de
rentabilité est atteint :
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4/ Intérêt et limites du SR
Avantages :
C’est un instrument de décision en matière de préparation
des budgets et de choix des investissements. Le seuil de
rentabilité permet de déterminer :
La marge de sécurité.
Le volume des ventes qui doit être réalisé.
Quel bénéfice permet de réaliser un CA d’un montant donné.
Etc.
Cette technique constitue un instrument de prévision à court
terme, ce qui facilite la recherche des solutions.
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Suite …
Inconvénients :
Le modèle suppose qu’il existe une relation linéaire entre les
coûts et le CA.
Le modèle suppose que les charges de structure restent fixes.
On suppose une demande illimitée à un prix fixe.
Le modèle considère le CA comme représentant le niveau
d’activité, alors que le CA peut varier.
Une autre difficulté tient à l’exclusion des entreprises multi-
productives.
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Exercice d’application:
• L’entreprise «ABC » a établi le compte de résultat différentiel suivant :
Eléments Montant %
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T.A.F :
Calculer :
1/ Le seuil de rentabilité et le point mort.
2/ Le point mort dans l’hypothèse d’une activité saisonnière.
Le chiffre d’affaires annuel se décompose comme suit :
1er trimestre : 220 000
2ème trimestre : 200 000
3ème trimestre : 120 000
4ème trimestre : 110 000
3/ La marge de sécurité et l’indice de sécurité.
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SOLUTION :
1/ Le seuil de rentabilité et le point mort :
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2/ Le point mort dans l’hypothèse d’une activité saisonnière.
Période CA cumulé
1er trimestre 220 000
2ème trimestre 420 000 Le SR se situe dans cette
3ème trimestre 540 000 tranche
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3/ La marge de sécurité et l’indice de sécurité.
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