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N" 127
Maurice R A IMBA UL T
Cette étude a fait l’objet d’une thèse de Doctorat d’&at es-Sciences Naturelles,
présentée à l’Université Paul Sabatierde Toulouse le 10 juillet 7980. Elle a bénéficié
de l’aide de la D.G.R.S.T., Comité P.O.U.
t( La loi du Il mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part,
que les «copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées
à une utilisation collective» et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but
d’exemple et d’illustration, «toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite
sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa Ier
de l’article 40).
((Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc
une contrèfaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.»
@ O.R.S.T.O.M. 1981
ISBN : 2-7099-0589-2
ARSTRACT
Parmi les nombreux substrats pouvant être utilisés par les microor-
ganismes, les substrats glucidiques agricoles présentent l'avantage
d'être à la fois abondants et théoriquement inépuisables puisqu'i'is
sont régénérés en permanence grâce à la photosynthèse. L'utilisation
des résidus agricoles disponibles en quantités importantes et parfois
gênantes, pourrait conduire à leur valorisation tout en supprimant
des sources de pollution.
Les recherches dans ce domaine (8, 9,) n'ont pas toujours conduit â
des résultats concluants, dans la mesure 00 les conditions d'aération,
de pH et de température, nécessaires â l'obtention d'une bonne crois-
sance aérobie, n'étaient pas maintenues suffisamment longtemps pour
obtenir un enrichissement en protéines satisfaisant.
3
Dans les cultures en milieu liquide les substrats présents sont faci-
lement utilisés par le champignon et un environnement relativement
homogène peut être maintenu par une agitation convenable. Toutefois,
tous les substrats ne sont pas immédiatement solubles, et des limita-
tions peuvent apparaftre. L'oxygène en particulier est faiblement so-
luble dans l'eau et de fortes agitations sont nécessaires pour mainte-
nir un approvisionnement suffisant.
Au cours de cette étude nous avons donc dans un premier temps isolé,
testé et classé des souches de champignons amylolytiques de façon 8
en sélectionner un parmi les mieux adaptés à la croissance sur ami-
don de manioc.
GENl?RALITBS
1. RAPPELSSUR LACROISSANCEDES CHAMPIGNONSFILAMENTEUX
Des revues générales et des traités de mycologie (19, 20, 21, 22,
23, 24) relatent en détail ces études physiologiques concernant la
germination des spores, la croissance végétative, les métabolismes
primaires et secondaires du mycélium et la sporulation. Ces diffé-
rentes études ont étë pratiquées pour l'essentiel grâce â la techni-
que de culture en milieu liquide ou en surface sur milieux gélosés
synthétiques. Par contre les études portant sur la croissance des
champignons se développant sur des substrats solides naturels sont
beaucoup moins nombreuses (25, 26, 27).
dX ,A. si
- =p.x ou t11
dt X dt
t = temps en heure
Xt = x0. eut
In Xt = ut + In X0 131
= kl. n
rL
n -kL 2
avec :
n = nombre d'extrêmités
2. 2. .l. -------.--------
SubbaYmt .lZihLt& ..------------------
- j4odëLe de HONOP
= PMax. s X
rX 151
k,tS *
où :
- S concentratton du substratlimitant
16
Dans les cultures en batch k, est habituellement très petit par rap-
port à la concentration initiale du substrat et ainsi la croissance
se produit à PMax jusqu'à ce que S s'approche de k,, ce qui provo-
que une chute rapide de u vers zero tandis que le substrat est éli-
miné.
2.2.3. ViWsement
_"""""_"""___"""""" du myc&Qutn
""""_"
L'équation initiale
K
x= Ca1
1 t e fao - ait)
dans laquelle :
De façon â rendre cette équation plus souple ces auteurs l'ont géné-
ralisee en utilisant une fonction générale du temps comme exposant .
du terme exponetkiel :
K Dl
x=
1 t e lFt)
F(t) = a, + a1 t t a2 t2 t....... an t”
EDWARDS& WILKE ont montré qu'une telle équation logistique génerali-
sée permettait d'obtenir une très bonne représentation de differentes
cultures.en batch. Un programme d'ordinateur est utilisé pour resou-
dre l'équation et déterminer les différents coefficients a,, al,
a2, etc...
avec :
S : concentration de substrat
m : coefficient de maintenance
3 - CUNCLUSIONS
Nous définirons ainsi les milieux solides, par opposition aux milieux
liquides, et pâteux, comme ceux pour lesquels le substrat n'est pas
liquide et possède une granulomètrie et une structure organisée.
Ces milieux peuvent donc être soit des sols aérés, des graines; de
ceréales, ou des produits végétaux, organiques ou minéraux granulés
ou fragmentés dans lesquels l'eau se trouve sous forme d'eau de
constitution, d'eau libre et d'eau liée par des forces de différentes
natures(covalentes, ioniques, hygroscopiques ou capillaires). En
aucun cas l'eau ne doit occuper la totalité des espaces libres et ne
doit s'écouler librement,
24
Les champignons sont produits par culture sur des composts pasteuri-
~6s et inoculés qui sont genéralement prépargs a partir de paille
de blé et de fumier de cheval. La preparation de ces composts est
probablement l'etape la plus difficile d réaliser.
2.2.2. Chcut@gnon
“““” ” “““_““”de paille
“““““““““““”de. JLLZ : “““-““““-“““““”
Uo.&ake&!a VOL-
vacea
“““_”
Une étude complète concernant ce genre a été décrite par SINGER (57).
Quoique ce champignon ait été cultivé traditionnellement en Chine
depui.s des siecles, la culture sur une large ëchelle ne devient pos-
sible que maintenant.
p.“.“.“- --m
! !
{ Nom du produit j Substrat Mfcroorganisme
! !
! ! AnpettcjUw ohyzae, levure et i
; Shoyu blé et soja
! ! Lac&ba&ti
! ! ! !
, Miso ! riz et soja l AbpengiUun otLyzae et
!
Sacckahomycen nouti I
! !
! Natto I soja F3acaw n Ub.titib !
! ! !
Tempeh' soja Rltizopw o~i~oci~x~U~5
1 I I !
! Sufu soja ! Atinomuca& e&gati
! !
! Hamanatto ! soja ! Abpwg&Yun ckyzae I
! ! !
i Koji blé et riz AbpengU!w ohyzne
! I !
! Ontjom -arachide ! Newtobpotra btiapkXa
! !
! Katsuobushi ! poisson ! Ahpe,tgi..k&U4 &kUUh I
! ! !
non déterminé
!
Bagoong poisson
! I ! !
! Nuoc-mam poisson ! bactérie halophile
! !
I ! 1 I
I !
- conservation
- production de vitamines
- augmentation de la digestibilité
2.3.1. le K0j.i-
---_-
2. 3. 3. L'oLzfjott?
,..---- ..__
3. 7. Ptioduction~ d’ enzyne6
3.7.1. AmyPbrieb
_- -----
Ce procédé est basé sur la croissance d'A. ohyzae non plus uniquement
sur du riz comme dans le cas du koji "starter" mais avec du son de
blé. Un mélange de son de blé et d'amidon (blé, riz ou maïs) est hu-
midifié avec son poids d'une solution contenant des éléments miné-
raux et de l'acide chlorhydrique. La masse humide est disposée en
couche mince sur des plateaux métalliques dont le fond est souvent
constitué par une grille permettant une meilleure aération.
son humidifié
Une variante de ce Drocedë conçu oar TAKALIINE (15) a &të prooosëe par
différents auteurs (74,75), de façon à supprimer le remplissage
et la récole des plateaux. Elle consiste à placer le Droduit dans un
cylindre métallique tournant lentement (1 tour/mn) autour de son axe
horizontal de façon à exposer successivement tout le substrat à l'air
et à homogénéiser le produit.
3.7.2. Ceuukanes
_-__------
Les cellulases sont utilisées comme supplément dans des rations ali-
mentaires du b&tail, comme aide digestive, pour l'isolement de pro-
Sines vG@tales et la préparation de produits alimentaires (97,
78). Maigri? ces diverses utilisations potentielles, la saccharifica-
tion de la cellulose par les cellulases reste un procbdê de labora-
toire. En effet les preparations obtenues 6 partir de cultures de
fxichodetunn cer~&elet d’A. @eh ne sont aaç suffisamment actives, et
les cellulases produites sont d'un prix de revient trop éleve.
-
air ’ conditionné I
convoyeur
! 1 I !
! Glucoxydase P. liO<atUm . Profondeur . Emballages orives d'oxygène
! ! ! ! I
Industries alimentaires
I ! ! !
I ! !
! Penicillinase 8. abtili’, 6. a~&wci~ ' Fi-ofondeur Destruction de le pënicilline
I 1 l ! !
-
1 I
! Srreptokynase ! A. caridi&&, 8. CPII~(IX '! Profondeur . Usages médicaux
1 ! ! ! !
I I I !
Streptodornase ’ St. hcwQkc*L) ' Profondeur Usages médicaux !
, r I ! !
! I !
Catdlase AciXobzctc>i p’~.w/dana . Profondeur Fabrication de matériaux poreux !
I L ! 1
-. . --- -- -.-- ---.. -.----- _._.__ _________-
L'acide gallique, qui est utilise pour le tannage des peaux et en
imprimerie, est trouvé naturellement sous forme d'esters et de glu-
cosides dans des plantes dites à tannin. Il est préparé soit par
hydrolyse chimique soit par hydrolyse enzymatique.
3.2.2. Acide
-------_-_-tique --
3.3.3. Mwotutines
_s__--_____
que les graines restent individualiseas et qu'il n'y ait pas de pri-
se en mass@.
4 - P??.CDUCTZON
D'ALIMENTS FERMENTESENR'ICHIS EN PROTEIW
(A.F.E.P.1
et la disponibilité de l'eau.
-. -_
!
! Culture ! Culture
!
1 liquide 1 solide
! ! !
! ! ! .!
Connaissances physiologiques nombreuses faibles
! ! ! !
Connaissances technologiques bonnes faibles
! ! ! !
! Maintien des conditions optimales l possibles ! difficile !
! ! !
Contrôle des paramètres bon difficile !
! i ! !
I Enzymes excrétées l diluées L concentrées L
eau
disponible
- pour des a" comprises entre 0 et O,l, les molecules d'eau sont très
fortement liées sur les sites polaires libres,
6 - CONCLUSIONS~
D'un autre cote la culture des champignons sur substrats solides est
plus proche des conditions habituelles de leur développement, et
pourrait dans certains cas présenter de réels avantages. D'ailleurs
devant les nombreux exemples d'applications des fermentations solides,
on est frappé par l'énorme potentiel que représentent les cultures de
champignons sur substrats solides. On peut alors se demander pourquoi
de telles possibilités n'ont pas @té exploitees a plus grande échelle
et sont le plus souvent restées au stade artisanal ? C'est qu'en
réalité les processus impliqu6s dans ces fermentations ne sont na's é-
lucides et l'on est contraint de compenser par le savoir faire et
l'expérience le manque de connaissances fondamentales.
MATERIEL ET METHODES
I. TECHN'IQURDECULTURESURSUBSTRAT AMYLACllSOL1DE
Nous avons effectué une première série d'expériences ayant pour but
le choix de la technique de culture la plus appropriée. Pour cela
nous avons testé plusieurs possibilités : milieu pàteux en couche
de faible épaisseur, milieu pâteux malaxé en permanence, manioc
cru coupé en petits morceaux et farines réhumidifiées. Les meil-
leurs résultats ont été obtenus à partir de la farine de manioc
cuit, réhumidifiée avec une solution contenant des sels minéraux
et des spores de champignons (tableau V). En effet, la consommation
de sucres est nettement supérieure, la croissance du mycélium est
meilleure, la tendance à la sporulation est beaucoup plus faible,
ainsi que les risques de contaminations bactériennes. Nous avons
donc poursuivi les expériences dans cette direction.
- _ -..
!
Conditionnement Remarques j
1
! I substrat P.S. ,g/lOO g 1 !
'substrat
! ! ! P.§. ! !
! - MILIEU PATEUX ! ! ! !
! . couche de 4 mm ! 934 ! 53,2 ! sporulation !
! ! ! ! intense !
! . couche de 8 mm I 735 ! 67,2 ! " !
! !
. malaxeur 632 nd . levures
t ! !
! ! !
- MANIOC FRAIS
! ! !
! * couche de 8 mm 622 62 ! sporulation
!
! ! ! intense
! !
! . colonne aérée ! 438 ! 72 ! ” !
! ! ! ! !
! - FARINES en COLONNE ! ! ! !
! ! ! !
. farine crue 539 ! 42,7 sporulation
! ! !
farine cuite 10,; ! 4633 1 bon développe-,
! * !
ment mycélien '
! ! ! !
sporulation
! I ! retardée !
Les différents essais que nous avons faits nous ont conduit à l'éla-
boration d'une nouvelle méthode de culture dont nous rappellerons les
caractérijtiques et que nous avons utilisée pour effectuer l'essentiel
de ce travail.
1 - f'RtNCfPE DE 1A METHODE
DE CULTURE(941
Cette technique simple est bas&e sur 'la distribution homog8ne d'un
inocu'lum de spores et des sels mineraux nfkessaires 8 la crofssance
du mycelfum dans la masse du substrat amylacl m4s sous une forme ad&
quate permettant le maintien des condJt!ons a6robIes. La préparation
d'un substrat granulaire poreux avec un pH et une teneur en eau d&
terminés est essentiklepour obtenir une croissance rapide et homogene
dans toute la masse du substrat.
Pour les besoins des études de laboratoire nous avons mis au point
une méthode simple permettant de préparer un substrat amylacé sous
une forme adaptée à la fermentation en milieu solide. Dans cette
étude nous avons utilisé du manioc comme matériel initial, mais d'au-
tres essais ont montré que l'on pouvait utiliser de la même façon des
tubercules de pommes de terre,.des bananes vertes entières ou des
céréales (maïs, blé) préalablement gonflées par trempage.
eau résiduelle 10
matière sèche totale 90
amidon 83
sucres réducteurs 3
61
protéines
lipides
cendres
farine de manioc 20 9
sulfate d'ammonium 39
phosphate monopotassique lg
acide orthophosphorique 9 N 0,4 ml
agar-agar 15 9
eau distillée 1 litre
Les inoculums de spores sont préparés dans des fioles de 300 ml conte-
nant 17 g d'un milieu pâteux ayant la composition suivante pour 100 g
de farine :
(NH41 2 SO4 89
urée 29
KH2P04 49
eau distillée 230 ml
tube de milieu gélosé et placées dans une étuve à 30" pendant une se-
maine.
4 - CùNVSTlONNEMENT DU SUBSTRAT
5- QlSPUSlTlF V'lNCUBAT70N
Chaque incubateur est relié à une vanne à aiguille qui permet d'ajus-
ter le débit d'air à la valeur souhaitée grâce à un débit-mètre à
bille (0 - 20 l/h) qui permet de contrôler le débit d'air sortant.
Pour les différentes études que nous avons effectuées nous avons
utilisé une installation de 24 incubateurs (figure 6) qui peuvent
être prélevés individuellement sans entraîner de perturbations pour
les autres dispositifs.
64
laine de verre
T
E
0
0
c
1
produit. dila- ----+ 5 9 Etuve 105" C --* Teneur en
céré 24 h eau
5 g d'échantillon
'3.
50 ml d'eau distillée
1
dilution 1/50
I
Polybroyeur
(POTTER)
I
Protéines Sucres Hydrolyse Activité
libres Amidon résiduel amylasique
1
Sucres totaux
De façon 8 ameliorer la precision des mesures et a r8duire 1'6cart
de variabilité des resultats, les analyses sont effectubes en double
exemplaire sur le contenu de chacun de trois incubateurs. Tous les
résultats représentent donc la moyenne de 6 déterminations. Le
contenu de chaque incubateur est pesé, puis dilacéré à la spatule.
Une fraction de l'échantillon (4 a 5 g) sert à la détermination de la
teneur en eau par séchage à l'étuve à 105' C jusqu'à poids constant.
Sur chacun des échantillons on determine la teneur en eau, le poids
total de matière sèche, le pH, les protéines, les sucres résiduels et
l'activité amylasique.
- croissance rapide
- production intense d'amylase
- absence de toxicité
- teneur en protéines élevée
- composition alimentaire favorable
- rendement de croissance élevé
- tolérance vis-à-vis de la température et du pH
1 - TSOL&M&NTS
Les isolements ont été faits sur boîtes de Pétri contenant un milieu
gëlosë à l'amidon de manioc auquel on a ajouté de la streptomycine
et du chloramphënicol pour supprimer les colonies bactériennes. Les
étalements ont etë faits à partir de différents échantillons de sols
et de manioc frais ou fermenté. Les boîtes ont été incubëes 2 à 3
jours à 30" C puis exposées quelques instanisaux vapeurs d'iode pour
colorer l'amidon en bleu et visualiser ainsi les zones d'hydrolyse.
Les germes présentant une bonne activité am.ylolytique ont été alors
purifiés par plusieurs repiquages et conservés en tubes de gëlose
inclinée.
suite nous avons refait une sërie d'isolements qui nous a fourni 30
nouvelles souches dont certaines ont été isolëes à 45°C.
Il faut remarquer tout d'abord que les valeurs obtenues n'ont qu'une
valeur comparative, les conditions optimales n'ayant pas été réalisées
dans la plupart des cas. Ce test nous a cependant permis de classer
les souches et d'apprécier leur capacité à croître sur amidon de ma-
nioc.
Si on compare nos résultats avec ceux de BROOK & coll. (8) nous cons-
tatons que la moitié des souches que nous avons isolées sont favora-
blement comparables aux souches amylolytiques de collection que ces
auteurs ont cultivées dans des conditions assez voisines.
71
! ! !
Numéro de l'isolat f tlycélium produit : Protéines fom8es Sucres résiduels ! Activite
! ! ! !
amylasique
! ! ! ! ! !
411 90 dl
! ! ! ! ! !
10 ! ! ! ! !
9.69 2,48 0 tttt
7 ! ! ! ! !
Il,27 2,25 0 tt+
12 ! ! ! I !
9233 2,07 0 +ttt
24 ! ! ! ! 1
8.44 2,02 0
11 ! ! 3 ! .!
7,89 1,82 2,4 tt+
8 ! ! ! ! !
7,92 1,77 2,5 +++
45 ! I ! ! !
5,07 1.76 6,7
9 ! I ! ! !
8,04 1,67' 3.0 +t
14 ! 8 I ! !
7,74 1,65 3.8 +
51 ! ! ! ! I
6.39 1,65 7.6
52 ! ! ! ! !
7,DZ 1,58 6,6 !
34 ! ! ! !
7,21 1,50 5,2 41
17 ! ! ! ! !
5,25 1,16 936
53 ! ! ! ! !
4,31 1,lO 13,3
46 ! ! , I !
4,62 1,08 10,7
I I ! ! !
49 4,70 0,99 10,8 - .
6 ! ! ! ! !
6,37 0,98 6,7
48 ! ! ! I !
5,20 0,93 10,5
32 ! ! ! ! !
4,54 0,89 11,7 nd
13 ! ! ! ! !
,
3,57 0,84 832 !
nd
! ! !
Ca 4,21 0,78 11,5 nd
18 ! ! ! ! !
3,94 0,76 11.2 nd
27 ! ! ! ! !
3,50 0,71 12,2 nd
25 ! ! ! ! !
3,94 0,66 16;7 nd
15 ! ! I ! !
3,82 0,64 12,5 nd
47 ! ! ! ! I
5.03 0.57 14.4
29 ! I ! ! !
3,22 0,52 14,o nd
54 ! I ! 1 !
4,00 os2 13:5
41 ! ! ! 1 I
3,06 0,41 13,2 nd
26 I ! L , !
2,95 0,37 16.0 nd
30 ! ! ! t !
3.47 0,35 14.0 nd
! ! ! ! !
Cl 3,40 0,23 15.4
I ! ! ! I
50 2,99 0,El 13.1
55 ! I ! ! !
3,54 0,21 14,6
33 ! ! ! I !
3,ll 0.20 17,7 nd
42 ! ! t ! I
3,12 0,19 15.7 nd
! I ! ! !
3 - RENDEMENl-SDE CROZSSANCE
Les résultats que nous avons obtenus (tableau VII) sont très satis-
faisants et sont en accord avec ceux des auteurs canadiens (6) qui
ont travaillé sur manioc avec une souche d'AspeXgZk.b @m.Qa;ocS.
Ils sont sensiblement supérieurs à ceux de BROOK & coll. (8) qui
étaient contraints d'ajouter jusqu'à 2 % d'extrait de blé germé dans
leur milieu de culture pour obtenir une croissance satisfaisante avec
des souches de Mucoh et de Rhizopun .
! N” sou-! Biomasse ! !
Protéines récoltées Rendement de transforma-!
! ! ! !
che récoltée tion par rapport aux su-!
! 1 ! ! !
cres consommés %
! I ! ! !
! ! !Matière !Protéines!Protéi-!
! N x 6,25 ! LONRY , nes
! l I I ! sèche ! brutes 'vraies!
! 1 9 ! 9 ! g I ! I !
I I
7 ! 1-q
UC,7 42,6 ! 31.5 ! 44,7 ! 21,7 ! 16,8 !
! 10 ! 112,5 ! 48,5 ! 30,4 ! 49,3 i 22,6 ! 1436 !
! 12 ! 99,2 ! 43,4 ! 29,8 ! 50,9 ! 24,4 ! 17,4 !
*1 24 ; Y4,Ï I* 40,3 ! 20,9 ! 46,l ! 21,3 ! 11,9 !
! 11 101,7 ! 41,2 ! 35,8 ! 45,4 ! 20,2 i 17,8 !
*1 51 ! 101,4 ! 38,5 ! 27,8 ! 50,3 ! 20,8 ! 15,5 !
! ! ! ! ! ! ! !
I ! ! !
! N" de la ' Protéines Lipides Cellulose ! Indigestible ! Cendres
! ! ! ! !
souche ! N x 6,25 ! glucidique
! ! ! ! ! !
g% 9% ;g% g% I 9%
! ! ! !
5 - THER~4OTOlERANCE
A cet effet les isolats ont été cultivés sur milieu gélosé à l'amidon
de manioc en boîtes de Pétri inoculées au point central. Après la
phase de germination le diamètre de la colonie est mesuré résulièrement
pendant 4 à 5 jours. Dans ces conditions la croissance linéaire du
diamètre des colonies est un phénomène bien connu qui a été étudié en
particulier oar PIRT (98) et TRINCI (99). Cette méthode est pratique
et beaucoup plus rapide que la détermination de la vitesse de croissan-
ce en culture liquide agitée.
75
!
1 N" isolat ! Vitesses de croissance des colonies (mm/24 h)
! I
-- !
!
! 25°C ! 300 c ! 35O c ! 37“ c ! 400C !
I I ! ! I ! I
-----_ . . _---
! ! ! !.14 ! ! !
7 10 11 14 10
! ! ! ! ! ! !
10 10 13 14 I6 10
I ! ! ! ! ! !
12 9 1C 16 15 10
! ' ! !9 ! : !
11 4 5 8 8
! ' ! ! ! ! 1
24 8 9 11 9 6
1 j ! 111 1 ' I
53 8 g 0yl 2
!A __._ j ._.." _..-_. !... _....._!.__ _. .. .._......l -.._......... !‘
6 - CUNCLUS7UN
La technique de culture que nous avons utilis6e n'est donc pas lige
3 l'emploi d'une souche particul+ère, mals peut au contraire &tre
pratiqutle avec de nombreuses souches de champignons filamenteux.
I - CARACTERES~40RPffflLOGIQUES
2 - CARACTERESPHYSlOLOGl$lES
3 - DETERMTNATTONVE L’URGANSSME
Les caractères qui ont été observés permettent de ranger notre orga-
nisme dans le genre AnpagZku, qui selon ALEXOPOULOS(126) et CHADE-
FAUD (127) peut être rangé parmi les Eurotiacées, de l'ordre des
Eurotiales qui sont des Ascomycètes Pyrénomycètes.
.- -
! Alanine 7,67 g pour 100 g de prot&ines ' 1
! Arginine 508 4 II II !
! Ac. Aspartique 7,51 g n II !
! 1/2 Cystine 0,4a g 11 II !
! ,I !
Ac. Glutamique 10,71 g fi
! Glycocolle 4,62 g ” II !
! II !
Histidine 2,79 g ”
! II !
Isoleucine 3,70 rj In
! I# !
Leucine 6,52 g ’
! Lysine 7,28 g ’ 1, !
! Il !
Yéthionine 1,44 ‘J lt
! II !
Phénylalanine 3,47 g ”
! II !
Proline 2,46 g ’
! II !
Sérine 4,36 g ’
! II !
Théonine 4,47 g ”
Trytophane !
: Tyroslne . 3,40 g In II
! Valitie 4,72 g ” II
!
! ic protéines : N x 5,25 !
! !
Tableau X - Compontian en acide,& CUYI&~A deb p~otéiwb de Ra bouche
no 70.
Ces caracteres morphologiques montrent que ce champignon appartient au
groupe Abpmgi.fYub rtigen, mais qu'il diffère de l'espèce type Aspe,~~-
g%.ub tiges van Tieghem qui nous a été aimablement fournie par la
C.C.M. (Czechoslovak Collection of Microorganisms - BRNO) par l'aspect
étoilé (et non concentratique) de la colonie, sa vitesse d'élongation
supérieure et sa thermotolérance.
Enfin, la détermination précise de la.souche no 10 a été réalisée par
le Central bureau voor Schimmelcultures de Baarn (Hollande) qui l'a
identifiée comme appartenant à l'espèce : Abpe,+r.g~ub hennebengfi
(citée par BLOCWITZ (128) du grouoe Abpehg.iLYub tige&.
CHAPITRE 3
RECHERCHE
DES CONDITIONS OPTIMALES DE CULTURE
83
1, INFLUENCEDESFACTEURSDEL'ENVIRONNEMEN'I'
Nous avons vu dans le premier chapitre que l'eau joue un rôle capital
dans ce type de fermentation. La quantitét d'eau solvante et le degré
d'activité de cette eau ont une influence déterminante sur le dévelop-
pement du mycélium.
temps (h)
! ! !
Humidités initiales (g d'eau/
! ! !
100 g de produit htimide)
! ! !
! ! 42 ! 46 ! 5o ! 53 ! 56 ! (-0 !
! !' ! ! ! I ! !
! ! 8. ! 71 ! 7. ! 71 ! 71 !
Poids sec final ! 92
! (% du po+ds sec initial) ! ! ! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! ! !
! PrntP!nes synth$tis&s 631 ! 103, CU! 11,6!11,8 ! 9,7 ,
! (g pour 200 g de substrat) i
! ! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! ! !
Sucres consommés
i (g pour 100 g de substrat) ! 23y3 ! 36s4! 46s5! 4g~7!4g~l 1 46 !
! ! ! ! ! ! ! !
! Rendement de transformation !
0,26 ! 0,28! 0,26! ü,$ 0,24: ",2$
! (protëine.s/sucres) ! ! ! !
! ! ! ! ! ! ! !
! pH final ! 5,8 ! 4,1 ! 3,2! 3,1 ! 3,O ! 3,O !
! ! ! ! ! ! ! !
2 - INFLUENCE VE LA TEMPERATURE
temps ( h)
Fig#e II - ln#hcncc dc la Aempéhahhe d’i.ncubtian AWL La
C~OiAAariCe en Od?ieu AU&dC
REAOE & GREGORY(88) ont observé qu'en partant d'un milieu liquide
à pH 3,5 et en apportant tout l'azote sous forme d'urée, le pH était
pratiquement stable tout au long de la phase de croissance d'A. @ni-
gatud. Ceci leur a permis de supprimer les appareils de contrôle et
de régulation de ce paramètre.
Des études cinétiques de croissance ont donc été faites sur des pro-
duits ayant reçu des doses croissantes d'urée, la quantité d'azote
total étant constante. Le substrat initial contenait 50 40 d'eau. Le
liquide contenant les sels minéraux et les spores a été ajusté à
91
! 60 ! 40 ! -530 ! 4,05
D'après les résultats qui sont rapportés sur la figure 12, on consta-
te une influence très nette de la dose d'urée sur l'évolution du pH
du produit et sur sa teneur en protéines , montrant ainsi l'effet bé-
néfique de l'apport d'urée. La dose optimale d'urée est dans ce cas,
assez faible car le pH initial du produit était relativement élevé
(pH = 5,2). .
10 20
temps (h)
4 - TNFLUENCE DE L’AERATION
Nous n'avons pas étudié ici en détail tous les aspects de cette
question qui sera reprise de façon plus approfondie dans un chapitre
ultérieur (cf. respiration). Nous avons seulement voulu vérifier si
le debit d'air que nous avions fixé arbitrairement était suffisant
pour apporter l'oxygène nécessaire a la croissance du mycélium dans
les dispositifs d'incubation que nous utilisons.
Pour cela nous avons fait une expérience dans laquelle nous avons
aéré les incubateurs à 0 ; 0,5 ; 2 ; 4 et 8 litres/h Des analyses
ont été effectuées après 22 heures et 30 heures d'incubation à 30" C
en prélevant pour chaque débit 3-incubateurs servant de répétitions.
12 30 h
H-Q-- - - --*-L--- - -0
22 h
95
Les échantillons qui n'ont pas été aérés (débit 0) révèlent une
croissance limitée après 2~ heures d'incubation, mais cette croissan-
ce est loin d'être négligeable. LecI peut paraître.surprenant puis-
qu'il s'agit d'une croissance essentiellement aérobie. Toutefois
on peut expliquer cette croissance en remarquant que les incuba-
teurs utilises sont des systèmes ouverts à l'air libre, et que Le
produit est essentiellement poreux ce qui permet des échanges gazeux
non négligeables.avec l'atmosphère.
Nous n'avancerons pas plus ici dans nos conclusions, mals nous re-
tiendrons qu'une aération de 4 l/h/incubateur est largement suffi-
sante pour assurer une bonne croissance. Etant donnée la quantité
de substrat contenu dans l'incubateur (10 g), on constate que le
transfert d'oxygène est très efficace dans notre technique de cultu-
re. Pour assurer une croissance identique en milieu liquidaagité,
il faut en effet utiliser un débit d'air au moins 4 a 5 fois supé-
rieur.
(figure 15).
Les résultats montrent que les échantillons n'ayant pas été inocu-
16% par les spores ne révèlent pas de croissance micro-
bienne sensible. Les contaminations spontanées ne provoquent donc
pas de croissance décelable, du moins pendant les 30 premières
heures d'incubation, même dans les conditions non stériles.
o------w- o--e- - - -
- Solution : 59 KH2P04
2,4 9 Urée
2.10g Soores
95 ml d'eau
CONDITIONS OPERATOIRES
- Poids d'échantillon/incubateur : 20 g
- Température : 35” c
- Aération : 4 1 d'air/h/incubateur
99
o----o PH
68
56
A partir des résultats obtenus on est amené à faire les remarques
suivantes :
CHAPITRE 4
BVOLUTIOM DE LA MICROFLORE
FONGIQUE ET BACTERIENNE
103
Pour que la méthode de culture que nous avons mise au point à par-
tir d'une souche d'A.I~~~7u~bV~giX orésente un interêt réel,
il est indispensable qu'elle puisse s'adapter facilement à la
culture d'autres souches de champignons, et à d'autres types de
substrats amylacés. Pour cette raison, nous avons réalisé des cultu-
res en changeant la souche utilisée pour l'inoculation ou en chan-
geant le substrat amylacé tout en conservant les conditions d'incu-
bation précédemment décrites.
Il faut toutefois remarquer que les souches les plus faciles à cul-
tiver par cette technique appartiennent en grande majorité au genre
A.~pe~gi&Tu~ et que l'emploi de la méthode est conditionné par la
possibilité d'obtenir des quantités de spores suffisantes.
Tous les substrats ont été testés dans les conditions opératoires
habituelles (Cf. Fage 31) et analysés après 24 heures d'incuba-
tion.
I 1
! Composition initiale ! Composition finale
! Substrat ! ! !
! ! ! ! ! !
Protéines Sucres Protéines Sucres
! ! !
!assimila- ! assimilables!
! ! ! bles ! ! !
! ! ! ! ! !
Manioc 2,5 90 18 30
! ! ! ! ! !
! Banane ! 654 ! 80 ! 20 ! 25 !
! Résidu banane ! 6,5 ! 72 ! 17 ! 33 !
! ! ! !
Pomme de terre 5,0 ! 90 . ! 20 35
! ! ! ! ! !
! Pulpe de pomme ! !
! ! !
! de terre 530 ! 65 ! 18 28
! ! !
! ! ! ! ! !
Ces contrôles sanitaires ont été effectués sur les échantillons ob-
tenus à partir des souches cultivées sur farine de manioc et dont
les résultats de la fermentation ont été rapportés dans le tableau
XIII.
! I ! I ï
N" Souche Microflore aérobie! Microflore anaé- Test coliformes Test Salmonellec ! Cicroflore fongique! Mycotoxines
I ! I ! I ! ?
colonieslg ' robie colonies/o colonies/? coloniesf~ colonieslg
! I I ! I ! I ! !
~-_. _-
! 2 ! 1 ! ! ! !
4. Hil)e? 1,2 x d ' négatif néptif nép,itif ?,C x 1c2 negatif
! ! ! l ! I ! !
4. Higc t ! 1,5x107 , négatif , négatif néytif ! 2,3 x 103 I nëgatif
! ' ! !
! 10 A. IzwwbcttgLL ! 1,3 x 10~ ! négatif ! népatif ! népatif ! 32x103 1 négatif c
I ! H
! 11 b:!.mgiefw AI). ! 1,0x107 ! l,o x 104 ! 2,0x103 nécrtif ! 2,3 x 103 nëgatif
! I ! ! ! ! ! !
! 14 A . tc’i’iicrh7 ! 5,0 x 10’ , négatif nénatif , népatif ! 3,O x 1Q3 I négatif !I
!
! 6,O x 106 ! G,O x 103 ! ne:atif ! négatif I 8,0 x 104 ! négstif
I I I 5,6 x 104 !
! 1,5 x 107 ' négatif ' négatif ' négatif n&Jatif
! I ! ! !
! l,o x 106 , négatif , négatif , néoatif 8,0 x 104 négatif
! x
! 3,0 x 107 ! nénatif ! nénatif ! négatif 2,5 x 103 ! négatif n
! ! ! !
! 3,o x 107 nCgatif néoatif négatif 1,l x 103 nëgatif
! ! I I I !
] 1,o x 107 , 2,o x 103 ! 2,2x103 , négatif ! 5,0x 1c* negatif
Les résultats obtenus sont rapportés dans le tableau XV. Ils montrent
que la microflore aérobie dans les échantillons obtenus après 30 heu-
res de fermentation est sensiblement toujours du même ordre de
grandeur quelle que soit la souche utilisée (107 germes/g de poids sec).
Ce résultat montre que le comportement de la microflore baclérienne
aérobie n'est pas liée à la souche de champignon mais plutôt aux condi-
tions mêmes de 1-a technique de culture en milieu solide.
Les résultats des analyses montrent que les conditions aérobies sont
bien maintenues tout au long de l'incubation.
ETUDE BIOCHIMIQUE
DE LA FERMENTATION
123
7 - COMP0SiTiON CHiMl2UE
2 - PROPRIETES PHYSlQLIES
Mab6e voh.mQue
-_--L------- héeUe
- ----- ---- : p
MT = MS t Me + Msels = 21,71 g
Masne.
------------votkmnbyue
---- a~paente
------
VT = 33,O cm3
92- = 21,71
= 0,65 g/cm3
vT 33,6
POtrOAité du AubA;Drcd
-------_______-_____
Taux de secortvtrement
----_------------_-------------- du sub&tic&
Si l'on admet que les grains diamidon sont assimilés à des sphères
d'un diamètre moyen de 60 p, et que les soores ont un diamètre de
395 u, on oeut faire un calcul permettant d'estimer le taux de re-
couvrement du substrat par les spores.
soit :
R2
N= 4.n. A ,!. 1 200 spores/grain d'amidon
n . R2
A
amidon glucose
rglucose =
Kl.[‘pl.bd- h’,d t131
km f b'l . [@
rqlucose = K
1' kJ
129
rglucose= K. [xl
c = 47,l % H = 6,4 %
N = 7,s '; o= 38%
C : 6a = 1
H: 12a + 5 b = 1,62 t 2 c
0 : 6a+b = 0,62 + c
N : b = 0,14
ou encore :
4 - 2-...--.-..---
EoUATiON STOECHZ0METRZn,E GLOBALE VE LA CROTSSANCE
I - .-- NATIRE
ET LQCAL~SA~-SCJN
BE
-- L'ACTIViTE AWYLASTQUE
-
! ! ! !
Origine de l'enzyme Sucres réducteurs Glucose
! ! ! !
estimés en glucose
! ! ! !
mg/1 mg/1
! ! ! !
! ! ! !
Milieu solide 174,2 167,l
! ! I !
Milieu liquide 137,6 117,6
! ! ! !
! ! !
Milieu solide Milieu liquide
! ! !
! ! !
Surnageant! culot !Surnageant culot
! ! ! ! !
! ! ! ! ! !
glucose : mg/1
! !
dans le mélan- 71,5 ! 153,4 ! 69,7 ! 201,4 L
! ! ! ! !
ge réactionnel !
! ! ! ! ! !
! I ! I I !
! % de l'activi- ;
31,8 ! 68,2 ! 25,? ! 74,3 !
L té amylasique L
! ! ! !
L totale
! ! ! ! !
./“.
500 ./ 500
0 44h
/
e \
300
100
3 4 5 6 7 PH 3 4 5 6 7
PH
137
- E44eX de La Remptitiwce
---_--_----- -------
e e
/ 24 h
0-o
/ 0’
0
_ ./ pRd \\
p/+o \, e
I I w
30 40 50 60 70 60 30 40 50 60 70 80
température “C température “C
!
!pH ; Température !mg échantillon !
! ! !sec dans la prise!
! ! ! ! d'essai
!
! ! ! ! ! !
! Milieu solide ! 24 h ! 435 ! 65” C ! 0,60
!
! ! I I I !
! ! 40 h ; 435 ; 65’ C ; 0,45
!
! I I I !
! Milieu liquide 24 h ; 5,0 ; 50” c ; 0,60
!
24h
1
s( mg amidon
dans 5ml )
~igwte 2 l- Vc!&,mintion ghapkique du Km appatrent du dyntèmeb amyla-
biquen bynthéLLbC!b en milieu na!.ide ti en cWe liquide.
140
- Dé-n thmigue --
______-_______-____
Les échantillons sont traités dans l'eau pendant des temps variables
de 0 à 30 minutes à des températures situées entre 30 et 85' C. Apres
ce traitement, le dosage de l'activité amylasique effectue, soit à
55" C pour l'échantillon prélevé après 40 heures d'une culture en mi-
lieu solide, soit à 40' C pour l'échantillon prélevé après '24 heures
d'une culture en milieu liquide. Une étude préalabiement avait établi
qu'aucune dénaturation ne se produit à ces températures de dosage.
% activiti % activitd
ordonnbs logarithiniquos ordonnier logarithmiques
t t
40145,
142
IV. CONCLUSIONS
.7
.6
I
a
5
25
4
- CkOi.AAUnCe
__________---___-___-- à dhhe eXpOneti&e
______--__
- ~aleti~emewt
- ---- -- ---- - ------de .!.a
-_----ctroihance
_-----_
..
tëgé par le support solide ? Autant de questions auxquelles nous avons
tentéderépondre en étudiant les paramètres de la croissance en milieu
solide et en ëtudiànt le métabolisme respiratoire.
- Taux de chohdance
-----____--------___c--- ~nécL&igue
- --
10 20
temps (h)
155
- Rendemw&
---------- global de JZLXctotihance
----------------------
SC
+.xp
protéines(g/lOOg substrat)
1
+m. X r173
rS=T rx
-. l r 1
sa-.--, -,1 rx em
X s Y X
1
rx (taux de croissance spécifique) on peut calculer
i-
! M.S1 ! q : 0,30 ! ! !
! ! 0933 ! 092 ! 0,25
! : 0,ll
p2
! ! ! ! !
! MS2 : 0,3
p1 0,36 0,18 0,22
! : 0,16
y2
I
! MS3 v1 : 0,23
1 0,43 CI,15 0,26
1-17: 0,155
! !
! ! ! ! !
! M.S4 ! q : 0,28 ! 0,40 ! 0,15 ! 0,23
! ! p2 : 0,16 ! ! !
! ! ! ! !
! M.S ! Pl : 0,27 ! 0,38 ! 0,17 ! 0,24
!
!(moyenne) ! p2 : 0,15 ! ! ! !
! ! ! ! ! !
! I I I I !
! M.L. ; ‘1 : Oy3 ; 0943 ; 0315 ; 0,28 !
: 0,23 ! !
! ! v2 ! !
3oc
20(
10
pignons.
1
rCP2 = - * rX + m CO2 - x
Yco2
r~02=Qco;X
In .rCn
.2
= In X + este = ut + este 1211
pco2= -%100
9 . D (en ml/h) wl
avec :
20
temps b)
3 - QUUTTENT RESPiRATQIRE
"CO?
Q.R. =
170
-100
5 10 15 20 25
temps h
! 0 ! !
!
’ 8 ! 0,13 ! c,33 ! 0,15 ’ 0,04 ! 0,Ol ’ 7 ! 5 ! 1,5 ! 28 0
! !
’ 9 I 0.20 ’ 0,33 ! 0,20 ! 0,os ’ 0,oz ! 12 10 ! 1,2 ! 56 0,04
!
! 10 ! 0,28’ ! 0,30 ’ 0,35 ! 0.08 ! 0,04 ! 15 ! 15 ’ 1,02 ! 84 0,lO
! !
' 11 I 0,36 ’ 0,24 ! 0,45 ! 0,lO !. 0,06 : 22 ! 20 1,lO ’ 112 0,17
! ! !
12 ’ 0,47 ! 0,23 ! 0,60 ! 0.15 ! 0.09 28 30 1 0,96 ’ 168 0,25
! ’ ! ’ ! ! ! !
13 0,57 0,18 0,75 0,20 0,13 38 39 ! 0,97 ! 217 ! 0,36
! !
! 14 ! 0,70 ! 0.18 ! l,oo ’ 0.28 ! 0,18 ! 48 48 ! 0,98 ’ 270 0,48
! !
! 15 ! 0.83 ! .0,15 ! 1.25 ’ 0,36 ! 0.24 ! 59 57 ! 1,02 ’ 318 0,60
l l
! 16 ! 0,98 ! 0.15 ! 1,50 ! 0,47 ! 0,31 ’ 70 71 ! 0,98 ’ 399 0,73
1 I
! 17 ’ 1,13 ’ 0,13 ’ 1,90 ’ 0,60 ’ 0,39 ! 84 87 ’ 0,97 ’ 486 0,88
1 0,QQ ’ 553 1 1,03
’ 18 ‘1 1334 ; 0,16 ’ 2,30 ’ 0,75 ’ 0,48 ’ 98 ’ 99
i 1
19 1 1,65 0,14 ; 2,75 ’ 0,93 ’ 0,59 ’ 115 ’ ml 1 0,96 ’ 672 1,2z
1 1 ’ 1,oo
20 ! 1,85 I 0,16 3,20 ’ 1,13 f O,73 f 136 135 ’ 156 ’ 1,44
1 I
21 ! 2,13 ’ 0,13 ’ 4,00 ; 1,36 0,87 156 ’ 155 ! 1,rJrJ ’ Em 1,65.
’ 22 ’ 2,32 ’ 0,08 4,60 1,60 ’ 1,04 ’ 150 ’ 160 ’ 0,94 ’ 896 ’ 1,e.z
l 1
’ 23 1 2.44 ’ 0,05 : 5325 ; 1,83 ’ 1,21 ! 125 155 ’ 0,84 l 868 1,EO
! 1 l
24 l 2,55 ! 0,04 ’ 5,70 2,05 ! 1,39 ’ 104 145 ’ 0,71 ’ 812 1,50
l l !
25 ’ 2,61 ‘. 0,02 ’ 6,00 ’ 2,25 ’ 1,58 ’ 92 135 ! 0,68 ’ 756 1,EO
! ! I !
26 ! 2,63 ’ 0.01 ’ 6,30 ! 2,45 ’ 1,76 ! 82 130 ’ 0.63 ! 728 0,90
! ! l
27 ! 2,66 ! 0,oo ’ 6,55 ! 2,63 ! 1,95 ’ 76 125 ! 0,61 ’ 700 0,80
! I !
! 28 ! 2,68 ! 0 ! 6,830 ’ 2,81 ! 2,14 ! 70 120 . 0.59 ! 672 0,80
! ! 2,35 ! 67 ! !
29 ! 2,68 ! 0 ’ 7,05 ’ 2,99 115 ! 0,58 ! 644 0,80
! ! 2,51 ! 64 ! !
30 ! 2,66 ! - 0,Ol ! 7,25 ! 3,16 115 ! 0,56 ! 644 0,75
! !
! 40 ! 2.55 ! - 0,02 ! 7,80 ! - ! Z-,70 ’ 61 110 ! 0.56 ! 616 0,75
! ! ! ! ! ’ ! ! ! ! !
sucres consommés (g)
Figutre 33 - @atién de AUCJUA heApihé.6 en &mdion des 6ueheb con-
bomméb. Vdew~s caLcuRéti kappotiéti clan.~ Le ;tabLeau XX.
20 3’0
temps (h)
ou encore :
1
r
S=T S - rX +ms'X
1
rS = - y . y. X + m,.X
S
ou encore :
1 1
=-.~+m,
-. rr p53
3
X
yS
A
-.
rS = f (Y) doit passer par l'origine.
X
Nous avons déjà constaté que ce n'est pas le cas en ce qui concerne
la croissance de notre champignon (figure 27).
En nous basant, non plus sur les sucres consommés mais sur la vites-
se de consommation de l'oxygene (figure 35) nous retrouvons une or-
donnée à l'origine correspondant à une utilisation de l'oxygène pour
une croissance nulle.
178
0 031 032
IJ (h-l)
Figtie. 35 - VWono de La vhkbbc npéci&.que de conbommua%on d’of
en ~om,t.Lon dLc ~ZU.LXbpé&$iqUt? de cnoihbance..
1; . ho2 ebt expuhé en g d’02/h et pah g dc biombbe
1 2
biomasse formée (g /lOg substrat)
Qo2
et l'on pose :
-dQ =K 5
.dt ' dt
K' = 0,673
= 0,112 Kcal/m mole d'02
6
Cette valeur est tout à fait comparable aux valeurs mesurées expéri-
mentalement. On peut donc estimer que la quantité de chaleur dégagée
est directement liée à la respiration, et calculer, à partir de la
quantité d'02 consommée, la quantité de chaleur qui est dégagée au
cours de la fermentation (tableau XX).
1000 2
dQ
temps ( heures )
dQ-K. fi
L-
dt dt
r293
K étant la capacité calorifique du système :
Eau 10 1 10
Substrat 10 053 3
TOTAL 33
186
avec :
dT
- = vitesse d'augmentation de la température
dt
U = coefficient de transfert
A = surface d'échange
ainsi que l'on peut évacuer 500 cal par heure pour un écart de IOC
entre la température du produit et la température de l'eau de re-
froidissement. En calculant la surface de refroidissement
(A = surface des parois du tube), nous avons pu calculer la valeur
du coefficent de transfert dans notre dispositif d'incubation :
U = 53 Kcal/h/m2/ (Y)
VI. CONCLUSLONS
taté ce phénomène sur milieu solide pour toutes les espèces que nous
avons cultivées sur farine de manioc.
rX
= j’ (X, - Xs) 1311
Si on exprime la biomasse stationnaire en terme de taux de mortalité
nar raoport à la biomasse totale (Xs = kX).
On peut alors écrire que :
'"x. = (u - k) X 1322
Pour tenter de choisir parmi ces deux hypothèses, nous avons étudié
de facon précise la croissance du champignon dans les premiers stades
de son développement. A cet effet nous avons utilisé l'enregistre-
ment automatique de la vitesse de production du CO*, pour des cultu-
res sur milieu solide ayant reçu des densités d'inoculum de 2.106,
2.107 et 2.1G8 spores par gramme de farine. Nous avons alors consta-
té que le point de rupture de la pente se produit à une période qui
dépend de la dose d'inoculum mais qui correspond toujours au même
degré d'avancement de la réaction de croissance, c'est-à-dire pour
une quantité de biomasse définie.
se de l'amidon.
Le modèle que nous avons établi a donc été basé essentiellement sur
la limitation de J’hydrolyse du substrat par les phénomènes de
catalyse de contact ou par la disparition de J 'eau disponible. Nous
verrons que ces deux causes de limitation conduisent à l'éta-
blissement de la même équation de la vitesse d'hydrolyse, et donc
au mêmemodèle cinétique.
198
[HZ01
rSH = Vmax. [El . 1321
K + tH201
Ln W6H1005),,
+ H20 IE3
> 'gH12'6 1331
(1 - a X) (1 -bX) WI
Ainsi :
(1 - bX)
rSH = Vmax. E L343
K + (1 - bX)
rE = k. X-= k.X,.e nt
= k' X
Et
(
1 - bX)
rsH = vmaxs . k'.X.
K + (1 - bX)
1 b71
rsH, = kl. X. -
l+K
1 - bX
1 ‘L 1 = 1 - bX
1+ K K K
1 - bX 1 -bX
rSH = kl. X.
1 - bX
K
ou encore :
et u'=b
201
A L'état stationnaire on a :
d'ou
Si on pose :
Sg = surface du grain
f = taux de recouvrement
So.f= ka * 14 . SO (1 - f-1
k'a + k'd
f = K'. X
K'. [xl+ 1
x=p. [xl
on obtient :
203
Vm. X
rSH = 143"
X+K
rSH = h. II443
K
1 * l-- X
K
1Z
K
La vitesse d'hydrolyse s'écrit alors :
=Vm. X .(lA 1
rSH
K K ‘
en posant
u=Vm fatu'=- 1
K K
on peut écrire :
= u. x (1 - U'X)
%H
1 = u (1 - U’X)
-.
X rSH
SH = SC + Sl
-1
u = 0.52 h
d'où :
-
.. u = 0,52
-\
‘& \u’ - 0,35
\
8 0,2 0,3
X (g/g substrat)
x = 0,44. SH
I I
091 cv 013
X (g/g substrat)
rS m Y. s (1 - V~S)
dS
= v. dt
s (1 - V'S)
1 =-+- 1 V’
s (1 - V’S) S 1 - v’ s
!G+ v’ * =v . .dt
S 1 - v’ s
on obtient ainsi :
1 - V'S - = v.t.
In -L- - In
SO 1 - V’SO
So. evt
s= m
vt
(1 - v'S0) + y'S0.e
208
.. çô, ,0,226 t
.~
'H e t-52!
(1 - 1,24 SO) + 1,24 So.eo9224 fi
3 - VERlF7CAJlON EXPERiWENJALE
En posant 1: .v.lS" =v
SO
l'équation 50 s'écrit :
v = (1 - 1,24) . e"y226. t = 95
0,436
dosages expWimenlaux.
.sp.y 1
'g5 e- 0,226 t
+ 1,24
Cette observation est à rapprocher des résultats qui ont été rappor-
tés par DRAPON& Col1 (93) concernant l'influence de l'eau sur l'hy-
drolyse de l'amidon
s dans les aliments. Ces auteurs ont montré nette-
ment que l'hydrolyse de l'amidon est en rapport étroit avec l'activi-
té de l'eau qui infl<ence..non seulement la vitesse d'hydrolyse mais
détermine également la limite du-taux de conversion de l'amidon.
210
-0,226t
1 = 95.e * 1,24
sh
211
1 - VZTESSE VE CRUiSShlCE
1
Nous avons vu que S,, = ~ . X
'SH
donc
1
?H = - .r
X
'SH
P-. 1
rSH = rSc rX
Yc
avec :
I
= .d (1’ - y’ X.) ,
I rx
et l'on trouve :
1 f mS X
rSF! X
- r5c = -Y- - r
ou
= Yc. ( rSH - mS X)
rX
aprihs calcul :
= Yc. (u - m,) . X (1 - ” - ’ . X)
rX
u-m
S
214
On pose
u = Yc (u - m5)
1-I'= ~ u u'
u-m
S
On obtient ainsi :
La vitesse de croissance :
= vx (1 - p' X)
rX
Yo. eut
x=
.!-561
(1 - Fr’ X0) t p' Xo.ept
rx = VX. (k - b x)
x= .. k. Xo. ek pt j;5;:
(k - b Xo) t-b. XO.ekut
l'inoculum
A cet égard, nous noterons que les similitudes que nous aurions pu
déceler entre les cinétiques obtenues en milieu liquide et solide
ne Peuvent être généralisées. Elles sont liées au fait que pour les
nécessités de la comparaison nous avonsdû utiliser une quantité
totale de substrat identique dans les deux types d'incubateurs et
que nous avons choisi pour cela
217
X0. eut
x =
ltu’ Xo(eFLt- 1)
3 - UERIF7CATTON EXPERTMENTALE
1
-= 1-p’X0 <,-lJt+$ 759.
X x0
1
-=U. e - 053 t10 t 3,3
x1O
D'oiI l'on.tire,:
IJ = 830
et
Xo = 0,0012 g/l de farine
. . <
Un dernier point restait à éclaircir concernant la ruoture de pente
que nous avons observée lors de la représentation graphique de la
croissance en coordonnées semi-logarithmiques.
-
10 20
temps
(9
F.Lgum 44 - Companahon de ta cowrbé théotiyue. de La c/ro&sance LWL
sub&Omat solide avec .&A ~é~ul.tc& exptientaux obtenus
Lom de .!.a CU.&WL~d’A. hwncbengc M.IJL@Lne- de. matioc
en ttieu hoUde.
l : vde~hn exp&imentien éche&e am%.tnétique
a : V&~LL~U expi?himetiaEes écheUcz togcvu%mique
-: J?LLW~de La combe khéotique nelon R’équa.do~~ ciné;tique
de. Oa b,iotna,sclc
221
Nous voyons une fois de plus que notre modèle cinétique est en très
bon accord avec les résultats expérimentaux et qu'il permet de ren-
dre'compte des observations que nous avions faites pré-
cédemment.
99,45 g 92,4 9
222
1
r sc - - . rX t m, . X
Y.5
f- e
s t;
X.dt =
s
t,. 830.e - Oy3 t t 3,3
1 -. dt
On posé :
avec :
830 = 251
ao= 33
9
La dérivée de a s'écrit :
‘& I - da = -- da
0,3, 830 . e - Os3 t 0,3 a
3,3.
224
On
aa’ot
: d / 4
s to
X.dt= - 1
0,99
.
s4
0
da
a (a + 1)
1L
4
0
da
a (a + 1)
fr et
s
te
X.dt =-
E n --a--
ao
-In a+1
ao + 1 1
que l'on peut mettre sous la forme
ft 1
JI=n X. dt = In .(l+L)J
a
En remplacçant a et a, par leur valeur respective, on obtient
enfin :
*
2-o 3-o
temps (h)
226
2 - CONS0MMA-l70ND'OXYGENE
I O2
=0,64X+0,07InM
temps (h)
251 t e Oy t
.C02 = 0,89 (X - X0) t 0,055 In @$
252
D3
02
2 ’ temps ( h)3 ’
0,03
D,O2
II,01
229
Yo =h2-
,
0,3 x. ‘(1 - 3,3 X) f 0,055 x
avec
230
- 1 1
Ii u -- * s * x - n:n4 In M
*c 10 cy- +(J,3
ou
=.O,l . SH + 3,3. x - 0,04 In M F+I
H*OC
H*O, = 0,56 O2
H20H = 0,l SH
S" =
SO. evt
; -
1
= 95.e - 0,226t + 1,24
l 1 + "'.So.p - 1)
SH
..
dSH_ L
-- dX + m x
dt Y 'dt
CROISSANCE i
!Lx !IX.(1 - p' X) = 0,3 x. (l- 3,3 X)
:' dt
x0. eut
; - + 3.3
i- x = 1 : e’yo. (?Ut _ 1) h : = B30-e-0’3 t
RESPIRATION . 6 CO2
0,35 C6H1206 + 6 O2 -A, + 6 H20 ; AH = 673 Kcal
L
~3,9 (C H1,62 Oo,62 :$14 ; 596 H20) + 291 CO2
i
mco2 = 0,OWg
= 1,12 g x/g
C02/g
CO2
X/h
Yco2
CO2 dC
02
-j$- = 0,32 X - 0,88 X2
!
H20T = H20 o + 0,52 O2 - 0,l SH
Notre travail montre que ces recherches peuvent conduire à des résul-
tats intéressants aussi bien du point de vue des connaissances fonda-
mentales, que du point de vue des applications que l'on peut en tirer.
4 - ENRICHISSEA4ENTEN PROTEINES
Les résultats que nous avons obtenus montrent que l'on peut
obtenir,après 24 heures de culture un produit fermenté contenant
18 % de protéines sur la base du poids sec final. Ce résultat est in-
comparablement supérieur à ceux obtenus par les auteurs ayant tenté
d'appliquer directement les techniques traditionnelles de fermentation
de tempeh (5) et qui n'obtenaient guère que quelques 3 à 5 % d'enri-
chissement.
7 - LES PROBLEMESPOSES
REACTTONNELLES
4!
4c
ôsa
OI
0
cE
B
s
i
-3c
25
temps (h)
B. M.= 30°C
0 10 20 30
durée d’incubation heuree
( 1
Figtitre 50 - In@xnce dc L?a tmpénatune de ~e&oiti~em~nt e.t du
cLiamWe de la colonne 6wr &a tempékafwx du phoduk
(1=02cm;2= 04cm;3 =06 cm;4 =0 bcm;
5=07Ocm) ,
La figure 49 nous Jtidlquë, peur une eefenne d’un d’fem&hre do 4 em,
l'influence de la LempWrture de regulat‘ian du badn-marie sur 'la du-
r& de la phase de germination et sur flevolution de la température
du produit au cours de la croissance d’A. hemebeq&L sur farine de
manioc. On constate que la durée de la phase de germination augmente
de façon très importante lorsque la température d'incubation diminue.
Cela confirme les résultats que nous avons obtenus précédemment et en.
particulier lors de l'étude des caractéristiques physiologique de
la souche que hous avons utilisée Nous remarquons d'autre
part que lorsque la température de refroidissement diminue, la vites-
se d'élévation de la température diminue, ce qui est bien en accord
avec l'estimation du coefficient de transfert des calories que nous
avons faites au chapitre 6.
J !, 1
" Temp&rature du bain-marie
1 Na diametre ! I
! ! 35" c ! 30” c ! 250 c ! 35 4 25oc !
! ! ! ! ! !
2cm !, 2i;8 ! ! ! !
20,2 17,5 19,9
! 1 ! !
! (2) 4 cm 1637 ! 17,l 1637 19,Ol
!
!
! (3) 6 cm 15,0 ! 19,0 18,2 ! ‘?.l,% !
! ! ! !
Composition du pro- Colonne sta-! Cylindre Pétrin
! ! ! !
duit final tique (capa-! tournant capacité 8 -
!
: cité 1 kg PSf (capacité ! 10 kg PS) !
! !
! 1 - 2 kg PS)!
! ! ! ! !
! ! ! !
.Protéines vraies
! 16,2 ! 19,3 ! 18,l
! % P.S.
! ! ! !
! ! I f
! Sucres réducteurs ! ! !
36,3 15,O 25,s
L résiduels !
! ! !
Les résultats obtenus (cf. Tableau XXI) ont permis de confirmer lar-
gement les données que nous avions obtenu au laboratoire, sur
plusieurs types de substrats amyl.acës et avec différentes souches de
champignons filamenteux. La réalisation de ce nouveau matériel de fer-
mentation spécifique de la culture sur substrats solides a conduit
1'I.R.CH.A. à déposer un brevet français (116) et à entreprendre en
collaboration avec 1'O.R.S.T.O.M. la mise au point d'une unité pilote
d'enrichissement en protéines destinée d'une part à tester les maté-
reils et calculer les coûts de fonctionnement et d'autre part à four-
nir les quantités de produit nécessaires pour effectuer les analyses
nutritionnelles sur animaux d'élevage.
255
ENREGISTREUR
-43
I
1 1
I REGULATION
DE
32 II TEYW!IATURE
I
2?M” I
r-4 REGULATION
WHUMIDITE
I
22 - Cuve du fermenteur
23 - Double-fond perforé
24 - sonde de température
257
25 - sonde de pH
28 - barboteur
29 '- bras d'agitation
30 Y moteur - réducteur du bras d'agitation
31 - verin ,de la sonde de pH
32 - spray de refroidissement
35 - air d'alimentation du spray
36 - moteur d'entraînement de la cuve
38 - rég‘ulation de pH proportionnel7e
39 - électrovanne de débouchage
40 - pompe à débit variable pour l'urée
4i - réserve d'urée
42 - régulation de température
43 - enregistreur
50 - ëlectrovannes du vérin
- - - -
-
_-
[ 0 2
_-
-
-
I
.
_ __..température
__ _. _--de -.-
consigne
.- - - -- -//pYl/flY
.
.
1 -croissance
i o/
-4
-*
phase de latente
I-.
\Cycle de refroidissement I
i
Figuhe 55 - Schéma de R’ enteghtiment de .!.a toq&uA~~e du ~L&U&,
du nombne de cycle eA: de la dw&e de &vct-Lonnw~ent du
6y.&ètnc de /~e&~hii~~ement e.X d’agLt&bn.
Pour des raisons aussi bien économiques que pratiques, il n'est pas
souhaitable de conserver, tout au long de la fermentation, un flux
d'air maximum. En effet, dans les premières heures où la quantité de
biomasse est faible, le besoin en oxygène l'est également. Parallële-
ment une aération trop importante à c.e stade, provoque une évapora-
tion intense et refroidit le produit de ce qui limite la croissance
du microorganisme.
Cette régulation est réalisée très simplement grâce à une vanne d'air
à ouvertuelinéaire, commandée par une minuterie à double effet.
- hé~~On du ptl
- RégufkZon de 1’ hmidi;cé
VE FERMENTATION SULZVE
0,61 d’eau
sels minbraux
spores
I température
1 FERMENTATION
““““‘7
Y AUCUN EFFLUENT I
I A TRAITER i
L ------me- J
JkYLtie
264
- elle utilise des milieux beaucoup plus concentrés (300 à 400 g/l
au lieu de 50 à 60 g/l), et permet ainsi d'atteindre des productivi-
tés des matériels élevées en protéines par unité de volume utile,
+- +P E
0 -aa
O- 0 s. c.
a- + H20%
A-A PH
5 -7a
-----------
-60
IV. CONCLUSIONS
produit initial.
CONCLUSIONS GL?Nl?RALES
C'est ainsi que nous nous étions fixé pour objectif d'étudier les
mécanismes de croissance des champignons filamenteux se développant
sur des substrats solides, de façon à mieux connaître les possibilités
d'exploitation de l'énorme potentiel biochimique que représentent ces
microorganismes.
Pour cela nous avons tout d'abord mis au point une technique de
culture originale permettant l'étude du développement sélectif du
mycélium sur un milieu solide amylacé.
- l'hydrolyse de l'amidon,
- la multiplication du mycélium
- l'activité respiratoire.
L'&lx~de de 'Ilkydrolystz de l'amidon en mJ'lieu so'ldde a permis de mon-
trer que l~am~laso syntk&ls& par la souche est essentiellement parie-
tale et de type amy'loglucosidasique. La cln8tique de production des
amylases pr&ente des differences notables avec celle observee en mi-
lieu liquide. La comparaison avec le systeme enzymatique synthétisé
en milieu liquide a rëvëlë des différences importantes concernant les
caractéristiques physico-chimiques. En particulier le système amyla-
sique‘produit en milieu solide présente une thermorësistance nettement
plus importante.
Les paramètres que nous avons ainsi déterminés pour notre équation
cinétique sont en accord avec les résultats que nous avions obtenus
-1
expérimentalement (11 max = 0,3 h , U' = I = 3,3 g d'eau consommée
Xa
par g de biomasse synthétisée) sur la base de la mesure des protéines
synthétisées et de l'équation stoëchiométrique globale de la crois-
sance.
R,!?Fl?RENCES BIBLIOGRAPHIQUES
22 - DARRELL J.W. & WILFORD M.H. (1976). - "The fungal spore. Form
and Function. Johvz Wtiey and Sonb. New-York, London.
23 - COCHRANEV.W. (1966). - "Physiology of fungi". John &
Soti, London.
120 DESCHAMPS
F. - MEYER F. et PREBOISJ.P. (1980). - “Mise au
point d'une unite pilote de-fermentation aérobie en milieux
solides". CO&?O~L& annue& Soc. M.&~obío&. Ind. Ftr.
I.N.S.A. Toulouse, 13 - 14 Mars.
12.9 - SMITH J.H., (1923) - "On the apical growth offirngal hyphae.
Ann. Bok. 2, 341 - 343
CBAPITRE 2. MATEKtELETMETWODES............................... 55
CHAPITRE 3. RECHERCHE
DES CONDITIONSOE'TII'W DE CUL- ....... 81
CHAPITRE7. ~~IOND'UN~D~CIMEaQUEDELAC~IS~
ENMILlEU SOLIDE .................................. 1 QI.
Birectîon g&drale :
24, rue Bayard - 75008 PARI”
Servies des Publications :
70-74, roure d’Aulnay - 9314Cl BONDY
I .S.%.N e : 2-7099-0589-2