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En attendant Godot

>>théâtre au bord de l’épuisement

Temps et espace :

Espace :

Pièce comme un jeu musical autant par les phrases que par le jeu au sein de l’espace

Blocage est retransmis par les deux personnages qui ne changent jamais d’espace et qui sont bloqué

Différence entre l’espace représenté qui représente le dernier endroit de vie, et l’espace évoqué où
tout parait mort et dangereux

Cet espace évoqué disparait dans le lieu des souvenirs, et perd son réalisme

Au début de la pièce l’espace dans lequel semblent évoluer les personnages est grand, en complétant
le lieu représenté avec le lieu évoqué, mais ce lieu disparaissant au fil du texte, le lieu se rétrécit de
plus en plus (perte espace divin, espace extérieur dangereux)

Le lieu est un lieu de blocage : ils disent sans cessent qu’ils vont s’en aller et ne bougent pas

>les pers. principaux sont les seuls qui ne peuvent pas bouger, ils représentent l’humanité
tout entière qui est bloquée

Temps :

Expérimentation du temps qui passe sans s’en rendre compte

Création d’une boucle entre les deux actes, le temps n’avance pas plus qu’avant, il y a un blocage

>temps recommence, les personnages sont prisonniers de leur condition, sont condamnés à
vivre la même chose

>>plus de dieu ni de mort, blocage complet

Humanité ne peut qu’attendre, car elle n’est pas capable de formuler des pensées rationnelles à
cause des défaillances du langage

Le temps est modifié de manière irréaliste pour accentuer la confusion des personnages dans ce
monde

>on ne sait pas quelle heure il est, si c’est l’aurore ou le coucher de soleil, la nuit tombe d’un
coup brusque, …

La morale :

Réflexion sur la difficulté de communiquer entre les personnages, sur les problèmes du langage
Réflexion sur temps qui passe

Homme = union temps et langage

En plus d’être enfermés physiquement et dans le temps, les personnages sont enfermés par la
morale qui les empêche de se suicider en attendant Godot qui représente en quelques sortes le salut
divin

Humain est réduit à sa ressemblance à autrui et à ses espérances quant à autrui

Le langage ne sert plus qu’à combler le silence

Par la dépravation du langage, c’est la dépravation de la raison et par la suite de la morale qui sont
créées >>langage est vide de sens : impossible d’énoncer des énoncés moraux et raisonnables

Théâtre et langage ne sont pas là pour énoncer des morales mais pour exposer les limites auxquelles
l’Homme fait face et lui permettre de réfléchir

>>Homme seulement capable de dire des mots tant qu’il y en a, mais ne peut plus donner de
sens à son existence

Volonté de ne pas prendre conscience de sa situation pour ne pas faire face à sa déchéance

La morale ici montre une interrogation sur l’humanité entière qui est bloquée et qui voit une
déchéance en elle

>>se transmet de manière physique

L’Homme incarné par les personnages est « mis à vif » (cf Lucky dont la corde met à vif la peau du
coup)

>on enferme et dirige l’Homme

>la corde et les indications données par Pozzo à Lucky montrent l’image de l’Homme
enchainé par ce qu’il a lui-même créé (langage, société etc.) (Pozzo anciennement disciple de Lucky
dans la vie)

Vladimir conserve le plus de lucidité et représente donc l’homme qui a encore un espoir mais il est
emporté par la confusion de la scène dans lequel il évolue et est donc comme tous les hommes,
déchu

>>à la toute fin, Vladimir accepte et se rend compte de l’impuissance des Hommes

>l’action s’inverse et Vladimir perd sa volonté d’action initiale, il plonge avec


estragon dans l’attente

Être femme :
L’Histoire :

Il existe une histoire évoquée qui a valeur d’Histoire mais qui est très floue et semble mal / non
définie

Cette Histoire existe uniquement dans la mémoire qui est défaillante. Cette Histoire elle-même est
donc défaillante

>les personnages oublient ce qu’ils viennent de faire, qu’ils se sont vus, des aventures qu’ils
ont vécues etc. >>romanesque nié

La mémoire est partielle et empêche donc les personnages d’avancer dans l’histoire fictive >>
blocage encore une fois

Les classes sociales :

Réflexion sur les liens entre les deux personnages qui sont dépendants l’un de l’autre en se
ressemblant beaucoup

Humain est réduit à sa ressemblance à autrui et à ses espérances quant à autrui

Rapport Vladimir/estragon : rapport de vie commune, d’interdépendance

Rapport Pozzo et Lucky : rapport maitre/esclave >>dégradation de la situation de l’Homme

>pensée de l’homme inférieur peuvent être contrôlées


>>dégradation de l’acte de la pensée

Ce rapport maitre esclave s’inverse, dégradant encore plus l’Homme

>image de la chute : tout s’effondre et tombe au sol

>>humanité repose sur une dépendance, et représente la déchéance (chute


des anges)

Le romanesque :

Œuvre théâtrale est couplée à une œuvre romanesque

>points communs : personnages épuisés, misère métaphysique

Cependant : il n’y a pas d’actions


Vladimir : est dans l’action pour tenter de combler le vide mais estragon lui refuse cela
>jamais partir

>les personnages oublient ce qu’ils viennent de faire, qu’ils se sont vus, des aventures qu’ils ont
vécues etc. >>romanesque nié

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