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TPs tournants : Étude 2 Étude énergétique

• Réaliser à l’aide de Latis Pro une longue acquisition (une trentaine de


mécanique d’un pendule seconde).
• Calculer l’énergie cinétique, l’énergie potentielle, l’énergie mécanique.
Matériel • Modéliser la décroissance de l’énergie mécanique : si les frottements sont
• Une tige linéaires, à quel type de décroissance s’attend-on ? Utiliser Latis Pro pour
quantifier cette décroissance, puis en déduire le facteur de qualité de l’os-
• Une masse cillateur, et enfin le coefficient de frottements.
• Un dispositif de fixation • Quelle est l’erreur commise en assimilant le pendule à un pendule simple ?
Comment la corriger ?
• Un capteur angulaire relié à une carte d’acquisition
• Un chronomètre
3 Étude spectrale
• Une balance, une règle
La position de fixation de la masse sur la tige est réglable. On rappelle Réaliser une acquisition longue (une trentaine de secondes).
que le moment d’inertie d’une barre de longueur ` et de masse m autour • Utiliser l’outil "FFT" de Latis Pro pour étudier le spectre du signal tem-
d’un axe passant par une de ses extrémités vaut J = 13 m`2 . porel. Comment expliquer la non-monochromaticité du spectre observé ?
L’étude est faite à l’aide d’un capteur angulaire qui envoie les données
sous le logiciel de traitement Latis Pro (cf. annexe).
Annexe : Latis Pro
Quelques commandes sous Latis-Pro :

• F10 pour lancer l ?acquisition, Esc pour l’arrêter


1 Étude temporelle
• Dans le "tick" rouge (à gauche), on peut modifier Points (nombre
1.1 Isochronisme des petites oscillations de points mesurés), Te (période d’échantillonnage), Total (le produit
• Vérifier l’hypothèse du pendule simple (vous disposez d’une balance). En des deux précédents) : faire une acquisition assez longue, et ne pas
dessous de quelle hauteur de fixation est-elle remise en question ? sous-échantillonner !
• Pour différentes positions de la masse sur la barre, mesurer au chrono-
mètre la période. Avec Python, vérifier la loi d’isochronisme des petites • Sinusoïde verte pour aller chercher les courbes
oscillations (on pourra utiliser g comme paramètre de contrôle de l’adé-
• Traitement : feuille de calcul pour écrire les formules
quation loi/mesures).
• Tableur, et faire glisser « Pendule »
1.2 Loi de Borda

θ2
 • Calculs spécifiques : dérivée et FFT.
On rappelle la loi de Borda : T = T0 1 + 160 , où θ0 est en radians.
• En utilisant des mouvements de forte amplitude, vérifier cette loi. On • Modélisation : ajouter un modèle.
évaluera soigneusement les incertitudes.
TPs tournants : Champs où z est la distance à au plan de la bobine. Pouvez-vous vous assurer
qu’il est bien selon l’axe inter-bobines ?
magnétiques
1.3 Mesure en configuration Helmholtz
Matériel
Bobines de Helmholtz, teslamètre, boussole dite "des tangentes" (encastrée Alimenter les deux bobines avec un même courant. Dans cette configura-
au milieu de spires de diamètres variés). tion, on veillera à ce que la distance entre les deux bobines soit environ
égale au rayon des bobines.
Objectifs Mesurer le champ magnétique sur l’axe en fonction de z, vérifier en
particulier que le champ est quasiment uniforme entre les bobines.
Réaliser des mesures de champ magnétique, vérifier l’adéquation avec une
loi liant champ magnétique et courant électrique, mesurer le champ ma-
gnétique terrestre.
2 Mesure du champ magnétique par la bous-
sole des tangentes
2.1 Champ magnétique produit par une spire
1 Mesure du champ magnétique des bobines
Une boucle unique de courant est appelée spire. On admettra qu’au centre
de Helmholtz de N spires de rayon R, parcourues par un courant I, la norme du champ
Les sources du champ magnétique sont les courants électriques. Dans cer- magnétique est donnée par B = µ02R NI
. Sa direction est perpendiculaire au
taines configurations, celui-ci est explicitement calculable (voir 2ème an- plan de la spire, et le sens est donné par application de la règle de la main
née). droite en suivant le courant électrique.
On s’intéresse ici à la configuration des bobines de Helmholtz : deux On pourra dans un premier temps vérifier au teslamètre l’adéquation
bobines sont alimentées par un courant électrique I. On peut choisir de les de cette loi en faisant varier le rayon, le nombre de spire, le courant injecté
alimenter dans le même sens, ou en sens contraire. (attention, ne pas monter trop haut en courant !).

1.1 Utilisation du teslamètre 2.2 Mesure du champ magnétique


L’appareil servant à la mesure du champ magnétique s’appelle un tes-
lamètre. Il fonctionne à l’aide d’un échantillon semi-conducteur dont les Orienter l’ensemble spire + boussole de sorte à ce que l’aiguille pointe en-
propriétés de conduction sont modifiées par la présence du champ magné- viron dans le plan de la spire (autrement dit, orienter le plan de la spire
tique : on parle de teslamètre à effet Hall. dans une direction nord/sud).
On s’assurera qu’on a compris quelle direction du champ magnétique En admettant que le couple subie par l’aiguille aimantée est proportion-
mesure le teslamètre avant de poursuivre les mesures. nelle au champ magnétique, écrire le couple associé au champ magnétique
terrestre, et au champ magnétique dû aux spires. À l’équilibre, quelle rela-
tion lie α (angle entre le plan des spires et l’aiguille de la boussole), BTerre
1.2 Mesure du champ produit par une seule bobine
et les autres paramètres de l’expérience ?
N’alimenter qu’une seule bobine. Mesurer le champ magnétique sur l’axe Réaliser une dizaine de mesures de α pour des valeurs de champ ma-
par pas d’environ un centimètre, tracer le graphe. L’expression théorique gnétique différentes (on pourra, au choix, faire varier I, N, R...). Ajuster
est : les données (Python !) et en déduire une valeur (avec barres d’erreur) de
µ0 N iR2 BTerre .
Baxe (z) = Comment améliorer ce protocole ?
2(R2 + z 2 )3/2
TPs tournants : En attendant quelques dizaines de seconde l’équilibre thermique avec
l’extérieur, constater qu’il se crée une dénivellation hf .
La relation donnant le coefficient adiabatique de l’air est :
Thermodynamique
hf
There’s a game within a game : ce TP est lui-même un TP tournant dans γ=
hf − hi
le TP tournant. La raison étant que certains dispositifs n’existent qu’en
un ou deux exemplaires. où hi est la dénivellation initiale , et hf la dénivellation finale.
Il y a quatre expérience à réaliser : l’expérience de Clément et Désormes, Réaliser plusieurs mesures avec différentes valeurs initiales hi . On
l’expérience de Rüchardt, l’étude la pression de vapeur saturante de l’eau, pourra réaliser une régression linéaire donnant hf en fonction de hf − hi .
et la mesure de l’enthalpie de fusion de l’eau. On accordera environ une
vingtaine de minutes aux deux premières, et une grosse demi-heure aux 1.2 Expérience de Rüchardt
deux autres.
Un récipient de volume V communique avec un tube en verre situé à son
sommet. Une bille métallique, de diamètre à peine inférieur à celui du tube,
se comporte comme un piston quasi-étanche. Lâchée sans vitesse initiale
1 Mesures du γ de l’air (25’) dans le tube, elle comprime l ?air du récipient (préalablement fermé !) Puis
elle subit la force de pression de l ?air comprimé, ce qui a pour effet de la
faire remonter : on observe des oscillations.
La période des oscillations, soit T , est reliée au coefficient γ. La mé-
thode consiste donc à mesurer T pour en déduire γ, les grandeurs suivantes
étant supposées connues :
• la section du tube s = π(d/2)2 avec d = 16 mm le diamètre du tube ;
• la masse de la bille m =16,7 g ;

• le volume du gaz contenu dans le récipient et la partie du tube située


sous la bille, lorsque celle-ci est à l ?équilibre, soit V0 = 5 L ;
Pour les calculs, cf. DS n°7 (2022). On montre que :

4π 2 mV0
γ=
patm s2 T 2
Figure 1 : Expériences de Clément-Désormes (gauche) et de Rüchardt
(droite) Réaliser dix fois le protocole correspondant à la mesure de dix périodes
T . On pourra utiliser Excel (oui, oui) pour estimer la dispersion (écart-
type) de l’ensemble des mesures, qui fournira alors l’incertitude ∆T . Com-
1.1 Expérience de Clément et Désormes ment en déduire ∆γ ?
Voir l’exercice 9 du TD 19.
À l’aide de la poire, injecter de l’air de façon à créer une surpression
dans le récipient. Celle-ci est matérialisée par une dénivellation hi entre
les branches du manomètre à eau (tube en U rempli d’eau). Isoler (à l’aide
du robinet) la poire du récipient.
À l’aide du second robinet, créer rapidement une sortie d’air, et refer-
mer le robinet. En principe, la dénivellation tombe à 0.
2 Étude de la pression de vapeur saturante de une grosse bulle s’échappe sporadiquement. C’est l’invariance de l’affichage
de T qui doit permettre de trancher sur l’établissement de l’équilibre di-
l’eau (50’) phasique.
Une fois arrivé en basse pression (autour de 100 hPa), couper douce-
2.1 Description du dispositif ment le robinet connecté à la trompe à vide. Il est attendu que de l’eau
Le dispositif (impressionnant) d’étude de la pression de vapeur saturante remonte le tuyau est remplisse un peu un récipient intermédiaire. Si celui-
de l’équilibre liquide-vapeur pour l’eau est en fait assez simple. ci est plein, on fermera le robinet pour l’isoler de la trompe à vide, et on
le videra ensuite avant de le reconnecter au dispositif.
• Un ballon tricol contient de l’eau, ainsi que de la pierre ponce (évitant
une ébullition trop violente). Un col sert à insérer un thermomètre 2.3 Exploitation des mesures
pour réaliser une mesure de température, un autre à permettre de
relâcher la pression (inutile dans ce TP), et le col central est connecté Remplir le fichier Python.
au reste du dispositif. La relation de Clapeyron permet le calcul analytique de l’équation
psat (T ) :
• Un dispositif réfrigérant, dit réfrigérant à boules. Il s’agit d’une co-
lonne de verre autour de laquelle circule de l’eau froide. Le profil dp `vap
"à boules" permet de renforcer le processus de recondensation de la =
dT Tvap (vv − v` )
vapeur d’eau qui chercherait à s’échapper (très utile en chimie or-
ganique pour éviter les pertes de produits). Les entrée/sortie d’eau où vv , v` sont les volumes massiques de la phase vapeur et de la phase
permettant le refroidissement sont liées à un robinet : pour un re- liquide. En pratique, vv  v` , et vv = pM
RT
.
froidissement optimal, l’entrée de l’eau se fait par le bas, la
sortie par le haut. dp `vap M p
=
dT 2
RTvap
• Le haut du réfrigérant est lié, via un tuyau passant dans plusieurs
réservoirs intermédiaires (qui sont là pour éviter les retours violents En supposant l’enthalpie massique de vaporisation constante, après in-
de liquide en cas de dépression), à une trompe à vide branchée sur un tégration, on a donc :
deuxième robinet. Ce dispositif permet de créer une dépression, donc
une aspiration d’air dans le dispositif, par simple jeu sur le débit du `vap M
   
p 1 1
robinet. ln = −
p0 R T0 T
• L’un des récipients intermédiaires est connecté à un manomètre, per- Le tracé de T1 en fonction de ln(p) donne donc une droite dont la pente
mettant ainsi une mesure de pression in situ. permet d’obtenir `vap .
• De nombreux robinets permettent, de ci de là, de rétablir la pression Estimer l’incertitude ∆T sur la mesure de température. Comment en
atmosphérique. Bien les repérer avant le début de l’expérience. déduire l’incertitude sur 1/T ?
Réaliser l’ajustement linéaire ; comparer la valeur obtenue de `vap à la
valeur tabulée.
2.2 Mesures
Réaliser une dizaine de mesures de pression entre 100 et 1000 hPa, en
fonction de la température d’ébullition du mélange. On procédera des 3 Mesure de l’enthalpie de fusion de la glace
hautes pressions vers les basses pressions. (40’)
Il peut être nécessaire d’augmenter le chauffage, mais trop chauffer est
inutile, car dès que les bulles apparaissent, le dispositif fonctionne à tem- Vous disposez de glace (supposée à 0°C) et d’eau, ainsi que d’un calori-
pérature fixe. À basse pression, l’ébullition peut devenir assez chaotique : mètre. Proposer un protocole de détermination de `fus .

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