Vous êtes sur la page 1sur 18

Sujets corriges de philosophie

Sujet 1 : peut on reprocher a la philosophie d’être inutile ?

Introduction :

Définie comme réflexion sur la condition humaine et comme application de la raison aux
différents objets sur lesquels elle peut s’exercer, la philosophie est souvent critiquée. La philosophie
est une parfaite connaissance des choses que l’homme peut savoir. Et pourtant, du point de vue
politique, scientifique et religieux, elle est victime des reproches tant sur son importance, son utilité
que son but. La philosophie est elle nécessaire ou utile ? A-t-on raison de critiquer la philosophie ?

Développement :

On peut reprocher à la philosophie d’être inutile.

La caractéristique fondamentale de la philosophie est la métaphysique, l’interprétation et la


spéculation. Elle n’est pas capable de répondre au besoin immédiat de l’homme alors que les autres
sciences en font. En philosophie les stoïciens et les épicuriens se contredisent, les détracteurs de la
philosophie pensent qu’elle est un bavardage inutile, une remise en question perpétuelle et une
complication. Ceux-ci croient qu’en philosophie, ce qui est simple et évident devient compliquer.
C’est donc un effort inutile. C’est dans ce sens que NIETZSCHE dit « la philosophie est une
interprétation du corps, un malentendu du corps ». Le faite que THALES soit tombé dans un puits
prouve a suffisance l’inutilité de la philosophie.

Mais la philosophie est elle vraiment inutile au point de lui proliférer des reproches ? N’est
elle pas nécessaire et utile à la fois ?

La philosophie est une école réelle de la vie.

Reprocher a la philosophie, son inutilité, c’est nier la véritable humaine. Comprendre la


dignité de l’homme dans l’universalité de sa condition est bien la préoccupation du philosophe. Il en
ressort de ce constat qu’il ya une nécessite de faire la philosophie. D’ailleurs la philosophie prétend
échapper aux reproches que le commun des mortels monte contre elle. Aussi longtemps que des
questions d’angoisse ou d’inquiétude n’ont pas disparu, aussi fortement la philosophie prend place
dans la résolution de nos problèmes, elle est comme un guide qui nous oriente, car sans elle on
mènerait une vie aveugle comme celle que menaient les prisonniers de la caverne peinte par
PLATON dans « La République ». Clarifier des pensées floues et troubles est bien le but de la
philosophie. Nous nous rappelons cette célèbre citation de MONTAIGNE « mieux vaut une tête bien
faite qu’une tête bien pleine ». Nous pouvons aussi avoir un regard sur l’assertion de RENE
DESCARTES.

Bien qu’elle ne répond pas a tous les problèmes de l’homme, la philosophie fournit a
celle-ci des possibilités pour une bonne conduite, car elle lui apporte la lumière dans son vouloir et
dans son pouvoir. Alors on ne doit pas dire que la philosophie ne sert à rien. C’est en ce sens que
GUSDORF écrit « aucune philosophie n’a jamais pu mettre fin a la philosophie et pourtant c’est le
vœu secret de toute la philosophie ».

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Conclusion :

Les hommes moins informes pensent n’avoir plus besoin de la philosophie. Certes, l’utilité de la
philosophie n’est pas automatiquement perçue, car elle est morale et nous permet de mener une
vie hautement humaine. C’est pourquoi HEIDEGGER dit que la philosophie est « la science de l’être
en tant qu’être ». La philosophie est bien utile à tout temps.

Comment serait notre monde en pleine mutation s’il n’ya pas de philosophie ?

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 2 : KARL MARX dit « les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières.
Ce qui importe c’est de le transformer ».

Qu’en dites-vous ?

Introduction :

Depuis sa naissance en GRECE AUTIQUE, la tradition philosophique est une tradition du LOGOS
(discours), de la raison, cette tradition philosophique est considérée comme spéculative se sépare
du réel. Selon les observateurs isoles de la matière. Cherchons à comprendre cette formule de KARL
MARX avant de nous prononcer.

Développement :

Étant donne que philosopher c’est discourir c’est spéculer. La philosophie est considérée par
nombre des nombres comme l’oppose d’une action. Aussi, dans la mesure où il existe plusieurs
courants philosophiques chaque philosophe a sa propre manière de voire le monde, l’univers, c’est
alors que la contradiction entre les philosophes ne préjuge assurément une transformation. C’est
pourquoi KARL MAX dit qu’il est temps d’arrêter la spéculation ou l’interprétation pour passer a
l’acte pour le stade d’interprétation n’a que trop dure. Il faut d’après ce cas aller il faut passer de la
philosophie idéaliste a la philosophie pratique. Les philosophes doivent être traduites dans le fait
pour aider à sortir le monde du charre ; dont il est plonge il ya belles lunettes. Cette transformation
doit d’abord être mentale. C’est dans cet ordre d’idées que DESCARTES disait << philosopher, c’est
remonter vers l’ordre de rationnel des choses >>. Mais en voulant renoncer avec la
complémentation. KARL MAX n’a – t – il pas vu de la rupture avec le LOGOS peut – il en avoir une
pratique sans théorie, c’est dans ce sens qu’ajoute KWAME KRUMAH << théorie sans pratique est
veine et pratique sans théorie est aveugle >>.

Le discours est le bien chemin grâce au quel la vérité s’atteint. Et le silence et latitude a la
quelle s’achève et s’accomplit la sagesse philosophique. La théorie et la vision du vrai. Et philosopher
c’est parcourir un chemin qui doit conduire à la verite des choses de ce monde.
Une verite en la quelle seul le regard de l’âme a accès. On ne peut couper la théorie de la pratique.
Car celle – ci doit être appliqué matériellement par celle – la. Sans la théorie, la pratique est sujette à
des problèmes. C’est dans ce sens que RABELLAIS << Sciences sans conscience n’est que ruine de
l’âme >>. Des lors que le philosophe pense et spicule sur ce qui est bon, l’homme d’action a pour
tache de transformer dire que les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses
manières c’est en quelques sortes méconnaitre le rôle que jouent ceux-ci.

Conclusion :

Les propos de KARL MARX sont un appel au changement. Il est donc question de traduire les
idées bonnes soient elles d’en les faits. En d’autre thermes, les théories doivent être appliquées.

Dans ce monde enclin aux turbulences de tout genre, quels rôles devraient joue les philosophes ?

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 3 : << le destin du monde se trouve dans la science ? La philosophie n’est qu’un simple
bavardage >>. Que pensez-vous de cette affirmation de BROGLIE ?

Introduction :

Le destin se définit comme l’avenir, le sort. La Science est à son tour un ensemble de connaissance
exacte et vérifiable. La philosophie est l’amour de la sagesse. Compte tenu des réalisations
Scientifiques, la philosophie très souvent se voix jeter de discrédits (dévaloriser) de tout genre. C’est
justement dans cette perspective (dans ce sens) que BROGLIE disait : << Le destin du monde se
trouve dans la Science ? La philosophie n’est qu’un simple bavardage >>. Peut-on alors dire que
l’essor du monde se trouve dans la Science ? La philosophie n’est qu’un simple bavardage ? Ces
interrogations feront l’objet de notre travail.

Développement :

Par rapport à la réalisation Scientifique, certains auteurs trouvent la l’occasion pour discrédite la
philosophie. C’est notamment la pensée de cet auteur. Pour lui, l’avenir de l’humanité se trouve
entre les mains de la Science, car celle-ci réalise des grands projets répondant aux inspirations de
l’homme. Par la Science, l’homme se communique a distance, livre également la guerre a distance.
Par la Science que l’homme créé l’homme, le système de clonage est un exemple édifiant. Par
rapport a ces réalisations, l’auteur trouve que la philosophie est inutile, c’est dans ce sens que
DIVERGE soutient l’auteur en disant << la philosophie doit être remplacé par les Sciences >>. Elle
doit être remplace par les Sciences par ce qu’elle aborde selon l’auteur des questions qui n’ont
aucun sens. Ces questions sont entre autre la question de la mort, de DIEU, de l’âme. Alors qu’a cote
la Science rend des grands services qu’a l’homme.

C’est la Science par ses œuvres se va utile, cette raison est elle suffisante pour dévaloriser ainsi la
philosophie ?

En revanche, la philosophie elle aussi a une valeur, l’humanité a tant des problèmes, des problèmes
surtout d’ordre moraux. Aujourd’hui par la techno Science, l’homme a perdu sa valeur. Il est devenu
un objet d’expérimentation dans des laboratoires. Encore, faut il énumérer le cas de l’enfant ne hors
de grossesse et de l’homme instrumentalisé. Nous avons besoin aujourd’hui de la philosophie, car
elle seule peut juguler cette crise. C’est dans ce sens que JEAN ROSTAND disait << philosopher dans
le monde contemporain est une urgence >>.

Peut-on séparer ces deux (2) disciplines ?

Pour le bonheur de l’homme, ces deux (2) disciplines doivent se compléter. C’est une erreur
monumentale lors qu’on les dissocie.

Conclusion :

Au demeurant, BROGLIE a montre que le destin de la montre se trouve dans la Science. Ce qui
revient à dire que la philosophie est inutile. Une analyse philosophique nous a montre que la Science
seule ne peut garantir le bonheur de l’humanité. Même si la Science a œuvre pour le bien être de
l’humanité, elle a ses limites et que le bon sens voudrait qu’elle retourne vers sa génitrice (la mère)
pour une éventuelle solution aux torts causes.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 4 : on dit souvent << on ne peut échapper a la philosophie >>.

Qu’en dites-vous ?

Introduction :

La philosophie est la recherche perpétuelle du savoir. On ne peut pas disperser a la réflexion


philosophique. C’est dans ce sens que l’auteur affirme : << on ne peut pas échapper a la philosophie
>>. Mais est ce que réellement on ne peut pas échapper à la philosophie ? Et pourquoi échappons
nous de la philosophie ? Ces questions feront l’objet de notre travail.

Développement :

La philosophie est la recherche de savoir absolue. Elle est utile et autant nécessaire pour la vie
humaine. On ne peut manquer de penser pour penser, de penser pour agir et de penser pour
exister. C’est dans ce sens que GEORGES PASCAL disait : << la philosophie est une discipline
complète, elle enseigne l’art de bien pensée >>. La philosophie nous invite a ne jamais nous limite
aux apparences, aux affirmations de l’opinion. Elle nous montre que tout le monde a le bon sens,
c’est pour cela que nous ne devons pas nous soumettre à l’opinion d’une autorité sans une
recherche de preuve. Car ceux-ci qui nous paraissent incarner la verite peuvent être dans l’erreur. La
philosophie ici nous apparait comme une lumière qui éclaire notre vie, c’est dans ce sens disait
RENE DESCARTES << c’est proprement avoir les yeux fermes sans tacher jamais de l’ouvrir que de
vivre sans philosopher >>.

Par contre, la philosophie ne peut pas être dangereuse pour la vie humaine ?

Pour l’homme de la rue, la philosophie est une activité frivole, pour cela qu’il affirme <<
mangeons, buvons et demain nous mourrons >>, il faut << vivre d’abord philosopher après >>.
Donc on peut échapper a la philosophie. Elle nous semble inutile et aussi dangereuse. Le danger de
la philosophie c’est THALES DE MILET qui nous a montre, en observant les astres finit par tombait
dans un puits. Ce philosophe n’a pas le pied sur terre. Plusieurs penseurs ont montre l’importance
de cette discipline, mais ils peuvent nous trahir en donnant des faux exemples tels que DIOGENE DE
CYNIQUE en plein jour avec une lampe allumée a la main et dit qu’il cherche l’homme.

Au lieu de nous échapper a la philosophie, on peut aussi se rapprocher d’elle. La minorité a


montre son inutilité et la majorité a montre son importance.

Conclusion :

En somme, nous avons discute deux (2) contradictions qui montrent le bon sens de notre
sujet. On ne peut échapper a la philosophie par ce qu’on ne peut pas a la réflexion, car vivre se
réfléchir.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 5 : la diversité culturelle peut être un obstacle a l’unité de genre humain ?

Introduction :

La culture peut être définie comme mode de vie d’une société et la diversité signifie multiplicité et
obstacle signifie barrière ou danger. En effet la culture est relative si non particulière et nécessaire a
tel ou tel milieu. Toutes les cultures se valent, or certaines personnes ont tendance à valoriser leur
cultures tout en imposant aux autres des lors elle devient problème a l’unité de genre humain. Ainsi,
la diversité culturelle constitue t elle un obstacle à l’unité humaine ? Nous verrons dans un premier
temps en quoi la diversité culturelle empêche la cohabitation puis dans un second la richesse que
celle-ci nous présente.

Développement :

Dans ce monde, les hommes ont leurs modes de vie. Chaque peuple, chaque nation ou chaque
religion a ses principes. Cette pluralité culturelle est quelque fois un obstacle majeur à la
cohabitation des hommes. En effet, certains peuples jugent ou trouvent meilleurs leurs cultures et
veulent imposer aux autres. Des lors, un problème surgit (arrive) et constitue une barrière a l’unité
de genre humain. C’est le cas du génocide Rwandais en 1993 qui a oppose deux(2) communautés
majoritaires les Hutus et les Tutsis. Parlant toujours de la diversité culturelle, nous sommes sans
ignore que Hitler a juge supérieur sa race et voulait neutraliser les autres races. C’est ainsi que
s’adressant aux noirs, il affirmait << quand j’aurai fini avec vos ennes de l’Europe, je ferai de vos
peaux la chaussure de mes pieds pour marcher sur les routes de l’Europe >>. Partout dans le
monde, le noir prend une place de méprise et de haine par ce qu’il a une peau noire. C’est le cas de
ségrégation raciale en Afrique et en Amérique. La guerre civile de 1979 au Tchad s’inscrit aussi dans
cette perspective. Notons que le Tchad, le nord est Musulman et le sud est Chrétien ou animiste. Il
ya mésentente autour de ces deux (2) religions, d’où le résultat est ce que nous connaissons.

Mais la diversité culturelle ne constitue t- elle pas un ciment de cohésion ?

La diversité culturelle permet l’unité du genre humain, car religieusement parlant nous avons les
jaunes, les blancs, les noirs, chacun a une culture, pour parler de la religion, mais tous sont crées par
DIEU, d’où la célèbre phrase de saintes écritures : << Tu aimeras ton prochain comme toi-même >>.
De cette formule, découle la cohésion des hommes. La diversité culturelle favorise la cohésion,
aujourd’hui nous savons tous que l’élection Miss Tchad regroupe les 23 régions du pays. Et chaque
région est représentée par une fille, alors de cette fête les étrangers découvrent les richesses
culturelles du Tchad ; car chaque fille s’habille a la manière de sa région. C’est aussi cette idée qui a
pousse les africains a instaurer le festival des arts négres. Aussi, dans le Musée National on trouve
différent objets d’art qui présente la culture de chaque communauté, les touristes y visitent,
donnant de l’argent a l’État. Cela est une richesse pour le pays.

Conclusion :

En somme, la diversité cultuelle ne peut pas être un obstacle a l’unité du genre humain si et
seulement si chacun voit dans la culture de l’autre un fait positif pouvant améliorer sa culture lui-
même. Nous remarquons que la mise en valeur de ces cultures constitue une richesse pour une
nation donnée. Au regard de ce qui précède continuerons nous toujours a nous diviser a cause de la
culture ?

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 6 : La philosophie est – elle une mission divine ?

Introduction :

Définie comme réflexion rigoureuse et systématique sur l’homme et le monde, la philosophie est
une recherche de la vérité et du bien de l’homme. Aussi, d’après la recommandation divine, nous
devons faire du bien, rien que du bien et en plus dire que la vérité. Dans cette perspective, la
philosophie et la religion semblent se rencontre dans le même objectif aux points que nous nous
demandons si la philosophie est une recommandation divine. En d’autres termes, la philosophie et la
religion ont – elles les mêmes préoccupations ? Qu’est ce qui les distingue fondamentalement ?

Développement :

La philosophie pose l’homme, comme valeur absolue. C'est-à-dire une dignité, comme une liberté et
d’inaliénable. L’objectif de la philosophie est d’humanisée l’homme et de le détourner de tout ce qui
entrave son épanouissement au sein de la société. C’est dans ce sens que NJOH MOUELLE EBENEZER
dit : << l’initiative philosophique est indétectable des préoccupations pratiques >>. La philosophie
veut lutter contre tous les maux dont souffre l’homme contre toute atteinte à sa liberté, à sa raison
d’être, a sa dignité entant qu’homme. La philosophie veut indiquer à l’homme la conduite à suivre, a
adopter pour réaliser son humanité. Et la mission de SOCRATE en est une belle illustration. Cette
mission était de rendre les hommes vertueux, de lutter contre l’injustice et l’inégalité dans la
société. Mission difficile qui lui a coute la vie. PLATON aussi nous enseigne que la philosophie
permet de démarquer de l’ignorance pour accéder au bien suprême. Comme nous le constatons, le
but de la philosophie est d’humanise l’homme et de dénoncer avec force ce qui peut entraver cette
humanisation. L’objective de la philosophie se confond avec celui de religieux, car la religion cherche
à humaniser l’homme. Elle insiste sur la formation morale de l’homme, c'est-à-dire l’honnêteté et
même la vertu. Par exemple : le cinq piliers de l’ISLAM ou les dix commandements de DIEU s’attèlent
a former l’homme sur le plan moral et a faire de lui un être digne et responsable.

En égard a ce qui précède, nous pouvons affirmer que la philosophie se confond à la mission
divine si nous nous entendons à la formation de l’être de l’homme. Philosophie et religion semble
avoir un même objectif. Mais la philosophie et la religion sont – elles sur la même onde au point de
les considère comme égalés ?

Il ya quelque divergence de point de vue et des méthodes ne sont pas les mêmes. Pendant que la
philosophie soumet tout a la critique, a l’examen minutieux, la religion se contente, tout
simplement de croire toutefois sans chercher à démontrer qui dit philosophie voit la raison alors que
la religion c’est le foie, la croyance, l’acceptation. C’est d’ailleurs pour cette raison que le philosophe
est souvent taxe d’atterre (ne croit pas). C’est pourquoi PRONDHON dit : << Douter ou philosopher
aux yeux de la religion c’est se placer dans une disposition prochaine de ne plus croire >>. En cela,
la philosophie est une critique et la religion est dogmatique. Le philosophe n’accepte pas tout ce
qu’on lui impose.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Conclusion :

En somme, nous pouvons affirmer que la philosophie en posant l’homme comme valeur absolue et
en le traitant réellement comme telle, rencontre la préoccupation religieuse. A ce niveau, on peut
parler de la mission divine.

Mais au niveau de la méthode et de certain concept, la philosophie semble s’écarter de l’optique


religieuse pour s’engager sur le terrain de la pensée pur et critique. La philosophie tire t – elle ses
origines de la religion ou c’est l’inverse ?

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 7 : le langage est – il spécifiquement humain ?

Introduction :

Nous entendons par langage, un moyen de communication purement humain et non instinctif
pour les idées, les émotions et les désirs. Il est également l’aptitude à inventer et à utiliser
intentionnées des signes à des fins de communication. Face à cette approche définitionnelle, notre
préoccupation est de savoir si le langage n’est que l’apanage de l’homme ? Telles sont les questions
qui seront au centre de notre démonstration.

Développement :

Selon le commun des mortels, le langage semble être naturel à l’homme. Or s’il faudrait voir les
choses de prés, l’homme n’est que naturel, c'est-à-dire que biologique, mais il aussi un élément de la
culture, de la société. C’est dans et par la société que l’homme construit sa vie et l’oriente vers une
direction voulue. Il va sans dire que le langage est le propre de l’homme. Car il est structure et
s’acquiert par la relation entre les hommes c’est un fait social et hautement culturel. Ce constat
n’indique pas une réalité en soi du langage, ne veut pas dire que le langage existerait
indépendamment des individus qui le créent en l’utilisant. Le langage est l’héritage historique d’un
groupe social. En effet, le langage ne peut être déterminé biologiquement. L’homme utilise
seulement les organes tels que : le poumon, le système nerveux, les organes d’auditions d’une
manière fortuite en vue d’aboutir a la communication. Autrement dit, ces organes ne sont que des
catalyseurs dans le langage. Ils viennent en second lieu. Le langage assure la communication des
idées seul l’homme peut se faire des idées et en donner aux autres.

Par contre, le langage animal est lie à un besoin. Il n’appel pas des réponses. Ceci dit, le
langage est un élément de la culture parmi tant d’autres. Mais non seulement par ce qu’il est un
produit de la culture mais aussi par ce qu’il est un produit de la culture mais aussi par ce qu’il est
véhiculé par excellence de la culture. Toutes civilisations se créent, se développent au travers du
langage. Toutes règles, toutes manifestations sociales, religieuses, artistiques morales, scientifiques
et techniques s’effectuent par le langage code. Il déclenche automatiquement la réponse
appropriée. Il est étroitement lie à la nature même de l’animal. Le langage animal inné, héréditaire
et invariant. Or le langage humain est appris, enseigne, transmis au moyen des signes qui eux même
évoluent et font évoluer le langage lui-même. Tandis que le langage humain peut servir de toute
sorte de rencontre, le langage des animaux est étroitement lie a un besoin psychologique, naturel et
dans des conditions toujours identiques (ainsi l’abeille ne peut indiquer le sucre place au sommet du
poteau…. Car les fleurs ne poussent pas en l’air…. L’abeille ne sait pas dire en haut).

Le << langage animal >> naturel, inné, commun a tout les individus d’une espèce n’a rien à voir avec
la faculté purement humaine de symboliser les objets par des signes inventes comme le dit
BENVENISTE << L’animal exprime ses émotions, il ne peut le dénommer >>.

Conclusion :

En définitive, le langage est le propre de l’homme, car il est le véhicule de la culture. C’est dans et
par la société que l’homme construit sa vie. Le langage est structure par les relations humaines. De
cela, il importe de signaler de caractère conventionnel du langage. Le langage animal, au contraire
est le résultat d’un besoin, il est inné, héréditaire et propre à une espèce donnée.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 8 : Que pensez – vous de cette déclaration de CLAUDE LEVI–STRAUSS : << Le monde de
l’homme est un monde de culture et celle – ci s’oppose a la nature avec la même rigueur quelque
soit le niveau de la civilisation considérée >.

Introduction :

La culture ou civilisation c’est l’ensemble des coutumes, des croyances, des institutions telles que
l’art, le droit, la religion, les techniques de la vie matérielle ou en un mot toute les habitudes et
aptitudes a prise par l’homme entant que membre de la Société. La nature quant – a – elle c’est ce
qui est en nous par hérédité biologique. L’homme est – il essentiellement le produit de sa culture
s’opposent – elles ?

Développement :

Le monde de l’homme est un monde de culture lorsque les conditions géographiques et climatiques
sont favorables, l’homme développe une culture humaine mais il faut noter tout les cultures se
valent point n’est besoin de parler de supériorité d’une culture joue le même rôle qui consiste à
mouler l’individu qui doit refléter l’image de la Société. A partir du moment où tout ce qui est
culturel s’acquiert par apprentissage, CLAUDE LEVI – STRAUSS a le mérite de remarquer que la
culture s’oppose a la nature qui, elle est innée et stagnante.

Mais la culture s’oppose t – elle vraiment avec la même rigueur a la nature comme le relève ce
Sociologue ?

L’homme possède une nature qui le distingue d’autre être vivant. Il s’agit évidemment de la nature
humaine qui est différente de la nature animale ou végétale. L’homme ne peut pas se passer de
cette nature, car ARISTOTE n’a – t – il pas dit : << La nature est l’ensemble des caractères ou
propriétés définissant un être >>. Ce qui fait dire qu’autant l’homme est un être culturel autant il
possède la caractéristique animale. Malgré qu’il possède de la caractéristique animale, l’homme est
détermine par sa culture.

Conclusion :

Au regard de notre analyse, nous retenons cette vérité de moins selon la quelle : << la culture
s’apprend, se réapprend, se transmet, se reproduit de génération en génération. Elle n’est pas
inscrite dans les gens, mais au contraire dans l’esprit-cerveau des êtres humains >>. Alors le monde
de l’homme est le monde de culture, mais cela n’exclut pas la nature. Donc l’homme est a la fois
naturel et culturel. Que dire des hommes qui ont abandonné leur culture ?

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 9 : Qu’est ce que comprendre autrui ? (Ou expliquer connaitre autrui)

Introduction :

Autrui est par définition un autre moi, un alter ego, quelqu’un qui me ressemble et que je devrai
comprendre d’autant mieux qu’il me ressemble. Pourtant, quotidiennement, autrui et moi nous ne
nous comprenons pas parfaitement et facilement. Des malentendus, des disputes, en un mot, des
conflits jalonnent mes rapports avec autrui. Qu’est ce que comprendre autrui ? Jusqu’à quel point
doit – on s’identifier a l’autre pour le comprendre ? Ne prend – on pas le risque de ne jamais (ré)
connaitre son altérité ?

Développement :

# Comprendre autrui c’est se reconnaitre en lui :

*Ressentir avec l’autre : la sympathie ;

*Compatir avec l’autre : la pitié naturelle ;

* Avoir des points communs avec l’autre : la recherche du même.

# On ne comprend rien à autrui tant qu’on ne reconnait pas son altérité.

*Plaquer son moi sur autrui : c’est l’illusion projective.


*Refuser la différence de l’autre : du malentendu a la haine.
# Comprendre autrui, c’est le connaitre sans se reconnaitre en lui.
*Se mettre à la place de l’autre : l’empathie (l’amour).
# Comprendre sans éprouver.

Conclusion :

Notre première inclinaison est de rechercher en autrui quelque chose de soi. Toutefois, la projection
de son propre identité ou problématique dans celle d’autrui n’est pas un moyen de connaitre autrui
n’est pas un moyen de connaitre autrui. Telle est l’illusion dans la quelle tombent généralement les
hommes. Celle l’empathie qui permet de connaitre l’autre sans se reconnaitre lui permet d’accéder a
la compréhension de ceux qui nous entourent, comprendre autrui c’est accueillir en soi l’inconnu de
l’autre sans chercher à le ramener a du connu.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 10 : La conscience en soi est-elle une connaissance ?

Introduction :

La connaissance de soi apparait philosophiquement depuis la célèbre invitation de SOCRATE <<


connais-toi toi-même>>, comme une exigence permanente : seul un sujet qui se connait déjà
capable de se métriser et de se mesurer les efforts qu’il lui appartient pour atteindre l’idéal qu’il se
fixe. Une telle exigence prend nécessairement appui sur une conscience de soi antérieur à tout
projet de connaissance. Doit-on penser que la prise de conscience de soi autorise immédiatement sa
connaissance ou les deux (2) événements sont-ils distinguer ?

Développement :

Il est à noter que l’injection socratique ne détermine pas une réflexion philosophique immédiate sur
la nature de la conscience de soi. L’importance de cette dernière apparait pleinement avec
DESCARTES. En effet, avant le cogito cartésien, la mise en place progressive d’un certain nombre
d’éléments préparent l’insistance sur la conscience. Pour DESCARTES, le cogito apparait comme une
certitude initiale puis qu’il permet la sortie du doute hyperbolique. Cette première vérité impossible
a contesté des lors, dans l’expression << je pense>> s’accompagne d’une capacité à se connaitre.
Ainsi, le cogito lorsqu’on en développe les conséquences ultimes, n’apporte pas seulement une
conscience de soi, il fournit la pensée d’une connaissance en soi.

C’est précisément, parce qu’il a ainsi une dimension métaphysique de KANT critique la relation
cartésienne entre << Je >> et << la conscience >>. << La conscience de soi, dit-il précisément n’est
pas encore une connaissance de soi>>. Qu’est-ce en effet que ce je qui se découvre dans la
conscience de soi ? Rien de plus qu’un principe d’unification de toute mes représentations. Lorsque
j’affirme quoi que ce soit, de moi-même ou du monde extérieur (j’ai froid, j’imagine, je crois que le
ciel est bleu, etc.). Chacun de ces énoncés est en quelque sorte doublet par l’affirmation implicite <<
je pense>>. Ainsi, se maintient ma permanence à travers la diversité de mes représentations mais
cela ne signifie en rien que je connais directement la nature de cette unité. Le cogito indique le lieu a
partir du quel il est possible de considérer la nature comme un monde d’objet et de ce point de vue,
la conscience de soi est bien ce qui, fondant l’opposition entre le subjectif et l’objectif définit la
condition minimale de la connaissance.

La conscience de soi, une fois valorise par DESCARTES, a paru s’offrir à une exploration par le sujet
lui-même et cette exploration a été tentée par les voies complémentaires de l’introspection du
journal. Ce constat est encore faible, si on le compare au critique adressée par NIETZSCHE à la
conscience elle-même, puis a la notion de l’inconscient tel que l’élabore FREUD ni l’un, ni l’autre ne
nie la possibilité de la conscience de soi, mais ils en montrent les limites obligatoires. NIETZSCHE,
tout d’abord établit que plus la conscience prétend s’explorer, plus elle se trahit dans la mesure où
elle ne peut se saisir qu’a travers un langage collectif qui déforme toute singularité. Dans son
optique, la prise de conscience devient synonyme d’une véritable aliénation. FREUD, en suite réduit
la conscience a la méconnaissance de soi, des lors qu’il affirme que les déterminations d’un sujet
sont dues en priorité a l’ensemble de pulsion dynamiques de son inconscient qui, par définit ne
peuvent être connues par la conscience.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Conclusion :

L’être humain, si non croit FREUD, est condamne a se capable de prendre conscience de sa propre
existence, il est incapable d’élaborer du même mouvement une véritable connaissance ce qu’il est
alors même que la connaissance du monde lui est possible.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 11 : En quoi le langage est – il spécifiquement humain ?

Introduction :

La parole est nul doute la caractéristique qui distingue l’homme au reste du monde vivant. Aussi, il
convient de se rappeler que les animaux sont capables de comportement sonore ou gestuel par
lesquels ils expriment certains sentiments comme la faim ou la douleur. De même, chez les abeilles,
on observe l’existence des moyens de communiquer des infos.

Dans ces conditions, en quoi le langage est – il spécifiquement humain ? En d’autre terme peut – on
dire que tout mode d’expression est – il langage ? Ou encore le langage est un simple moyen de
communication ?

Développement :

Le Logos en Grec désigne la faculté du langage et celle de la raison, la capacité à conduire un


raisonnement ou un discours de manière cohérente et articulée. Les philosophes ont depuis
toujours dit que l’homme seul avait un langage parce que lui seul jouissait de la pensée. Il n’ya des
pensées que par et dans le langage. C’est ainsi que PLATON, pour lui, la pensée est un dialogue
intérieur. L’acte de penser, pour cet auteur, sans s’adresser a autrui est structure comme un
dialogue.

Quant a HUGEL :<< c’est dans les mots que nous pensons […] par conséquent, vouloir penser sans
les mots, c’est une tentative insensée >>. Pour celui-ci pas de pensée sans langage. La thèse de
HUGEL contredit celle de PLATON. Le langage n’existe pas seulement comme réalité intérieure,
mais comme une réalité extérieure. De ce point de vue, le langage n’est pas le simple moyen qui
permet aux hommes d’exprimer leur état d’âme, leur sentiments, leurs émotions ou impressions
intérieures ; bref, d’exprimer leur subjectivité. S’il est spécifiquement humain, sait que seul l’homme
possède dans son langage articule fait des mots les moyen d’accéder a la pensée objective qui
caractérise la pensée rationnelle.

En faite, le langage est spécifiquement humain en un autre sens. S’il est la condition de la pensée il
est aussi seul de son existence. Dans la politique ARISTOTE écrit « l’homme est par nature un
animal politique>>. Par le langage l’homme peut former des notions et peut discuter du juste et
de l’injuste, du bien et du mal. EMILE BENVENISTE a montre que le langage est spécifique a
l’homme. Partant des travaux de KARL VON FRISH, BENVENISTE nous fait comprendre que les
abeilles ne peuvent enregistrer les positions et les communiquer en les symbolisant. Alors BEN
VENISTE conclut en disant : << appliquée au monde animal, la notion du langage n’a cours que par
un abus de terme >>.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Conclusion :

En quoi le langage est il spécifiquement humain ? Deux (2) réponses sont possibles. D’abord les
analyses philosophiques et linguistiques concordent : l’homme seul a un langage. Le langage permet
de penser d’interpréter le langage et la pensée d’autres hommes. C’est donc finalement entant que
trait social comme la raison, que le langage est spécifiquement humain.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 12 : Nos paroles traduisent-elles nos pensées ?

Introduction :

On dit souvent que nos paroles ont dépassé notre pensée, comme si les mots avaient pense plus vite
que nous on avait pense ce que nous ne voulions pas penser. S’il est vrai, comme l’écrit FREUD dans
‘’psychopathologie de la vie quotidienne’’, que « c’est, non pas l’influence des effets de contact des
sons, mais celle de pensées situées a l’extérieur de l’intention qui sous-entend le discours, qui est
déterminante dans la naissance du lapsus », alors il faut reconnaitre l’existence d’un écart entre
nos paroles et nos pensées.

Des lors, on peut se demander si nos paroles sont capables de traduire correctement nos pensées.
Dans quelle mesure la parole est-elle un moyen d’expression de la pensée ? Y a-t-il des pensées que
la parole ne peut par exprimer ? Comment faut-il concevoir les rapports entre penser et parler ?

Développement :

Thèse : Nos paroles expriment nos pensées. Dans nos cours de linguistique générale, FERDINAND DE
SAUSSURE décrit le circuit de la parole qui s’établit entre deux interlocuteurs : dans le cerveau, une
pensée (signifié) est d’abord associe a une image acoustique (signifiant) ; ensuite le cerveau
transmet cette image acoustique a la voix qui en fait un son, lequel se propage enfin par onde
sonore jusqu'à l’oreille de l’interlocuteur. Par ce biais, nos pensées s’extériorisent et se
communiquent aux autres.

Dans l’encyclopédie des Sciences philosophiques, HEGEL écrit que nos pensées, qui constituent
notre activité interne la plus haute, ne deviennent des « pensées réelles et déterminées » que
lorsqu’elles s’extériorisent par le langage, en prenant la forme objective des mots. En effet, HEGEL
dit : « c’est dans les mots que nous pensons » et la pensée « ne devient claire que lorsqu’elle
tourne le mot ».

Antithèse : cependant, il y a des pensées que nous ne parvenu pas à exprimer.

BERGSON affirme que le langage ne permet pas d’exprimer notre intériorité profonde, qui s’oppose
à notre moi de surface en contact avec le monde extérieur. C’est dans ce sens que BERGSON écrit :
« nous échouons a traduire ce que notre âme ressent : la pensée demeure incommensurable avec
le langage ». L’incapacité du langage naturel a exprimé nos pensées les plus fines. Dans son œuvre
‘’principe mathématica’’, Whitehead constate avec RUSSEL les insuffisances à propos des idées
mathématiques. En ce sens il dit : « la simplicité très abstraite des idées de cet ouvrage met le
langage en échec ».

Synthèse : c’est par la parole que notre pensée se développe. L’activité de la pensée n’est rien
d’autre qu’une parole intérieure que l’on s’adresse a soi-même. C’est ainsi que PLATON définit la
pensée comme « ce dialogue intérieur que l’âme entretient en silence avec elle-même ». Penser,
c’est élaborer par la parole. Alors c’est bien par la parole et elle seule que s’accomplit le travail
psychique de la pensée.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Conclusion :

En somme, Si nos paroles sont naturellement destinées à exprimer nos pensées, elles n’y
parviennent pas toujours. La pensée s’enracine dans notre inconscient, la ou les mots n’ont pas
toujours accès. C’est pourquoi la parole demeure essentiellement pour objectiver ce que nous
pensons.

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016
Sujet 12 :

NOM: MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: NOUVEAU PRODIGE / ANNEE SCOLAIRE: 2015-2016

Vous aimerez peut-être aussi