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Pour cette présentation, je vais m’appuyer deux sources principales. Tout d’abord, je
m’appuie sur un article publié par le média français Le Monde intitulé « Niger : Emmanuel
Macron affirme que l’ambassadeur de France est « pris en otage » à l’intérieur de
l’ambassade ». Je vais également m’appuyer sur l’article « French ambassador is being ‘held
hostage at the French embassy’ in Niger, says Macron” publié par la chaine américaine CNN.
Depuis le coup d’état le 26 juillet, la France est souvent pointée du doigt au Niger. Les
putschistes avaient en effet demandé à l’ambassadeur de France de partir mais ce dernier
avait refusé. Pourtant, des rumeurs sur les réseaux sociaux prétendaient que l’ambassadeur
avait quitté son ambassade. Emmanuel Macron dément ainsi ces rumeurs en indiquant que
l’ambassadeur est toujours présent au Niger à Niamey, « pris en otage ».
« Malgré une situation compliquée qui se dégrade depuis le 28 août, nous sommes toutefois
en sécurité à l’intérieur de l’ambassade ». En effet, à la fin du mois d’aout, la junte militaire
(=> une junte militaire combine les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires. Elle est
opposée à un régime démocratique caractérisé par la distinction ou la séparation des
pouvoirs constitutionnels. Une junte suspend généralement les droits démocratiques : liberté
d'expression, liberté d'association, droit de vote, etc.) du général Tiani lui a lancé un
ultimatum à l’ambassadeur : celui de partir du territoire nigérien. Mais la France a refusé
d’entendre cet ultimatum, les putschistes n’étant pas reconnus comme les autorités légitimes
à Niamey.
Cela fait maintenant 50 jours que le coup d’état a eu lieu, ce qui nous interroge sur
l’évolution de la situation et du pouvoir comme l’indique Sylvie Bermann, ancienne
ambassadrice de France au Royaume-Uni.
Le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde et a été lourdement sanctionné par la
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union
économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) quatre jours après le coup d’état du 26
juillet.
A Niamey, la population est diversement touchée selon les catégories sociales. Cependant,
elle tend à minimiser dans son ensemble l’effet des sanctions. Mais l’inquiétude pointe sur le
versement des salaires fin septembre en l’absence de liquidités. En effet, la fermeture des
frontières terrestres, la suspension de la fourniture d’énergie et l’interdiction de voyager aux
familles des auteurs du coup d’Etat sont autant de décisions prises à la défaveur des
habitants du Niger. Ces derniers font face à des coupures d’électricité, mais aussi des
problèmes d’approvisionnement en nourriture et en médicaments. Plus de 4,3 millions de
personnes ont besoin d’aide humanitaire.
La cedeao et la présidence française ont entamé un échange de discours afin d’établir un
rapport de force. Toutefois, l’inaction de la force en attente de la cedeao isole de plus en plus
la France. Les américains, eux, ont une base plus souple afin de reprendre une partie de leur
activité anti-terroriste.
Conclusion