Vous êtes sur la page 1sur 1

Intro :

Le droit de la concurrence peut être définit comme un ensemble de règles juridiques qui régissent
les pratiques commerciales dans le but de protéger les intérêts économiques des entreprises.

Les pratiques anticoncurrentielles qui peuvent se définir comme étant des comportements
ayant pour objectif de porter atteinte à l’intérêt général de la concurrence entre les entreprises
afin d’entraver le bon fonctionnement du marché.
Historiquement, les Etats-Unis était le premier pays à encadrer juridiquement la concurrence
par le biais du ‘’Sherman Anti-Trust Act’’ en 1890 ayant pur objectif de limiter les
comportements anticoncurrentiels. Le Maroc, suivant le modèle libéral, a aussi mis en place un
dispositif légal visant à permettre une concurrence saine et à assurer la protection des
consommateurs. On parle notamment de la loi n° 06-99 relative à la liberté des prix et de la
concurrence ayant pour objectif la sanction des pratiques anticoncurrentielles et la mise en place
du Conseil de la concurrence.

‘’Retour à une concurrence saine’’ est ce qui était attendu par les entreprises et les
consommateurs marocains après la décision de condamnation de ‘’Maroc Telecom’’ à une
sanction pécuniaire de 3,3 milliards de dirhams par l’ANRT et qui devrait être versée au
Trésor Public.
Il s’agit d’une affaire qui a bouleversé le monde des affaires marocain dans la mesure où le
montant de l’amende constitue approximativement 10 % du chiffre d’affaire de la société. La
décision de régulateur a été incitée par une saisine déposée par ‘’Wana Corporate’’ à
l’encontre de l’opérateur historique pour des comportements imputés à ‘’Maroc Telecom’’,
ayant pour objectif d’empêcher et de retarder l’accès des concurrents au dégroupage de la
boucle locale en ce qui concerne le marché du téléphone fixe et d’internet.
Des comportements jugés en tant que pratiques anticoncurrentielles et plus spécifiquement
qualifiés en tant que abus de position dominante, qui ont motivé l’ANRT à rendre sa décision
à noter qu’elle s’agit de l’organe compétent à réguler la concurrence dans le secteur des
télécommunications.
Cette décision a constitué une victoire pour les entreprises et les consommateurs marocains
dans un contexte marqué par la hausse des prix et par l’absence d’une concurrence réelle
dans le marché.

Vous aimerez peut-être aussi