THÈME 2 :LA DYNAMIQUE INTERNE DE LA TERRE

CHAPITRE 2 : LA DYNAMIQUE DE LA LITHOSPHÈRE

PROBLÈME 1 : QUELS SONT LES ARGUMENTS EN FAVEUR D’UNE MOBILITÉ DES PLAQUES LITHOSPHÉRIQUES ?
Objectif de la séance

Identifier plusieurs arguments en faveur d’une mobilité des continents

1) 2)

 Chaine de
montagnes
 Zone de
subduction
 Dorsale

 Point chaud

 Dorsale : Océan, séismes superficiels

 Point chaud : Volcan isolé
 Chaîne de montagne : Séismes diffus en milieu
continental
 Subduction : Volcans + séismes profonds

3) Activité : L’apport du paléomagnétisme

Introduction : Lors des premières phases de l'exploration des fonds océaniques, des
relevés de l'intensité du champ magnétique à l'aide d'un magnétomètre tiré par un
bateau ont également été réalisés. Ils ont montré l'existence, sur ces fonds, d’une peau
de zèbre….
Une alternance de bandes parallèles de magnétisme faible et de magnétisme élevé. On
parlait de bandes d’anomalies magnétiques (peau de zèbre).

 Consigne : Montrer que les données magnétiques valide un

mouvement au niveau de la dorsale océanique ?

Activité 1 :

Le champ magnétique terrestre provient des mouvements de matière

métallique au sein du noyau externe liquide.

Activité 2 :

On observe une déviation de la boussole à l’approche du basalte. On en déduit

alors que le basalte est magnétique.

1) Expérience 1 :
On observe que la chaleur fait perdre l’aimantation mais que celle-ci revient
après refroidissement.

2)
 A) Au-delà de la température de Curie, le champ magnétique de la roche
s’aligne avec celui auquel elle est soumise.
 B) En dessous de la température de Curie, le champ magnétique est
enregistré définitivement, il ne changera pas si celui (= le champ
magnétique) de la Terre s’inverse par exemple.

3) Le basalte provient d’un magma il est donc au départ situé au-dessus de la

température de Curie. Il y a donc enregistrement du champ magnétique.
Lors du refroidissement et de la cristallisation de la roche, celle-ci
enregistre définitivement le champ magnétique.

Activité 3 :

1) L’inversion du champ magnétique est un phénomène assez rapide à l’échelle

des temps géologiques (=moins de 1 millions d’années).

Modélisation des anomalies magnétiques

 0 4 8 12 16 20 24
1,7 1,9 4,2 2,3 0,8 3,3 2,9
2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7

28 32 36
1 2,3 2,6
2,7 2,7 2,7

Graphique : Champ magnétique en fonction de la distance :

Valeur moyenne :

Anomalie positive

Anomalie négative

On observe au niveau de la dorsales des bandes d’aimantations inverses

alternantes avec des bandes d’aimantations normales. Leur répartition est
symétrique de part et d’autre de l’axe de la dorsale.
Or on obtient le même résultat avec notre expérience. On en déduit, qu’il y a une
alternance de roches avec une anomalie magnétique positive et une anomalie
magnétique négative qui s’alternent de part et d’autre de l’axe de la dorsale.

Divergence mouvement comme cela :

Cette disposition des anomalies magnétiques s’explique par l’enregistrement en

continu du champ magnétique terrestre lors du refroidissement du magma.
Comme il y a formation de roche en permanence au niveau de l’axe de la dorsale,
les nouvelles poussent les anciennes sur le côté. Ceci est à l’origine d’un
mouvement divergent au niveau des dorsales.

Introduction : Certains volcans à la surface du globe sont localisés au cœur de

certaines plaques, plus ou moins loin des frontières actives. En 1970, Morgan, un
géologue, étudie ces volcans et propose la théorie des points chauds. Un point
chaud est le résultat d'une remontée de magma provenant d'une fusion partielle de
matière dans le manteau. Un point chaud a une durée de vie de plusieurs millions
d’années et on peut le considérer comme fixe à l’échelle du globe

Objectif : montrer que les points chauds sont bien un marqueur de déplacement des
plaques lithosphériques.

1-Proposez une démarche permettant de répondre au problème.

Si les lithosphères se déplacent et que le point chaud est fixe alors je devrai observer
un alignement de volcans.

Comment on le montre ?

 On regarde sur des cartes (ou logiciels de cartographie)

2-Mettre en place votre démarche en utilisant les aides techniques.

Vitesse de déplacement ?

d 57
v= = = 14 250 km/Ma = 1425 cm/an  résultat faux
t 0,004

D T
Volcan 1 56 0,004
Volcan 2 100 0,375
Volcan 3 69 0,01
Volcan 4 108 0,15
Volcan 5 222 0,75
Volcan 6 135 0,43
Volcan 7 232 1,03
Volcan 8 271 1,28
Volcan 9 263 1,32
Volcan 10 319 1,9
Volcan 11 377 2,6
Volcan 12 423 3,6
105 Km/Ma = 105 x 0,1 = 10,5 cm/an

3-Faire un bilan : Le bilan devra s'appuyer sur un schéma de la plaque océanique

Pacifique avec les volcans, le point chaud, la dorsale…

(Vidéo du professeur)

Pour ceux qui ont fini. Reprendre la démarche avec les îles de la Polynésie
française :

96 Km/Ma = 9,6 cm/an

Consigne : Montrez que l’âge des sédiments océanique est en accord avec l’idée d’expansion
océanique au niveau de la dorsale

1. Utiliser un tableur et les données des forages pour construire le graphe de la distance au rift
en fonction de l'âge des sédiments. Le faire pour les forages à l’ouest et à l’est de la dorsale
sur des graphiques séparés.
23 Km/Ma = 2,3 cm/an

39 Km/Ma = 3,9 cm/an

Vitesse d’expansion : 2,3 + 3,9 = 6,2 cm/an

2. Comment interpréter la distribution des âges du plancher océanique par rapport à la

dorsale ?

On observe que l’âge du plancher océanique augmente en fonction de la distance à la

dorsale. On peut expliquer ce phénomène pas un mouvement divergent au niveau de la
dorsale.la création de matière au niveau de la dorsale repoussant les roches plus anciennes
sur le côté.
 3. A l’aide du graphique, évaluer la vitesse d'expansion de part et autre du rift à 30° de latitude
Sud.
Nous pouvons voir du côté est une vitesse croissante (=accélération) et à l’ouest, o a une
vitesse croissante (=accélération)
Vitesse d’expansion : 2,3 + 3,9 = 6,2 cm/an

4. A l’aide de la carte géologique, calculer la vitesse d'expansion océanique dans l'Atlantique

Nord en cm/an, choisir différentes périodes et comparer avec la vitesse d'expansion dans le
Pacifique.
2928
V= = 14,64 Km/Ma = 1,464 cm/an
200
165
V= = 1,5 cm/an
10

Pour expansion il faut autre côté :

344
V= =¿ 17,2 Km/Ma = 1,72 cm/an
20
Vitesse d’expansion :
1,464 + 1,72 = 3,184 cm/an

Ou alors on fait distance sur 20 Ma des deux donc 40 Ma / 40 Ma

673
V= =2 ,7 cm/an
40
5. Dater l'ouverture de l'Atlantique Sud

Observation : directe des mouvements des plaques grâce au GPS

A la fin du XXème siècle, grâce à l’utilisation des techniques de positionnement par satellite (GPS) les
mouvements des plaques deviennent directement observables.

Consigne : Montrez que la mobilité des plaques est confirmée par les données GPS

Schéma GPS :

Données : La vitesse globale de déplacement de la station est la résultante des vitesses de

déplacement en longitude et en latitude, en centimètres/an. Elle peut être calculée en utilisant le
théorème de Pythagore. Le vecteur vitesse peut être représentée graphiquement en utilisant la
méthode ci-contre.

Coefficient directeur = rate

Tahiti :
Latitude = 34,56

Longitude = -65,83

√34,56²+ (-65,83) ² = 74 Km/Ma = 7,4 cm/an

Hispaniola :

√ (-0,5)²+ 6,7² = 6,7 cm/an

On a donc une divergence. On a donc pu avoir une idée plus globale