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L’Europe de la révolution industrielle

Entre le milieu du XVIII siècle et la fin du XIX siècle, plusieurs pays d’Europe et l’Amérique du Nord connaissent de
profonds bouleversements techniques et une industrialisation massive. Cette révolution née en Angleterre, s’appuie
sur de nouvelles sources d’énergie (charbon), matières premières (le fer), et sur un nouveau mode de production
mécanisé. Cette industrialisation va totalement transformer les sociétés et leurs économies, l’organisation du travail,
les villes et va faire naître de nouvelles idéologies.

Comment le processus d’industrialisation de l’Europe marque-t-il les espaces et les hommes qui y vivent ?
Quelles nouvelles idéologies vont apparaître dans cette société nouvelle ?

Vocabulaire :
L’industrialisation : le passage de la production artisanale à une production en série dans les usines.
Métallurgie : industrie du métal.
Le printemps des peuples : des mouvements de contestation qui tentent de mettre fins aux régimes absolutistes de
l’Europe et de satisfaire des revendications nationales dans les années 1848 /1850.
Un syndicat : un groupement d’individus constitué pour la défense des droits des travailleurs.
La nation : une communauté dont les membres se sentent unis par un territoire, une identité historique et culturelle,
une volonté politique commune.
Le capitalisme : un régime économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production et des
capitaux et sur la recherche du profit individuel.
Le socialisme : une idéologie qui souhaite réduire les inégalités sociales et propose la propriété collective des moyens
de production. Elle s’oppose au capitalisme libéral.
Le communisme : la doctrine développée par Karl Marx qui prône (défend) la fin de la domination de la bourgeoisie
sur la classe ouvrière, la fin des classes sociales et l’abolition de la propriété privée.
Le libéralisme économique : une doctrine qui défend la liberté des entreprises et limite les pouvoirs de l’Etat.
Le prolétariat : les travailleurs salariés qui ne possèdent que leur force de travail pour vivre.

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