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Caen – 27 novembre 2023



Notions générales

Principes généraux
Stabilité des talus ➢
Coefficient de sécurité
- ➢
Méthodes de calcul
Méthodes classiques ➢
Méthode directe
et application aux
Méthode des tranches
barrages en remblai


Méthode globale

Florent BACCHUS

Méthode des éléments finis
PôNSOH
Ingénieur Divisionnaire des Travaux Publics de l’État ➢
Application aux barrages
Ministère de la Transition Écologique

F. BACCHUS 21/11/2022
www.developpement-durable.gouv.fr 2

Notions générales Notions générales


principes principes
 Problème complexe :  Problème complexe :
 Détermination de la ligne de rupture critique ;  Détermination de la ligne de rupture critique ;
 Calcul du coefficient de sécurité ;  Calcul du coefficient de sécurité ;
 Démarche générale de simplification :  Démarche générale de simplification :
 Choix d'une ligne de glissement le long de laquelle se développe la  Choix d'une ligne de glissement le long de laquelle se développe la
résistance au cisaillement: résistance au cisaillement:

Le plus souvent circulaire ; 
Le plus souvent circulaire ;

D'autres formes selon les auteurs et selon la géologie dominante ; 
D'autres formes selon les auteurs et selon la géologie dominante ;
 Calcul du coefficient de sécurité ;  Calcul du coefficient de sécurité ;
 Calculs itératifs successifs pour différentes lignes :  Calculs itératifs successifs pour différentes lignes :

Ex en rupture circulaire : déplacement du centre, variation du rayon ; 
Ex en rupture circulaire : déplacement du centre, variation du rayon ;
 Coefficient de sécurité global:  Coefficient de sécurité global:

Coefficient minimum de l'ensemble des cas calculés ; 
Coefficient minimum de l'ensemble des cas calculés ;

Ligne potentielle la plus probable = ligne critique : ligne obtenue pour 
Ligne potentielle la plus probable = ligne critique : ligne obtenue pour
ce coefficient ; ce coefficient ;

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Notions générales Notions générales
coefficient de sécurité coefficient de sécurité
Il existe plusieurs définitions du coefficient de sécurité:

F=
force résistante
F=
Moment résistant Dans la suite on retiendra la définition la plus courante, en admettant
forcemotrice Moment moteur
que le sol obéit à la loi de Coulomb pour ses caractéristiques
F=
Hc
H c étant la hauteur critique réduites
H

F=
 max cisaillement mobilisable
=
=c ' ' tan ' 
 cisaillement appliqué

c tan   c tan c tan


F c= et F  = c ' et  ' étant les paramètres dits caractéristiques réduites  permettant d ' assurer l ' équilibre F c= = avec c ' = et tan ' =
c' tan '  c ' tan '  F F

Les valeurs varient selon la définition. Il faut retenir qu'imposer une valeur minimale pour un coefficient de
Ces différentes définitions forment une classe d'ordre sécurité n'a de sens que si on précise la définition du coefficient
associée (cf. slide suivante)
Pour une courbe de glissement donnée C : Stabilité indépendante de la résultante étudiée
∃i∖ F i C 1⇒ ∀ j F j C1
Pour deux courbes de glissement différentes C1 et C 2 :
∃i∖ F i C 1F i C 2 ⇒ ∀ j F j C1 F j C 2  Degré de stabilité relatif entre 2 cas
indépendant de la résultante étudiée
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Notions générales
Méthodes de calcul
coefficient de sécurité

Simplification sur la géométrie:

Quasi systématiquement problème plan : remblai supposé
infini, surface de rupture cylindrique

Il existe également des méthodes de calcul en 3D

cet exposé s'en tient au problème plan

Simplification sur le comportement des matériaux:

À la rupture le sol a un comportement rigide tel celui d'un
solide indéformable (pas d'énergie interne ni de reprise
d'effort par cisaillement interne)

Le sol obéit à une loi de Coulomb à l'interface
=c ' ' tan ' 

Extrait des recommandations CFBR barrages en remblai


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RQE Méthodes de calcul : méthode directe

Applicable dans les cas très
simples:
Par la suite : ●
Massif homogène ou ;

les équations sont fournies ●


découpable en blocs de
géométrie simple ;
pour mémoire ●
Résolution par un simple
équilibre des forces

mais ne sont pas détaillées en séance. Bilan des forces exercées sur ABC :

W : poids du remblai ABC (+ eau éventuellement) , vertical de coordonnées
(- Wx ; -Wy) ;
Aspect ●
U : sous-pressions le long de AC, de coordonnées (Ux ; 0 ), que l'on connait
spécifique si on dispose de la ligne d'écoulement ;

« barrages » ●
K : force due à la cohésion le long de AC=l, de coordonnées (0 ; cl
F
)

R : Réaction due aux frottements, de coordonnées (N ; T) avec tan 
T =N
F

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Méthodes de calcul : méthode directe


Méthodes de calcul : méthode directe ●
Bilan des forces:

W : poids du remblai ABC (+ eau éventuellement),
vertical de coordonnées (- Wx ; -Wy) ;
On écrit l'équilibre des forces: ●
U : sous-pressions le long de CBMA, de
coordonnées (Ux ; Uy ), que l'on connait si on
sur ex : −W xU x N =0 dispose de la ligne d'écoulement ;
{ cl
sur ey : −W y  N
F
tan
F
=0

c lW x −U x  tan

Forces de cisaillement le long de BMA

La résolution donne le facteur de sécurité :F =



K : force due à la cohésion le long de BMA
Wy
0

{
∥K
 ∥=
∫ r c ' cos  d =2 r c ' sin 0
−0
Cependant, ce coefficient déterminé en utilisant une ligne droite 0
comme ligne de rupture est rarement critique: M K /0= ∫ r² c ' d =2r²c ' 0
−0

Les forces motrices sont trop faibles par rapport aux forces
résistantes ●
R : Réaction due aux

On peut utiliser une ligne de rupture circulaire qui est le plus frottements, de
souvent constaté sur le terrain « loupe de glissement » coordonnées (N ; T)
avec
 ∣∣ tan
∣∣T ∣∣=∣∣N
F

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Méthodes de calcul : méthode directe Méthodes de calcul : méthode directe
On peut utiliser pour plus de simplicité le repère mobile suivant: On écrit l'équilibre des forces et des moments:

u=
  cos  
sin  
Par ailleurs l'équation paramétrée du cercle de rupture s'écrit:
v = −sin 
cos  { W
⃗ +U
⃗ +K ⃗ + T⃗ =⃗0
⃗ +N
M W⃗ / O +M ⃗K /O + M ⃗R/ O=0⇔ WL−Um−Rn−2 α0 r ²
c
F
=0

M ∈C ⇔ OM
 = f 
u avec ∀  , f  =r Ce qui donne en projection sur les axes Oxy:

Au point M, l'effort dû à la cohésion s'exprime de la façon suivante, 2cr sin 0 tan  

{
ex : W x U x  N x −N y =0
en utilisant que k est porté par la tangente au cercle: F F
tan  
ey : W y U y 0N y N x =0

k =c '
d OM


=c ' r v  car  
k =c ' [ f '  u   ]=c ' r v 
f  v   F
d 2cr² 0 tan  
en moment M wM u  −t N y en notant t=OE
Du coup: F F
=0
0 0 0 0
K
=
∫ 
k d = ∫  d =
c ' r v  ∫ c ' r −sin  ex d  ∫ c ' r cos ey d  En éliminant Nx et Ny, ne reste que F et t comme inconnues:
−0 −0 −0 −0 3 2
F  M W M U F 2 cr² 0t W y U Y  tanF tan²  M W M U −t W xU x 2cr tan² r O −t sin 0=0
0 0
K

 =c ' r [−cos  ]
−0
[−sin]
−0  ⇒ ∥K ∥=2rc ' sin 0 

Moyennant les approximations suivantes:

{
α0 0
(1) d ' après Caquot on peut poser t =r
En écrivant la définition du moment de K au point O, il vient (sin(α0 ))
⇔OE ∼OD
t W y U y  tan  2cr²  0
2cr²  0r tan 
sin  0 
W y U y 
⇒F= =
trivialement:
α0 α0 (2) les termes en F ≪ F ² et F ≪ F 3
−M w −M U WL−Um
M ⃗K /0= ⃗k ^ ⃗u =2 c' r ² α 0 ⇒ D point d ' application tel queOD=r >1,0×r
∫ sin (α0 )
−α0

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Méthodes de calcul : Méthodes de calcul :


méthode des tranches méthode des tranches

Méthode directe rupture circulaire: Bilan des forces:

Possibilité d'exprimer F littéralement, moyennant quelques

Poids: Wn
approximations; ●
Réaction de la tranche n-1:

Mais, mal adaptée sols hétérogènes (Hn-1 ; Vn-1)

il existe des méthodes plus souples et générales ●
Réaction de la tranche n+1:
(Hn+1 ; Vn+1)

Méthode des tranches ●
Réaction du milieu extérieur sous
la tranche n

Décomposition en
tranches verticales ●
Réaction hydraulique:
Un

Adaptée aux massifs
hétérogènes

Réaction du sol:
Rn (Tn ; Nn)

Ligne de rupture n'est
pas forcément simple
On écrit l'équilibre de la tranche n

Principe bien adapté
à une programmation La largeur b de la tranche est
informatique suffisamment petite pour que la surface
de rupture puisse être assimilée à une
droite
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Méthodes de calcul : Méthodes de calcul :
méthode des tranches LES méthodeS des tranches

Système d'équation: Pour les méthodes permettant de satisfaire une partie des équations d'équilibre
(système d'équations sur déterminé du fait des hypothèses) on parle de

3n équations : méthode incomplète. Pour les autres, la totalité des équations est satisfaite, on

{ Forces horizontales, Forces verticales, Moments } pour n parle de méthode complète.
tranches

5n-2 inconnues :
Méthode Type de Hypothèse forces inter- Type de rupture

(Hi ; Vi) réactions inter-tranche : 2 (n-1);
rupture tranches

Point d'application des forces inter-tranches : n-1
Fellenius Circulaire ΔV = ΔH = 0 incomplète

Réaction du sol Ni: n
Bishop Circulaire ΔV = 0 incomplète

Point d'application des forces N i : n
Janbu Quelconque ΔV /ΔH = variable suivant la complète

Coefficient de sécurité F : 1
ligne de poussée

En considérant b très petit, on connait le point d'application de Ni
Spencer Quelconque ΔV /ΔH = Constante complète
(milieu de la tranche)
Morgenstern - Quelconque ΔV /ΔH = λ f(x) complète

On a donc 4n-2 inconnues pour 3n équations => nécessité de
Price
faire des hypothèses pour résoudre le système
Force Quelconque V  incomplète
➔ Différentes méthodes de calcul par tranche Equilibrium H
=tan 
2

Methods

Hypothèses sur les forces inter-tranches

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Méthodes de calcul : Méthodes de calcul :


méthode des tranches méthode des tranches

Méthode de Fellenius ●
Méthode de Fellenius

[Fellenius W. Erdstatische Berechnungen mit Reibung und Équilibre moment en 0
Kohaesion, Ernst, Berlin, 1927]


Hypothèses sur les forces inter-tranches:

Hi+1 = Hi et Vi+1 =Vi
On écrit l'équilibre des moments par rapport au centre du cercle
M W /O M R /O =0 avec
{
M W / O=∑ W i Rsin i
i

M R /O =∑  i l i R

Or d'après la loi de Coulomb en contrainte totale


i

de rupture 1
i = c  N i tani 
F i

R
M W /O M R /O =0⇔ ∑ W i Rsin i  ∑ l c  N i tani =0
i F i i i
N R i W i cos i  Wi cos² i 
 N i= = =
li li bi
D'où on tire le facteur de sécurité F :

∑ li ciW i cosi tan  i 


i
F=
∑ W i sin i
i

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Méthodes de calcul : Méthodes de calcul :
méthode des tranches méthode des tranches

Méthode de Fellenius ●
Méthode de Fellenius
Expression en contrainte effective Comment traiter le problème?
∑ l i c i ' W i cos i −u i l i tan  i '  Trois solutions:
i
 ' =−u ⇒ =c '  N ' tan  ' ⇒ F=
∑ W i sini

Faire la somme des + et des -
i

Cette formulation peut conduire à des difficultés pour des α ➔


La somme des résistances est faible
importants : W = z b⇒  =  z b cos  avec l = b ⇒ =90° ⇒  =0
N N

Faire la somme des résistances là où la contrainte effective est positive
l cos

Si on est en présence d ' eau : u0 ⇒  N '= z cos² −u= z cos² − w z≈ z cos² −
 1
z= z cos² − 

Faire la somme des résistances positives
2 2
Si =45 ° et si la nappe est en surface :  N ' =0 ●
La 1ere solution donne des facteurs de sécurité faibles
Il est possible à certains moments d'obtenir ●
La 2e et 3e sont acceptables, la 2nde étant préférable
des contraintes effectives négatives

D'après le calcul, il existe des zones en
traction ➔ La méthode de Fellenius conduit à sous estimer fréquemment F
Or, on sait que la résistance d'un sol à la
traction est très faible
exemple: =17 kN /m3  N ' =0⇒ 17 cos² −10=0 ⇒ =39,9 °⇒ pour 39,9 °  n '0

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Méthodes de calcul : Méthodes de calcul :


méthode des tranches méthode des tranches

Méthode de Bishop ●
Méthode de Bishop
Hypothèse: Vn+1 ~ Vn u: pression interstitielle

{

u
On pose Ru = avec  : densité du sol densité apparente=densité sèche 1

On utilise l'équilibre vertical de chacune des tranches h
h: profondeur par rapport à la surface du sol

Notations :
c'  ' 
Loi de Coulomb en contrainte effective : =  n−u tan 3

En et En+1 : Résultantes des forces horizontales F F
externes sur les sections n et n+1 ; Par définition on a : P= n l 5

Xn et Xn+1 : Résultantes des forces verticales c' P  ' 
externes sur les sections n et n+1 ; d ' après 3 il vient : =  −u  tan 6 
F l F

W : Poids de la tranche entre n et n+1 ; On écrit l ' équilibre du moment en O de chaque tranche W x−S R=0 puis on somme ∑ Wx=∑ SR 7 


P : Total des forces normales agissant à la base S= l⇔ =
S 8
de la tranche l

S : Total des forces tangentielles agissant à la c' P (φ ' ) P L P
τ= +( −u)tan ⇔ F τ=c '+( −u)tan(φ ') ⇔ F = (c ' + tan(φ' )( −u))
base de la tranche F l F l S l

h : Hauteur de la tranche; L ' équilibre est vrai pour chaque tranche:

l : Longueur de l'arc DE ;
1 P R

b : Largeur de la tranche; ∑ Wx=∑ SR=∑ τ l R= F ∑ (c ' +( l −u)tan( φ' ))l R ⇔ F = ∑ (c ' l+(P−ul )tan(φ ')) 9
∑ Wx

α : Angle entre DE et l'horizontal ;

x : Distance horizontale entre la tranche et le
centre du cercle de rupture :
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Méthodes de calcul : Méthodes de calcul :
méthode des tranches méthode des tranches

Méthode de Bishop

Méthode de Bishop En substituant 11 au niveau de 9 :

Écrivons l'équilibre vertical d'une tranche W  X n− X n1−ul cos−


c ' l sin 
R F
On a : P cos(α )+ τ l sin (α)=W + X n− X n +1 F= ∑ c ' l tan '
∑W x sin tan ' 12
10  cos 
c' P (φ ') F
i .e. P cos(α)+( +( −u)tan )l sin (α)=W + X n− X n+1 x=R sin ub u

1
F l F On pose {b=l cos 
et r u = =
W h
c' b 1
W −W r u X n− X n1 −
sin  
i .e. P cos (α)+ (c ' l +(P−u l)tan (φ' ))sin (α)=W + X n− X n+1 F=
1 1
∑ c ' btan ' 
F cos
F ∑ W sin  cos sin tan ' 
cos
On pose P ' = P−ul F
tan  tan '  c' b
1 c ' b1 tan ' W −W r u X n− X n1 − tan  tan  ' 
1 1 F F
i .e. P cos(α)+ (c ' l sin (α)+ P ' tan (φ ')sin(α ))=W + X n− X n+1 F= ∑  
F ∑ W sin  cos 1
tan tan ' 
F
1 P ' tan(φ ')sin(α)
i .e. P ' cos (α)+ul cos(α)+ c ' l sin(α)+ =W + X n− X n +1 1 1 1
F F F= ∑ c ' btan  'W −W r u X n −X n1  13
∑ W sin  tan  tan  '  cos 
sin(α)tan (φ' ) c ' lsin(α) 1
i .e. P ' (cos (α)+ )=W + X n− X n+1 −ul cols(α)− F
F F En utilisant l ' hypothèse  X ≈0 on obtient finalement :

c ' l sin(α ) F=
1
∑ c ' btan  'W 1−r u 
1 1
W + X n − X n+1−ul cos (α)− ∑ W sin 

tan tan  '  cos 14 
F 11 1
i .e. P'= F
sin(α)tan(φ ') 1 1 1
cos (α)+ F= ∑ c 'tan '  h−u 
F ∑  hsin  1
tan tan  '  cos
F
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Méthodes de calcul : Méthodes de calcul :


méthode des tranches

Méthode de Bishop ●
Méthode des coins de ruptures

On obtient une expression du coefficient de sécurité implicite : il faut ●
On se donne un facteur de sécurité F a priori , on fixe l'angle des réactions
procéder à un calcul itératif. On peut partir du coefficient calculé par la inter-tranche (horizontal conservatif) ;
méthode de Fellenius ou tout simplement lui donner la valeur initiale de 1, la
méthode convergeant très vite ;

Tracé des polygones des forces du coin passif et actif

On obtient les réactions inter-tranches: tracé du polygone des forces du bloc

ru est un ratio de la pression interstitielle u.
central

Cercle profond: on peut obtenir des valeurs de F irréalistes: ●
Si ce polygone n'est pas fermé, on choisit un autre F, et on trace la courbe
●Si F=1 : = ' −

⇒ tan tan '=−1 ⇒
c 'tan'  h−u tan ' 
=∞ de l'ouverture du polygone en fonction de F
2 1tantan  ' 
 c ' tan  ' h−u tan  ' 
Si  '− ⇒ 1tan tan '0 ⇒ 0

2 1tan  tan ' 


Ces valeurs sont possibles au niveau des extrémités inférieures du
cercle


Limitation de la valeur de α : méthode de Bishop modifiée ;

Des tests sont introduits dans la programmation pour contrôler la validité de la
contrainte à la base de la tranche (le plus souvent comparaison à la contrainte de
Fellenius) => peut avoir un impact important dans les résultats de ces cas limites

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27 28
Méthodes de calcul : Méthodes de calcul :
méthode des tranches méthodes globales

Comparaison des différentes méthodes : ●
Méthode des perturbations (Raulin , Roucques , Toubol 1974) :
d'après une étude comparative [Méthodes d'analyse de la stabilité statiques des barrages en remblais A Chraibi & J Costaz
Coyne et Bellier 1982]

Calcul en rupture non circulaire de forme quelconque ;

Vérification des 3 équations de la statique

Méthodes complètes donnent des résultats similaires (à 5%)

Hypothèse: répartition des contraintes, sous forme paramétrée, le long de la

De même pour la méthode de Bishop, sauf si F de l'ordre de 1 ou F < 1.
ligne de rupture
(Attention pour les cercles profonds, pressions interstitielles élevées)

La méthode de Fellenius est conservative : sous estimation fréquente de F. Elle
est à éviter

La méthode des coins de rupture (ligne de rupture polygonale) est pertinente
pour certaines géométries d'ouvrage (fondation stratifiée...)

Méthode des éléments-finis :
Il existe des raffinements de ces différentes méthodes : courbes de ruptures – Loi de comportement des matériaux 2
∂ ui

∂  ij
différentes (cycloïde, spirale logarithmique...), résolution des équations – Équation de la MMC  2
=  f i
complètes avec recherche de la ligne critique même de forme quelconque. ∂t ∂ xj
– Ne donne pas directement un coefficient de sécurité :

La méthode de Bishop en rupture circulaire, simple et robuste, est – Méthode puissante : on détermine les contraintes et déformations en tout point
un grand classique du remblai / méthode d'équilibre limite : la seule valeur accessible est le
coefficient de sécurité
– Méthode lourde:

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29 30

Recommandations CFBR Recommandations CFBR


Situations de projet Etats limites : exemple stabilité d’ensemble

En tenant compte des valeurs caractéristiques (angle de frottement, cohésion,


poids....) des matériaux → estimation prudente si possible sur la base de
reconnaissance
Ifore – barrage en remblais P Royet

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36 37
Recommandations CFBR Application au barrage
Contraintes totales / contraintes effectives:
Etats limites : soulèvement pied aval …. d’autres situations cf. le guide CFBR  champ des contraintes totales

Ifore – barrage en remblais P Royet


 ' =−u avec
{
u
'
champ des pressions interstitielles , isotrope
champ des contraintes effectives

La contrainte effectives est par définition la différence entre le champ de contrainte totale et le champ des
pressions interstitielles Le champ des contraintes totales est défini en considérant le sol comme monophasé.
Il faut vérifier les équations de la mécanique. Le champ des pressions interstitielles représente l'état des
pressions de l'eau dans l'espace continu des pores du sol.

Contraintes totales: caractéristiques du sol via des essais simulant au mieux les conditions
dans le remblais => essai non drainé

Difficulté de reproduction (teneur en eau, densité en place...)

Non drainés : donc ne prennent en compte aucune dissipation des pressions interstitielles

Pas de prise en compte des éventuelles pressions interstitielles négatives en partie supérieure
(succion..)

Contraintes effectives : détermination de la pression interstitielle le long de la ligne de rupture
potentielle. La résistance au cisaillement est donnée par la relation =c '  −u tan  ' =c '  ' tan ' 

=> essai consolidé drainé (CD) ou consolidé non drainé (CU) avec mesure de u

A long terme : étude en contrainte effective

A court terme : l'une ou l'autre, mais pour chacune des difficultés

Contrainte totale : détermination d'une résistance au cisaillement

Contrainte effective: détermination de la pression interstitielle correcte

L'analyse en contrainte effective est plus souple (adaptable en cours de travaux, prise en compte possible
des mesures de pressions) . Elle est donc recommandée.
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Application au barrage Application au barrage


Bien retenir Bien retenir
En fin de construction: le principe Lors du remplissage / en régime permanent: le principe

État initial de l'ouvrage et de sa fondation, sous l'effet du seul poids des remblais ●
Montée du plan d'eau s'effectue après complète dissipation des pressions
interstitielles de fin de construction

Pour simplifier les calculs, on considère une construction instantanée. En réalité les
charges sont appliquées par faibles incréments lors de la mise en œuvre des ●
Le régime permanent s'établit au fur et à mesure que le niveau monte (remplissage
couches successives lent)

Calcul de la distribution des pressions interstitielles : ●
Parement amont :

Teneur en eau lors de la mise en place au compactage ●
calcul de stabilité pour différentes cotes du plan d'eau

État de contrainte ●
On détermine une courbe de variation F = fonction de z. Le minimum est
généralement obtenu pour une cote < RN

Vitesse de dissipation de la pression si calcul par incrément (chargement
instantané = pas de dissipation de la pression) ●
Parement aval :

Calcul en parement aval et parement amont ●
Le cas le plus critique est la cote de RN

Calculs peuvent être refaits avec les valeurs mesurées des pressions, si ●
Si PHE suffisamment durables pour modifier le régime hydraulique, calcul à PHE
des appareils sont mis en place lors de la construction ●
Pression interstitielles :

Au stade projet : calcul par différentes méthodes

Exploitation : valeurs mesurées

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Application au barrageBien retenir
Vidange rapide:
le principe

En vidange rapide : par comparaison aux vitesses de variation des pressions au
sein du remblai

Le réseau des pressions évolue lentement par rapport à la baisse du plan
d'eau

Descente lente en terme d'exploitation (qq cm / jours) / rapide pour le
comportement hydraulique de l'ouvrage

Étude de la vidange rapide complète systématique


Mais vidanges superficielles peuvent être plus préjudiciables à l'ouvrage
Études de quelques cas de vidange rapide partielle, courbe de variation
FIN
de F en fonction du niveau de vidange

Si PHE suffisamment longtemps pour modifier le régime d'écoulement :

calcul de la vidange avec conditions initiales à PHE

Ministère de la Transition Écologique

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42 www.developpement-durable.gouv.fr

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