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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. LE DEVELOPPEMENT DES ORGANISATIONS OUVRIERES

II. LES MOYENS DE LA LUTTE

III. UNE LENTE AMELIORATION

CONCLUSION

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INTRODUCTION
L’Etat, tel que nous le connaissons en Europe, constitue une forme
particulière de concentration du pouvoir. Ainsi, contrairement aux
autres continents, l’Etat est-il devenu très tôt dans l'histoire
européenne une structure visible et clairement identifiable. Au
XIXème siècle, les ouvriers sont très mal payés, les conditions de
travail sont très dures, certains gémissent sous le poids de
l'exploitation sans cesse accrue. Accablée par des conditions de travail
difficiles, et des inégalités criantes de la société du XIXe siècle, les
ouvriers s'organisent et luttent pour améliorer leur condition.
Dès lors Comment s’est faite cette l’organisation? Quels sont les
moyens de lutte? On t’ils eu gain de cause ?

I. LE DEVELOPPEMENT DES ORGANISATIONS


OUVRIERES
• Pour améliorer leur condition, les ouvriers ne tardent pas à
s'organiser. Dès la fin du XVIIIe siècle, ils mettent en place leur propre
système d'assistance : les sociétés de secours mutuels. Les ouvriers
cotisent dans ces sociétés qui leur apportent une aide financière en cas
de détresse.
• La plupart du temps, le patronat s'oppose systématiquement, au nom
de la rentabilité, à l'amélioration des conditions de travail et à la
hausse des salaires des ouvriers. Contrairement aux artisans, les
ouvriers n'ont pas de relations personnelles avec leur patron. Ils
travaillent avec d'autres ouvriers et vivent souvent entre eux
(notamment dans les régions industrielles, où sont créées de véritables
cités ouvrières). Cette communauté de vie favorise grandement
la naissance d'une conscience de classe, préalable indispensable,
selon le penseur allemand Karl Marx, à la lutte collective.
• C'est au Royaume-Uni qu'apparaissent, vers 1850, les premiers
syndicats, les Trade Unions : les ouvriers se regroupent pour obtenir
des garanties contractuelles ou législatives (en cas de maladie,
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d'accident du travail, de chômage, etc.). Ils réclament également
un salaire minimum, la limitation de la durée de travail et
des congés payés. Les syndicats britanniques sont reconnus en 1871.
• En France, le syndicalisme, longtemps bloqué par la loi Le
Chapelier de 1791, est finalement autorisé à partir de 1884. Il prend
un caractère plus révolutionnaire. En 1895, est créée la
Confédération générale du travail (CGT) : l'insurrection ouvrière est,
selon elle, la seule manière de libérer les travailleurs. Elle espère voir
disparaître le patronat et prône l'autogestion des sociétés industrielles
par les ouvriers. En 1906, la CGT estime ses effectifs à
836 000 ouvriers.

II. LES MOYENS DE LA LUTTE

• Dans la première moitié du XIXe siècle, la lutte ouvrière se manifeste


par des actions violentes. Les travailleurs sont souvent hostiles à la
mécanisation (c'était déjà le cas au siècle précédent) et jugent les
machines responsables du chômage. Certains tentent de saboter les
nouvelles machines.
• Dans toute l'Europe, le prolétariat essaie de faire entendre ses
revendications lors des journées révolutionnaires. En France,
lorsqu'éclatent les insurrections populaires de 1830, de 1848 et de
1871, les ouvriers constituent la majorité des insurgés. Trait
caractéristique de l'histoire française : aux revendications politiques se
mêlent des revendications sociales.
• À la fin du XIXe siècle, la grève devient le principal moyen de lutte
des ouvriers. Elle est autorisée en France à partir de 1864. Les
manifestations de grévistes sont cependant très violemment réprimées,
au besoin par l'armée. Si les grèves donnent d'abord peu de résultats,
elles permettent aux ouvriers de se penser comme une classe sociale
unie et déterminée.

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III. UNE LENTE AMELIORATION

• À la fin du XIXe siècle, la lutte du mouvement ouvrier commence à


porter ses fruits. Les salaires progressent, le niveau de vie
s'améliore.
• Des lois sont adoptées pour limiter le travail des enfants. En
France, la loi de 1841 avait déjà interdit le travail des enfants de moins
de huit ans. Vers 1900, la journée de travail des adultes est réduite
à 10 heures dans l'ensemble des pays industriels.
• L'Allemagne et le Royaume-Uni vont plus loin. La première
promulgue, dès les années 1880, des lois sociales qui protègent les
ouvriers : l'assurance-maladie, la retraite ouvrière et l'assistance
accident sont ainsi financées par des cotisations patronales. En
Angleterre, des mesures similaires sont prises avant 1914. La situation
est nettement moins favorable ailleurs.

CONCLUSION
Les nombreuses rébellions populaires émaillant les XVIIe et XVIIIe
siècles apparaissent donc comme des formes de résistance à
l'expansion de l'Etat absolutiste, qui s'appuyait sur l'extraction directe
de ressources humaines et matérielles pour mener des guerres (il
s’agissait d'ailleurs souvent de mouvements contre la conscription ou
de révoltes anti-taxes). Le XIXe siècle vit un mouvement ouvrier en
pleine expansion s'engager dans une lutte contre les classes
privilégiées protégées par un Etat libéral accordant des droits civils,
sans garantir de protection sociale à ses citoyens(nes). Grâce à la
contribution décisive de ce mouvement, les droits civils des
citoyens(nes) furent complétés par des droits sociaux. Ceci jeta les
fondations de l'Etat-providence, qui, reprenant les revendications du
mouvement ouvrier afin de pacifier le conflit de classes, s'engagea au
cours de la première moitié du XXe siècle dans une redistribution du

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bien-être par le biais de la planification de la société et, parfois, de la
nationalisation de l'économie. Une conséquence importante de cette
transformation fut l'intégration du mouvement ouvrier dans le système
traditionnel de représentation des intérêts, et, par là, son
institutionnalisation.

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