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MATHÉMATIQUE
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LE
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| rydeJve
Ferminale
A. DEVILLE D. CAHOUR
FORMULAIRE
DE
MATHÉMATIQUES
agde/7v°
Terminale
BorDas
AVANT-PROPOS
EEE
Qui, d’entre nous, n’a jamais été arrêté dans son élan par l’oubli d’une
formule, d’un théorème ou d’une définition?
Qui, d’entre nous, n’a jamais perdu un temps précieux à la recherche de
l'élément qui lui manquait pour finir un exercice?
Cet ouvrage contient toutes les connaissances qui figurent dans les
nouveaux programmes des classes de secondes, premières et terminales,
toutes sections confondues.
Notons enfin que les auteurs ont respecté la lettre et l’esprit des nouveaux
programmes et qu’ils accueilleront avec reconnaissance toute remarque ou
suggestion à propos de cet ouvrage.
ACTIVITÉS DUMÉEIQUESS EE LE CC ES A M. n- 4
Équations. Systèmes d'équations .......................... ee 8
S PAULS TIQUE RE ER Re ee cms ne ch tte 13
HONCHONSTUMETIQUES ÉTÉ AE ER 21
BONCUONS dE MÉIÉLENCE PER Me ee ie ee Me eos eee 24
Opérations sur les fonctions numériques ...................... 31
ÉONCUONS POLYNOMESR EME D LT a in te ok M AE 34
SUITESANLMETIAUESE ER RE en on ee 36
MOTOS RS Rate soupe asie aie peus ce 0 43
OR AIR RD ns donne ee 48
DÉINAUONRE ER dan ces se ce à he de A ne 49
IDC STATION ER Re A ele Ce oe O Lune 53
Éduaions diierentielles "Pres ns 2 tn fe S9
Fonctions logarithmiques et exponentielles .................... 60
(SO NIDIE KES Re ee Res ce eee 68
RÉVISIORS AE SÉOMELTICIDIANCRS PRE TR CE To 75
Vécteurs et droites du plan-Équations......................... 84
BÉOGUIRSCA AIRE SRE A ee cb Le ee ce nee 90
CAR DEV OCT nr crime cs ae 0e 93
Aholes et trisonométrié, ms-2ilsc te Mur Dre. Rte 99
Géométrie das MESDACO RC 108
Droites et plans dans un repère de l’espace : Equations . .... in 115
DC INSIOLMAUONSIAUIDIARE EE PO CC CC LOC 121
ISometries dUIDlAN te 6e Et ME I OP CU AR OIRS Cir 127
Sinnitudesiplanes diteCte SEE ts 0 th En Re TEE 130
Produitavectoriclemme terne 133
BORMES ee eee Ne C0 eppisus our 135
Combmatoire DénoMmObERENS 142
PRO da unes
UNSS CR RL on sement. 145
Périmètres et aires de figures planes usuelles ................... 149
NO [NES RE RE mn eo Croce 150
ES
ACTIVITÉS NUMÉRIQUES
a c ad+bc s1œls
[œIs
bEAUEMMEZ0 AE bd be 10Ie CEA
b £0
a (6 ac MENT) |
Q
SA
bd d£0 © (a
Slot
EN PUISSANCES
Définition
mu |DENTITÉS REMARQUABLES
Soit a et b deux nombres réels.
mu RACINES CARRÉES
Définition
On appelle racine carrée d’un réel positif x, le réel positif a tel que
a? = x. On note a = .
Au CT
a=./x signifie ne
Propriétés
HET GE Ja = {af
Remarque :
uées.
J/a — /b et /a + /b sont dites expressions conjug
Activités numériques
Q St
© Con
laut si) ©t
+
D
Fi
Ses
NW
/
AA0:
© IN
SD/N IN CS
RSAV
/A
LS]
2
/\ V :1
Slr
gli
V àl
4:
AINIA
Se.
C8 ‘+
SIN
AN,
SIDE
CESR
mm VALEUR ABSOLUE
Définition
On appelle valeur absolue du réel x le réel positif noté |x| défini par :
{[xl = x SL x 0
EL=nxesis 0
Remarque :
6 |f(x)l dépend du signe de f(x).
Activités numériques
Propriétés :
Ix] =0 équivaut à x= 0.
Ix|>0 pour tout réel x.
|— xl = [x].
Ixl =1|yl équivaut à x = you x= — y.
0 [x
Ve RP PeREEE
| Îl»
xt — pl < x + y < xl + lyl
xt — y < 1x — y < xl + 1yl.
équivaut à —a<x<a
équivaut à x<—a ou XxX>a
équivaut à a—r<x<a+r
Remarque :
ab
Distance
Encadrement
Mn D
mm ÉQUATION DU 1° DEGRÉ
À UNE INCONNUE
Soit S l’ensemble des solutions réelles.
Exemples
— ne S={—18—12,/3}.
e Résoudre
dans R 3(x—1)+2=2(x+1)+x-2 S=çg.
e Résoudre dans R 3(x—-1)+2=2(x+1)+x—-3 S=R.
mm ÉQUATION DU 1° DEGRÉ
À DEUX INCONNUES
8 Soit S l’ensemble des couples de réels solutions.
Équations. Systèmes d'équations
Fig. 2
Fig. 3 Fig.
Le système admet un |Le système admet une Le système n’admet pas
couple solution unique: |infinité de couples so- de couple solution :
les coordonnées
point À :
du |lutions :
S = {(x, peR?
S=9
S = {(x%o; Jo) } fax + by+c=0}
10
Équations. Systèmes d’équations
Er INÉQUATION DU 1° DEGRÉ
À DEUX INCONNUES
Elles sont de la forme: ax+by+c>0, ax+by+c<o0,
ax+by+c>0, ax+by+c<0.
Soit D la droite d’équation
ax+by+c=0
dans le plan rapporté à un repère
(O, i, j).
D partage le plan en deux demi-
plans de frontière D.
Pour tout point M(x, y) de l’un des
demi-plans, ax + by + c est stric- ax + by+c<0
tement positif. ax+by+c>0
Pour tout point M(x, y) de l'autre
demi-plan, ax + by +c est stric-
tement négatif.
Pour tout point M(x, y) de D,
ax + by + c est nul. Fig. 5
mm ÉQUATION DU 2° DEGRÉ
À UNE INCONNUE
(E) ax?+bx+c=0 aeR* beR ceR.
ion (E).
Soit À = b? — 4ac. À s'appelle le discriminant de l'équat
Résolution de (E) dans R :
trinôme n’est
e Si À < 0, alors (E) n’admet pas de solution réelle et le
pas factorisable.
e Si 4 = 0, alors (E) admet une solution
b b #1
X1 = ——; —;— est racine double du trinôme.
2a 2a
Exemple
Trouver deux réels a et b tels que :
Fr
| D ns fn
21 … F4 4/43
ab = —
16
a
a >0
>0|P(x) positif ou nul ( b b
12 2. our — —
, J Le 2a
a < 0 | P(x) négatif ou nul P(x) est du signe de a
—x?+4x+5
Exemple : Résoudre dans R
2—3x+2
VOCABULAIRE STATISTIQUE
Population : est l’ensemble de référence.
Individus : sont les éléments de la population.
Caractère (ou variable) :
quantitatif : il est numérique et peut faire l’objet de calculs,
qualitatif : dans le cas contraire.
e Si le caractère est quantitatif, il peut être :
continu, s'il prend toutes les valeurs d’un intervalle,
discret, s’il prend un nombre fini de valeurs.
e Remarque : on transforme une variable (ou caractère) continu(e) en
ses
- variable discrète en partageant l'intervalle où la variable prend
valeurs en un nombre fini d’interva lles appelés classes.
cette
Modalités d’une variable discrète : sont les valeurs prises par
variable .
ion
Effectif d’une modalité : est le nombre d'individus de la populat
présentant cette modalité.
f de cette
Fréquence d’une modalité : est le rapport entre l'effecti
C’est un nombre compris
modalité et l'effectif total de la population.
entre.OUet 1
Effectif cumulé de la modalité x;, dans le cas d’une variable
quantitative : est la somme des effectifs des modalités inférieures ou
égales à x;.
Fréquence cumulée de la modalité x;, dans le cas d’une variable
quantitative : est la somme des fréquences des modalités inférieures
ou égales à x;.
e on étudie un
Série statistique : soit une population E sur laquell
1,; l'ensemble des
caractère X prenant les valeurs x; avec un effectif
e
couples (x;, t;) est une série statistique à une variabl
REPRÉSENTATIONS GRAPHIQUES
:
Diagramme en bâtons
Ce EEE mo
ppp peoel) veu
n;k
el
9 LEE
7
6
5
af
2 15
Histogramme
Nombre d’élèves
; 0 5 10 15 20 25 30 35 40
14 Fig. 2 Temps (en min)
Statistique
Graphique circulaire
Graphique polaire
F
SAN AMRE
Nombre
de mariages 14 | 18 | 10 | 20 | 24 | 22 | 18 | 18 | 10 | 16
roXo ce HRUEXE
Moyenne N= N
NX + M2X2 + … + NX2
V
N
—-—
Écart type = 710
Exemple
Totaux
horizontaux
verticaux
ed Yi. he
ZIS
ak
Fréquence conditionnelle
+i
Cr
e de la modalité x, liée par la modalité y;: fur, = SE=.
+
5,
e de la modalité y; liée par la modalité X
Présentation
Ua x)+ + (y 22
x) +... 1" =
Variance
de EEE HT a = W
Lx)
(Variances ou ou
de Y': Due
RH... EX2 15
changer les | /(X)= = x2 Mae DS?
les x en p) N # N À pe
Écart type
6
18
Statistique
W; Az(Gi —x)(ÿ:—Y)
1
ou ou
Et _—
CAipi tee: ANYN 1771
eux = EE kn=77 i=1
Droite de
régression
| Coefficient
directeur à
_cov(K, n ee +XnY/n NY
a—= 7 a :
+... +47 M0
Droite de
= 4 + bee
régression de Mêmes formules en changeant x en y et y en x: ex. : (4°) : X
x en y : (4’)
coviX M , :
Coefficient de
corrélation [=——— 1 = 44
linéaire DC
19
Statistique
Fig. 5
D : droite d’ajustement de Y en x
D”: droite d’ajustement de X en y
G :: point moyen (x, })
Exemple
ET
= 5,5 p=$06 a = 0,9103
V(X) = 8,25 V(Y) = 6,8764 b = 0,0533
Ox = 2,8723 Oy = 2,6223 r =0,9971
20 Cond ne7si y = 0,910 3x + 0,0533
Fa
FONCTIONS NUMÉRIQUES :
GÉNÉRALITÉS
DÉFINITIONS
Fonction numérique
Ensemble de définition
(O, i, j). 21
Fonctions numériques : généralités
EN SENS DE VARIATION
Fonction croissante
Fonction décroissante
Fonction constante
isest constante sur l’intervalle J signifie que pour tout (x,, x;,) dans
1° » À (X1) == f (x).
Fonction monotone
Conséquence graphique
fo) = 574
D 2 ol.
La parité de cette fonction
permet de l’étudier
sur [2, + oo.
Fig. 1
Minimum
FONCTION PÉRIODIQUE
Une fonction numérique f définie sur D ; est périodique s’il existe un
réel T tel que pour tout x de D;,
x+T est dans D; et fc + T) = FX) = f(x T)
x =T" est dans D;
mm FONCTIONS CARRÉES
ef: R—R.
Nix.
f est définie sur R.
Pour tout x de R, — x est dans R; f(— x) = f(x) donc
f est paire.
Le domaine d'étude est [0, + oo.
Fig, 1
ef: R—R.
XX ax aciRt.
24
Fonctions de référence
f LÉ
ge Je
. Le HE CHE
Em FONCTIONS INVERSES
ef: R*—R.
1
x kH—
x
f est définie sur R*.
f est
Pour tout x de R*, — x est dans R*, f(— x) = — f(x) donc
impaire.
Le domaine d'étude est ]0, + co.
RH Ë fe HR i dE
HSE EE ARR
: HSE
| HE Hu
Fig. 3 HSE HAE 25
Fonctions de référence
26 >©D = oh n a [ei]t-
Fonctions de référence
am FONCTION CUBE
f:R—R.
XIEx
f est définie sur R.
Pour tout x dans R .— xest dans R,f(— x) = — f(x). fest impaire.
Le domaine d’étude est [0, + of.
O est centre
de symétrie
Fig. 6 27
Fonctions de référence
mm FONCTIONS TRIGONOMÉTRIQUES
ef:R—-[—-1,1].
XUE SIN X.
Fig. 7
ef: R—[—-1,1].
X H COS'x.
f est définie sur R.
Fig.8
ef: R— Le
DR — R kezZ)
(ke
sinx
x H tan
x =
OS
29
OSeUt
Fonctions de référence
De
See
@
co o®)
So
235
Ne
=
A9
58€
Si.
jé
Le
EN A
BCP
rs)
D
E
og
BI
Es)
K
À
lu
Il
sont asymptotes.
La courbe est invarian te par
translation de vecteur ki.
30
OPÉRATIONS SUR
LES FONCTIONS NUMÉRIQUES
En ÉGALITÉ
Deux fonctions f et g d’ensemble de définition D, et D, sont dites
égales si: D,=D, et f(x) = g(x) pour tout xeD, (ou D,).
On note f = Jg.
(f + g)(x) = F9 + gx) |
(f — 9) = fx) — gg) | pour xeD,N D,
(g)@) = fR)xXgQX) |
(Leo nrkC) pour xeD,n D, tel que g(x) # 0
g g()
EU FONCTION COMPOSÉE
Soit fet g deux fonctions numériques d’ensembles de définition D ; et
D,. Si, pour tout xeD,, f(x) ED, on définit g o f pour xeD; par:
DÉRDAER
g o f(x) = gLf()] Te 1
f de x. 31
On lit : g rond
Opérations sur les fonctions numériques
Théorèmes
FONCTIONS ASSOCIÉES
on obtient la courbe
g définie par représentative C, de g
en transformant C; par
e 1
g(x) = (4x) (1e R*) l'affinité d'axe (Oy) et de rapport :
33
FONCTIONS POLYNÔMES
Définitions
Polynôme nul
PR EE
f est la fonction polynôme nulle si quel que soit xeR f(x) = 0, alors
tous les coefficients de f sont nuls.
Pour tout xeR: a,x"+à,_,x" 1 +. +ax+a =0 équivaut à
a,
0, 4,-1 0. ah=0€t4, = 0.
Exemple :
f)=x+2x$—x7 deg (f)
= 3,
JG) = 2 deg (f) = 0.
Une fonction affine sur R est une fonction polynôme de degré 1.
On ne définit pas le degré d’un polynôme nul.
Théorèmes
A EE ET
deg (P + Q) <
< sup (deg P, deg Q)
deg (P — Q) < sup (deg P, deg Q)
deg (P . Q) = deg (P) + deg (0)
Factorisation-division
On dit que P(x) est divisible par Q(x) ou que P(x) est factorisable
par Q(x) s’il existe un polynôme R(x) tel que P(x) = Q(x) x R(x)
où R(x) est unique.
Exemple
P(x) = 2x° — 2x? + 5x — 18
P(2)=0 d'où P(x) = (x — 2)(2x? + 2x + 9).
09
SUITES NUMÉRIQUES
Les définitions et les propriétés de ce chapitre concernent des suites
définies sur N; elles restent valables avec des suites définies à partir
d’un certain rang.
DÉFINITION
Une suite numérique réelle, définie sur N (ou sur une partie de N)
est une application de N (ou d’une partie de N) dans R.
L'image de n par l’application u est notée u,.
La suite ainsi définie est notée (u,),:\.
u, est dit terme général de la suite (ou terme de rang n). Il faut faire
une distinction entre w, qui est un réel et (u,),-N qui est une
application.
Remarque : dans la suite du chapitre on notera (u,),-\ par (u,) pour
alléger les notations.
e On déterminera le nombre de termes d’une suite (u,) en calculant
la différence entre l'indice du dernier terme et l’indice du premier
terme et en ajoutant 1.
PROPRIÉTÉS
Suite stationnaire (constante)
Une suite (u,) définie sur N est dite stationnaire si pour tout
n de N,
36 U = Uj =U;, =. =UuU, =U,;; les
Suites numériques
“
Suite croissante
. Un+i s ;
Si." > lalors u,,, > u, et la suite est croissante.
Us
Suite décroissante
Une suite (u,) définie sur N est dite décroissante si pour tout n de N,
Un+1 — Un < 0.
Elle est dite strictement décroissante si pour tout n de N,
Uri —U, < 0.
Si u, = f{n), alors il suffit que f soit décroissante sur N.
Dans le cas d’une suite à termes positifs non nuls, on peut étudier
Un+1
lÆapports +
Un
ANT, a
Si —-"L<ialors u,+1 < u, et la suite est décroissante.
u n
Suite monotone
RÉ
soit
Une suite réelle est dite monotone si elle est soit stationnaire,
croissante, soit décroissante.
Suite périodique
Une suite (u,) définie sur N est dite périodique S'il existe un entier
petit
positif non nul T tel que pour tout n de N, u,+r = u,. Le plus
appelé période. 37
entier T vérifiant cette relation est
Suites numériques
Suite majorée
Une suite (u,) définie sur N est dite majorée s’il existe un réel M tel
que pour tout n de N on ait u, < M.
M est un majorant de la suite.
Suite minorée
Une suite (u,) définie sur N est dite minorée s’il existe un réel P tel
que pour tout n de N on ait u, > P.
P est un minorant de la suite.
Suite bornée
Une suite (u,) définie sur N est dite hbornée si elle est majorée et
minorée.
Une suite (u,) définie sur N est hornée si et seulement s’il existe un
réel À tel que pour tout n de N on ait |[u,| & À.
CONVERGENCE
Suites de référence divergentes s
Les suites (/n), (n), (n?), (n°), (b") avec b > 1 définies pour tout n
sont des suites de référence divergentes. Ces suites tendent vers + 00
si ñn tend vers + oo.
I l l l de l
Les suites |: » |), | — | défimes Sur N°°et |= Pavec
/n n n° n° b"
b > 1 définies sur N sont des suites de référence convergentes vers
(.
Ces suites tendent vers 0 quand n tend vers + 00.
Théorèmes de comparaison
e Soit une suite (u,) telle qu’il existe une suite (v,) de référence
divergente avec, à partir d’un certain rang, u, > Àv, où À est un
38 réel strictement positif, alors (u,) est divergente.
Suites numériques
e Soit une suite (u,) telle qu’il existe une suite (v,) de référence
convergente vers 0 avec, à partir d’un certain rang, [u,| < Àv, où À
est un réel positif, alors (u,) est convergente de limite zéro.
e Soit une suite (u,) telle qu’il existe une suite (v,) de référence
convergente vers 0 avec, à partir d’un certain rang, [u, — || < Av,
où À est un réel positif, alors (u, — |) converge vers 0. On dit que
(u,) converge vers le réel L.
e Si, à partir d’un certain rang, u, < v, et si lim u, = let lim v, = |
/
5]
n— 00 no
Alors in x, — |:
no
e Autres théorèmes
Toute suite croissante et majorée (u,) (ou décroissante et minorée)
de nombres réels est convergente.
Exemple _
r = : n
Étudions la convergence de (u,) définie par u, = nu.
2n°? 2n°
n° +11 dou — ;ace pour n>0. De plus, u,>0.
n n
2 1
Donc 0O<u,<- pour n>0. On a [u,|<2v, avec v,= x
n
et À=2. Or (v,),w* est une suite de référence convergente
vers 0 donc lim u, = 0.
n—
+ 00
: u, Le
si v, # 0 à partir d’un certain rang: lim (=)=— l'£0
n> 00
(In n) définie sur N*, (n°) (x réel strictement positif) sont des suites
de référence divergentes.
(n°) définie sur N* avec x réel négatif est une suite de référence
convergente vers 0. 39
Suites numériques
Ex SUITES ARITHMÉTIQUES
Définition
On dit qu’une suite (u,) est arithmétique, s’il existe un réel r tel que
pour tout n de Nonaitu,,;, =u,+r.
On appelle r la raison de cette suite.
Toute suite arithmétique est définie par sa raison et l’un de ses termes.
Propriétés
TS M ee JU
icati
Application : 1 +2 + 3 +. + (n — 1) + n = n(n ;+ 1) :
Convergence
mu SUITE GÉOMÉTRIQUES
Définition
On dit qu’une suite (u,) est géométrique, s’il existe un réel q non nul
tel que pour tout n de Nonaitu,,;, =gqXxu,.
On appelle gq la raison de cette suite.
Toute suite géométrique est définie par sa raison et l’un de ses termes.
Propriétés
Application
1
Pour toutx#£l: 1+x+x?+.…+x"— :
— X
Il s’agit de la somme des termes d’une suite géométrique de permier
terme 1 et de raison x.
Conséquence : x"*1 — 1 = (x — 1)(x" + x" * +. + 1) pour tout x,
xeR.
b?
= ac
Convergence
Es
A 0 (Uo:—— Uo; Uo; — Uo,..)
= 1 |(u,) est alternée£e (u9, période 2
9.) dede période al
Suites numériques
mm SUITES RÉCURRENTES
Définition
Une suite récurrente est une suite définie par u, et u,,:, = f(u,) pour
tout n de N.
Théorème
EE a
Exemple
On place un capital C, égal à 100000 F à un taux d'intérêts annuel
de 10 %.
Le dépôt est effectué le 1° janvier 1990.
Soit C, le capital obtenu le 1° janvier (1990 + n).
Déterminer une relation entre C,,, et C,; exprimer C, en fonction
de n.
10
GC n11 1== C, +100 = LLC : Li]
42
LIMITES
EM LIMITES DE FONCTIONS
lim g(x) =—o et f(x) < Àg(x) pour — x assez grand | lim f(x) = — ©
et x dans D PAS
Lan 43
Limites
Em LIMITES EN UN POINT a
LIMITE ÉGALE À UN RÉEL /
Définitions
LU
Composée
D
lim (g 0 P() =
l+7
00
— 00
44
Limites
45
Limites
Formes indéterminées
Exemples
6 lim [/x?+x+1+x]
RE VX TEx HIER II RE =]
ne C/x?
+ x +1 — x]
3 x +1
lim
PT COUR DEEE
1
x(i+)
= lim : ,
Xi 00 Î Î
Ix| Lies
«(1+2) &«
ÿ
|=
— lin
X=> — 00) Î 1
— X IHE+S x
\V XIE
JL
(142)
: 5
lin
(- a)
| NE
—
x
4
lim
— 0
: (+5) 1
x
1
S =
jl
à
— 1+—-+—-1
NX
46
RS
TERRES
| EU
NN NP ae ou on |
Limites
mm ASYMPTOTES
Fig. 1
Remarques
e Si lim f(x)=b ou lim f(x)=b, alors on obtient une
= 5100 —
XX
Théorèmes
e Toute fonction
-
dérivable
r .
sur cet
ù
intervalle.
Soit f une fonction définie et continue sur ]a, b]. Si f admet / pour
limite en a, on peut prolonger f en a en posant f (a) = I.
Exemple
Propriété
in SA + h) — F@ = À.
h—0 h
Exemple
FORTL a (D= 2"
f@+h—f@_fA+h-fO _H+2R_,
2
h x h Ge TT AT
lim (h+2)=2 donc f admet 2 comme nombre dérivé en 1.
h—0
Approximation affine
Tangente
Fonction dérivée
Extremum
ET
Soit f une fonction continue sur [a, b](a < b)et dérivable sur ]a, b[.
e S'il existe deux réels m et M tels que pour tout x de Ja, b[
m < f'(x) < M, alors :
m(b — a) < f(b) — f(a) < M(b — a).
e Silexiste M réel tel que, pour tout x de ]a, b[ |f’(x)| < M, alors :
[f(b) — f(a)l < Mb — al.
Règles
et
L }=Long.
g g°
f" est dérivable sur
1 et (f")
= nf" "f" neN*.
Soit
J = { x/ax +bel}a #0.
g:xt+ f(ax + b) est dérivable sur J et : g'(x) = af’(ax + b).
TABLEAU DE DÉRIVÉES
C constante
51
Dérivation
tan x 1 +tan?
x= n{+4n) kez
c 2
ax+b a R
f a
{xeR/ax+ bZ0}
ax
+ b _ (ax +b)?
1 a
,/ax
+b {xeR/ax
+ b>0}
2 /ax +.b
sin (ax + b) a cos (ax+ b) R
cos (ax + b) — à Sin (ax+ b) R
a
= -= kr]
| cos? (ax + b)
RÀ
R*
{xEeR/ax
> 0}
xX|—=
x|—
xX|—
=
x In a
RŸ
e*
R
œ ee
R
a Ina R*
ax2=1 si «EN R
siaeQ—-{—1} R*
u'(x) . Flu(x)] AN;
1, : ensemble des x où u
est dérivable
1; : ensemble des x où f
est dérivable
sin [u(x)] u'(x) cos [u(x)] idem
cos [u(x)] — u'(x) sin [(u(x))] idem
tan [u(x)] u'(x) [1 + tan? (u(x))]
u'(x)
idem
_ cos? u(x)
u'(x)
In [u(x)| idem
u(x)
e“®
u' (x) e“®) idem
52
INTÉGRATION
PRIMITIVES
Définition
Théorèmes
Interprétation graphique
Fig. 1
[sr
f(t) dt est l'aire de la partie du plan définie par a < x < b et
L’aire de la partie du plan définie par a < x < b et f(x)< y < 0 est
ñ
donc — :f(e) dt (fig. 2).
a
Fig. 2
Eu PROPRIÉTÉS DE L'INTÉGRALE
Propriétés immédiates
a b a
Relation de Chasles
ou
Linéarité
EE
[ar dt = à |f@ dt
Positivité
D
Inégalité
Inégalité de la moyenne
Valeur moyenne
Valeur absolue
b b
Soit f continue sur [a, b] et a b, [r0 dt <| |f (6) dt.
Fonctions” périodiques
Soit f continue sur R. Si f est périodique de période T, alors :
ace TL GE
3
Exemple : 1 = | x cos x dx
0
Det
T
|af(a+xP)dx où nv
b
[JO =
où t — ax + Pet dt = adx. En
Dans ce tableau, c désigne une constante réelle arbitraire.
D; est l’ensemble de définition den
TABLEAU DE PRIMITIVES
Fonctions xt f(x) | Primitivesx- F(x) |Surun intervalle /de:
R
R
R si neN*
R*sineZz
=—{—1}
R'*sineR—-7Z
R
57
Intégratior
Fonctions
xt f(x) | Primitivesx-F(x) |Surunintervalle/de:
1
X—a
Inlx—al+c R—{a}
In x xiInx—x+c
cosx sin
x +c
sinx — cos X+C
1
cos (ax
+ b) (a 0) — sin (ax +b) +c
M
sin (ax
+ b) (a 0) — — cos (ax
+ b) +c
a
tan x — In [cos x| + c
chx sh
x +c
shx chx+c
x
2,/x +c
% D)
3*Vx+c
=£
R*
1 2
(a £ 0) laxeb de {x/ax + b> 0}
ax
+b a
72
V/8x+b (a 0) — (ax+b),/ax+b +c
3a
{x/ax+b>0}
e*
e +c R
e‘* (a £ 0) 1
etc
a
ex+b (a JL 0) 2 e*+b LC
C]
fnri (x)
AO MEA(CO) nn |
neQ—{—-1} n+1 D;
(6x6)
MIf(xI+c D,n{x/f (0 40}
f(x)
f(x) 1
FFC F (x)
AC D;,n{x/f(x) 40}
f' (x) ef ef® te
D;
f +g FE 6e D; a D,
af (xeR) «F+c D;
1
58 f (ax
+ b) (a Z 0) 7 Dec {x/ax + beD,}
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
E : ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LINÉAIRE
HOMOGÈNE À COEFFICIENTS CONSTANTS
DU PREMIER ORDRE
Définition
Int - In" 0; In RE
Propriétés
In ab = In a + In b
he=ma-mb
fO==
f est strictement croissante sur R*.
f est bijective de R* sur R.
Fonctions logarithmes et exponentielles
FH
SÉRSS DES lo sn 10!
x>1, alors In x > 0.
HR
ri
ss:
st
RÉRÉREFEEERE
HE
ee
tr
Rp
jt RE
a
e est la solution unique positive de l'équation In x= 1.
e,2,71828;
Limites
liminx=—oo lim In x=
+0
Xx—O XI 00
x>0
: : In x
lim xiiInx— 0e lime ("
x—0 x +o X
x>0
Dérivées
On en déduit :
soit
Remarque : dans un repère (O, ï,j) soit A(1, 0) et
Mi +h, In (1+h)), la droite (AM) a pour coefficient directeur
In (1 +h)
Ére 61
Fonctions logarithmes et exponentielles
Définition
| In x
OL, X = —.
Fe In a
Remarques :
e On peut considérer la fonction In comme la fonction logarithme de
bäse:e# ne
log, x = —— = In x.
I e
e On appelle fonction logarithme décimal, la fonction logarithme de
base 10; on la note log.
e Changement
de base: xeR*, aeR* —{1}, beR*
— {1},
ie
ii
ÉEE
HR
FELEE
Ed
joe
a
* L Hit
He ë
He
fl
Fonctions logarithmes et exponentielles
mn DÉRIVÉES LOGARITHMIQUES
Définition
Propriétés
A
En FONCTION EXPONENTIELLE
Définition
Los équivaut à AS
yeR* ; xeR
63
Fonctions logarithmes et exponentielles
Propriétés
Limites
lim x e* = 07 Jim
XP — Co ro Xi
Dérivées
ns
On en déduit :
cé équivautà Et)
yEeR# : xeR
Étude de la fonction f : x — a*
Dérivée :
pour tout x de R, (a) = (e*") = Ina pour tout a de
R* — {1}.
65
Fonctions logarithmes et exponentielles
Fig. 4
Limites
Pour 0 GE,
Pour > 1,
FONCTION PUISSANCE
Définition
Dérivée
66 Bat= ox 0
Fonctions logarithmes et exponentielles
Cas particuliers
; 1 3
Si hr Ka xeR,, geN*.
4 D ti
Si Sr xa
= {/x? xEeR*, peZ, geN*.
Courbes
Fig. 5
n X : a)
œ > O, GE A lim a lim ina
x— +o x— +o €
ich e*lna _ 0
[x|*a* —_ lim
az fe lim
x > 0,
X—+
— ©
In x
x— + oo Ée
67
COMPLEXES
Propriété
Notation
ÉD
FORME ALGÉBRIQUE
Définition
Propriété
.,
En COMPLEXE CONJUGUÉ
Définition
Propriétés
Z =2
AH Ral(z)="2x
z— z = 21 1m (7) = 21y
z=2 est équivalent à zeR
z= —Zz est équivalentà zeiR
2zHzZ =2z7 Z—2
=Z 2
|N bee.
N ()-£ '#0)
FA Z
Définition
:
On appelle module d’un complexe z, le réel positif d 2 ; on note
BL MZ:
Remarque :
SizeR, alors le module de z correspond à la valeur absolue.
Propriétés
zeC, z'ecC.
E=lkhneN
zz| = [z\fzl;neN els"
| = (zf" |:
2 4Z Lo
+
|z + 21° = |z*| + 2 Re (27°) + [71° Z [z’|
AFFIXES
Affixe d’un point du plan
1 e
Z = 34 +z) où z, et z, sont les affixes de À et B.
Propriété - -
Soit M un point du plan d’affixe
z non nulle dans un repère ortho-
normal (O, ii).
Morse = atg2,= (i, OM) et
|zl = OM.
0 en radians.
FORME TRIGONOMÉTRIQUE
Notation
Propriétés
RÉ RE
: ONE:
L’argument d’un imaginaire pur 1y avec y < 0 est égal à — 3 modulo
Dr
arg (— i) = == [2x].
+ +
O,
En 1 i, j) repère orthonormal.
M z —|zle"
Pr — ze
O : —2 = — |z| ef = [7] e0tn,
Fig. 2
ei° + e i0
RACINES ne DE L’UNITÉ
. mater
z" = 1(n > 2) a pour solutions les complexes en où0<k<n—1
et k est un entier naturel.
Propriétés
12222222
27
On'note 7 ="e"3
Fig. 3
Définition
Soit ZeC*;
on appelle racine n° de Z tout complexe z tel que :z"=Z neN*
Théorème
Propriétés
Les n points d’affixes, les racines n° d’un complexe non nul z, forment
un polygone régulier de n côtés inscrit dans un cercle de centre O
et de rayon /z|.
MON A PNA
cn 2a El 2a :
— 1 racine double réelle si 4 =0
— b
FANS NE nds
[2 — 24 = 12 — 23]
où z, et z, sont les affixes de À et B.
Exemple
L'ensemble des points d’affixe z tel que |z — 1 + il = |z + 2il est la
médiatrice du segment [AB] où À et B ont pour affixes :
74 Zu diner, LD
RÉVISIONS
DE GÉOMÉTRIE PLANE
RE RE PSE PRESSE EEE ET PR
Définition
Un parallélogramme est un quadrilatère qui a ses côtés opposés
parallèles deux à deux.
Propriétés caractéristiques
Les côtés opposés d’un parallélogramme sont égaux deux à deux.
e Les diagonales d’un parallélogramme se coupent en leur milieu.
e Les angles opposés d’un parallélogramme sont égaux deux à deux.
e L'intersection des diagonales est centre de symétrie pour le
parallélogramme.
Rectangle
Rs —
Définition
Un rectangle est un parallélogramme qui a un angle droit.
Les quatre angles d’un rectangle sont droits.
Propriétés
e Les longueurs des diagonales sont égales.
des axes de
e Les médiatrices des longueurs et des largeurs sont
symétrie.
Propriétés caractéristiques
le.
e Un quadrilatère dont les quatre angles sont droits est un rectang
longueur et se
e Un quadrilatère tel que les diagonales ont même
coupent en leur milieu est un rectangle.
Carré :
Définition
égaux. a)
Un carré est un rectangle qui a deux côtés adjacents
Révisions de géométrie plane
Propriétés
e Les quatre côtés sont égaux.
e Les diagonales se coupent en formant un angle droit.
e Les diagonales sont des axes de symétrie.
Propriétés caractéristiques
e Un quadrilatère dont les diagonales sont orthogonales en leur
milieu et de même longueur est un carré.
e Un rectangle dont les diagonales se coupent orthogonalement est
un carré.
Losange
a
éUéLULULULU I
Définition
Un losange est un parallélogramme
qui a deux côtés adjacents égaux.
Propriétés
e Les quatre côtés sont égaux.
e Les diagonales se coupent en formant un angle droit.
Propriété caractéristique
Un quadrilatère dont les diagonales sont orthogonales en leur milieu
est un losange.
Trapèze É
2
Définition
Un trapèze est un quadrilatère qui a deux côtés parallèles. Ces côtés
sont appelés les bases.
Définition
La médiatrice d’un segment [AB] est l’ensemble des points M du plan
tels que AM = MB.
Propriétés
Médiane
(
Définition
La médiane issue de À dans un triangle (ABC) est la droite passant par
A qui coupe [BC] en son milieu.
Propriété
Les trois médianes d’un triangle sont concourantes en un point
Hauteur
Définition
La hauteur issue de À dans un triangle (ABC) est la droite passant par
À qui coupe (BC) orthogonalement.
Propriétés
point
e Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un
appelé l'orthocentre.
e Dans un triangle, le centre de gravité, le centre du cercle circonscrit
et l’orthocentre sont alignés. Dans le cas où le triangle n'est pas
équilatéral, alors les trois points ne sont pas confondus et la droite
définie par ces trois points s’appelle la droite d'Euler.
côtés, les pieds
e Dans un triangle quelconque, les milieux des trois
des segmen ts formés par chacun
des trois hauteurs et les milieux
sont situés sur un même cercle
(af)
des sommets et l’orthocentre
et le centre du
Q est le milieu du segment formé par l’orthocentre
R à
cercle circonscrit. e(a.5)est-le cercle d’Euler.
R LA |
triangle.
i est la moitié du rayon du cercle circonscrit au A7
Révisions de géométrie plane
Fig. 1
Bissectrice
Définition
La bissectrice d’un angle non orienté xOy est l’axe de symétrie
orthogonale qui échange Ox et Oy.
Nn
Propriété
Les trois bissectrices intérieures d’un triangle sont concourantes en
un point qui est le centre du cercle inscrit dans le triangle.
Propriétés caractéristiques
e La bissectrice de (Ox, Oy) est une -demi-droite [O z) telle que
(Ox, Oz) = (Oz, Oy).
e La bissectrice de (0x, Oy) est l’ensemble des points M équidistants
des deux demi-droites [Ox) et [Oy).
EN TRIANGLES PARTICULIERS
Triangle isocèle
Définition
78 Un triangle isocèle est un triangle qui a deux côtés égaux.
Révisions de géométrie plane
Propriétés
e Dans untriangle isocèle (ABC) de sommet 4, la médiane issue de À
est confondue avec la hauteur issue de À, la bissectrice de À'et la
médiatrice de [BC].
NAS ; À
e Les deux angles B et C sont égaux (ont même mesure).
Triangle équilatéral
Définition
Un triangle équilatéral est un triangle qui a ses 3 côtés égaux.
Propriétés
e Les 3 angles dans un triangle équilatéral sont égaux et ont chacun
A
pour mesure 60° où 7 rad.
Triangle rectangle
ne - Re -
Définition
Un triangle rectangle est un triangle qui a un angle droit.
Le côté opposé à l’angle droit s’appelle l’hypoténuse.
Propriétés caractéristiques
nuse.
e L'intersection des médiatrices est située au milieu de l’hypoté
relative à
e La médiane issue de l’angle droit, ou médiane
l'hypoténuse, a pour longueur la moitié de celle de l’hypoté nuse.
‘hypoténuse.
e Le centre du cercle circonscrit est situé au milieu de 1
CERCLE ET DISQUE
Cercle
Définition
emble des points M
Un cercle de centre O et de rayon R est l'ens
que OM = R. 79
équidistants de O c’est-à-dire tels
Révisions de géométrie plane
Propriété
Tout triangle inscrit dans un cercle et dont l’un des côtés est un
diamètre est un triangle rectangle.
Corde : soit À et B deux points du cercle, alors le segment [AB] est
appelé corde.
Équation : le plan est muni d’un repère orthonormal. Une équation
du cercle C de centre A(a, b) et de rayon R est :
(x — a)? + (y — b}? = R?
Disque
Définition |
Un disque fermé de centre O et de rayon R est l’ensemble des points M
tel que OM SR.
Si OM < R, alors le disque est ouvert de centre O et de rayon R.
Définition
L
Soit une droite D munie d’un repère normé (0, D), les points À
et B
étant repérés sur D par leurs abscisses respectives x, et x%, on appelle
mesure algébrique de AB (notée AB) le réel Xp X 4:
AB = Xxg — X,.
Propriétés
e Ad X 4 mt] —\();
e APR (x «21.
Distance
AR
Définition
Soit une droite D munie d’un repère normé (O, D), les points À et B
étant repérés sur la droite D par leurs abscisses respectives x, et Xp,
on appelle distance de À à B (notée AB) le réel positif IX — X4l :
80 AB =|xz—x,| = |4B| —1BA,
Révisions de géométrie plane
”
Propriétés”
© AA = }x,4 — X4l = 0.
e Si Ce[ AB] alors AB = AC + CB.
e Si C£[AB] alors AB < AC + CB.
Propriété de Thalès
Énoncé
Soit deux droites D et D’, trois points 4, B, C situés sur D, une
projection p de D sur D’ de direction ô (distincte de D et D”) telle
que p(À) = À’, p(B) = B7, p(C) = C’, alors on a :
AB _AB , AB _AB
AC AC AC AC"
Application de Thalès au triangle
Soit un triangle (ABC), une droite (MN) parallèle à (BC) tels que
M e(AB) et NE(AC), on a:
AM _ AN MN
A PNR CPENEC"
N M
C B C B
pre Fig. 3
Réciproque de Thalès
Soit deux droites D et D’, trois points À, B, C sur D, trois points .
À’, B’, C’ sur D’ tels que (44”) //(BB).
Théorème de Pythagore
Énoncé
Soit un triangle (4, B, C) rectangle en B, alors on a
Réciproque
Soit un triangle (4, B, C) si AB? + BC? = AC?, le triangle est alors
rectangle en B.
Triangle quelconque
a? = b? + €? — 2bc cos À
VAN
b? = €? + aq? — 2ca cos B
1 : 1
S = — bc sin À= > ca sin B => ab sin ©
Î
a _ b Æ abc
sinÀ
= sinB
= sinC
= 2S
——=2R
D =ipri
(p tp 0 topx Smet
SEE b
2
82
Révisions de géométrie plane
Triangle rectangle
— AB?
+ AC?
1
= 2- BC
= BH x BC
=.CH.x.CB
= - HBXQHC.
B H A' C
Fig. 4
83
VECTEURS ET DROITES
DU PLAN - ÉQUATIONS
On notera Ù l’ensemble des vecteurs du plan.
VECTEURS
Définition
Fig. 1
Remarques
AB=CD est équivalent à (4, B, D, C) est un parallélogramme.
AA=0. AB = — BA.
Propriété
Relation de Chasles
Vecteurs colinéaires
REPÈRE ET COORDONNÉES
Base
Repère cartésien
Soit un point O du plan et une base de deux vecteurs (u, v)e V7, alors
(O, ü, à) est un repère cartésien du plan
Remarque:
troiss points non alignés À, B et C du plan, alors le triplet
soit tro
AC est un repère cartésien du plan.
(4, AB, AC)
Condition de colinéarité
Soit u(x, y), v(x’, y’) deux vecteurs de Ü dans une base (i,j re:et
v sont colinéaires si et seulement si xy’ — yx’= 0 (det (4, v) =
Soit dans le plan P muni d’un repère (O, ï,j) les points A(x,, V4)
et B(x3; VB).
ñ aë( F E4)
Ve
(=HE Xp Ya v)
to TE
DROITES DU PLAN
Soit (O, 19) un repère du plan.
Définition
EE
Coefficient directeur
Soit D d’équation réduite y = mx +p: m s'appelle le coefficient
directeur de D.
X = Xx4 + ak
* équation paramétrique |
Bis D
* équation réduite : y=mXx+p u(1, m).
87
Vecteurs et droites du plan - Équations
Droites particulières
Droites parallèles s
Droites perpendiculaires
D 1 D’ équivaut à mm’ = — 1.
89
PRODUIT SCALAIRE |
e AB. A AB. AH C
où H est le projeté orthogonal de C sur (AB).
| e AB. AC = |AB| | AC | cos «
où a = (AB, ie) : |
| ü.5= |à| lol cos« 4
OÙ a= (4, 0). Fig. 1 A H B
Propriétés
Théorèmes
SN
90 u LD équivautà %.5—0.
Produit scalaire
Théorème de Pythagore
u L où équivautà {|u + v|? = [4]? + |5|2
COS
X —
VS rue AIT
De plus, si (O, i,ÿ) est direct, alors :
xy — x’y __ det (ü, w#’)
sin
x=
Per y NE
d’un Lepere orthonormalI(O,
e Dans l'espace muni € “àk).
Soit u = xi + +2k et w = +71 +7k.
+yy +zz
d.u=xx M = x? + y +77.
TENTE
Si 4240et# Z0 a=(ù, W);
xx’ + yy' + zz’ Pr
COS
&X —
Va DO Ez VX +yYitrz arr
A | Fig. 2
CN CN de au a lai ‘
Va bp?
Définition
Propriétés
Coordonnées de G
Propriétés
EEE au
Soit 4, Bet C trois points non alignés et distincts deux à deux: soit G
le barycentre de (4, x)(B, B(C, y), à + B + y Z 0.
e G, À, B et C appartiennent au même pian.
e Six, Bet y sont de même signe alors G se trouve à l’intérieur du
triangle ABC.
e G est le barycentre de (4, ka) (B, kB) (C, ky) si k £ O.
e Le plan ABC est l’ensemble des barycentres G de À, Bet C affectés
de coefficients «, B et y : (x, B, y) sont des coordonnées bar ycentriques
de G dans le repère (4, B, C).
e Quel que soit le point O,
——— (w4 ——— ———— ———
OG =———OA PARLE T PR
a+B+y a+B+y a+B+y
Coordonnées de G
x+B+yÆ#0
Dans un repère (O, ï,j) du plan Dans un repère (O, (A k) de l’espace
A(X4, Ya) Bxs y) Cxc, Yo) A(X> Vas Z4) B(xy Yr 25)
Cxc: Yo Zc)
OX 4 + Be + YXc 2 _ AX4 + BX + YXc
$ a+B+y à x+B+y
_ 4Ya + BY +YYc XV a + BY + Ye
à
a+B+7y re a+B+y
FÉUAà
MTTMTTS
(4, à)
G'(a + B) (C, 5)
(B, B)
Fig. 1
BARYCENTRE DE n POINTS
Définition
RÉ
Propriétés
î ts Il 1 Ce Il î # ©
XG = n , >=Q n
N Q CIE
SE 8
a Dior 4
a;
i=1 i=1
n. 95
où À; a pour coordonnées (x;, ji, z;) pour 1<i<
Calcul barycentrique
Barycentre partiel
G = bar {(4;, a); (42, 2); (43, &3); (A4, da): 5 (A, a)t
G= bar {(G', a; + ax +3); (44, œa):..: (A,, a,)}
si | Uy as + as £0
et G bar {(41, &); (4>, 2); (43, a3)}.
i=1
f(M) = f(P)+ (S 2, JF
i=1
n
FN EU Ve: à 7 ii ei DO »
L où 1 est le milieu de [AB].
MA? — MB? = 2IM . AB
g(M)=R"v=/f(0)=)"104;
Premier cas :
Deuxième cas :
n
=1 i=1
D Xi
=
où G = bar { (A, i)1<i<n}-
Espace £
98
ANGLES - TRIGONOMÉTRIE
ANGLES
Définitions
e Plan orienté
Orienter le plan, c’est choisir le même sens de parcours sur tous les
cercles du plan. Ce sens est appelé sens direct (trigonométrique ou
positif).
Le sens contraire est appelé sens indirect (ou rétrograde).
e Cercle trigonométrique
On appelle cercle trigonométrique un cercle orienté de rayon 1 et de
sens direct.
e Angle orienté
Un couple (0x, O y) de demi-droites définit un angle orienté de demi-
droites.
y
Fig.
Angle nul :
(Ox, Ox) est l’angle nul.
Angle droit :
(Ox, Oy) est droit si Ox et Oy sont perpendiculaires.
Angle plat :
(Ox, Oy) est plat si Ox et Oy sont opposés.
Arc géométrique
Définitions
e Soit À et B deux points d’un cercle €; (AB) partage le plan en deux
demi-plans. L'ensemble des points du cercle situés dans chacun des
demi-plans fermés est appelé arc 4B.
e L’arc géométrique est, des deux arcs définis ci-dessus, celui qui a la
plus petite longueur : on note AB. 99
Angles - Trigonométrie
e Le radian
Le radian est la mesure
d’un arc AB de longueur égale
au rayon du cercle.
Propriété | RE
Soit (0x, Oy) un angle de demi-droites et soit deux cercles C de
rayon R et C’ de rayon KR’, de centre O. €
(Ox, Oy) intercepte C en À et B
et C’ en À” ét B.
Si 1est la longueur de AB
et l’ la longueur de Â'B,,
alors on a
RES
— _ Pis
(Ox, O y) est orienté dans le sens positif et — RS (Ox, Oy) est orienté
Définition”
Les réels 0 + 2kxn, keZ, sont les mesures d’un angle orienté de
mesure principale 6.
Propriétés
|—
D
Fig. 4
M
F>
(MA, MB)= a
Fig. 5
102 Fig. 6
Angles - Trigonométrie
Eu TRIGONOMÉTRIE
Définitions
Fig. 7
Formules
B AC
COS & = —
AB
: be
Sin & = —
AB
BC
A G tan = ——
AC
Fig. 8 103
Angles - Trigonométrie
cos t = OP
sin { = 0Q
tan t= AT
Définition :
sin t
tan
cos f
pour
T N
Angles associés
(EE
TT ; : T
cos (+5)- — Sin { sin (+)—=COs { (HAN =
2 tant
104
Angles - Trigonométrie
Formules d’addition
tan a+tan b
cos(a+b)=cos a cos b—sin a sin b RA(Ge) =
—(tan a)(tan b)
tan a—tan b
cos(a—b)=cos a cos b+sin a sin b tan(a—b)=
1+(tan a)(tan b)
sin(a+b) =sin a cos b +sin b cos a
sin(a—b) =sin a cos b —sin b cos a
Formules de duplication
1 + cos 2a
cos 2a=cos a—sin a cos? a=
?
2tana
sin 2a — 2 sin a cos a tan 2a —
1 — (tan a)?
. . «a a a ot
Sa? cos l+cosa=2cos"> 1 — cos a = 2sin?—
Autres formules
1 1
Somme et produit
DO D + cos 1 = dcost
; : DE
sin p + sin q = 2 sin
AD
COS p — COS q = — 2 sin
p—
sin p — sin g = 2 sin
2
sin (p + q)
tan p + tan q =
COS p COS q
sin (p — q)
tan p — tan q =
COS p COS q
il
(a
+ b)
cos a cos b => [cos + cos (a — b)]
Î
sin a sin b = > Fcos(a — b) — cos (a + b)]
1 1
sin a cos b = 5 [sin(a + b) + sin (a — b)]
105
Angles - Trigonométrie
a
Expressions en fonction de tan 2
On pose t = tan +
Alors :
1-1? 2t 2t
COS a = SIN T— MAR A ;
1+6t 1 +1? 1—1?
Équations trigonométriques
e Soit —1<a<l
soit x tel que cos à = a.
cos X—=a équivaut à cos x = cos à.
x = & + kK2r
équivaut à ou keZ
cos x =a Fig. 10
e soit —1<b<]1
soit «x tel que sin &« = b.
sin x —=b équivaut à sin x = sin 0.
x = &+ k27r
équivaut à ou keZ
106
Angles - Trigonométrie
e soit ceR.
soit x tel que tana=c.
tan x =C équivaut à tan x = tan à.
équivaut à x=a+kr keZ.
Exemple
Résoudre dans R l'équation cos x + cos 3x = cos 2x.
Cette équation est équivalente à : 2 cos 2x. cos x = cos 2x
c'est-à-dire cos 2x(2 cos x — 1) = 0.
1
Soit cos 2x = 0 soit cos x = 3
D'où :
FR KR A T
S LES 2n + ka | keZ ke et €
_ de Cd / 1 / 7 k" 7
107
GÉOMÉTRIE DANS L'ESPACE |
EN AXIOMES
e Par trois points non alignés 4, B et C de l’espace, il passe un plan et
un seul noté (ABC).
e Toute droite passant par deux points distincts À et B d’un plan Z
est incluse dans ce plan.
e Tout plan partage l’espace en deux demi-espaces E, et E,.
Soit [AB] un segment : |
. S A€EËE, et BEE,, alors [AB] est inclus dans E,
. Si A€E, et BEE,, alors [AB] et Z ont un et un seul point
d’intersection (axiomes de convexité).
e Les théorèmes de géométrie plane restent valables dans tout plan
de l’espace.
4 CC
7 Be
Fig. 1 Fig. 2
trois points non alignés une droite et un point extérieur
à cette droite
ÉRES
Fig. 3 Fig. 4
deux droites sécantes deux droites
strictement parallèles
Em PARALLÉLISME
Droites parallèles
Deux droites sont dites parallèles lorsqu'elles sont coplanaires et
non sécantes.
108 On note Z | Z!.
Géométrie dans l’espace
Propriétés , -
Fig. 5
Propriétés
Fig. 8
100
Géométrie dans l’espace
Plans parallèles
om
Propriétés
110
Géométrie dans l’espace
#
f
Il existe un plan et un
seul passant par un
point donné et paral-
lèle à un plan donné. P ie
ORTHOGONALITÉ
Droites orthogonales
parallèles en
Deux droites de l’espace sont orthogonales lorsque leurs
iculair es dans le plan qu'elles
un point quelconque sont perpend
111
déterminent.
Géométrie dans l’espace
Propriétés
D
Si deux droites sont
orthogonales, toute
parallèle à l’une est
orthogonale à l’autre.
Fig. 16
112
Fig. 19
Géométrie dans l’espace
Il existe un plan et un
seul passant par un
point donné et ortho-
gonal à une droite
donnée.
Le plan médiateur du
segment |AB] est l’en-
semble des points
équidistants de À et B.
C’est le plan orthogo-
nal à (AB) et passant
par le milieu de [AB].
Plans perpendiculaires
114
DROITES ET PLANS DANS UN
REPÈRE DE L'ESPACE :
ÉQUATIONS
REPÈRE DE L'ESPACE
Base
Repère cartésien
Soit un point O de l’espace, une base de trois vecteurs (ü, b, w)e W°,
alors (O, ü, v, w) est un repère cartésien de l’espace.
Remarque:
Soit quatre points de
de l'espace À, B, C, D non coplanaires, le
quadruplet (4, AB, re: AD) est le repère cartésien de l’espace.
Vecteurs coplanaires
Condition de colinéarité
Soit u(x, y, z}eW, v(x’, y’, z')eW dans une base (i,j,k) alors à et &
sont colinéaires si et seulement si deux des trois conditions suivantes
sont réalisées :
— 2y 10) ZX = Xz — 10;
XY° — yx" = Dur
Soit dans l’espace & muni d’un repère (OR k) les points
A4; Vas Z4) €t Bfxy, Yr ZB).
ire ÉRSE A1 I milieu du bipoint (4, B) a pour
+ — | coordonnées :
+0 ya Frs —2,)k
ou X4a + Xp Ya + VB ZA+ ZB
Cr re
XB — X4
LE de .)
Zp
— ZA
i.j=i.k=).k=0 dette
= te
+ + —
Soit u(x, y, z)eW, ü(x’, y’, z')eÙ dans une base orthonormale,
alors :
116 U.D=
xx + yy Her
Droites et plans dans un repère de l’espace : Équations
Soit A(x4, V4, z4) et B(xp, Vr; Zr) deux points de l’espace & dans un
repère orthonormal, alors :
DROITES DE L'ESPACE
Définition
Droites parallèles
_ Droites orthogonales
PLANS DE L'ESPACE
Définition
: : ax +by+cz+d=0
Soit le système
ax + b'y + c'z + d'=0.
S'il existe un réel k tel que a = ka’,b = kb’,c = kc'et d Z kd’, alors P
et P’ sont strictement parallèles.
S’il existe ‘un réel k tel que a = ka’, b = kb’, c = kc’ et d = kd’,
alors P et P’ sont confondus.
Sinon, P et P’ sont sécants selon une droite.
ü (abc)
ax + by +cz +d =0
Fig. 1
Plans perpendiculaires
fr=rti
Z, tky
m= .A(XA, Ya. 2.) ctau(x D, 9).
= Se
ee
A u
sont orthogonaux à D.
Exemple : |
A(3,2,= 1)14B(— 14120) C(L 05h
Équations paramétriques du plan ABC
x= 3—4k—2k
y= 2— k—2k
z=—-1+ k+6k.
120
TRANSFORMATIONS DU PLAN
mn QUELQUES DÉFINITIONS
e Une transformation du plan f est une bijection de # sur f.
e On appelle point invariant ou point fixe d’une application f tout
point qui a pour image lui-même.
e Une isométrie est une transformation du plan affine euclidien
qui conserve les distances c’est-à-dire : si f(4) = A’ et (Be
alors d(A, B) = d(4’, B').
e Un ensemble E de points est dit invariant point par point par une
application si tout point de E est invariant par cette application.
e Un ensemble E de points est dit globalement invariant par une
application f si f(E) ="E:
Translation
a =
MM telque MM'=ù
Symétrie centrale
AE à =
SD? > P |
Mt- M (MéD) telqueDestla médiatrice de[ MM]
Homothétie
h(O,k):P — P
| Mt M' tel que OM’ =kOM
M' = Roa(M)
Fig. 1
T ; à
re:)est appelé quart de tour direct.
T : a
re — :)est appelé quart de tour indirect.
Æ PROPRIÉTÉS
Points invariants
Images
D
Conservation
Symétrie |Homothétie
Conservation i de Rotation
Distance
Milieu
Barycentre
Parallélisme
123
Transformations du plan
Em COMPOSITION DE TRANSFORMATIONS
Composées et réciproques
LrOl;=tl;0l=tl;}z (Tete
(sotJjot-=tro(t;ot)
Do © 90 — 250! SE =
Fig. 2
Décomposition
EE
Théorèmes
e Toute translation ft; se décompose d’une infinité de façons en
produit de deux réflexions d’axes parallèles.
e Toute rotation r(O, x) se décompose d’une infinité de façons en
produit de deux réflexions d’axes sécants en O.
Soit D l’un des axes; l’autre axe D’ se déduit de D par la rotation
e 1
124 de centre O et d’angle 5%
Transformations du plan
Eu EXPRESSIONS ANALYTIQUES
DANS UN REPÈRE (©, i j)
Translation f;
= RC
lz ;
É E y bb.
Homothétie 4(Q, 4)
à
Q(a,b) M(x, y) M'(x,y) où M'=h(M)
x’ = kx + a(1 — k)
42 |y’ = ky + b(1 —).
Symétrie de centre 2
Rotation d’angle x
TABLEAUX RÉCAPITULATIFS
Points invariants
Points invariants
Transformations Soit / l'ensemble
des points invariants
126
ISOMÉTRIES DU PLAN
ISOMÉTRIE DU PLAN
Une isométrie du plan est une transformation du plan (bijection) qui
conserve les distances. Les translations, symétries centrales,
symétries orthogonales (réflexions), les rotations sont des isométries.
Théorème
=) EN)ueœ mn
Conservation
héorème
Théorèmes
TRANSFORMATION VECTORIELLE
Définition
Théorèmes
22
129
SIMILITUDES PLANES
DIRECTES
ETER
œmmmœ DÉFINITION
e Une similitude directe plane est une bijection transformant les
distances dans un rapport donné et conservant les angles orientés.
Soit s une similitude plane directe, telle que-pour tous points 4, B,
M du plan on ait s(4) = 4’, s(B) = B’, s(M) = M” alors :
A'B' = kAB. k réel strictement positif est le rapport de la similitude.
(AB, AM) = (A'B’, AM).
Propriétés
Théorème
Eu POINTS INVARIANTS
Points invariants
Propriétés
EE EE
Eu ÉCRITURE COMPLEXE
Propriété
d’angle arg a;
Exemple
zg'=(1—i}z
+2 —3i
s est la similitude directe plane de centre Q(— 3 — 2i), de rapport
1 — il = J2 et d'angle — -
132
PRODUIT VECTORIEL
RER PRE PER PR RE TN D NOTONS
mm ORIENTATION DE L'ESPACE
Dans l’espace 6, toute demi-droite orthogonale à un plan f et dont
l'origine est un point de F définit une orientation de &.
Il y a deux orientations possibles :
Fig. 2
mm PRODUIT VECTORIEL
Définition
Propriétés
Re
Soit ä(a, b, c) ü(a’, b’, c’) dans (fi,j,k) base orthonormale directe,
alors :
ü À 8 = (bc — cb')i+ (ca’ — ac’)j) + (ab' — a’b}k,
DID CECI 1 " Gui 2
k
Fo al J
b pb
4= DCI x |AH|
(AH|= IDAÏ sin «
donc #4 = IDC * IDA|| sin
#= IDC 1 DA]
4= |4B À AD|.
Fig. 4
Aire d’un triangle
Soit le triangle (ABD) 4 = :|AB À AD|
H M
Définition monofocale :
la définition de la conique par
(F, 2, e) s'appelle la définition
monofocale. . F Fig. 1
FOYERS ET DIRECTRICES
La parabole
r( 0) Dix= p=dif, D)
RAR HR AHRARIE ÉRRRE d(M, F)
a CHE : HE DE MEef in
HA ose 2HR see, d(M, D)
L’ellipse
ph
..
A A AFi
se
HE dé rh ËJR Fe
nl HR
nFENTE
:
RE
rit
ÉNSIÉE
EREETEE
FT
Tel
f
Deuxième cas
is HE )
\. É PAR
À
HRNE
| HAN d
. He LE
nl
e _ | F
Le
La _ cos
DH HHIHEE EME
: Fig. 4 137
Coniques
si a <b
A(a, 0) À’(— a, 0)
B(0, b) B’(0, — b)
(BB) est le grand axe (axe focal)
(44°) est le petit axe.
OA=04 =a AA’ = 24.
OB=0B"=b"BB= 02h.
c
cet bg ei
b
F(0, c) F’(0, — c)
L’hyperbole
He 5 FE
pe
ee
21
AM,
_
fr JU
se:
{1
hi
138
Coniques
4
#
Sommets A(a, 0) A'(—a, 0) c=./a?+b? e
F(c, 0) F'(— c, 0)
D :
1 b b
Équations des asymptotes : y =-—-x, y = —-x
a a
(FF) : axe focal ou axe transverse.
La tangente en M,(xo, Yo) a pour équation — — LE1
a?
La tangente en M, est la bissectrice intérieure de FMF
FM “.
De plus (M,F) L(FT).
2 y?
e Si l'équation réduite est — — + = 1 dans un repère ortho-
a E?
normal (O, ï,j) on à :
(on peut supposer a > 0 et b > O0).
eos
a
|
Nr”
_*
FE _
_
ni
ke.
a.
:|
_ -
r a s
RENE FRAME
TN
_
_ï
ET
Fig. 6 139
Coniques
Hyperbole équilatère
L’hyperbole est dite équilatère si a = b c’est-à-dire si les asymptotes
sont orthogonales.
DÉFINITION BIFOCALE
Définition bifocale :
Soit F et F’ deux points du plan, distincts, et soit a un réel. #
Si 2a > FF’, alors {MEeS/MF + MF’ = 2a} est une ellipse de
longueur d’axe focal 2a, de foyers F et F’.
Si0 < 2a < FF' alors {MES/|MF — MF'| = 2a } est une hyperbole
de longueur d’axe focal 2a, de foyers F et F’.
2
Pr =2px _ x”? pour l’hyperbole (p > 0 d > 0);
REPRÉSENTATIONS PARAMÉTRIQUES
e d’un cercle de centre A(x,, y,) et de rayon R :
x=Xx14+Roost
y=ya+Rsint
y=a+3 (1-5)
141
COMBINATOIRE -
DÉNOMBREMENTS
Factorielle
Arrangements
!
de peN, neN et O<p<n,
(n — p)!
A =n(n—1jin—-2).(n—-p+1) p facteurs.
e A°=1, An, d=n! neN.
Combinaisons
e C?
n Sn il P EN, , DE neN &'O0<p=
RS D SS n, :
(n — p)!p!
AF ni
Cr = Re on note aussi (1
D: P
eC=1, Cl=n Ci=T neN.
Formules
Che CE er CS CENMO ED En
Tirages
TT
Exemple
Une urne contient 5 boules rouges et 3 boules noires indiscernables.
Il y a C2 x C1 façons d’extraire simultanément 2 boules rouges et
1 boule noire.
Il ya C3 x 43 x Al façons d’extraire successivement, sans remise,
2 boules rouges et 1 boule noire. (Les boules rouges peuvent sortir
aux rangs 1, 2 ou 3 : il y a donc C3 façons possibles. On aurait pu
raisonner sur la boule noire, on aurait trouvé C{ qui est égal à C3.)
Il y a C2523! façons d’extraire successivement, avec remise, 2 boules
rouges et 1 boule noire.
‘Formule du binôme
SE M DO EE
p=0
Cr) LOUE x ya EC yE
e Applications
2= C+Ci+Ci+.+C (X=ly=T0);
0 =C—Ci+C?-2+(-1)C =17y= Ar}
Triangle de Pascal
(a+b)°=1
(a+b)'=a+b
(a+b)?=a?+2ab +b°?
(a+b)°=a? +3a2b+3ab° +b°
etc.
143
Combinatoire - Dénombrement
Cardinaux
Théorèmes
Soit E et F'deux ensembles finis :
card (EU F) = card E + card F — card (En F)
Si E et F sont disjoints (E Nn F = @) alors :
card (EU F) = card E + card F.
144
PROBABILITÉS
DÉFINITIONS
e L'univers Q est l’ensemble des résultats d’une expérience aléatoire.
e Un événement est un sous-ensemble de Q.
e Un événement élémentaire est un singleton de Q.
L'événement impossible est @.
L'événement certain est Q.
A NB représente l'événement « 4 et B».
A LU B représente l'événement « A ou B».
À et B sont dits incompatibles si An B = @.
L'événement contraire de À est le complémentaire dans Q de A :
on le note À.
e : Po:
1
Propriétés
Remarque
Ann A,= @ ne signifie pas que les événements sont deux à
deux disjoints.
Définition : A et B sont dits indépendants si P(4N B) = P(4) x P(B).
Remarque
Indépendant et incompatible ne sont pas synonymes.
Équiprobabilité
Exemple , -
On lance 5 fois une pièce truquée de probabilité d'obtenir « pile » .
Probabilité conditionnelle
Propriété
VARIABLE ALÉATOIRE
Variable aléatoire
Fonction de répartition
Espérance et variance
Propriété :
Ona Var Ÿ= 5 (x; — E(X)}p;
i= 1
Écart type
On appelle écart type d’une variable aléatoire X le réel
C(A)= /Varx
Variables indépendantes
148
PÉRIMÈTRES ET AIRES DE
FIGURES PLANES USUELLES
On note P : périmètre, À : aire.
Rectangle Carré
Fig. 1 @ Fig. 2
b
P=2(a+b)}, A=axb P=—4a, A= a?
Parallélogramme Triangle
Fig. 4
C a
: En b
b
bxh
P=2a+2b, A=bh P=a+b+c, A=
Trapèze Disque
Fig. 5 Cercle
Fig. 6
a C
P-=B+b+a+c
B+b
eur
Périmètre du cercle : 27R
2 Aire du disque : zR?
Secteur
circulaire
Fig. 8
P = Ro, œ«enradians
Parallélépipède rectangle
Prisme droit
Fig.3
V=Bxh
B : aire de la base
Pyramide
4
Pal
3 X h - V = ri
- rR°
Pyramide
150
pos INDEX
I Médiane, 77
Identités remarquables, 5 Médiane (statistique), 15
Imaginaire pur, 68 Médiatrice, 76
Imaginaire (partie), 68 Médiatrice (équation complexe de
Impaire (fonction), 23, 56 la), 74
Incompatibles (événements), 145 Mesure algébrique, 80
Indéterminées (formes), 46 Milieu d’un bipoint, 86, 116
Individu, 13 Minimum, 23
Inégalité de la moyenne, 56 Minorant, 38
Inéquation du 1° degré, 10 Modalité, 13
Inéquation du 2° degré, 11 Mode, 15
Injection, 144 Module d’un nombre complexe, 69
Intégrale d'une fonction, 53 Moivre (formule de), 72
Intégration par parties, 57 Monôme, 34
Invariant (point), 121, 131 Monofocale (définition d’une co-
Invariant (classification des trans- nique), 136
formations), 126, 128 , Monotone (fonction), 22
Inverse (fonction), 25 Monotone (suite), 37
Isobarycentre de deux points, 93 Moyenne (statistique), 16
Isobarycentre de trois points, 94 Moyenne (inégalité de la), 56
Isobarycentre de n points, 95 Moyenne (valeur moyenne d’une
Isométrie, 111, 127 fonction), 56
L
N
LEIBNIZ (fonction scalaire), 96
LEIBNIZ (fonction vectorielle), 96 Norme (vecteur), 85, 86
Ligne de niveau (de la fonction Nuage statistique, 18
scalaire de Leibniz), 97
Limite d’une fonction, 43, 44
Limite d’une fonction de référence, O
43
Limite d’une somme, 44 Opérations (fonctions numériques),
Limite d’un produit, 45 31
Limite d’un quotient, 45 Ordonnée, 85, 115
Limite d’une suite, 39 Ordre (relation), 6
Limite d’une suite de référence, 39 Orthocentre, 77
Linéarité de l'intégrale, 55 Orthogonalité (droites), 89, 111,117
Linéarité (transformation vectorielle Orthogonalité (plans et droites),
linéaire), 128 112, 119
Loi binomiale, 146, 148
Loi de probabilité, 147
Logarithme népérien, 60
P
Logarithme de base a, 62 Paire (fonction), 23, 56
Losange, 76
Parabole (récapitulatif), 136
Parallélipipède rectangle (volume),
M 150
Majorant, 38 Parallélisme de droites, 88, 108, 117
154 Maximum, 23 Parallélisme de plans, 110, 118
Index
Sinus d’un angle, 103 Translation, 121, 123, 124, 125, 126
Sinus d’un réel, 103 Trapèze (aire), 149
Sinus (fonction), 28 Trapèze (définition), 76
Somme de fonctions polynômes, 35 Trapèze (périmètre), 149
Somme (suites arithmétiques), 40 Triangle (aire), 134, 149
Somme (suites géométriques), 41 Triangle équilatéral, 79
Somme de suites (limite), 39 Triangle isocèle, 78
Sommets d’une conique, 136, 137, Triangle (périmètre), 149
139 Triangle rectangle, 79, 83
Sphère (volume), 150 Trigonométrie (fonctions), 28
Statistiques (tableaux), 16, 18, 19 Trigonométrie (formules), 96, 97, 98,
Suite arithmétique, 40 103, 104, 105
Suite bornée, 38 Trinôme du 2° degré, 11, 74
Suite constante (stationnaire), 36
Suite convergente, 38, 39
Suite divergente, 38 Ÿ
Suite géométrique, 41
Suite majorée, 38 Valeur absolue d’un réel, 6
Suite minorée, 38 Variable aléatoire, 147
Suite monotone, 37 Variable centrée, 148
Suite numérique, 36 Variable muette, 53
Suite périodique, 37 Variables indépendantes, 148
Suite récurrente, 36, 42 Variation (sens de), 22, 50
Suite de référence, 38, 39 Variation (taux de), 22
Surface de niveau (de la fonction Variance (probabilité), 148
scalaire de Leibniz), 97 Variance (statistique), 18
Symétrie centrale, 121, 124, 125, 126 Vecteur, 84
Symétrie orthogonale, 121, 123, 124, Vecteur directeur, 86, 87
126 Vecteurs colinéaires, 85, 116
Vecteurs coplanaires, 116
Vecteur normal, 91, 118, 134
T Vecteurs orthogonaux, 90, 91
Volumes, 150
Tangente en un point de la courbe ?
49
Tangente (ellipse), 137 Z
Tangente (hyperbole), 139
Tangente (parabole), 136 Zéro d’un polynôme, 35
Tangente (fonction), 29
Taux d’accroissement ou de va-
riation, 22 Tableaux
Terme général d’une suite, 36
THALÉS (propriété de), 81 Dérivées, 51, 52
THALÈS (réciproque), 81 Primitives, 57, 58
Tirage, 142 Formules trigonométriques, 104,
Tirage avec remise, 143 105
Tirage sans remise, 143 Transformations du plan, 126
Transformation (définition), 121 Périmètres, aires et volumes, 149,
156 Transformation (vectorielle), 128 150
MATHÉMATIQUES e Un résumé comportant les
Terminales À B
notions et résultats essentiels
à connaître pour résoudre les
exercices et les problèmes.
dtLe| en
LA
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Pr
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Bordas
Imprimerie Moderne de l’Est - 25110 Baume-les-Dames
Dépôt légal : Octobre 1994
Dépôt légal 1'° édition : 3° trimestre 1990
N° impression : 9567
Imprimé en France
JOKER-SYN
Code 019177
ISBN 2-04-019177-1