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_DE

MATHÉMATIQUE
S
Te r m i n a l e s

mâle:
Ë RSS
AA À
RSR LS RSR RAASSES
À SURES
à SES Se

Fe

Toutes les formules; définitions, théorème


et propriétés accompagnés d'exemples.
A ET del

Le
-où

AR
e

2:
LE
w
| rydeJve
Ferminale
A. DEVILLE D. CAHOUR

FORMULAIRE
DE
MATHÉMATIQUES
agde/7v°

Terminale

BorDas
AVANT-PROPOS
EEE

Qui, d’entre nous, n’a jamais été arrêté dans son élan par l’oubli d’une
formule, d’un théorème ou d’une définition?
Qui, d’entre nous, n’a jamais perdu un temps précieux à la recherche de
l'élément qui lui manquait pour finir un exercice?
Cet ouvrage contient toutes les connaissances qui figurent dans les
nouveaux programmes des classes de secondes, premières et terminales,
toutes sections confondues.

Il présente deux caractéristiques :


e un index complet qui permet de retrouver toute notion en quelques
instants.
e une classification par chapitre qui permet de faire le point sur une
leçon.

Notons enfin que les auteurs ont respecté la lettre et l’esprit des nouveaux
programmes et qu’ils accueilleront avec reconnaissance toute remarque ou
suggestion à propos de cet ouvrage.

Maquette : Jehanne-Marie Husson

© BORDAS, Paris, 1990


ISBN 2-04-019177-1.
Toute représentation où reproduction, intégrale ou partielle, faite
sans le consentement de l'auteur, ou de ses ayants-droit, ou ayants-
cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1°" de l'article 40)
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce
soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425
et suivants du Code pénal. La loi du 11 mars 1957 n'autorise, aux
termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, que les copies ou repro-
ductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non des-
tinées à une utilisation collective d'une part, et, d'autre part que les
analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illus-
tration ”
SOMMAIRE

ACTIVITÉS DUMÉEIQUESS EE LE CC ES A M. n- 4
Équations. Systèmes d'équations .......................... ee 8
S PAULS TIQUE RE ER Re ee cms ne ch tte 13
HONCHONSTUMETIQUES ÉTÉ AE ER 21
BONCUONS dE MÉIÉLENCE PER Me ee ie ee Me eos eee 24
Opérations sur les fonctions numériques ...................... 31
ÉONCUONS POLYNOMESR EME D LT a in te ok M AE 34
SUITESANLMETIAUESE ER RE en on ee 36
MOTOS RS Rate soupe asie aie peus ce 0 43
OR AIR RD ns donne ee 48
DÉINAUONRE ER dan ces se ce à he de A ne 49
IDC STATION ER Re A ele Ce oe O Lune 53
Éduaions diierentielles "Pres ns 2 tn fe S9
Fonctions logarithmiques et exponentielles .................... 60
(SO NIDIE KES Re ee Res ce eee 68
RÉVISIORS AE SÉOMELTICIDIANCRS PRE TR CE To 75
Vécteurs et droites du plan-Équations......................... 84
BÉOGUIRSCA AIRE SRE A ee cb Le ee ce nee 90
CAR DEV OCT nr crime cs ae 0e 93
Aholes et trisonométrié, ms-2ilsc te Mur Dre. Rte 99
Géométrie das MESDACO RC 108
Droites et plans dans un repère de l’espace : Equations . .... in 115
DC INSIOLMAUONSIAUIDIARE EE PO CC CC LOC 121
ISometries dUIDlAN te 6e Et ME I OP CU AR OIRS Cir 127
Sinnitudesiplanes diteCte SEE ts 0 th En Re TEE 130
Produitavectoriclemme terne 133
BORMES ee eee Ne C0 eppisus our 135
Combmatoire DénoMmObERENS 142
PRO da unes
UNSS CR RL on sement. 145
Périmètres et aires de figures planes usuelles ................... 149
NO [NES RE RE mn eo Croce 150

ES
ACTIVITÉS NUMÉRIQUES

EME PROPRIÉTÉS SUR LES FRACTIONS


bÆ0leticz10

a c ad+bc s1œls
[œIs
bEAUEMMEZ0 AE bd be 10Ie CEA

b £0
a (6 ac MENT) |
Q
SA

bd d£0 © (a

Slot

b=A0et 4210 = équivaut à ad


= bc

EN PUISSANCES
Définition

Soit a un nombre réel et n un entier (n > 2).


On définit f{d'=axaxa.… x a x a. On lit Ka exposant n»
n fois
=, a =1\(a
0)
1
neN af0 a "=—
a
Propriétés

nez, peZ, af0 bz0


a xa=a"r, (aÿ=a"?, (ab) = a"b"
Activités numériques

mu |DENTITÉS REMARQUABLES
Soit a et b deux nombres réels.

(a + bÿ? = a? +2ab + b°?


(a — b}? = a? — 2ab + b°
(a + b)(a — b) = a? — b?
(a + b}? = a + 3a2b + 3ab°? + b°
(a — b} = a° — 3a?b + 3ab? — b°
(a + b}(a? — ab + b?) = à + b°
(a — b)(a? + ab + b?) = a — b°

mu RACINES CARRÉES
Définition

On appelle racine carrée d’un réel positif x, le réel positif a tel que
a? = x. On note a = .
Au CT
a=./x signifie ne

L'application x + dec est définie de R, — R..


LE n'existe que si x > 0.

Pour tout x réel positif + = 0;

Propriétés

DOD 0 ax D ob 40, b>0

a>0 (/a)? =: aeR

HET GE Ja = {af

Remarque :
uées.
J/a — /b et /a + /b sont dites expressions conjug
Activités numériques

EM RELATION D'ORDRE : INÉGALITÉS


Propriétés

Q St

© Con
laut si) ©t
+
D
Fi

Ses
NW
/
AA0:
© IN
SD/N IN CS
RSAV
/A
LS]
2

/\ V :1
Slr
gli
V àl
4:

AINIA
Se.
C8 ‘+
SIN
AN,
SIDE
CESR

mm VALEUR ABSOLUE
Définition

On appelle valeur absolue du réel x le réel positif noté |x| défini par :
{[xl = x SL x 0
EL=nxesis 0

Remarque :
6 |f(x)l dépend du signe de f(x).
Activités numériques

Propriétés :

x et y étant deux nombres réels,

Ix] =0 équivaut à x= 0.
Ix|>0 pour tout réel x.
|— xl = [x].
Ixl =1|yl équivaut à x = you x= — y.
0 [x
Ve RP PeREEE
| Îl»
xt — pl < x + y < xl + lyl
xt — y < 1x — y < xl + 1yl.
équivaut à —a<x<a
équivaut à x<—a ou XxX>a
équivaut à a—r<x<a+r

Remarque :
ab

Distance

Soit x et y des nombres réels.


La distance de x à y est définie par: d{x, y) = [x — yl.

Approximation ou valeur approchée

Soit x un réel. On dit que a est une valeur approchée de x à 10 ?


près si :
Ix — al < 107?.

Encadrement

Soit x un réel. Un encadrement-de x est un couple (a, b) de réels tel

Mn D

b — a est l'amplitude de l'encadrement.


ÉQUATIONS
SYSTÈMES D’ÉQUATIONS

mm ÉQUATION DU 1° DEGRÉ
À UNE INCONNUE
Soit S l’ensemble des solutions réelles.

Exemples

e Résoudre dansR m-3=2s= {5

e Résoudre dans R V3G— 1) = 2%+ 5/3;

— ne S={—18—12,/3}.
e Résoudre
dans R 3(x—1)+2=2(x+1)+x-2 S=çg.
e Résoudre dans R 3(x—-1)+2=2(x+1)+x—-3 S=R.

mm ÉQUATION DU 1° DEGRÉ
À DEUX INCONNUES
8 Soit S l’ensemble des couples de réels solutions.
Équations. Systèmes d'équations

ax +by+c=0 a,b,ctrois nombres réels

D, est la représentation graphique du 1)


D, est la représentation graphique du 2)
D, est la représentation graphique du 3).

Pour le 4), la représentation


graphique est l’ensemble des
points du plan.

SYSTÈME DE DEUX ÉQUATIONS


DU 1° DEGRÉ À DEUX INCONNUES
Soit S l’ensemble des couples de réels solutions

ax +by+c=0 (a, b)(0,0)


ax+by+c=0 (a’, b°) # (0, 0)
droite
Chacune des équations est une équation cartésienne d’une
dans le plan rapporté à un repère (O, i, 11
ur de D.
Soit D, :ax+by+c=0et ÿ, (— b, a) un vecteur directe

Soit D,:ax+b'y+c=0et ÿ, (— b’, a’) un vecteur directeur de


D:.
communs
Les solutions du système sont les coordonnées des points
A Het.
Équations. Systèmes d'équations

ab’ — ba’ = 0. 5, et v, colinéaires.


ab’ — ba Æ0
v, et v, non colinéaires ax+by+c=0
Il existe un réel À tel que |
Aax + by + c' =0

D, et D, sont sécantes CAC CAC


en un point À. D, et D, sont confon- D, et D, sont stricte-
dues ment parallèles

Fig. 2
Fig. 3 Fig.
Le système admet un |Le système admet une Le système n’admet pas
couple solution unique: |infinité de couples so- de couple solution :
les coordonnées
point À :
du |lutions :
S = {(x, peR?
S=9
S = {(x%o; Jo) } fax + by+c=0}

mms INÉQUATION DU 1° DEGRÉ


À UNE INCONNUE

Soit S l’ensemble des solutions réelles.

ax +b > x inconnue réelle a et b deux nombres réels

10
Équations. Systèmes d’équations

Er INÉQUATION DU 1° DEGRÉ
À DEUX INCONNUES
Elles sont de la forme: ax+by+c>0, ax+by+c<o0,
ax+by+c>0, ax+by+c<0.
Soit D la droite d’équation
ax+by+c=0
dans le plan rapporté à un repère
(O, i, j).
D partage le plan en deux demi-
plans de frontière D.
Pour tout point M(x, y) de l’un des
demi-plans, ax + by + c est stric- ax + by+c<0
tement positif. ax+by+c>0
Pour tout point M(x, y) de l'autre
demi-plan, ax + by +c est stric-
tement négatif.
Pour tout point M(x, y) de D,
ax + by + c est nul. Fig. 5

mm ÉQUATION DU 2° DEGRÉ
À UNE INCONNUE
(E) ax?+bx+c=0 aeR* beR ceR.

ion (E).
Soit À = b? — 4ac. À s'appelle le discriminant de l'équat
Résolution de (E) dans R :
trinôme n’est
e Si À < 0, alors (E) n’admet pas de solution réelle et le
pas factorisable.
e Si 4 = 0, alors (E) admet une solution
b b #1
X1 = ——; —;— est racine double du trinôme.
2a 2a

Et pour tout x deR ax? +bx+c=a(x— A


es :
e Si A > 0, alors (E) admet deux solutions distinct
_ — b—/4A à
X1 = =b+ V4 et X2— =b- Va x, et x, sont racines simples
24 24 du trinôme,
.
et pour tout x deR ax? +bx+c=— a(x — x)(x — x2).
Équations. Systèmes d'équations

e Somme et produit des racines.


Lorsque (E) admet deux ‘racines distinctes ou confondues, leur
b ; c
somme est $ — —— et leur produit est P — “
a
, : X1 FT X2 = 2
admet des solutions (S7 — 4P > O),
Si le système
AN ST
alors x, et x, sont solutions de: X?—SX+P=0.

Exemple
Trouver deux réels a et b tels que :

Fr
| D ns fn
21 … F4 4/43
ab = —
16

EEE |INÉQUATION DU 2° DEGRÉ


À UNE INCONNUE
P(x)=ax?+bx+c aeR*, beR, ceR,
Soit À = b? — 4ac.
P(x) positif non nul
A <0 P(x) est du signe de a
P(x) négatif non nul

a
a >0
>0|P(x) positif ou nul ( b b
12 2. our — —
, J Le 2a
a < 0 | P(x) négatif ou nul P(x) est du signe de a

x. et x, sont les racines de P.


; X)
RE PU ee ts [ER +
signe de a signe de — a signe de a

Si xe]—,x;[U]x;, + oo[ alors P(x) est du signe de a.


Si xe]x;,x,[ alors P(x) est du signe de — a.
P(x:1) = P(2) =

—x?+4x+5
Exemple : Résoudre dans R
2—3x+2

12 d'où S=]-—œ0; —1]u]1; 2U[5; + of.


STATISTIQUE D TIRE
E
EEEE EP RE TR

VOCABULAIRE STATISTIQUE
Population : est l’ensemble de référence.
Individus : sont les éléments de la population.
Caractère (ou variable) :
quantitatif : il est numérique et peut faire l’objet de calculs,
qualitatif : dans le cas contraire.
e Si le caractère est quantitatif, il peut être :
continu, s'il prend toutes les valeurs d’un intervalle,
discret, s’il prend un nombre fini de valeurs.
e Remarque : on transforme une variable (ou caractère) continu(e) en
ses
- variable discrète en partageant l'intervalle où la variable prend
valeurs en un nombre fini d’interva lles appelés classes.
cette
Modalités d’une variable discrète : sont les valeurs prises par
variable .
ion
Effectif d’une modalité : est le nombre d'individus de la populat
présentant cette modalité.
f de cette
Fréquence d’une modalité : est le rapport entre l'effecti
C’est un nombre compris
modalité et l'effectif total de la population.
entre.OUet 1
Effectif cumulé de la modalité x;, dans le cas d’une variable
quantitative : est la somme des effectifs des modalités inférieures ou
égales à x;.
Fréquence cumulée de la modalité x;, dans le cas d’une variable
quantitative : est la somme des fréquences des modalités inférieures
ou égales à x;.
e on étudie un
Série statistique : soit une population E sur laquell
1,; l'ensemble des
caractère X prenant les valeurs x; avec un effectif
e
couples (x;, t;) est une série statistique à une variabl

REPRÉSENTATIONS GRAPHIQUES
:
Diagramme en bâtons

cas d’une variable discrète


Cette représentation est utilisée dans le 13
(fig. 1).
Statistique

Exemple : notes des élèves à un devoir

Ce EEE mo
ppp peoel) veu
n;k

el
9 LEE

7
6
5
af

2 15

ù HAINE je à RER D 1. |Notes


Fist Lai MusAcuS 9 1011 12 13 14 15 16 17 18 19 20 x

Histogramme

Ce diagramme est utilisé après un regroupement des valeurs de la


variable en classes (fig. 2).
Ce sont les surfaces des rectangles qui sont proportionnelles 0:
effectifs de chaque modalité.
Exemple : temps passé par des élèves de sixième à apprendre leur
leçon d’histoire.

Nombre d’élèves

; 0 5 10 15 20 25 30 35 40
14 Fig. 2 Temps (en min)
Statistique

Graphique circulaire

Un disque ou un demi-disque est


partagé en secteurs angulaires
dont les aires sont proportion-
nelles aux effectifs de chaque
modalité (fig. 3).
Exemple : élection d’élèves délé-
gués dans une classe. Fig. 3

Graphique polaire

Diagramme utilisé principa-


lement pour une série statisti-
que échelonnée dans le temps
. (fig. 4).

Exemple : nombre de maria-


ges par mois dans une ville de
France.

F
SAN AMRE
Nombre
de mariages 14 | 18 | 10 | 20 | 24 | 22 | 18 | 18 | 10 | 16

PARAMÈTRES D'UNE SÉRIE STATISTIQUE


tif est maximum.
Mode : est la modalité (ou classe) dont l'effec
conditions :
Médiane : est la valeur y vérifiant les deux
a un caractère de
e La moitié au plus de l'effectif total de la série
valeur inférieure à 1.
Statistique

Série statistique à une variable X

Sans le symbole > Avec le symbole >

Effectif N=n +n+.+n


total

roXo ce HRUEXE
Moyenne N= N

y (ax)? +n,(x —x)?+...+n,(x, x)?


N
Variance ou

NX + M2X2 + … + NX2
V
N
—-—
Écart type = 710

Exemple

NI=23, COTE 6 251

= ÉTUDE D'UNE SÉRIE STATISTIQUE À DEUX


VARIABLES (à deux caractères)

On considère une population de N individus et un couple de


caractères X et Ÿ prenant les modalités respectives res. ecdret
16 Y1> V2 + V,.
Statistique

Totaux
horizontaux

verticaux

t; est l'effectif des individus prenant la modalité x; de X et la


modalité y; de Y.
Distribution marginale de X: colonne à la droite du tableau.
Distribution marginale de Y : ligne du bas du tableau.
Distribution conditionnelle :
e de la variable X liée par la modalité y, de Y est la colonne y;.
e de la variable Y liée par la modalité x; de X est la ligne x;.

Fréquence du couple (x;, y): Ji; ar


= ET

Fréquence marginale e de x;: =

ed Yi. he
ZIS
ak

Fréquence conditionnelle
+i
Cr
e de la modalité x, liée par la modalité y;: fur, = SE=.

+
5,
e de la modalité y; liée par la modalité X

L'ensemble de régression de Y en x est l’ensemble des couples


=x)
(Xi Myyx 17
Statistique

Myx=x, St la moyenne conditionnelle de la variable Y liée par la


modalité x; de la variable X.
L'ensemble de régression de X en y est l’ensemble des couples
(y; Myxyr=y,).
Mxyy=,, 6St la moyenne conditionnelle de la variable X liée par la
modalité y; de la variable Y.
Courbe de régression de Ÿ en x : c’est la courbe obtenue en joignant
les points de coordonnées (x;, my/X = x;).
Courbe de régression de X en y : c’est la courbe obtenue en joignant
les points de coordonnées (y;, mx/Y = y)).

AJUSTEMENT LINÉAIRE PAR LA MÉTHODE


DES MOINDRES CARRÉS
Nuage statistique : est la représentation graphique obtenue en
plaçant dans un repère les points de coordonnées (x;, y;) (série
individuelle).

Série statistique à deux variables quantitatives X et Y.

Présentation

Ua x)+ + (y 22
x) +... 1" =
Variance
de EEE HT a = W
Lx)
(Variances ou ou
de Y': Due
RH... EX2 15
changer les | /(X)= = x2 Mae DS?
les x en p) N # N À pe

Écart type
6
18
Statistique

Le sans le symbole Z avec le symbole Z

Covariance cov (X, ) =


aix) +... + (xx — 2) (Yn —Y)
cov (X, =
N
_

W; Az(Gi —x)(ÿ:—Y)
1

ou ou

Et _—
CAipi tee: ANYN 1771
eux = EE kn=77 i=1

Droite de
régression

ia A+ 222 + nn) 2 Wir")


PR Er ÿ (x;—x)?

| Coefficient
directeur à

_cov(K, n ee +XnY/n NY
a—= 7 a :
+... +47 M0

Ordonnée à b=y—ax, G appartient à (4)


l'origine :

Droite de
= 4 + bee
régression de Mêmes formules en changeant x en y et y en x: ex. : (4°) : X
x en y : (4’)

coviX M , :
Coefficient de
corrélation [=——— 1 = 44
linéaire DC

19
Statistique

Un coefficient de corrélation linéaire proche de 1 ou de — 1 traduit


une forte corrélation linéaire entre X et Y.
COX NT)
On remarque que r =
o(X)o(Y)

Fig. 5

D : droite d’ajustement de Y en x
D”: droite d’ajustement de X en y
G :: point moyen (x, })

Exemple

ET
= 5,5 p=$06 a = 0,9103
V(X) = 8,25 V(Y) = 6,8764 b = 0,0533
Ox = 2,8723 Oy = 2,6223 r =0,9971
20 Cond ne7si y = 0,910 3x + 0,0533
Fa

FONCTIONS NUMÉRIQUES :
GÉNÉRALITÉS
DÉFINITIONS
Fonction numérique

Soit À, une partie non vide de R.


On appelle fonction numérique de la variable réelle x toute fonction
de À vers R.
On note: f:A—R
x H f(x).

Ensemble de définition

On appelle ensemble de définition d’une fonction f de À vers R,


l'ensemble des réels admettant une image par .
On le note D.
Exemple: f:xr
/x° —4
L'ensemble de définition de f est ]— 00, —2]U[2, + oo[ car f(x)
existe si et seulement si x? — 4 > 0.

Restriction d’une fonction

Soit f une fonction définie sur D. On dit que g est la restriction de f


à 1 si 1 € Det quel que soit xel, TE) =)
Exemple: f:R—R g:N—R
2x — 1 2n — 1
5 Calimexd (fhpelees
3 5

Représentation graphique d’une fonction

Soit (O, ï,ji)un repère du plan.


L'ensemble des couples (x, f (x)) est appelé graphe de la fonction f.
est
L'ensemble des points M(x, f(x)) où x est élément de D;,
appelé représentation graphiqu e de la fonction f dans le repère

(O, i, j). 21
Fonctions numériques : généralités

EN SENS DE VARIATION
Fonction croissante

f est croissante sur l'intervalle 1 signifie que:


pourtout (x;, x.) dans I? six, <% alors fi) < Ce)
f est strictement re sur Î signifie que : si x, < x, alors
f (xi1) < f (x).

Fonction décroissante

f est décroissante sur l'intervalle 1 signifie que :


pour tout (x;, x-) dans 1°, si x, < x,, alors f(x,) > f(x);
f est strictement décroissante sur 1 signifie que : si x, < x, alors
1C)= Ce).

Fonction constante

isest constante sur l’intervalle J signifie que pour tout (x,, x;,) dans
1° » À (X1) == f (x).

Fonction monotone

f est monotone sur l'intervalle I si f est soit croissante sur 1, soit


décroissante sur 1.
f est strictement monotone sur I si f est soit strictement croissante
sur 1, soit strictement décroissante sur 1.
Taux d’accroissement ou taux de variation.
Le taux d’accroissement d’une fonction numérique f entre XL

est Le réel 282) 0) X2ÉX1 et_xXel, x,el.


ND 1

PARITÉ D’'UNE FONCTION


Soit D; l’ensemble de définition d’une fonction numérique f.
f est paire signifie que : J est impaire signifie que :
e pour tout x dans D, e pour tout x dans D,,
— x est dans D; — x est dans D;
e pour tout x de D fs e pour tout x dans D;,
22 f(x =f0 I=2=S A6)
Fonctions numériques : généralités

Conséquence graphique

Fonction paire : Fonction impaire :


Soit C la courbe représentative de f |Soit C la courbe représentative de f
dans un repère orthogonal (Q, 4, v). |dans un repère (Q, ü, ©).
L’axe des ordonnées est alors axe de |L'origine Q du repère est centre de
symétrie de la courbe C. symétrie de la courbe C.

L'existence d’éléments de symétrie permet de réduire l’ensemble


d'étude de la fonction :
Exemple :

fo) = 574
D 2 ol.
La parité de cette fonction
permet de l’étudier
sur [2, + oo.
Fig. 1

EXTREMUM D'UNE FONCTION


Maximum

Le réel f(x) est un maximum de la fonction f sur un intervalle I si


pour tout x de I on a f(x) < f(xo)

Minimum

Le réel f(x9) est un minimum de la fonction f sur un intervalle I si


pour tout x de Ion a f(x) > f(xo).

FONCTION PÉRIODIQUE
Une fonction numérique f définie sur D ; est périodique s’il existe un
réel T tel que pour tout x de D;,
x+T est dans D; et fc + T) = FX) = f(x T)
x =T" est dans D;

La plus petite valeur T strictement positive est, si elle existe, appelée


la période de f.
f(x) = cos 2x, f est périodique de période x. 23
Exemple
FONCTIONS DE RÉFÉRENCE
FRS PER CPR PER PR RE EE

e Soit (O, ï,j) un repère orthogonal.

mm FONCTIONS CARRÉES
ef: R—R.
Nix.
f est définie sur R.
Pour tout x de R, — x est dans R; f(— x) = f(x) donc
f est paire.
Le domaine d'étude est [0, + oo.

Fig, 1

ef: R—R.
XX ax aciRt.

f est définie sur R. :


Pour tout x de R, — x est dans R, f(— x) = f(x), donc f est paire.
Le domaine d’étude est [0, + oof.
a>0 A0)

24
Fonctions de référence
f LÉ

ge Je
. Le HE CHE

axe de symétrie (y’y)

Em FONCTIONS INVERSES

ef: R*—R.
1
x kH—
x
f est définie sur R*.
f est
Pour tout x de R*, — x est dans R*, f(— x) = — f(x) donc
impaire.
Le domaine d'étude est ]0, + co.

RH Ë fe HR i dE
HSE EE ARR

: HSE

Les deux axes du repère Jui Hs


sont asymptotes RSR ne fs Re
à la courbe. RRRASSs Res

| HE Hu
Fig. 3 HSE HAE 25
Fonctions de référence

fest définie sur R*.


Pour tout x de R*, — x est dans R*, f(— x) = — f(x) donc
f est
impaire.
Le domaine d’étude est ]0, + cf.

Centre de sym É trie : O

EM FONCTION RACINE CARRÉE


f:R; -R.
5 h x.

f est définie sur R,.


f n’est donc ni paire ni impaire.

26 >©D = oh n a [ei]t-
Fonctions de référence

am FONCTION CUBE
f:R—R.
XIEx
f est définie sur R.
Pour tout x dans R .— xest dans R,f(— x) = — f(x). fest impaire.
Le domaine d’étude est [0, + of.

O est centre
de symétrie

Fig. 6 27
Fonctions de référence

mm FONCTIONS TRIGONOMÉTRIQUES

ef:R—-[—-1,1].
XUE SIN X.

f est définie sur R.

Pour tout x de R, — x est dans R, f(— x) = — f(x) donc f impaire.


De plus f a pour période 27.
Il suffit d'étudier f sur [0, x].

La courbe admet O pour


centre de symétrie et la droite
d’équation x = x/2 comme axe
de symétrie.
De plus elle est invariante
par translation de vecteur
k2ni(keZ).

Fig. 7

ef: R—[—-1,1].
X H COS'x.
f est définie sur R.

Pour tout x de R, — x est dans R,f(— x) = f(x) donc


fest paire.
De plus f a pour période 2x.
28 Il suffit d'étudier f sur [O, x].
Fonctions de référence

La courbe admet la droite


d’équation x = 0 pour axe
de symétrie et le point
2 T
de coordonnées |, 0
?)
comme centre de symétrie.
De plus, elle est invariante
par ttranslation de vecteur
k2ni (keZ).

Fig.8

ef: R— Le
DR — R kezZ)
(ke

sinx
x H tan
x =
OS

foutix OUR (kr) — * est dans R— tir)


D

et mf(=x) = f(x) donc f est impaire.

De plus f a pour période 7.


T
Il suffit d'étudier f sur Lo21

29
OSeUt
Fonctions de référence

De

See
@
co o®)

So

235
Ne

=
A9

58€

Si.

Le

EN A
BCP
rs)
D
E
og

BI
Es)

K
À

lu
Il

sont asymptotes.
La courbe est invarian te par
translation de vecteur ki.

30
OPÉRATIONS SUR
LES FONCTIONS NUMÉRIQUES
En ÉGALITÉ
Deux fonctions f et g d’ensemble de définition D, et D, sont dites
égales si: D,=D, et f(x) = g(x) pour tout xeD, (ou D,).

On note f = Jg.

mm SOMME, DIFFÉRENCE, PRODUIT


ET QUOTIENT DE FONCTIONS
On définit la somme, la différence, le produit et le quotient de deux
fonctions numériques f et g d’ensembles de définition D; et D, par

(f + g)(x) = F9 + gx) |
(f — 9) = fx) — gg) | pour xeD,N D,
(g)@) = fR)xXgQX) |
(Leo nrkC) pour xeD,n D, tel que g(x) # 0
g g()

Em PUISSANCE D'UNE FONCTION


On définit la puissance n°"* d’une fonction numérique d’ensemble de
définition D; par: f"(x) = [f(d]" neN, pour xeD,.

EU FONCTION COMPOSÉE
Soit fet g deux fonctions numériques d’ensembles de définition D ; et
D,. Si, pour tout xeD,, f(x) ED, on définit g o f pour xeD; par:

DÉRDAER
g o f(x) = gLf()] Te 1
f de x. 31
On lit : g rond
Opérations sur les fonctions numériques

Remarque : en général f o g Æ g o f (l'opération composition n’est


pas commutative).

Théorèmes

La composée de deux fonctions croissantes est croissante.


La composée de deux fonctions décroissantes est croissante.
La composée d’une fonction croissante et d’une fonction décrois-
sante est décroissante.

FONCTIONS ASSOCIÉES

f fonction de courbe représentative Cr


dans (O, j, j) orthogonal)

on obtient la courbe
g définie par représentative C, de g
en transformant C; par

g(x) = f(x — a) la translation de vecteur 47 (fig 1)


TOME CO ED la translation de vecteur bj (fig. 2)
g(x) = f(x
— a) +b la translation de vecteur ai + bj
g(x) = — f(x) la symétrie orthogonale d’axe (Ox) (fig. 3)
JE EX) la symétrie orthogonale d'axe (Oy)
g(x) = — F(— x) la symétrie centrale de centre O (fig. 4)

e 1
g(x) = (4x) (1e R*) l'affinité d'axe (Oy) et de rapport :

g(x) = f(x)1e R* l'affinité d'axe (Ox) et de rapport À


g(x) = f(x) soit P={xeD;/f(x) >0}
soit N = {xeD,/f(x) < 0};
sur PF, C, et C, sont confondues; sur N,
C
se déduit de C; par la symétrie orthogonale
d'axe (Ox) (fig. 5)
gx) = F(Ix}) sur RŸ g(x) = f(x), C, et C; sont con-
fondues
SUrRT gx) = f(— x) et C, se déduit
de C
par la symétrie orthogonale d'axe
(Oÿ)
(fig. 6).
32
Opérations sur les fonctions numériques

33
FONCTIONS POLYNÔMES

Définitions

On appelle fonction polynôme une fonction numérique définie sur R


par f(x) = u;x" Ha, Xl + ax Fax Fa) oue, de À
4, & Sont des réels et n un entier naturel.
Ans An15 di, do SONt les coefficients du polynôme.

On appelle monôme une fonction numérique f définie sur R par


f(x) = ax" où aeR neN.nest exposant du monôme.
Un polynôme est une somme de monômes.

Polynôme nul
PR EE

f est la fonction polynôme nulle si quel que soit xeR f(x) = 0, alors
tous les coefficients de f sont nuls.
Pour tout xeR: a,x"+à,_,x" 1 +. +ax+a =0 équivaut à
a,
0, 4,-1 0. ah=0€t4, = 0.

Degré d’un polynôme non nul

Soit f un polynôme non nul : on appelle degré de f le plus grand


exposant des monômes qui constituent f. On note deg Cr}

Exemple :
f)=x+2x$—x7 deg (f)
= 3,
JG) = 2 deg (f) = 0.
Une fonction affine sur R est une fonction polynôme de degré 1.
On ne définit pas le degré d’un polynôme nul.

Égalité de deux polynômes

Deux polynômes sont égaux lorsqu'ils ont même degré et lorsque


34 leurs coefficients sont égaux.
Fonctions polynômes

Théorèmes
A EE ET

La somme, la différence et le produit de polynômes sont des


polynômes et on a :

deg (P + Q) <
< sup (deg P, deg Q)
deg (P — Q) < sup (deg P, deg Q)
deg (P . Q) = deg (P) + deg (0)

Factorisation-division

On dit que P(x) est divisible par Q(x) ou que P(x) est factorisable
par Q(x) s’il existe un polynôme R(x) tel que P(x) = Q(x) x R(x)
où R(x) est unique.

Racine (ou zéro) d’un polynôme

On dit que le réel a est racine (ou zéro) du polynôme P si P(a) = 0.


Théorèmes

e P(a)=0 équivaut à P(x)=(x—a)Q(x) où Q est un


polynôme tel que deg (Q) = deg (P) — 1.

e Un polynôme de degré n admet au plus n racines.


e Si un polynôme de degré n admet plus de n + 1 racines alors ce
polynôme est le polynôme nul.

Exemple
P(x) = 2x° — 2x? + 5x — 18
P(2)=0 d'où P(x) = (x — 2)(2x? + 2x + 9).

09
SUITES NUMÉRIQUES
Les définitions et les propriétés de ce chapitre concernent des suites
définies sur N; elles restent valables avec des suites définies à partir
d’un certain rang.

DÉFINITION
Une suite numérique réelle, définie sur N (ou sur une partie de N)
est une application de N (ou d’une partie de N) dans R.
L'image de n par l’application u est notée u,.
La suite ainsi définie est notée (u,),:\.
u, est dit terme général de la suite (ou terme de rang n). Il faut faire
une distinction entre w, qui est un réel et (u,),-N qui est une
application.
Remarque : dans la suite du chapitre on notera (u,),-\ par (u,) pour
alléger les notations.
e On déterminera le nombre de termes d’une suite (u,) en calculant
la différence entre l'indice du dernier terme et l’indice du premier
terme et en ajoutant 1.

Exemple : soit la suite u,,u3, …u,_4,u,_3, alors le nombre de


termes est (n — 3) — (2) + 1 = n — 4.
e Exemple de suite définie par une relation de récurrence :

Soit une suite (u,) définie par |Uo


Us = 04, FD.
Chaque terme de la suite s’obtient en multipliant le précédent par
a et en lui ajoutant b.

PROPRIÉTÉS
Suite stationnaire (constante)

Une suite (u,) définie sur N est dite stationnaire si pour tout
n de N,
36 U = Uj =U;, =. =UuU, =U,;; les
Suites numériques

Suite croissante

Une suite (u,) définie sur N est dite croissante Si :


pour tout n de N u,,, —u, > 0.
Elle est dite strictement croissante si :
pour tout n deN u,,, —u, > 0.
Lorsque la suite (u,) est définie explicitement par u, = f(n), il suffit
que la fonction numérique f à variable réelle soit croissante sur N
pour que (u,) soit croissante.
Dans le cas d’une suite à termes positifs non nuls, on peut étudier
u
le rapport +.
Uy

. Un+i s ;
Si." > lalors u,,, > u, et la suite est croissante.
Us

Suite décroissante

Une suite (u,) définie sur N est dite décroissante si pour tout n de N,
Un+1 — Un < 0.
Elle est dite strictement décroissante si pour tout n de N,
Uri —U, < 0.
Si u, = f{n), alors il suffit que f soit décroissante sur N.
Dans le cas d’une suite à termes positifs non nuls, on peut étudier
Un+1
lÆapports +
Un

ANT, a
Si —-"L<ialors u,+1 < u, et la suite est décroissante.
u n

Suite monotone

soit
Une suite réelle est dite monotone si elle est soit stationnaire,
croissante, soit décroissante.

Suite périodique

Une suite (u,) définie sur N est dite périodique S'il existe un entier
petit
positif non nul T tel que pour tout n de N, u,+r = u,. Le plus
appelé période. 37
entier T vérifiant cette relation est
Suites numériques

Suite majorée

Une suite (u,) définie sur N est dite majorée s’il existe un réel M tel
que pour tout n de N on ait u, < M.
M est un majorant de la suite.

Suite minorée

Une suite (u,) définie sur N est dite minorée s’il existe un réel P tel
que pour tout n de N on ait u, > P.
P est un minorant de la suite.

Suite bornée

Une suite (u,) définie sur N est dite hbornée si elle est majorée et
minorée.
Une suite (u,) définie sur N est hornée si et seulement s’il existe un
réel À tel que pour tout n de N on ait |[u,| & À.

CONVERGENCE
Suites de référence divergentes s

Les suites (/n), (n), (n?), (n°), (b") avec b > 1 définies pour tout n
sont des suites de référence divergentes. Ces suites tendent vers + 00
si ñn tend vers + oo.

Suites de référence convergentes

I l l l de l
Les suites |: » |), | — | défimes Sur N°°et |= Pavec
/n n n° n° b"
b > 1 définies sur N sont des suites de référence convergentes vers
(.
Ces suites tendent vers 0 quand n tend vers + 00.

Théorèmes de comparaison

e Soit une suite (u,) telle qu’il existe une suite (v,) de référence
divergente avec, à partir d’un certain rang, u, > Àv, où À est un
38 réel strictement positif, alors (u,) est divergente.
Suites numériques

e Soit une suite (u,) telle qu’il existe une suite (v,) de référence
convergente vers 0 avec, à partir d’un certain rang, [u,| < Àv, où À
est un réel positif, alors (u,) est convergente de limite zéro.
e Soit une suite (u,) telle qu’il existe une suite (v,) de référence
convergente vers 0 avec, à partir d’un certain rang, [u, — || < Av,
où À est un réel positif, alors (u, — |) converge vers 0. On dit que
(u,) converge vers le réel L.
e Si, à partir d’un certain rang, u, < v, et si lim u, = let lim v, = |
/
5]
n— 00 no

alors 1 < /’.


e Si, à partir d’un certain rang, u, < x, < v, et si lim u, = lim v, = I,
no no

Alors in x, — |:
no

e Autres théorèmes
Toute suite croissante et majorée (u,) (ou décroissante et minorée)
de nombres réels est convergente.

Exemple _
r = : n
Étudions la convergence de (u,) définie par u, = nu.

2n°? 2n°
n° +11 dou — ;ace pour n>0. De plus, u,>0.
n n
2 1
Donc 0O<u,<- pour n>0. On a [u,|<2v, avec v,= x
n
et À=2. Or (v,),w* est une suite de référence convergente
vers 0 donc lim u, = 0.
n—
+ 00

Opérations sur les limites

Si lim u, = let limv, = l’ alors:

lim (uv) = lim(u,+v)=1+"r


no

: u, Le
si v, # 0 à partir d’un certain rang: lim (=)=— l'£0
n> 00

Autres suites de référence

(In n) définie sur N*, (n°) (x réel strictement positif) sont des suites
de référence divergentes.
(n°) définie sur N* avec x réel négatif est une suite de référence
convergente vers 0. 39
Suites numériques

Ex SUITES ARITHMÉTIQUES
Définition

On dit qu’une suite (u,) est arithmétique, s’il existe un réel r tel que
pour tout n de Nonaitu,,;, =u,+r.
On appelle r la raison de cette suite.
Toute suite arithmétique est définie par sa raison et l’un de ses termes.

Propriétés
TS M ee JU

a) u, =uo +nr (us : 1° terme de la suite).


b) u, =u, +(n — pjr.
c) Si S,=uo+u +u +.u,_, +u, alors:
1° terme de la somme

[uo + u,] — dernier terme de la somme.


S,={(n +1)
2

nombre de termes de la somme

Cuo + uo + nr] (n + 1)(2u, + nr)


S, = (n + 1) ; :

Exemple: S,=u;+us+…+u,_,, S,=(n— (ts __.


+ =)

icati
Application : 1 +2 + 3 +. + (n — 1) + n = n(n ;+ 1) :

Il s’agit de la somme des termes d’une suite arithmétique de premier


terme 1 et de raison 1.

Relation caractéristique entre trois termes consécutifs

Soit a, b, c trois termes consécutifs d’une suite arithmétique,

Convergence

40 Toute suite arithmétique de raison non nulle est divergente.


Suites numériques

mu SUITE GÉOMÉTRIQUES
Définition

On dit qu’une suite (u,) est géométrique, s’il existe un réel q non nul
tel que pour tout n de Nonaitu,,;, =gqXxu,.
On appelle gq la raison de cette suite.
Toute suite géométrique est définie par sa raison et l’un de ses termes.

Propriétés

AUS <tqu (u9 1°’ terme de la suite).


b)u,=u, x q" ?.
c) Si S,=uo+u +u+…+u,-;+uetqÆ#l alors:
Ga — g"*1) (n + 1 nombre de termes de la somme)
Sy = Uo Rec (q raison de la suite)
du. (u9 1°° terme de la somme).

Application
1
Pour toutx#£l: 1+x+x?+.…+x"— :
— X
Il s’agit de la somme des termes d’une suite géométrique de permier
terme 1 et de raison x.
Conséquence : x"*1 — 1 = (x — 1)(x" + x" * +. + 1) pour tout x,
xeR.

Relation caractéristique entre trois termes consécutifs

Soit a, b, c trois termes consécutifs d’une suite géométrique,

b?
= ac

Convergence

Soit (u,) une suite géométrique de raison q # 0,


si |g\<1 : (u,) converge vers zéro.
si |g\>1 : (u,) diverge.
si q—=1l : (u,)est stationnaire de terme général le 1°’ terme.

Es
A 0 (Uo:—— Uo; Uo; — Uo,..)
= 1 |(u,) est alternée£e (u9, période 2
9.) dede période al
Suites numériques

mm SUITES RÉCURRENTES
Définition

Une suite récurrente est une suite définie par u, et u,,:, = f(u,) pour
tout n de N.

Théorème
EE a

Si (u,)converge vers let f continue en 1, alors f{(l)=L ce qui permet


dans certains cas de calculer la limite .

Exemple
On place un capital C, égal à 100000 F à un taux d'intérêts annuel
de 10 %.
Le dépôt est effectué le 1° janvier 1990.
Soit C, le capital obtenu le 1° janvier (1990 + n).
Déterminer une relation entre C,,, et C,; exprimer C, en fonction
de n.
10
GC n11 1== C, +100 = LLC : Li]

On obtient une suite géométrique de premier terme C, et de


raison 1,1.
D'où C,=1,1"C, c'est-à-dire C, = 1,1" x 105 F.

42
LIMITES

EM LIMITES DES FONCTIONS DE RÉFÉRENCE

EM LIMITES DE FONCTIONS

Soit f une fonction numérique définie sur D. Soit g une fonction


numérique et À un réel strictement positif.

lim g(x) = 0 et [f(x)|<Ag(x) xproche de 0


pour lim f(x) = 0
0 et dans D 20

g(x) =0 et [f(x)|<ig(x) pour x assez grand lim f(x) =0


lim
LT et dans D ér A
lim g(x) =0 et [/(x)|<Aig(x) pour — xassez grand | lim f(x) =0
ES pes et x dans D 7 ne

et Ag(x) <f(x) poui x proche de O lim f(x) = + 00


limg(x) = +o
FE et dans D HO
et Ag(x) < f(x) pour x assez grand lim f(x) = + oo
lim g(x) = +
et dans D ose
ds
= +o et Ag(x) <f(x) pour — xassez grand | lim f(x) = +
et x dans D ESS,

pour x proche de O0 lim f(x) = — 00


lim g(x) = — wo et f(x) <1g(x)
et dans D eo
ce
pour x assez grand lim f(x) = — oo
lim g(x) =—o et f(x) < Ag (x) x + + oo
VE et dans D

lim g(x) =—o et f(x) < Àg(x) pour — x assez grand | lim f(x) = — ©
et x dans D PAS
Lan 43
Limites

Em LIMITES EN UN POINT a
LIMITE ÉGALE À UN RÉEL /
Définitions

e Soit f une fonction numérique; la limite de f en a est la limite en 0


de la fonction g définie par g(h) = f(a + h)

lim fQ) lim


= f(a+ h)

e Soit f une fonction numérique définie au voisinage de 0


(respectivement de a, de — oo, de + co), soit À un réel strictement
positif et h une fonction numérique définie au voisinage de 0 (resp. de
a, de — co, de + co) tels que:

IPC) — 1 < 2h09.


Si h(x) tend vers 0 quand x tend vers 0 (resp. a, — 00, + co) alors f(x)
tend vers ! quand x tend vers 0 (resp. a, — ©, + o).

e Si f admet une limite en a, alors cette limite est unique.

LU

Composée
D

Soit f une fonction qui admet / comme limite en a (a pouvant être


+ oo ou — co).
Soit g une fonction qui admet L comme limite en J.
Alors, si g o f est définie au voisinage de a,

lim (g 0 P() =

Somme de deux fonctions

l+7
00
— 00
44
Limites

Produit de deux fonctions

45
Limites

Formes indéterminées

Exemples

6 lim [/x?+x+1+x]

RE VX TEx HIER II RE =]
ne C/x?
+ x +1 — x]
3 x +1
lim
PT COUR DEEE
1
x(i+)
= lim : ,
Xi 00 Î Î
Ix| Lies

«(1+2) &«
ÿ
|=
— lin
X=> — 00) Î 1

— X IHE+S x
\V XIE
JL
(142)
: 5
lin

(- a)
| NE


x
4
lim
— 0
: (+5) 1
x
1
S =
jl
à
— 1+—-+—-1
NX

46
RS
TERRES
| EU
NN NP ae ou on |
Limites

mm ASYMPTOTES

Le plan étant muni d’un repère (O, ï, j) soit C une courbe


d’équation y = f(x) et Z une droite d’équation y = ax + b.
On dit que % est asymptote oblique à € en + oo (respectivement
— 00) lorsque :

lim [f(x) — (ax + b)] = 0


X>:77100

(respectivement lim Cf (x) — (ax + b)] = 0).

Fig. 1

Remarques
e Si lim f(x)=b ou lim f(x)=b, alors on obtient une
= 5100 —
XX

asymptote parallèle à l'axe des abscisses d’équation y = b.


e à l’axe
e Si lim f(x) = co alors on obtient une asymptote parallèl
= X0

des ordonnées d’équation x = Xo:


Exemple

FR =2x+ 1" xeR—{1}


Fes
im [fO)—(Cx+1)1= lim nt
x> +00 X —
X> + 00

donc la droite d’équation y =2x +1 est asymptote à la courbe


47
représentative de f en + 00. (De même en — ©).
CONTINUITÉ
BRETTRTEREERR
ER T R SR SENRS eES:

Fonction continue en un point

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle 1.


Soit a un élément de 1.
On dit que f est continue en a si lim f(x) = f(a).
xa

Fonction continue sur un intervalle

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle J. On dit que


f est continue sur I si f est continue en tout point de 1.

Théorèmes

e Toute fonction
-

dérivable
r .

sur un intervalle est continue


+
-

sur cet
ù

intervalle.

e Une fonction continue, strictement croissante (respectivemen


t
décroissante) sur un intervalle [a, b], a < b, est une bijection de
Ca, b] sur [f(a), f(b)] (respectivement [f(b), f(a)]).

Prolongement par continuité

Soit f une fonction définie et continue sur ]a, b]. Si f admet / pour
limite en a, on peut prolonger f en a en posant f (a) = I.

Exemple

fx)= ne sur le>|


x 2
esinix
lim = 1, donc on peut poser f{(0) = 1.
48 EURE NX
DÉRIVATION
Nombre dérivé

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I et soit a un


élément de I.
On dit que la fonction f admet À pour nombre dérivé au point a ou
est dérivable en a lorsque, pour tout réel h suffisamment proche de 0,
on peut écrire :
fü + h) = f(@) + Ah + hoh) où lim g(h) = 0.
Il y a unicité du réel A.
On note f’(a) = À.

Propriété

f admet À pour nombre dérivé en a équivaut à :

in SA + h) — F@ = À.
h—0 h

Exemple
FORTL a (D= 2"
f@+h—f@_fA+h-fO _H+2R_,
2
h x h Ge TT AT
lim (h+2)=2 donc f admet 2 comme nombre dérivé en 1.
h—0

Approximation affine

Si f admet À pour nombre dérivé en a, alors f(a) + Ahest la meilleure


approximation affine de f en a (A = f’(a)).

Tangente

Soit f une fonction dérivable en a, de courbe représentative © dansun


repère R. La droite passant par J(a, f(a)) et de coefficient directeur
f’(a) est la tangente à la courbe.
Équation : y — f(a) = f’(a)(x — a). 49
Dérivation

Fonction dérivée

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle 1.


Dire que f est dérivable sur 1 signifie qu’elle est dérivable en tout
point de 1.
On appelle fonction dérivée la fonction numérique définie sur I qui
à tout x de 1 associe le nombre dérivé f(x), s’il existe.
#7
IR
xt f(x)
On note f’ la fonction dérivée.

Comportement global d’une fonction

Soit f une fonction numérique dérivable sur un intervalle 1 de dérivée


ne

si f’ est nulle sur 1, alors f est constante sur ];


si f”’ est positive sur 1, alors f est croissante sur I;
si f” est négative sur 1, alors f est décroissante sur 1.
Ni]

Si f est dérivable sur [a, b], où a < b, et si f’ est strictement positive


sur [a, b], alors f est une bijection de [a, b] sur [f(a), f(b)1.
Si f est dérivable sur [a, b], où a < b, et si f' est strictement négative
sur [a, b], alors f est une bijection de [a, b] sur [f(b), f(a)].

Extremum
ET

Soit f une fonction numérique dérivable sur un intervalle 1 = [a, b].


Si f's’annule en xç en changeant de signe alors f admet un extremum
CRE.

Dérivées seconde, troisième, etc.

On appelle dérivée seconde de f la dérivée de f’: on note tee


50 On appelle dérivée troisième de f la dérivée de J"; on note f”.
Dérivation

Inégalité des accroissements finis

Soit f une fonction continue sur [a, b](a < b)et dérivable sur ]a, b[.
e S'il existe deux réels m et M tels que pour tout x de Ja, b[
m < f'(x) < M, alors :
m(b — a) < f(b) — f(a) < M(b — a).
e Silexiste M réel tel que, pour tout x de ]a, b[ |f’(x)| < M, alors :
[f(b) — f(a)l < Mb — al.

Règles

Soit f et g deux fonctions dérivables sur 1 de dérivées f’ et g’.


f + g est dérivable sur 1 et (f + g) = f’ + g.
: f — g est dérivable sur I et (f — g) = f’ — g'.
af est dérivable sur 1 et («f) = af” «eR.
fg est dérivable sur I et (fg) = fg’ + f'g.
1 La
. est dérivable sur I si f(a) £ 0 pour tout a de I et () = —

f est dérivable sur 1 si g(a) £ 0 pour tout a de 1

et
L }=Long.
g g°
f" est dérivable sur
1 et (f")
= nf" "f" neN*.

Soit
J = { x/ax +bel}a #0.
g:xt+ f(ax + b) est dérivable sur J et : g'(x) = af’(ax + b).

TABLEAU DE DÉRIVÉES

Fonctions Dérivées sur un intervalle / de :

C constante

51
Dérivation

Fonctions Dérivées sur un intervalle / de :

tan x 1 +tan?
x= n{+4n) kez
c 2
ax+b a R
f a
{xeR/ax+ bZ0}
ax
+ b _ (ax +b)?
1 a
,/ax
+b {xeR/ax
+ b>0}
2 /ax +.b
sin (ax + b) a cos (ax+ b) R
cos (ax + b) — à Sin (ax+ b) R

tan (ax + b) a[1 + tan? (ax


+ b)] R — {xemyax + b

a
= -= kr]
| cos? (ax + b)

R*

{xEeR/ax
> 0}
xX|—=
x|—
xX|—
=

x In a

e*
R
œ ee
R
a Ina R*
ax2=1 si «EN R
siaeQ—-{—1} R*
u'(x) . Flu(x)] AN;
1, : ensemble des x où u
est dérivable
1; : ensemble des x où f
est dérivable
sin [u(x)] u'(x) cos [u(x)] idem
cos [u(x)] — u'(x) sin [(u(x))] idem
tan [u(x)] u'(x) [1 + tan? (u(x))]
u'(x)
idem
_ cos? u(x)
u'(x)
In [u(x)| idem
u(x)
e“®
u' (x) e“®) idem

52
INTÉGRATION

PRIMITIVES
Définition

Soit f une fonction définie sur un intervalle 7 de R; on dit qu’une


fonction F définie sur 1 est une primitive de f lorsque
e F est dérivable sur 1
eu jiSuEL.

Théorèmes

e Toute fonction continue sur 1 admet au moins une primitive sur I.


e Deux primitives d’une même fonction diffèrent d’une constante.
e Si Fest une primitive de f sur 1, alors toutes les primitives de f sur
I sont de la forme F + k où k est une constante.
e Toute fonction continue sur 1 admet une primitive et une seule
prenant une valeur donnée en un point donné de 1.

INTÉGRALE D'UNE FONCTION CONTINUE


SUR UN SEGMENT
e Soit f une fonction continue sur un intervalle 1 de R et soit F une
primitive de f sur I. Soient a et b deux réels de 1°
Alors F(b) — F(a) est indépendant de la primitive choisie, le réel
F(b) — F(a) est appelé intégrale de a à b de ÿe
On note :

F(b) — F(a) = |SO dt = CFO.

test dite variable muette


a et b sont les bornes de l'intégrale.
2
eF:xt |f() dt est la primitive de f qui s’annule en a.
Intégration

Interprétation graphique

Le plan est rapporté à un repère orthogonal.

e Soit f une fonction continue et positive sur [a, b] (a < b).


b

f(t) dt est l'aire de la partie du plan définie par a < x < b et


a

< y < f(x) (fig. 1).

Fig. 1

e Soit f une fonction continue et négative sur [a, b] (a < b).

[sr
f(t) dt est l'aire de la partie du plan définie par a < x < b et

f(x)< y < 0, affectée du signe —.

L’aire de la partie du plan définie par a < x < b et f(x)< y < 0 est
ñ
donc — :f(e) dt (fig. 2).
a

Fig. 2

e Soit f et g deux fonctions continues sur [a, b] (a < b) telles que


f <g sur [a, jar
b

(g(t) — f(t)) dt est l'aire

de la partie du plan définie


par AXE D
54 et f(x) <y<g(x) (Ag. 3).
Intégration

Eu PROPRIÉTÉS DE L'INTÉGRALE
Propriétés immédiates

a b a

[ro ac [ro ar-- [ro ar


a a b

Relation de Chasles

Si f est une fonction continue sur 1, a, b et c trois réels de 1


Gi b c

[ro ar=| J(0) ar+ |J( de,


a a b

ou

[ro = ro dt — [ro dt.

Linéarité
EE

Si f et g sont des fonctions continues sur I, a et b des réels de 1, x et B


deux réels quelconques :
b b b

|(JQ) + g()) dt | (0 dt +| g() d,

[ar dt = à |f@ dt

[er + Bg)(D dt = à |JO dt +$ |g() dt.

Positivité
D

Soit f une fonction continue sur [a, b] avec a < b;


b

si f > 0 sur [a, b], alors |Or = 0;


5
2
si f < 0 sur [a, b], alors |f(0 dt < 0.
a
Intégration

Inégalité

Soit f et g deux fonctions continues sur [a, b] avec a < b:;


b b

si f < g sur [a, b], alors |fe) dt < |g(t) dt.


a

Inégalité de la moyenne

Soit f continue sur [a, b] a < b;


si m< f <:M sur [a, b], alors ; 5

ou mb à) < |f(e) dt < M(b — a).

Valeur moyenne

Soit f continue sur [a, b] a < b;


1 b

he | J() dt s'appelle la valeur moyenne de. f sur [a, b];

e il existe une valeur c de [a, b] telle que f(c) = b :


— (4) #
jo di
(c n’est pas forcément unique).

Valeur absolue

b b
Soit f continue sur [a, b] et a b, [r0 dt <| |f (6) dt.

Fonctions paires, impaires

Soit f continue sur [ — a, a] (a > O).

Si f est paire, alors : | At) dé= 2 |f(o) dt;


a 0

si f est impaire, alors : MOdt= 0.


56 au
| Intégration

Fonctions” périodiques
Soit f continue sur R. Si f est périodique de période T, alors :
ace TL GE

| A(t)dE= | f(®) dt pourtout 4aeR.


a (0)

Eu INTÉGRATION PAR PARTIES


Soit deux fonctions f et g dérivables sur un intervalle [a, b] telles que
f’ et g’ soient continues sur [a, b].
b

|f(g' dt = CfOgOX - |f'Og0) dr.


a

3
Exemple : 1 = | x cos x dx
0

g'(x) = cos x 1%) = sn x

d'où 1= [x sin x]2— | sin x dx


0

Det
T

Em CHANGEMENT DE VARIABLE : CAS AFFINE


Soit f continue sur [a, b] E
d

|af(a+xP)dx où nv
b

[JO =
où t — ax + Pet dt = adx. En
Dans ce tableau, c désigne une constante réelle arbitraire.
D; est l’ensemble de définition den

TABLEAU DE PRIMITIVES
Fonctions xt f(x) | Primitivesx- F(x) |Surun intervalle /de:

R
R

R si neN*

R*sineZz
=—{—1}
R'*sineR—-7Z

R
57
Intégratior

Fonctions
xt f(x) | Primitivesx-F(x) |Surunintervalle/de:

1
X—a
Inlx—al+c R—{a}
In x xiInx—x+c
cosx sin
x +c
sinx — cos X+C
1
cos (ax
+ b) (a 0) — sin (ax +b) +c
M
sin (ax
+ b) (a 0) — — cos (ax
+ b) +c
a

tan x — In [cos x| + c

chx sh
x +c
shx chx+c

| ana x tan x+c


COS” X

x
2,/x +c

% D)
3*Vx+c

R*

1 2
(a £ 0) laxeb de {x/ax + b> 0}
ax
+b a
72
V/8x+b (a 0) — (ax+b),/ax+b +c
3a
{x/ax+b>0}
e*
e +c R
e‘* (a £ 0) 1
etc
a
ex+b (a JL 0) 2 e*+b LC

C]

fnri (x)
AO MEA(CO) nn |
neQ—{—-1} n+1 D;

(6x6)
MIf(xI+c D,n{x/f (0 40}
f(x)
f(x) 1
FFC F (x)
AC D;,n{x/f(x) 40}
f' (x) ef ef® te
D;
f +g FE 6e D; a D,
af (xeR) «F+c D;
1
58 f (ax
+ b) (a Z 0) 7 Dec {x/ax + beD,}
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
E : ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LINÉAIRE
HOMOGÈNE À COEFFICIENTS CONSTANTS
DU PREMIER ORDRE

ay +by=0 aeR* beR. Les solutions sont les fonctions y


b
définies sur R par y(x)=ke 4* keR

La solution est unique si on connait y(x0), x, étant un réel donné.

E ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LINÉAIRE


HOMOGÈNE À COEFFICIENTS CONSTANTS
DU SECOND ORDRE

ay" +by +cy=0 aeR* beR ceR.


Soit (E) l'équation caractéristique
ax? +bx+c=0 et À = b?—Aac.
Si À = 0 alors les solutions sont :
b

y(x) = (ax + B)e 24°


x et B étant deux réels.
Si À £ 0 alors les solutions sont :
y) = ane pue
r2X

où r., et r, sont les racines de (E) réelles ou complexes conjuguées,


x. et « étant deux réels.

Remarque : dans le cas où A0 r=4+iP T=ur LA


on peut mettre les solutions sous la forme:
y(x)= e%* (A cos Bx + B sin Bx) AEëR BER.

e La solution est unique si on connaît y(xo) et Y'(xo), Xo étant


un réel donné. 59
FONCTIONS LOGARITHMES
ET EXPONENTIELLES
EE D

En FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN

Définition

On appelle fonction logarithme népérien, la primitive définie de


CEE y Î
10, + of dans R, nulle au point 1, de la fonction f :x —.
x
On la note In.

Int - In" 0; In RE

Propriétés

In ab = In a + In b

he=ma-mb

fO==
f est strictement croissante sur R*.
f est bijective de R* sur R.
Fonctions logarithmes et exponentielles

FH
SÉRSS DES lo sn 10!
x>1, alors In x > 0.
HR
ri
ss:
st
RÉRÉREFEEERE
HE
ee

tr
Rp
jt RE
a
e est la solution unique positive de l'équation In x= 1.
e,2,71828;

Limites

liminx=—oo lim In x=
+0
Xx—O XI 00
x>0

: : In x
lim xiiInx— 0e lime ("
x—0 x +o X
x>0

Dérivées

Si u est une fonction dérivable strictement positive sur un intervalle

1, alors In’[u(x)] = mr) sur 1.


u(x)
Si u est une fonction dérivable ne s’annulant pas sur un intervalle
be In [le] = CT
u(x)
1
Si ax>0, (In ax) = Fe

Développement limité en 0 (approximation affine)

In (1+h)=h+hœ{h) avec Jim œ{h) = 0.

On en déduit :

soit
Remarque : dans un repère (O, ï,j) soit A(1, 0) et
Mi +h, In (1+h)), la droite (AM) a pour coefficient directeur
In (1 +h)
Ére 61
Fonctions logarithmes et exponentielles

En FONCTION LOGARITHME DE BASE a

Définition

Pour tout a de R* — {1 }, on appelle fonction logarithme de base a,


la fonction numérique définie sur R# par :

| In x
OL, X = —.
Fe In a
Remarques :
e On peut considérer la fonction In comme la fonction logarithme de
bäse:e# ne
log, x = —— = In x.
I e
e On appelle fonction logarithme décimal, la fonction logarithme de
base 10; on la note log.

e Changement
de base: xeR*, aeR* —{1}, beR*
— {1},

log, x = log, b. log, x.

Étude de la fonction log,

PourtoutxdeR#*, pourtoutadeR* — {1}, (log, x) =


x In a:
Pour 0<a<1i,

ie
ii
ÉEE
HR
FELEE
Ed
joe
a

* L Hit
He ë

He

fl
Fonctions logarithmes et exponentielles

mn DÉRIVÉES LOGARITHMIQUES
Définition

Soit f une fonction numérique d’une variable réelle, ne s’annulant


pas, on appelle dérivée logarithmique de la fonction /,
’Cx
le quotient @)
CR

Propriétés
A

Soit u et v deux fonctions dérivables, ne s’annulant pas :


e La dérivée logarithmique du produit uv est la somme des dérivées
logarithmiques de u et v:
GWG)v0)) _#G) , v@)
u(x)v(x) u(x) v(x)

e La dérivée logarithmique du quotient — est la différence des


U
dérivées logarithmiques de u et v:
u(x) \’
PONU C9 er (0)
) u(x) v(x)
v(x)

En FONCTION EXPONENTIELLE
Définition

On appelle fonction exponentielle, la bijection réciproque de R dans


R* de la fonction logarithme népérien.
On note : y = exp (x) = e”.

Los équivaut à AS
yeR* ; xeR
63
Fonctions logarithmes et exponentielles

Propriétés

f est strictement croissante sur R.


f est bijective de R sur R*.

Pour tout x réel, e* > 0.

Limites

lim e*=0* lim e*=


+
Xe 100 X> co

lim x e* = 07 Jim
XP — Co ro Xi

Dérivées
ns

Si u est une fonction dérivable, (e“*) = u’(x) . “©,


64 Si a est un réel, (e“*) = a e%,
Fonctions logarithmes et exponentielles

Développement limité en 0 (approximation affine)

e=1+h+hœ(h), avec lim o(h) = 0.


h—0

On en déduit :

Em FONCTION EXPONENTIELLE DE BASE a


Définition

Pour tout a de R* — {1}, on appelle fonction exponentielle de


base a, la fonction réciproque de la fonction logarithme de base a.
On la note y = a”.

cé équivautà Et)
yEeR# : xeR

Remarque : y=a* équivautà y=e*"t


Les propriétés sont donc identiques à celles de la fonction
exponentielle.

Étude de la fonction f : x — a*

Dérivée :
pour tout x de R, (a) = (e*") = Ina pour tout a de
R* — {1}.

65
Fonctions logarithmes et exponentielles

Fig. 4

Limites

Pour 0 GE,

Pour > 1,

FONCTION PUISSANCE
Définition

Soit « un réel, x* est défini pour x strictement positif par :


x = exinx

Cette définition prolonge celle de la fonction puissance pour ae Z.


Les formules pour ae Z restent valables pour 4e R (= 0}

Dérivée

66 Bat= ox 0
Fonctions logarithmes et exponentielles

Cas particuliers

; 1 3
Si hr Ka xeR,, geN*.

4 D ti
Si Sr xa
= {/x? xEeR*, peZ, geN*.

Courbes

Fig. 5

mn CROISSANCE COMPARÉE DES FONCTIONS


LOGARITHMES, EXPONENTIELLES
ET PUISSANCES
(4

œ 0000 lim APE a 0 in 0


x— +o €

10% din x ini 0 axs-0..plima|xdiéceit=0

n X : a)
œ > O, GE A lim a lim ina
x— +o x— +o €
ich e*lna _ 0
[x|*a* —_ lim
az fe lim
x > 0,
X—+
— ©

In x
x— + oo Ée
67
COMPLEXES

CORPS DES COMPLEXES


Définition

R? muni des deux opérations + et x définies par :


(a, b) + (a’, b’) = (a + 4°, b-+ 5),
(a, b) x (a’, b’) = (aa’ — bb’, ab’ + ab),
est un corps commutatif : on l’appelle corps des complexes et on le
note C. F

Propriété

Pourtout(x, y}ER? (x, y) = (x, 0) + (0, 1)(y, 0), on pose x = (x, 0)


Ou):
1? ={— 1,0) donc i? = — 1.
On note donc un complexe (x, y) = x +iy.

Notation
ÉD

Pour tout nombre complexe z, il existe un unique couple (x, y) de


réels tels que z=x+iy, 1? = — 1.
x s’appelle la partie réelle de z : x = Re (z);
y s’appelle la partie imaginaire de z : y = Im (2).

FORME ALGÉBRIQUE
Définition

z = X +iy est la forme algébrique du nombre complexe z.


Si y = 0 alors z est réel.
68 Si x = 0 alors z est imaginaire pur.
Complexes

Propriété
.,

Soit z = x +iy et z’ = x’ +iy deux complexes.


z = Z' est équivalent à x = x’ et y = y.

En COMPLEXE CONJUGUÉ
Définition

Le conjugué du nombre complexe z = x +iy, xEeR, yekR, est le


complexe z = x — iy.

Propriétés

Soitz=x+iy xeR yeR.

Z =2
AH Ral(z)="2x
z— z = 21 1m (7) = 21y
z=2 est équivalent à zeR
z= —Zz est équivalentà zeiR
2zHzZ =2z7 Z—2
=Z 2

|N bee.
N ()-£ '#0)
FA Z

mm MODULE D'UN NOMBRE COMPLEXE

Définition

:
On appelle module d’un complexe z, le réel positif d 2 ; on note
BL MZ:

Se x Lire dyeR malt Fly * "+ pre


Si-z=2—i, alors |z|= VE
alors |z| = F3 69
Ste z:= —3,
Complexes

Remarque :
SizeR, alors le module de z correspond à la valeur absolue.

Propriétés

zeC, z'ecC.

Izl =0 équivautà I = 1 2 = 2 =|-2

E=lkhneN
zz| = [z\fzl;neN els"
| = (zf" |:
2 4Z Lo
+
|z + 21° = |z*| + 2 Re (27°) + [71° Z [z’|

La <tz +21 <a +121 Ne < le — 71 < ll + 12

AFFIXES
Affixe d’un point du plan

Soit (O, ë,ÿ un repère orthonormal du plan, soit M(x, y) un point du


plan : le complexe z = x + iy s’appelle l’affixe du point M.

Affixe du milieu 7 d’un bipoint (4, B)

1 e
Z = 34 +z) où z, et z, sont les affixes de À et B.

Affixe d’un vecteur

Soit (i,j) une base orthonormale du plan, soit 4(x, y) un vecteur :


le complexe z = x + iy s'appelle l'affixe du vecteur 4.

EE ARGUMENT D'UN NOMBRE


COMPLEXE NON NUL
Définition

Soit z=a+ib, aeR, beR, un complexe non nul; on appelle


argument de z tout réel 0 tel que
a
COS D= et sin
0— È
70 Ja? +b? a ie
Complexes

Propriété - -
Soit M un point du plan d’affixe
z non nulle dans un repère ortho-
normal (O, ii).
Morse = atg2,= (i, OM) et
|zl = OM.
0 en radians.

FORME TRIGONOMÉTRIQUE
Notation

SoitzeC*, z=—/z| (cos 0 +isin 6), 0=argz

on note ei? = cos 0 + i sin Ü

zeC* z=1Ae", 0=argz

Ceci est la forme trigonométrique du complexe z (non nul).

Propriétés
RÉ RE

e soit deux complexes z et z’ non nuls.


ll = 171
= z! équivaut à
" : |arg z = arg z [2r]

e DER, 0'EeR zeC*, z'eC*,

ei? . ei9’ = ei8 +01)


ei
2er)
(e]
10”
arg (zz’) = arg (z) + arg(z) [2x]

arg (£)— arg()—arg(z) [27]


1 L
arg () = —argz=argz [21]
z
peZ arg(z)=parg(z) [27] A|
Complexes

L’argument d’un réel strictement négatif est égal à x modulo 2r.


L’argument d’un réel strictement positif est égal à 0 modulo 2x.
—. ë 2 ,
L’argument d’un imaginaire pur iy avec y > O est égal à 5 modulo 27.

: ONE:
L’argument d’un imaginaire pur 1y avec y < 0 est égal à — 3 modulo

Dr

Exemple : arg3=01[2x|, arg(—4)=n[2x], arg i = : [21];

arg (— i) = == [2x].

+ +
O,
En 1 i, j) repère orthonormal.

M z —|zle"
Pr — ze
O : —2 = — |z| ef = [7] e0tn,

Fig. 2

ei° + e i0

Formules d'Euler COLE D) 2 sin 0—

Formules de Moivre (ei?) = ei" nez,


(cos 0 + i sin 0)" = cos n0 +isinn0 nez,
(cos 0 — i sin 0)" =cosn0 — isinn0 nez.

RACINES ne DE L’UNITÉ
. mater
z" = 1(n > 2) a pour solutions les complexes en où0<k<n—1
et k est un entier naturel.

Propriétés
12222222

La somme des n racines n° de l’unité est nulle.


Les n points, d’affixes les racines n° de l’unité, forment un polygone
régulier de n côtés inscrit dans le cercle trigonométrique.
Complexes

Exemple : les racines cubiques de l’unité.


.27% An
1, e 3 et e'3 sont les trois racines.
1 TEE . .

27
On'note 7 ="e"3

Fig. 3

Em RACINES n° D'UN COMPLEXE NON NUL

Définition

Soit ZeC*;
on appelle racine n° de Z tout complexe z tel que :z"=Z neN*

Théorème

Tout zeC* admet n racines n° distinctes (n > 2).

Si z = r eï° les racines n° de z sont les complexes

1 de mur avec ke{0,1,.,n—1}.

Propriétés

La somme des n racines n° d’un complexe non nul est nulle.


On obtient les racines n° d’un complexe en multipliant l’une d’entre
73
elles par les n racines n° de l'unité.
Complexes

Les n points d’affixes, les racines n° d’un complexe non nul z, forment
un polygone régulier de n côtés inscrit dans un cercle de centre O
et de rayon /z|.

ÉQUATION DU SECOND DEGRÉ


À COFFFICIENTS RÉELS
Théorème

L’équation az? + bz + c = 0 avec ae R*, beR et ceR admet :


— 2 racines réelles distinctes si A>0

MON A PNA
cn 2a El 2a :
— 1 racine double réelle si 4 =0
— b
FANS NE nds

— 2 racines complexes conjuguées distinctes si À <0


_=b+iÿ=4 _-b-i/-2
FM 24 72 20
où À = b? — 4ac.

ÉQUATIONS D'UN CERCLE


ET D'UNE MÉDIATRICE
Le plan est muni d’un repère orthonormal.
e Le cercle de centre 4, d’affixe z,, et de rayon R a pour équation :
z= 71) R:
e La médiatrice du segment [AB], À # B, a pour équation :

[2 — 24 = 12 — 23]
où z, et z, sont les affixes de À et B.

Exemple
L'ensemble des points d’affixe z tel que |z — 1 + il = |z + 2il est la
médiatrice du segment [AB] où À et B ont pour affixes :
74 Zu diner, LD
RÉVISIONS
DE GÉOMÉTRIE PLANE
RE RE PSE PRESSE EEE ET PR

FIGURES PLANES USUELLES


Parallélogramme

Définition
Un parallélogramme est un quadrilatère qui a ses côtés opposés
parallèles deux à deux.
Propriétés caractéristiques
Les côtés opposés d’un parallélogramme sont égaux deux à deux.
e Les diagonales d’un parallélogramme se coupent en leur milieu.
e Les angles opposés d’un parallélogramme sont égaux deux à deux.
e L'intersection des diagonales est centre de symétrie pour le
parallélogramme.

Rectangle
Rs —

Définition
Un rectangle est un parallélogramme qui a un angle droit.
Les quatre angles d’un rectangle sont droits.

Propriétés
e Les longueurs des diagonales sont égales.
des axes de
e Les médiatrices des longueurs et des largeurs sont
symétrie.
Propriétés caractéristiques
le.
e Un quadrilatère dont les quatre angles sont droits est un rectang
longueur et se
e Un quadrilatère tel que les diagonales ont même
coupent en leur milieu est un rectangle.

Carré :

Définition
égaux. a)
Un carré est un rectangle qui a deux côtés adjacents
Révisions de géométrie plane

Propriétés
e Les quatre côtés sont égaux.
e Les diagonales se coupent en formant un angle droit.
e Les diagonales sont des axes de symétrie.
Propriétés caractéristiques
e Un quadrilatère dont les diagonales sont orthogonales en leur
milieu et de même longueur est un carré.
e Un rectangle dont les diagonales se coupent orthogonalement est
un carré.

Losange
a
éUéLULULULU I

Définition
Un losange est un parallélogramme
qui a deux côtés adjacents égaux.
Propriétés
e Les quatre côtés sont égaux.
e Les diagonales se coupent en formant un angle droit.

Propriété caractéristique
Un quadrilatère dont les diagonales sont orthogonales en leur milieu
est un losange.

Trapèze É
2

Définition
Un trapèze est un quadrilatère qui a deux côtés parallèles. Ces côtés
sont appelés les bases.

DROITES PARTICULIÈRES DANS LE TRIANGLE


Médiatrice
A

Définition
La médiatrice d’un segment [AB] est l’ensemble des points M du plan
tels que AM = MB.
Propriétés

e La médiatrice du segment [AB] passe par le milieu de [AB]


et
76 est orthogonale à (AB).
Révisions de géométrie plane

e Les trois médiatrices d’un triangle sont concourantes en un point


qui est le centre du cercle circonscrit au triangle.
e La médiatrice du segment [AB] partage le plan en deux demi-
plans P, et P, définis ainsi :

MEeP, si AM<BM, MEPz; si < AM.


BM

Médiane
(

Définition
La médiane issue de À dans un triangle (ABC) est la droite passant par
A qui coupe [BC] en son milieu.

Propriété
Les trois médianes d’un triangle sont concourantes en un point

appelé centre de gravité du triangle, situé au 3 des médianes en


partant du sommet.

Hauteur

Définition
La hauteur issue de À dans un triangle (ABC) est la droite passant par
À qui coupe (BC) orthogonalement.

Propriétés
point
e Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un
appelé l'orthocentre.
e Dans un triangle, le centre de gravité, le centre du cercle circonscrit
et l’orthocentre sont alignés. Dans le cas où le triangle n'est pas
équilatéral, alors les trois points ne sont pas confondus et la droite
définie par ces trois points s’appelle la droite d'Euler.
côtés, les pieds
e Dans un triangle quelconque, les milieux des trois
des segmen ts formés par chacun
des trois hauteurs et les milieux
sont situés sur un même cercle

(af)
des sommets et l’orthocentre

et le centre du
Q est le milieu du segment formé par l’orthocentre
R à
cercle circonscrit. e(a.5)est-le cercle d’Euler.

R LA |
triangle.
i est la moitié du rayon du cercle circonscrit au A7
Révisions de géométrie plane

Fig. 1

Bissectrice

Définition
La bissectrice d’un angle non orienté xOy est l’axe de symétrie
orthogonale qui échange Ox et Oy.
Nn

Propriété
Les trois bissectrices intérieures d’un triangle sont concourantes en
un point qui est le centre du cercle inscrit dans le triangle.

Propriétés caractéristiques
e La bissectrice de (Ox, Oy) est une -demi-droite [O z) telle que
(Ox, Oz) = (Oz, Oy).
e La bissectrice de (0x, Oy) est l’ensemble des points M équidistants
des deux demi-droites [Ox) et [Oy).

EN TRIANGLES PARTICULIERS
Triangle isocèle

Définition
78 Un triangle isocèle est un triangle qui a deux côtés égaux.
Révisions de géométrie plane

Propriétés
e Dans untriangle isocèle (ABC) de sommet 4, la médiane issue de À
est confondue avec la hauteur issue de À, la bissectrice de À'et la
médiatrice de [BC].
NAS ; À
e Les deux angles B et C sont égaux (ont même mesure).

Triangle équilatéral

Définition
Un triangle équilatéral est un triangle qui a ses 3 côtés égaux.

Propriétés
e Les 3 angles dans un triangle équilatéral sont égaux et ont chacun
A
pour mesure 60° où 7 rad.

e Dans un triangle équilatéral, les 3 médianes sont confondues avec


les 3 hauteurs, les 3 bissectrices, les 3 médiatrices.

Triangle rectangle
ne - Re -

Définition
Un triangle rectangle est un triangle qui a un angle droit.
Le côté opposé à l’angle droit s’appelle l’hypoténuse.

Propriétés caractéristiques
nuse.
e L'intersection des médiatrices est située au milieu de l’hypoté
relative à
e La médiane issue de l’angle droit, ou médiane
l'hypoténuse, a pour longueur la moitié de celle de l’hypoté nuse.
‘hypoténuse.
e Le centre du cercle circonscrit est situé au milieu de 1

CERCLE ET DISQUE
Cercle

Définition
emble des points M
Un cercle de centre O et de rayon R est l'ens
que OM = R. 79
équidistants de O c’est-à-dire tels
Révisions de géométrie plane

Propriété
Tout triangle inscrit dans un cercle et dont l’un des côtés est un
diamètre est un triangle rectangle.
Corde : soit À et B deux points du cercle, alors le segment [AB] est
appelé corde.
Équation : le plan est muni d’un repère orthonormal. Une équation
du cercle C de centre A(a, b) et de rayon R est :
(x — a)? + (y — b}? = R?

Disque

Définition |
Un disque fermé de centre O et de rayon R est l’ensemble des points M
tel que OM SR.
Si OM < R, alors le disque est ouvert de centre O et de rayon R.

EN MESURE ALGÉBRIQUE ET DISTANCE


Mesure algébrique

Définition
L
Soit une droite D munie d’un repère normé (0, D), les points À
et B
étant repérés sur D par leurs abscisses respectives x, et x%, on appelle
mesure algébrique de AB (notée AB) le réel Xp X 4:

AB = Xxg — X,.

Propriétés
e Ad X 4 mt] —\();

e APR (x «21.

e Relation de Chasles : AC = 4B + BC.

Distance
AR

Définition
Soit une droite D munie d’un repère normé (O, D), les points À et B
étant repérés sur la droite D par leurs abscisses respectives x, et Xp,
on appelle distance de À à B (notée AB) le réel positif IX — X4l :
80 AB =|xz—x,| = |4B| —1BA,
Révisions de géométrie plane

Propriétés”
© AA = }x,4 — X4l = 0.
e Si Ce[ AB] alors AB = AC + CB.
e Si C£[AB] alors AB < AC + CB.

Propriété de Thalès

Énoncé
Soit deux droites D et D’, trois points 4, B, C situés sur D, une
projection p de D sur D’ de direction ô (distincte de D et D”) telle
que p(À) = À’, p(B) = B7, p(C) = C’, alors on a :
AB _AB , AB _AB
AC AC AC AC"
Application de Thalès au triangle
Soit un triangle (ABC), une droite (MN) parallèle à (BC) tels que
M e(AB) et NE(AC), on a:
AM _ AN MN
A PNR CPENEC"

N M

C B C B

pre Fig. 3

Si AM = KAB alors AN = kAC.

Réciproque de Thalès
Soit deux droites D et D’, trois points À, B, C sur D, trois points .
À’, B’, C’ sur D’ tels que (44”) //(BB).

Si ABLE at (co) (AA)|(BB).


Tee 81
Révisions de géométrie plane

Théorème de Pythagore

Énoncé
Soit un triangle (4, B, C) rectangle en B, alors on a

AB” + BC7=' AC?

Réciproque
Soit un triangle (4, B, C) si AB? + BC? = AC?, le triangle est alors
rectangle en B.

RELATIONS MÉTRIQUES DANS LE TRIANGLE

Le plan est muni d’une distance.

Triangle quelconque

Soit ABC un triangle de surface $, soit R le rayon de son cercle


circonscrit, r le rayon du cercle inscrit.
On pose a = BC, b = CA et c = AB. 9

a? = b? + €? — 2bc cos À
VAN
b? = €? + aq? — 2ca cos B

1 : 1
S = — bc sin À= > ca sin B => ab sin ©
Î
a _ b Æ abc
sinÀ
= sinB
= sinC
= 2S
——=2R
D =ipri

(p tp 0 topx Smet
SEE b
2

82
Révisions de géométrie plane

Triangle rectangle

Soit ABC un triangle rectangle en À, H le pied de la hauteur issue


de À et 4’ le milieu de [BC]. Alors :

— AB?
+ AC?
1
= 2- BC
= BH x BC
=.CH.x.CB
= - HBXQHC.

Réciproquement : si l’une de ces conditions est vérifiée, alors le


triangle ABC est rectangle en À.
A
A' milieu de [BC]
H pied de la hauteur
issue de À

B H A' C

Fig. 4

83
VECTEURS ET DROITES
DU PLAN - ÉQUATIONS
On notera Ù l’ensemble des vecteurs du plan.

VECTEURS
Définition

Le bipoint (4, B) représente le vecteur AB. Un vecteur est défini par


la donnée d’une direction de droites, d’un sens sur cette direction
et d’une longueur.

Fig. 1

Remarques
AB=CD est équivalent à (4, B, D, C) est un parallélogramme.
AA=0. AB = — BA.

Propriété

Pour tout vecteur ve et tout point O du plan, il existe un seul


point M du plan tel que OM = &.

Relation de Chasles

Pour tout triplet (4, B, C) de points du plan :


84 AC = AB + BC.
Vecteurs et droites du plan - Équations

Norme d’un vecteur

Soit ueV, on appelle norme de 4 de représentant (4, B) le réel


positif noté ||4|| = d(4, B).
On a || = ||AB|| = d(4, B) =

Vecteurs colinéaires

Soit deux vecteurs non nuls, #, à de V, ü et v sont dits colinéaires


s’il existe un réel non nul k tel que ü = kt.
Dans le cas où l’un des vecteurs est nul, on dit aussi que ü et v sont
colinéaires.
Points alignés : trois
ois points À, B et C du plan sont alignés si et
seulement si AB et AC sont colinéaires. Cette définition est également
vraie dans l’espace.

REPÈRE ET COORDONNÉES
Base

Deux vecteurs # et v non nuls et non colinéaires (de directions


distinctes) forment une base du plan.

Repère cartésien

Soit un point O du plan et une base de deux vecteurs (u, v)e V7, alors
(O, ü, à) est un repère cartésien du plan
Remarque:
troiss points non alignés À, B et C du plan, alors le triplet
soit tro
AC est un repère cartésien du plan.
(4, AB, AC)

Coordonnées d’un vecteur

Soit une base (i,ÿ de VU, u un vecteur de V, il existe un couple unique


de réels (x, y) tel que ü = xi + y.
Ces réels x et y sont appelés les coordonnées de u dans la base (i,j).
Remarque:
vec
soitle repère (4, AB, AC) alors le vecteur AM= xAB + yAC a pour
coordonnées x et y dans la base (4B, AC). On dit aussi que M a pour
AC
abscisse x et pour ordonnée y dans le repère (4, AB, AC). 85
Vecteurs et droites du plan - Équations

Condition de colinéarité

Soit u(x, y), v(x’, y’) deux vecteurs de Ü dans une base (i,j re:et
v sont colinéaires si et seulement si xy’ — yx’= 0 (det (4, v) =

Vecteur défini par un bipoint; milieu d’un bipoint

Soit dans le plan P muni d’un repère (O, ï,j) les points A(x,, V4)
et B(x3; VB).

DCE ET ET A) 1 milieu du bipoint (4, B) a pour


coordonnées

ñ aë( F E4)
Ve
(=HE Xp Ya v)
to TE

Repère orthonormal (orthonormé)

Un repère (O, ï:j) est orthonormal si


eietj sont normés |i| = |j| =1
ë ietj sont orthogonaux i .j = 0.

Norme d’un vecteur

Soit le plan P muni d’un repère orthonormal (O, ï,j), alors :

lAB|= d(4, B) = /Gy = x + O5 — yp.

DROITES DU PLAN
Soit (O, 19) un repère du plan.

Définition
EE

Soit À un point du plan P et 4 un vecteur non nul de V, alors la droite


passant par À et de vecteur
teur directeur uà (notée D(A, i) est l’ensemble
86 des points M tels que AM et ü sont colinéaires.
Vecteurs et droites du plan - Équations

Équation d’une droite (4B)

(AB) = {ME P/AM colinéaire à AB}

M(x, }) A(X4; V4)

Système d'équations Equation cartésienne


paramétriques

on écrit AM =KkAB keR on écrit dét (AM, AB) = (f)


on obtient : on obtient :
Ar ax +by+c=0
= }4 + kB (a, b) Z (0, 0)

Équation réduite d’une droite


Soit une droite D d’équation cartésienne ax +by+c=0 avec

bZ0, alors y= La © eten osant m — 0e; = b°

on obtient l’équation réduite de D sous la forme :


y = MX + D.

Coefficient directeur
Soit D d’équation réduite y = mx +p: m s'appelle le coefficient
directeur de D.

Si (O, a) est orthonormal, m est la pente de la droite.


p est l’ordonnée à l’origine.

Coordonnées d’un vecteur directeur u d’une droite D dans les cas


suivants :

+ équation cartésienne: ax+by+c=0 ü(—b, a)

X = Xx4 + ak
* équation paramétrique |
Bis D
* équation réduite : y=mXx+p u(1, m).
87
Vecteurs et droites du plan - Équations

Droites particulières

Parallèles à axe des abscisses


Soit une droite D(A, ü) parallèle à l’axe des abscisses, soit un point
M{(x, y) appartenant à D(A, u), alors AM et i sont colinéaires d’où
a 7 on É
y = y, est une équation cartésienne de D(4, u).

Parallèles à l’axe des ordonnées


Soit une droite D(A, ü) parallèle à l’axe des. ordonnées, soit un
point M(x, y) appartenant à D(A, ü), alors AM et j sont colinéaires
d’où x — x, = 0.
x = X, est une équation cartésienne de D(A, à).

Droites passant par l’origine


Les équations cartésiennes de droites passant par l’origine du repère
sont de la forme :
ax+by=0 (ab)Z(0,0) ou y = mx.

Droites parallèles s

e Deux droites du plan sont parallèles si et seulement si tout vecteur


directeur u de l’une est colinéaire à tout vecteur directeur 4’ de
l’autre.

soit De. ax FbyFc=0. Mio)


D, gx+by+e
=0 (8,2

D//D' équivaut à ab —x'b=—0 ou det (à,

e Deux droites du plan sont parallèles si et seulement si leurs


coefficients directeurs sont égaux
D: y=mx+p.
D’: y=mx+p.

D//D' équivaut à m = m’.


88
Vecteurs et droites du plan - Équations

Droites perpendiculaires

e Deux droites du plan sont perpendiculaires si et seulement si leurs


vecteurs directeurs sont orthogonaux (c.-à-d. produit scalaire nul).

Dans un repère orthonormal (O, i, j)


soit D: ax+by+c—=0. u(—b,a)
DR Du D (2
D, a)
D 1 D’ équivaut à aa’ + bb" = 0. |

e Deux droites du plan sont perpendiculaires si et seulement si le


produit de leur coefficient directeur est égal à — 1.
Dans un repère orthonormal (O, ï,s)
soit DERTE= RIX Cp.
Dv=nx pe

D 1 D’ équivaut à mm’ = — 1.

89
PRODUIT SCALAIRE |

EM DÉFINITIONS ET PREMIÈRES PROPRIÉTÉS


Définitions

e AB. A AB. AH C
où H est le projeté orthogonal de C sur (AB).
| e AB. AC = |AB| | AC | cos «
où a = (AB, ie) : |
| ü.5= |à| lol cos« 4
OÙ a= (4, 0). Fig. 1 A H B

Notons que le produit scalaire de deux vecteurs est un nombre réel.


On note u? carré scalaire : à? =u. 1.

Propriétés

Pour tous vecteurs 4, d, W :

Iä|?= 42 AB2= |AB|?


= AB.
Iu+0|?= al? + 24.0 + 151? Iu—5|?= fu?
— 24.5 + 0/2.
IAB + BC |? = |AC|? = |AB |? + 2AB.BC + |BC|.

Théorèmes
SN

90 u LD équivautà %.5—0.
Produit scalaire

Théorème de Pythagore
u L où équivautà {|u + v|? = [4]? + |5|2

En PRODUIT SCALAIRE EN GÉOMÉTRIE


ANALYTIQUE
Produit scalaire dans un repère orthonormal
A

e Dans le plan muni d’un repère orthonormal (O, ï,j)


Soit u = xi + y et w = x'i + y

u.u =xx +yy U=x? +2 [ul]=.,/x? +7.


Si 4#0et##0 a =(ù, W):
xx’ + y’ u.u lé

COS
X —
VS rue AIT
De plus, si (O, i,ÿ) est direct, alors :
xy — x’y __ det (ü, w#’)
sin
x=
Per y NE
d’un Lepere orthonormalI(O,
e Dans l'espace muni € “àk).
Soit u = xi + +2k et w = +71 +7k.

+yy +zz
d.u=xx M = x? + y +77.
TENTE
Si 4240et# Z0 a=(ù, W);
xx’ + yy' + zz’ Pr
COS
&X —
Va DO Ez VX +yYitrz arr

De plus, si (O, ï,é k) est direct, alors :


I À w’|
[sin ax] =
IE AR

Définitions et théorèmes dans un repère orthonormal


:
e Vecteur normal : on appelle vecteur normal d’une droite du plan,
tout vecteur non nul de direction orthogon ale à celle de D.
Soit la droite D d’équation ax + by + c = 0 (a, b) Æ (0, 0) alors
91
ü(a, b) est normal à D.
Produit scalaire

e On appelle vecteur normal à un plan tout vecteur non nul de


direction orthogonale à celle du plan.
Soit le plan P d’équation ax + by + cz + d = 0 (a, b, c) Z (0, 0, 0)
alors u(a, b, c) est normal à P.
e Dans le plan : distance d’un point à une droite :
soit À un point et D une droite du plan d’équation ax + by + c = 0.
On appelle distance de A à D la distance de À à son projeté
orthogonal H sur D.
lax4 + by4 + cl
On a d(A, D) —
Wan?
AH est normal à D.
H

A | Fig. 2

e Dans l’espace : distance d’un point à un plan :


soit À un point et P un plan de l’espace, d’équation
ax + by + cz + d = 0,
On appelle distance de À à P la distance de À à son projeté
orthogonal H sur P.

CN CN de au a lai ‘
Va bp?

APPLICATIONS DU PRODUIT SCALAIRE


Théorèmes

Soit M un point du plan.


1
MA? + MB? = 2MI°? + : AB? où I est le milieu de (4, B),
MA? MB? =24B.IM où I est le milieu de (4, B).
Exemple à
Soit un segment [AB] de milieu 1 tel que AB = 4.
L'ensemble des points M tels que MA? + MB? = 12 est le cercle
de centre 1 et de rayon 2 En effet MA? + MB? = 2MI? + 8.
Donc MA? +MB?=12 équivaut à 2MJ2 + 8 = 12
92 c'est-à-dire MI? = 2.
CALCUL BARYCENTRIQUE

BARYCENTRE DE DEUX POINTS

Définition

Soit x et B deux réels tels que « + 8 Æ 0; on appelle barycentre du


système (4, a), (B, B) l'unique point G qui vérifie «GA + BGB = 0.
Six = B, G s'appelle l’isobar ycentre de À et B : c’est le milieu de[ AB].

Propriétés

Soit G le barycentre de (4, «) et (B, B), à + B Æ 0, avec À Æ B.


e G, Aet B sont alignés.
e Gest le barycentre de (4, ka) (B, kB) si k Æ 0.
e Le segment [AB] est l’ensemble des barycentres de À et B affectés
des coefficients k et 1 — k avec keTO, 11.
e La demi-droite [AB) est l’ensemble des barycentres de A et B
affectés des coefficients 1 — k et k avec keR*.
e La droite (AB)est l’ensemble des barycentres G de À et B affectés de
coefficients « et B : (x, B) sont des coordonnées bar ycentriques de G
dans le repère (4, B).
irait > OB.
e Quel que soit le point O du plan, oc x + f à +

Coordonnées de G

Dans un repère (O, 0) du plan Dans un repère (O,i,j,k) de l’espace

BXs; s) Axa Vas 24) BXp Vs Zg)


A(Xa; Ya)
a+BÆ0 a+BÆ0
; _aXa + ÊXs 3 _ 4x4 + Bxr
or “ a + B

_0Ya + Bye Aa Bys


LE B # a +
024 + Pze
Dem —
a+p
Calcul barycentrique

EM BARYCENTRE DE TROIS POINTS


Définition

Soit «, B et y trois réels tels que x + f + y Æ 0; on appelle bar ycentre


du système (4, «)(B, B) et (C, y) l'unique point G qui vérifie
aGA + fGB + »GC =0.
Sia = B = y, G s'appelle l’isobar ycentre de À, B et C : si À Bet C sont
non alignés et distincts deux à deux, l’isobarycentre est le point
d’intersection des médianes du triangle ABC : c’est le centre de
gravité du triangle ABC.

Propriétés
EEE au

Soit 4, Bet C trois points non alignés et distincts deux à deux: soit G
le barycentre de (4, x)(B, B(C, y), à + B + y Z 0.
e G, À, B et C appartiennent au même pian.
e Six, Bet y sont de même signe alors G se trouve à l’intérieur du
triangle ABC.
e G est le barycentre de (4, ka) (B, kB) (C, ky) si k £ O.
e Le plan ABC est l’ensemble des barycentres G de À, Bet C affectés
de coefficients «, B et y : (x, B, y) sont des coordonnées bar ycentriques
de G dans le repère (4, B, C).
e Quel que soit le point O,
——— (w4 ——— ———— ———
OG =———OA PARLE T PR
a+B+y a+B+y a+B+y

Coordonnées de G

x+B+yÆ#0
Dans un repère (O, ï,j) du plan Dans un repère (O, (A k) de l’espace
A(X4, Ya) Bxs y) Cxc, Yo) A(X> Vas Z4) B(xy Yr 25)
Cxc: Yo Zc)
OX 4 + Be + YXc 2 _ AX4 + BX + YXc
$ a+B+y à x+B+y
_ 4Ya + BY +YYc XV a + BY + Ye
à
a+B+7y re a+B+y
FÉUAà
MTTMTTS

XZ4 + Bzr + YZc


94 ZG—=
a+
ff+y
Calcul barycentrique

Barycentre partiel (associativité)


D
EDA

Soit G le barycentre de (4, «), (B, B) et (C, y), a+ B +70.


Si x + B 0, G est le barycentre de (G”, x + B)(C, y) où G’ est le
barycentre de (4, a) et (B, B).

(4, à)

G'(a + B) (C, 5)

(B, B)

Fig. 1

BARYCENTRE DE n POINTS
Définition

Soit æ,, 4, … on réels tels que } a; # 0; on appelle bar ycentre du


1=
i= 1
n

système {(4,, &)1<;<n }l'unique point G qui vérifie ÿ CA _


i=1
À;.
Si tous les a; sont égaux, G s'appelle l’isobarycentre des points

Propriétés

bar {(Ai, dijisi<en} = bar {(Ai, ki <ieh} avec k # 0.


il
Quel que soit O, 0G = n «0À;, Y «x.
. = 1 i=1
di

Coordonnées de G dans un repère (0, i,ÿ k)

î ts Il 1 Ce Il î # ©
XG = n , >=Q n
N Q CIE
SE 8
a Dior 4
a;
i=1 i=1

n. 95
où À; a pour coordonnées (x;, ji, z;) pour 1<i<
Calcul barycentrique

Barycentre partiel

Soit G le barycentre du système {(4;, &;); <;<,}; soient p points parmi


les n, dont la somme s des coefficients n’est pas nulle. Pour chercher
G, on peut alors remplacer ces p points par leur barycentre affecté du
coefficient s.
Par exemple :

G = bar {(4;, a); (42, 2); (43, &3); (A4, da): 5 (A, a)t
G= bar {(G', a; + ax +3); (44, œa):..: (A,, a,)}
si | Uy as + as £0
et G bar {(41, &); (4>, 2); (43, a3)}.

FONCTION VECTORIELLE DE LEIBNIZ


Définition
AR

On appelle fonction vectorielle de Leibniz, associée à la famille


{(4, dj) ie, }, l'application qui à tout point M de l’espace associe
le vecteur f(M) = Ÿ a,MA,.
—————— n —————

i=1

e Quels que soient les points M et P de l’espace :


5 N

f(M) = f(P)+ (S 2, JF
i=1
n

— si ÿ œ&=0 alors f est constante


i=1
n

si À 0 etsi G=bar {(4;,«),<;<,} alors pour toutO


— 1
OG = —- f(o) et ra =($ 2, }MG car F0) =;
» Xi
i=1

FONCTION SCALAIRE DE LEIBNIZ


Définition
I
:

On appelle fonction numérique de Leibniz, associée à la famille


(Ai, hi <i< }, l'application g qui à tout point M de l’espace associe
le réel g(M) = ÿ a; MA?.
96 i=1
Calcul barycentrique

e Quels que Soient les points M et P de l’espace :

g(M) = g(P) + 2MP. f(P)+ (S s,)P?

as S a=0 alors g(M)=g(P) + 2MP . fP):


Lil
n
Mooues Æ Oretisi 0G—=bar (4. à), 42, alors

g(M) = g(G) + (S 710 car f(G)=0.


e Dans le cas de deux points :
2

FN EU Ve: à 7 ii ei DO »
L où 1 est le milieu de [AB].
MA? — MB? = 2IM . AB

LIGNES DE NIVEAU - SURFACES DE NIVEAU


Définitions

Soit f une application du plan P dans R et k un réel fixé, la ligne de


niveau k de f est {ME P/f(M) = k}.
Soit f une application de l’espace E dans R et k un réel fixé, la surface
de niveau k de f est {MEE/f(M) = k).
e Lignes et surfaces de niveau de la fonction numérique de Leibniz
n

g associée à {(4, “1 ie) g(M) = D x; M A}.


i=1

g(M)=R"v=/f(0)=)"104;

Premier cas :

æ=0 g(M)= g(0) + 2MO . f(0) = g(0) + 2MO .=k


=
L

une droite orthogo- | un plan orthogonal


nale à (O, v) AO):
97
Calcul barycentrique

Deuxième cas :
n

Z «#0 g(M)=3g(6G) + (S 2,)MG? = mére =1 18)


n

=1 i=1
D Xi
=
où G = bar { (A, i)1<i<n}-

Espace £

le cercle de centre G la sphère de centre G


et de rayon et de rayon

K—= 9 (G) k — g(G)


Za; Za;

98
ANGLES - TRIGONOMÉTRIE
ANGLES
Définitions

e Plan orienté
Orienter le plan, c’est choisir le même sens de parcours sur tous les
cercles du plan. Ce sens est appelé sens direct (trigonométrique ou
positif).
Le sens contraire est appelé sens indirect (ou rétrograde).
e Cercle trigonométrique
On appelle cercle trigonométrique un cercle orienté de rayon 1 et de
sens direct.
e Angle orienté
Un couple (0x, O y) de demi-droites définit un angle orienté de demi-
droites.

X Ox est le côté origine,


Oy est le côté extrémité,
O O est le sommet.

y
Fig.
Angle nul :
(Ox, Ox) est l’angle nul.
Angle droit :
(Ox, Oy) est droit si Ox et Oy sont perpendiculaires.
Angle plat :
(Ox, Oy) est plat si Ox et Oy sont opposés.

Angle orienté de vecteurs : On appelle angle orienté de deux vecteurs


non nuls à et &, l’angle orienté des demi-droites de directions u et v.

Arc géométrique

Définitions
e Soit À et B deux points d’un cercle €; (AB) partage le plan en deux
demi-plans. L'ensemble des points du cercle situés dans chacun des
demi-plans fermés est appelé arc 4B.
e L’arc géométrique est, des deux arcs définis ci-dessus, celui qui a la
plus petite longueur : on note AB. 99
Angles - Trigonométrie

e Mesure d’un arc


Soit un arc AB de longueur / |
d’un cercle de rayon R;
on appelle mesure de AB
l } s
le réel R° mesuré en radian.

e Le radian
Le radian est la mesure
d’un arc AB de longueur égale
au rayon du cercle.

Propriété | RE
Soit (0x, Oy) un angle de demi-droites et soit deux cercles C de
rayon R et C’ de rayon KR’, de centre O. €
(Ox, Oy) intercepte C en À et B
et C’ en À” ét B.
Si 1est la longueur de AB
et l’ la longueur de Â'B,,

alors on a
RES

Mesures d’un angle

Soit (Ox, Oy) un angle orienté de demi-droites; soit C un cercle de


centre O et de rayon R. Ox coupe C en À et Oy coupe C en B; soit
I la longueur de AB.

e La mesure principale de l’angle (0x, Oy) non orienté est k

e La mesure principale de l’angle (Ox, Oy) orienté est qe si

— _ Pis
(Ox, O y) est orienté dans le sens positif et — RS (Ox, Oy) est orienté

dans le sens négatif.


Il existe une unique mesure 0 d’un angle de demi-droites (Ox, Oy),
appartenant à l'intervalle | — x, x]; c’est la mesure principale de
100 (Ox, Oy).
Angles - Trigonométrie

Définition”
Les réels 0 + 2kxn, keZ, sont les mesures d’un angle orienté de
mesure principale 6.

Propriétés

e Si 0 est la mesure principale de (Ox, Oy) non plat, alors — 0 est


la mesure principale de (O0y, Ox).
e Sixest une mesure de (0x, Oy)et B est une mesure de(Oy, Oz) alors
a + B est une mesure de (0x, Oz) (Relation de Chasles).
Angles complémentaires — Supplémentaires.
e Deux angles sont dits complémentaires si la somme de leurs
mesures est égale à la mesure d’un angle droit.
e Deux angles sont dits supplémentaires si la somme de leurs
mesures est égale à la mesure d’un angle plat.

Angle au centre — angle inscrit

e Un angle au centre d’un cercle C est un angle de sommet le centre


du cercle.
e Un angle inscrit dans un cercle C est un angle de sommet un
point du cercle et dont les côtés coupent C ou lui sont tangents.

|—
D

Fig. 4

e Si un angle au centre et un angle inscrit interceptent un même :


arc orienté, alors la mesure de l’angle au centre est double de la
mesure de l’angle inscrit (modulo 2x).
e Si deux angjles inscrits interceptent le même arc orienté, alors ils
ont même mesure (modulo x). 101
Angles - Trigonométrie

Ensemble des points M tels que : (MA, MB) = « (2x)

e L'ensemble des points M du plan tels que : (MA, MB) — 0


est la droite (AB) privée du segment [AB].
e L'ensemble des points M du plan tels que: (MA, MB)=7
est le segment |ABT.
e L'ensemble des points M du plan tels que: (MA, MB)= «,
axe] — 7, n[ — {0}, est un arc de cercle d'extrémité À, B privé de
À et B.

M
F>
(MA, MB)= a

Fig. 5

e L'ensemble des points M tels que AMB=aoù ae ]0, n[ est la


réunion de deux arcs de cercle d’extrémités À et B. x:

102 Fig. 6
Angles - Trigonométrie

Eu TRIGONOMÉTRIE
Définitions

Soit (O, à,j) un repère orthonormal direct (mes(i,j) = :)

Cosinus et sinus d’un angle orienté


Soit C un cercle trigonométrique et M un point de €.

Xyr— COS (i,OM)


Yu = sin (i, OM)

Fig. 7

Cosinus et sinus d’un réel


On appelle cosinus et sinus d’un réel f, le cosinus et le sinus d’un angle
orienté de mesure t en radian. On note cos f et sin £.

Formules

teR, (cos 1 +sin { —il


= lecos te h=<smi<l

Dans le triangle 4BC rectangle en C :

B AC
COS & = —
AB
: be
Sin & = —
AB
BC
A G tan = ——
AC

Fig. 8 103
Angles - Trigonométrie

cos t = OP
sin { = 0Q
tan t= AT

Définition :

sin t
tan
cos f

pour
T N

tA#5 tn, LEZ, à

Angles associés

cos(t+2x) =cos t sin(t+2x) =sin t tan(t+2r) =tant


CoS(t+n) —=—cost sin(f+n) =—sint tan(f+xr) =tant
COS(T—t) —=—cos t sin(z—t) =sint tan(n—t) —=—-tant
COS(—t) — cos t sin(—t) —=—sint tan(—t) ——-tant
: TT
COS se t in
= sin sin (- )COST tan - t -
D 2 tant

(EE
TT ; : T
cos (+5)- — Sin { sin (+)—=COs { (HAN =
2 tant
104
Angles - Trigonométrie

Formules d’addition

tan a+tan b
cos(a+b)=cos a cos b—sin a sin b RA(Ge) =
—(tan a)(tan b)
tan a—tan b
cos(a—b)=cos a cos b+sin a sin b tan(a—b)=
1+(tan a)(tan b)
sin(a+b) =sin a cos b +sin b cos a
sin(a—b) =sin a cos b —sin b cos a

Formules de duplication

1 + cos 2a
cos 2a=cos a—sin a cos? a=
?
2tana
sin 2a — 2 sin a cos a tan 2a —
1 — (tan a)?
. . «a a a ot
Sa? cos l+cosa=2cos"> 1 — cos a = 2sin?—

cos 3a = 4 cos° a — 3 cos a sin 3a = — 4 sin a+3sina

Autres formules
1 1

Somme et produit

DO D + cos 1 = dcost

; : DE
sin p + sin q = 2 sin

AD
COS p — COS q = — 2 sin
p—
sin p — sin g = 2 sin
2
sin (p + q)
tan p + tan q =
COS p COS q
sin (p — q)
tan p — tan q =
COS p COS q
il
(a
+ b)
cos a cos b => [cos + cos (a — b)]

Î
sin a sin b = > Fcos(a — b) — cos (a + b)]
1 1
sin a cos b = 5 [sin(a + b) + sin (a — b)]
105
Angles - Trigonométrie
a
Expressions en fonction de tan 2

On pose t = tan +
Alors :
1-1? 2t 2t
COS a = SIN T— MAR A ;
1+6t 1 +1? 1—1?

Équations trigonométriques

e Soit —1<a<l
soit x tel que cos à = a.
cos X—=a équivaut à cos x = cos à.
x = & + kK2r
équivaut à ou keZ

cos x =a Fig. 10
e soit —1<b<]1
soit «x tel que sin &« = b.
sin x —=b équivaut à sin x = sin 0.
x = &+ k27r
équivaut à ou keZ

106
Angles - Trigonométrie

e soit ceR.
soit x tel que tana=c.
tan x =C équivaut à tan x = tan à.
équivaut à x=a+kr keZ.

Exemple
Résoudre dans R l'équation cos x + cos 3x = cos 2x.
Cette équation est équivalente à : 2 cos 2x. cos x = cos 2x
c'est-à-dire cos 2x(2 cos x — 1) = 0.
1
Soit cos 2x = 0 soit cos x = 3

D'où :
FR KR A T
S LES 2n + ka | keZ ke et €
_ de Cd / 1 / 7 k" 7

107
GÉOMÉTRIE DANS L'ESPACE |
EN AXIOMES
e Par trois points non alignés 4, B et C de l’espace, il passe un plan et
un seul noté (ABC).
e Toute droite passant par deux points distincts À et B d’un plan Z
est incluse dans ce plan.
e Tout plan partage l’espace en deux demi-espaces E, et E,.
Soit [AB] un segment : |
. S A€EËE, et BEE,, alors [AB] est inclus dans E,
. Si A€E, et BEE,, alors [AB] et Z ont un et un seul point
d’intersection (axiomes de convexité).
e Les théorèmes de géométrie plane restent valables dans tout plan
de l’espace.

sms DÉTERMINATION D'UN PLAN

4 CC
7 Be
Fig. 1 Fig. 2
trois points non alignés une droite et un point extérieur
à cette droite

ÉRES
Fig. 3 Fig. 4
deux droites sécantes deux droites
strictement parallèles

Em PARALLÉLISME
Droites parallèles
Deux droites sont dites parallèles lorsqu'elles sont coplanaires et
non sécantes.
108 On note Z | Z!.
Géométrie dans l’espace

Propriétés , -

Il existe une droite et D"

une seule passant par


me
un point donné et
parallèle à une droite
donnée. ee

Fig. 5

Si deux droites sont


parallèles, tout plan
sécant à l’une est
sécant à l’autre.

Si deux droites sont


parallèles, toute pa-
rallèle à l’une est pa-
rallèle à l’autre.

Droite et plan parallèles


RE SRE

Une droite et un plan sont dits parallèles lorsque :


soit la droite est contenue dans le plan;
soit la droite et le plan n’ont aucun point commun. On note } Z.

Propriétés

Si deux droites sont


parallèles, tout“ plan
parallèle à lune est
parallèle à l’autre.

Fig. 8
100
Géométrie dans l’espace

Si une droite est paral-


&
lèle à un plan, toute
parallèle à cette droite
passant par un point
du plan est contenue
dans ce plan. Fig. 9

Soit une droite


parallèle à un plan ?;
soit ?’ un plan conte-
nant % et sécant avec
P, alors la droite d’in-
tersection des deux
plans est parallèle à Z.

Plans parallèles
om

Deux plans sont parallèles lorsque :


soit ils sont confondus,
soit ils n’ont aucun point commun. On note Y//P'
z

Propriétés

Si deux plans sont

parallèle à l’un est F2


parallèle à l’autre.

Si deux plans sont ce :


parallèles, tout plan
parallèle à l’un est
parallèle à l’autre.

110
Géométrie dans l’espace

#
f

Il existe un plan et un
seul passant par un
point donné et paral-
lèle à un plan donné. P ie

Si deux plans sont


parallèles, tout plan
sécant à l’un est sécant
à l’autre et les droites
d’intersection sont
parallèles.

Si deux plans sont


parallèles, toute droite
sécante à l'un est
sécante à l’autre.

ORTHOGONALITÉ
Droites orthogonales

parallèles en
Deux droites de l’espace sont orthogonales lorsque leurs
iculair es dans le plan qu'elles
un point quelconque sont perpend
111
déterminent.
Géométrie dans l’espace

Propriétés

D
Si deux droites sont
orthogonales, toute
parallèle à l’une est
orthogonale à l’autre.

Fig. 16

Si deux droites sont D;


orthogonales, toute
parallèle à l’une est
orthogonale à toute
parallèle à l’autre. 9, Fig. 17

Droite et plan orthogonaux

Une droite est dite orthogonale à un plan lorsqu'elle est orthogonale


à toute droite du plan.
Propriétés

Pour qu’une droite


soit orthogonale à un
plan, il suffit qu’elle
soit orthogonale à
deux droites sécantes
de ce plan.

Si deux droites sont


parallèles, tout plan
orthogonal à l’une est
orthogonal à l’autre.

112
Fig. 19
Géométrie dans l’espace

Si deux plans sont


parallèles, toute droite
orthogonale à l’un est
orthogonale à l’autre.

Si deux plans sont


orthogonaux à une
même droite, alors ils
sont parallèles.

Si deux droites sont


orthogonales à un
même plan, alors elles
sont parallèles.

Il existe un plan et un
seul passant par un
point donné et ortho-
gonal à une droite
donnée.

Il existe une droite et


une seule passant par
un point donné et
orthogonale à un plan
donné.
D Fig. 24
113
Géométrie dans l’espace

Le plan médiateur du
segment |AB] est l’en-
semble des points
équidistants de À et B.
C’est le plan orthogo-
nal à (AB) et passant
par le milieu de [AB].

Plans perpendiculaires

Deux plans sont dits perpendiculaires lorsque l’un contient une


droite orthogonale à l’autre.
Propriétés

Si deux plans sont


perpendiculaires, alors
toute droite orthogo-
nale à l’un est orthogo-
nale à toute droite
orthogonale à l’autre.

Si un plan est perpen-


diculaire à deux plans
sécants en une'‘droite,
alors il est orthogonal
à cette droite.

114
DROITES ET PLANS DANS UN
REPÈRE DE L'ESPACE :
ÉQUATIONS

Soit W l’ensemble des vecteurs de l’espace.

REPÈRE DE L'ESPACE
Base

Trois vecteurs u, v, w, non nuls et non colinéaires deux à deux,


forment une base de l’espace.

Repère cartésien

Soit un point O de l’espace, une base de trois vecteurs (ü, b, w)e W°,
alors (O, ü, v, w) est un repère cartésien de l’espace.
Remarque:
Soit quatre points de
de l'espace À, B, C, D non coplanaires, le
quadruplet (4, AB, re: AD) est le repère cartésien de l’espace.

Coordonnées d’un vecteur

Soit une base (i,1ek),EU, il existe un triplet unique de réels


(x, y, z) tel que ü = xi + 1 + 2k. Ces réels x, y, z sont appelés
les coordonnées de ü dans (i,5 k).
Remarque :
Soit le repère (4, AB, AC, AD), alors le vecteur :
AM = xAB + yAC+ zAD
a pour coordonnées x, y et z dans la base (AB, AC AD). On dit
a
aussi que M pour àabscisse x, pour ordonnée y, pour cote z dans
le repère (4, AB, Fe) AD). 115
Droites et plans dans un repère de l’espace : Équations

Vecteurs coplanaires

Trois vecteurs à, à, w sont coplanaires s’il existe deux réels x et B tels


que :
u=0ov+pw ou v=au+Bw ou w=au+ fr.

Condition de colinéarité

Soit u(x, y, z}eW, v(x’, y’, z')eW dans une base (i,j,k) alors à et &
sont colinéaires si et seulement si deux des trois conditions suivantes
sont réalisées :
— 2y 10) ZX = Xz — 10;
XY° — yx" = Dur

Vecteur défini par un bipoint; milieu d’un bipoint

Soit dans l’espace & muni d’un repère (OR k) les points
A4; Vas Z4) €t Bfxy, Yr ZB).
ire ÉRSE A1 I milieu du bipoint (4, B) a pour
+ — | coordonnées :
+0 ya Frs —2,)k
ou X4a + Xp Ya + VB ZA+ ZB
Cr re
XB — X4
LE de .)
Zp
— ZA

Repère orthonormal (orthonormé) -

Un repère (0, i, j, k) est orthonormal si i, j, k sont normés et deux à


deux orthogonaux :

i.j=i.k=).k=0 dette
= te
+ + —

Produit scalaire (expression analytique)

Soit u(x, y, z)eW, ü(x’, y’, z')eÙ dans une base orthonormale,
alors :
116 U.D=
xx + yy Her
Droites et plans dans un repère de l’espace : Équations

Distance entre deux points dans un repère orthonormal

Soit A(x4, V4, z4) et B(xp, Vr; Zr) deux points de l’espace & dans un
repère orthonormal, alors :

AB = |AB| = d(4, B)=./(xe — x4) + (98


—V4) + (5 — 24).

DROITES DE L'ESPACE

Définition

Soit À un point de l’espace 6, à un vecteur non nul de VW, alors la


droite passant par À et de vecteur di
directeur 4 (notée D(4, ü)) est
l'ensemble des points M tels que AM= kü (ke R).

Droites parallèles

Deux droites D(4, à) et D'(4/,u’) sont parallèles si et seulement


si les vecteurs à et 4 sont colinéaires (4 = ku’ ou ü’ = ku).

_ Droites orthogonales

Deux droites D(A,u) et D’(4,u) sont orthogonales si et


seulement si les vecteurs # et 4’ sont orthogonaux, c’est-à-dire
AU 0;

PLANS DE L'ESPACE

Définition

Soit À un point de l’espace &6, ü_et d deux vecteurs non colinéaires


de ‘W, alors le plan passant par À et de vecteurs directeurs uetv
(noté P(A,u, v)) est l’ensemble des points M tels que AM =où+Be,
(xeR, BER). W7
Droites et plans dans un repère de l’espace : Équations

Intersection de deux plans

Soit deux plans P et P’ d’équation respective ax + by + cz + d =0


et a’x + b'y + c’z + d’ = 0, dans un repère de l’espace.

: : ax +by+cz+d=0
Soit le système
ax + b'y + c'z + d'=0.

S'il existe un réel k tel que a = ka’,b = kb’,c = kc'et d Z kd’, alors P
et P’ sont strictement parallèles.
S’il existe ‘un réel k tel que a = ka’, b = kb’, c = kc’ et d = kd’,
alors P et P’ sont confondus.
Sinon, P et P’ sont sécants selon une droite.

Vecteur normal d’un plan

Un vecteur 4 non nul est normal à un plan P (ou orthogonal à P) s’il


est orthogonal à tout vecteur de P.
Dans un repère orthonormal, l’ensemble des points M{x, y, z)
vérifiant l’équation ax + by + cz + d = 0 est un plan.
u(a, b, c) est un vecteur normal de P.

ü (abc)

ax + by +cz +d =0

Fig. 1

Plans perpendiculaires

Deux plans P et P’ d'équations respectives ax + by + cz + d =0et


ax + b'y + c'z + d' = 0 dans un repère orthonormal, sont perpen-
diculaires si et seulement si leurs vecteurs normaux &(a, b, c) et
118 u’(a’, b’, c’) sont orthogonaux c’est-à-dire si aa’ + bb’ + cc’ = 0.
Droites et plans dans un repère de l’espace : Équations

Distance d’un point à un plan


EE

Soit le point A(x4, y4, z4), le plan P d’équation :


ax +by+cz+d—=0 dans un repère orthonormal, alors la
lax4 + DV4 + CZ4 + dl
distance de À à Pest: d(A, P)=
did a bec
Droite et plan orthogonaux
ER
Une droite D(A, à) et un plan P sont orthogonaux si et seulement
si u est colinéaire à tout vecteur normal de P.
Une droite D(4, ü) et un plan P(4’, , v’) sont orthogonaux si
et seulement siü.v=u.0 = 0.
Équations

L'espace est muni d’un repère.


e Équations paramétriques de la droite (4, à)
X = X4 + ka

fr=rti
Z, tky
m= .A(XA, Ya. 2.) ctau(x D, 9).
= Se
ee
A u

e Équations cartésiennes d’une droite D


ax + by +cz+d=0
ax +b'y+cz+d
=0
a a
si le repère est orthonormal les vecteurs i(s)et (r)
C

sont orthogonaux à D.

e Équations paramétriques du plan (4, ü, d)


x = X4 + ka + K'a
= ya HP HE
2= za+ kr + KT
A ‘ Ù
A(X4s Ya 24) u(a, B, ?) v(a’, B', y).

e Équation cartésienne d’un plan P


ax + by +cz+d=0 (a, b, c) (0, 0, 0)
onal à P.
si le repère est orthonormal, ü(a, b, c) est orthog 119
Droites et plans dans un repère de l’espace : Équations

Exemple : |
A(3,2,= 1)14B(— 14120) C(L 05h
Équations paramétriques du plan ABC
x= 3—4k—2k
y= 2— k—2k
z=—-1+ k+6k.

Équation cartésienne du plan ABC :


2x — 11y — 3z + 13 = 0.

120
TRANSFORMATIONS DU PLAN

mn QUELQUES DÉFINITIONS
e Une transformation du plan f est une bijection de # sur f.
e On appelle point invariant ou point fixe d’une application f tout
point qui a pour image lui-même.
e Une isométrie est une transformation du plan affine euclidien
qui conserve les distances c’est-à-dire : si f(4) = A’ et (Be
alors d(A, B) = d(4’, B').
e Un ensemble E de points est dit invariant point par point par une
application si tout point de E est invariant par cette application.
e Un ensemble E de points est dit globalement invariant par une
application f si f(E) ="E:

Translation

La translation de vecteur ü, notée r;, est la transformation du plan qui


à tout point M associe M’ tel que MM’ =ü

a =

MM telque MM'=ù

Remarque : tÿ = Id, (application identique du plan).

Symétrie centrale

La symétrie de centre O, notée S,, est la transformation du plan qui à


tout point M associe M’, tel que O est le milieu de [MM].

AE à =

Mr M' telque MO =0M

Symétrie orthogonale ou réflexion


transformation du
La symétrie orthogonale d'axe D, notée Sn, est la
plan qui :
— Jaisse invariant tout point de D;
de [MM]. 121
— à tout point M associe M' tel que D est la médiatrice
Transformations du plan

SD? > P |
Mt- M (MéD) telqueDestla médiatrice de[ MM]

Homothétie

Lhomothétie de centre O et de rapport k (réel non nul) est la


transformation du plan qui à tout point M associe M” tel que
OM’ = kOM. On la note h(O, k).

h(O,k):P — P
| Mt M' tel que OM’ =kOM

Remarques : h(O, 1) = Id} et h(O, — 1)=S,.

Rotation (le plan est supposé orienté)

La rotation de centre O et d'angle «x, notée r(O, à), est la


transformation du plan qui :
— laisse O invariant
— à tout point M différent de O associe M, intersection du cercle
1
de centre O et de rayon OM, et de la 5 droite [Oy) telle que
(LOM), [Oy)) = &.
r(O0, GE PET
OM = OM’
M + M' tel que {
(OM, OM) = à
M'

M' = Roa(M)
Fig. 1

T ; à
re:)est appelé quart de tour direct.

T : a
re — :)est appelé quart de tour indirect.

r(0, x) est appelé demi-tour.


122 Remarques : r(O, 2kn) = Idÿ, keZ. r(O, (2k + 1)7) = So> kEZ.
Transformations du plan

Æ PROPRIÉTÉS
Points invariants

e Translation de vecteur à : si ü £ 0il n’y a pas de point invariant;


si u = 0, t; = Id, et tout point est invariant.
e Symétrie centrale de centre O : O est le seul point invariant.
e Symétrie orthogonale d’axe D : la droite D est invariante point
par point.
e Homothétie de centre O et de rapport k # 0 : si k Æ 1, O est le
seul point invariant; si k = 1, h(0, 1) = Id, et tout point est invariant.
e Rotation de centre O et d’angle à : si « # 0, O est le seul point
invariant; si « = 0 tout point est invariant.

Images
D

Par une translation, une symétrie centrale, une symétrie orthogonale


(réflexion), une homothétie et une rotation, l’image d’une droite est
une droite, l'image d’un segment est un segment, l'image d’une
demi-droite est une demi-droite et l’image d’un cercle est un cercle.

Conservation

Symétrie |Homothétie
Conservation i de Rotation

Distance

Milieu

Barycentre

Parallélisme

123
Transformations du plan

Em COMPOSITION DE TRANSFORMATIONS
Composées et réciproques

Quelles que soient les translations t;, tx, t, les symétries


centrales S,, S les symétries orthogonales d’axes D et D’, les
homothéties h(O, k), h’(O, k’) et les rotations r(O, æ)et r’(O, «’),on a:

LrOl;=tl;0l=tl;}z (Tete
(sotJjot-=tro(t;ot)
Do © 90 — 250! SE =

Sp: © Sp = t257 Si D || D’ et où 1eD et J est le projeté orthogonal


de 1 sur D” (fig. 2).
Sr © Sn = r(O, 20) si DD’ et, où O est le point d’intersection
de D et D’ et x = (D, D’) modulo x (fig. 3).

h(O, k’) o h(O, k) = h(O, kk’) h 1(0, k) = H( à :

O0, mano, =7r(0. 2x) sr (0, D =r(0.— 2)


M;=Sp (M)
M'=S5;:(M:)

Fig. 2

Décomposition
EE

Théorèmes
e Toute translation ft; se décompose d’une infinité de façons en
produit de deux réflexions d’axes parallèles.
e Toute rotation r(O, x) se décompose d’une infinité de façons en
produit de deux réflexions d’axes sécants en O.
Soit D l’un des axes; l’autre axe D’ se déduit de D par la rotation
e 1
124 de centre O et d’angle 5%
Transformations du plan

Eu EXPRESSIONS ANALYTIQUES
DANS UN REPÈRE (©, i j)

Translation f;

ü(a, b) M(x,y) M'(x,y) où M'=t;M)

= RC
lz ;
É E y bb.

Homothétie 4(Q, 4)
à
Q(a,b) M(x, y) M'(x,y) où M'=h(M)

x’ = kx + a(1 — k)
42 |y’ = ky + b(1 —).

Symétrie de centre 2

Q(a,b) My) M'(x,y) où M°= SAM)


s X= x "+ 24
2 y = — y +2b.

Rotation d’angle x

Mix,» M'x,y) où M'=r(M) a =(2M,QM))


x/=xCcosa—ysna+a
Ta
y’/ = x sin
c
& + y cos à + b.

avec O’(a, b) 125


O’=r(0)
Transformations du plan

TABLEAUX RÉCAPITULATIFS

Points invariants

Points invariants
Transformations Soit / l'ensemble
des points invariants

Translation de vecteur ü esiüuz40 /=-9


esiüu=0 1-7

Symétrie centrale de centre O

Symétrie orthogonale d'axe D

Homothétie de centre O esik£1


«Le sik=1

Images f(4) = 4’, f(B) = B’

” Droite | Vecteur | Distance Cercle


(AB) AB AB de centre À
de rayon AB

Translation |(4'B')//(AB)| A'B' = AB | A'B' = AB cercle de centre


A' de rayon 4B

Symétrie (4'B')//(AB)A'B' = — AB| A'B' = AB |cercle de centre


centrale , A de rayon AB

Symétrie (4'B') A'B' A'B' = AB |cercle de centre


orthogonale A' de rayon 4B
==
Homothétie (4'B')//(AB)|\A'B' = KAB |A'B' = lk|AB!| cercle de centre
de rapport k

Rotation " (A'B') A'B' A'B' = AB |cercle de centre


A' de rayon AB

126
ISOMÉTRIES DU PLAN

ISOMÉTRIE DU PLAN
Une isométrie du plan est une transformation du plan (bijection) qui
conserve les distances. Les translations, symétries centrales,
symétries orthogonales (réflexions), les rotations sont des isométries.

Théorème

La composée de deux isométries et la réciproque d’une isométrie sont


des isométries.

=) EN)ueœ mn

Les isométries transforment des droites en droites, des demi-droites


en demi-droites, des segments en segments, des cercles en cercles.

Conservation

Les isométries conservent les barycentres et les angles non orientés.

héorème

Étant donné un point O, une isométrie f se décompose de manière


unique en f = t o u où u est une isométrie laissant O invariant et t
une translation.

Déplacement (isométrie positive)

Un déplacement est une isométrie qui conserve les angles orientés.

Antidéplacement (isométrie négative)

Un antidéplacement est une isométrie qui change les angles orientés


: 127
en leurs opposés.
Isométries du plan

Théorèmes

e Un déplacement est soit une translation soit une rotation.


e Étant donné des points À, B, A’, B’ tels que A’B’ = AB #0, il
existe un seul déplacement qui transforme À en 4’ et B en B'.

Classification en fonction du nombre


de points invariants

Soit f une isométrie.

f admet |1 et 1 seul point |2pointsinvariants |3 points inva-


invariant 1 distincts À et B |riants non alignés
ét fud

une rotation de|la réflexion d’axe |l'identité du plan

TRANSFORMATION VECTORIELLE

Définition

Soit f une transformation du plan; on associe à f une transformation


vectorielle @ définie par :
quel que soit AB: o(AB) = ABoù Ad — f(A4) ete Be—=f(B).

Théorèmes
22

e Si f est une isométrie, la transformation vectorielle p associée à f


conserve les normes des vecteurs c’est-à-dire ul = Ip(tl et le
produit scalaire c’est-à-dire ü . d = o(ù). o(v).

e Soit la transformation vectorielle associée à l’isométrie T'oes


linéaire car pour tous vecteurs w et v, pour tout réel À,
128 pu +0) = p(u) + p(ù) et o(Aù) = 2p(à).
Isométries du plan

e La transformation vectorielle associée à une composée g o f est


la composée des transformations vectorielles associées à g et à f.
e La transformation vectorielle associée à la réciproque d’une
isométrie f est la réciproque de la transformation vectorielle associée
à f.
Transformation vectorielle
Isométrie plane ACC

Translation Identité vectorielle


Réflexion Réflexion vectorielle
Rotation Rotation vectorielle

Déplacement Rotation vectorielle


Antidéplacement Réflexion vectorielle

129
SIMILITUDES PLANES
DIRECTES
ETER

œmmmœ DÉFINITION
e Une similitude directe plane est une bijection transformant les
distances dans un rapport donné et conservant les angles orientés.
Soit s une similitude plane directe, telle que-pour tous points 4, B,
M du plan on ait s(4) = 4’, s(B) = B’, s(M) = M” alors :
A'B' = kAB. k réel strictement positif est le rapport de la similitude.
(AB, AM) = (A'B’, AM).

Propriétés

e La composée de deux similitudes directes est une similitude


directe.
e La réciproque d’une similitude directe est une similitude dærecte.
e Les similitudes directes transforment les droites en droites, les
cercles en cercles.
e Les similitudes directes conservent le parallélisme.
e Toute similitude directe de rapport k (k > 0) est le produit d’une
homothétie de rapport k et d'un déplacement.
e Le produit de deux similitudes directes de rapport k et k’ est une
similitude de rapport kk’ (k > O0 k’ > O).
e La réciproque d’une similitude plane directe de rapport k(k > 0)

est une similitude plane directe de rapport -

Théorème

Étant donnés des points 4, B, 4’, B’ du plan tels que AB #0 et


A'B" Z 0, il existe une similitude directe et une seule transformant A
130 en À’et B en B:.
Similitudes planes directes

Eu POINTS INVARIANTS

Soit s une similitude plane directe.

Points invariants

Pas de point invariant Translation de vecteur non nul.

Un seul point invariant À Composée d'une homothétie de


centre À et de rapport & (k > O)
et d'une rotation de centre À et
d'angle 0.
Deux points invariants Identité du plan.

Cas où il y a un seul point invariant


Soit une similitude s plane directe admettant un seul point invariant,
ce point est appelé centre de la similitude
Alors s est une similitude plane directe de centre À, de rapport
k(kE R*), d’angle de mesure 6, notée $, 3.0.
Saxe = hax © Rae:
: PR , AM’ = kAM
Si M Z À, M'=S,x0(M) équivaut à ES
(AM, AM) = 0 + 2kn.

Propriétés
EE EE

SA,k,0 — hu x OR 4,8 = R4,0 © hax-


S4,k,0 © SA,k',0 — SA,kk',0 +0:

Eu ÉCRITURE COMPLEXE
Propriété

Une application s de $ dans # est une similitude plane directe si et


seulement s’il existe deux nombres complexes a et b, a 0 tels que
tout point M d’affixe z ait pour image M d’affixe z’ tel que :
z! = az + b. 131
Similitudes planes directes

e Si a = 1, alors s est une translation de vecteur d’affixe b.


e Si al, alors s est une similitude plane directe de centre
b
of.) de rapport [al et d’angle arg a.
— 4
e Cas particuliers :
: b
si al = 1 et a Z 1, alors s est une rotation de centre Q ( | S )et

d’angle arg a;

si aeR —4{1}, alors s est une homothétie de centre af 8 )et


de rapport a.

Exemple
zg'=(1—i}z
+2 —3i
s est la similitude directe plane de centre Q(— 3 — 2i), de rapport

1 — il = J2 et d'angle — -

132
PRODUIT VECTORIEL
RER PRE PER PR RE TN D NOTONS

Soit W l’ensemble des vecteurs de l’espace.

mm ORIENTATION DE L'ESPACE
Dans l’espace 6, toute demi-droite orthogonale à un plan f et dont
l'origine est un point de F définit une orientation de &.
Il y a deux orientations possibles :

Fig. 2

sens direct sens indirect

mm PRODUIT VECTORIEL

Définition

Le produit vectoriel de ü par v,


noté 4 À D OU u X U
est le vecteur w défini par :
e = 0 si à et à sont colinéaires,
w est orthogonal à u et à &
(4, d, W)forme une base directe
w| = 1lzéll Av]! 1sin od
avec à = (u, v),
si ü et à sont non colinéaires.
Produit vectoriel

Propriétés
Re

und—=0 équivaut à 4 et v colinéaires


Pour tout (ü, &), 4 À ü = —(d À à).
Soit ü, à, w trois vecteurs de ‘W et a un réel,
G+DAW=UAW+TAW
(ai) AD = afü À à).

EXPRESSION ANALYTIQUE DU PRODUIT


VECTORIEL DANS UNE BASE
ORTHONORMALE DIRECTE
Soit (i,j.k) base orthonormale directe de ‘W :
k=i kni=)}
eh iAk= =).

Soit ä(a, b, c) ü(a’, b’, c’) dans (fi,j,k) base orthonormale directe,
alors :
ü À 8 = (bc — cb')i+ (ca’ — ac’)j) + (ab' — a’b}k,
DID CECI 1 " Gui 2

k
Fo al J
b pb

APPLICATIONS DU PRODUIT VECTORIEL


Aire d’un parallélogramme

4= DCI x |AH|
(AH|= IDAÏ sin «
donc #4 = IDC * IDA|| sin
#= IDC 1 DA]
4= |4B À AD|.
Fig. 4
Aire d’un triangle
Soit le triangle (ABD) 4 = :|AB À AD|

Vecteur normal à un plan


soit (u,v) une base d’un plan #, alors ü A d est un vecteur
134 normal à f.
CONIQUES
EN DÉFINITIONS
Le plan étant rapporté à un repère (O, ï,Ti.
On appelle conique une courbe plane d’équation :
Ax? + 2Bxy + Cy°? + 2Dx +2Ey+F=0
où À, B, C, D, E et F sont des réels fixés tels que (4, B, C) # (0, 0, 0).
On peut obtenir : l’ensemble vide, un point, une droite, la réunion
de deux droites (sécantes ou parallèles), une parabole, une hyperbole
ou une ellipse (en particulier un cercle).
Historiquement, les coniques sont les courbes obtenues par
intersection d’un plan et d’un cône à base circulaire.
_Coniques propres : ce sont les paraboles, ellipses (donc les cercles)
et les hyperboles.
Coniques à centre : ce sont les ellipses (donc les cercles) et les
hyperboles (coniques propres à centre de symétrie).

Parabole, ellipse, hyperbole

S'il existe un repère or -|y=ax?+bx+c| x? seat


thonormal (0, i, j) tel a? L
que l'équation puisse
être mise sous la forme
réduite :

La conique s'appelle une parabole | une ellipse


de centre O

mu DÉFINITION PAR FOYER ET DIRECTRICE

Soit Z une droite du plan $ euclidien et F un point de T


n’appartenant pas à . Soit e un réel strictement positif.
d(M, F
L'ensemble l' des points M du plan tels que UE = e est une

conique qui est :


e une ellipse (différente d’un cercle) si 0 <e < LE
e une parabole si e=l; e une hyperbole si e > 1. 135
Coniques

On dit que l'est la conique de foyer F,


de directrice Z et d’excentricité e.

H M
Définition monofocale :
la définition de la conique par
(F, 2, e) s'appelle la définition
monofocale. . F Fig. 1

FOYERS ET DIRECTRICES
La parabole

Soit lune parabole du plan euclidien. Il existe un unique point F


et une unique droite Z tels que T soit la parabole de foyer F et de
directrice 2. Si l'équation réduite est y? = 2px (p > 0) dans (S, . j)
STE on à:
Va 2px pe 0

r( 0) Dix= p=dif, D)
RAR HR AHRARIE ÉRRRE d(M, F)
a CHE : HE DE MEef in
HA ose 2HR see, d(M, D)

à La tangente (M, T) est la médiatrice de


: [FH]. S est le sommet de I.
= La tangente en M (Xo- yo) a pour

L’ellipse

Soit l'une ellipse (différente d’un cercle) de centre O. Il existe un


unique réel e,0 < e < 1, deux points F et F’ symétriques par rapport
à O, deux droites Z et 2’ symétriques par rapport à O, tels que T soit
l'ellipse de foyer F, de directrice et d’excentricité e ou de foyer F’,
de directrice ®’ et d’excentricité e. Si l'équation réduite est
x2 yÉ

PACE — 1 dans un repère orthonormal (O, ï,j) on à :

136 (on peut supposer a > 0 et b > 0)


Coniques

Premier cas” . RaTE-d _

ph
..
A A AFi
se
HE dé rh ËJR Fe

nl HR
nFENTE
:
RE
rit
ÉNSIÉE
EREETEE
FT
Tel
f

Sub Dix=—, Dix=—-—


A(a, 0) A’(—a,
Re OC OU er |mes | “e |
(AA) est le grand axe (axe MH
focal) (BB) est le petit axe La tangente en pasbiteYo) a

Qdpe 0 4hea 04420 pour équation: = 170 24)


b
OBEOB= MBBr= DE
La tangente (M, - est la bis-
PT Re nc sn
NUE NS a Li sectrice extérieure de FM,F”.

Deuxième cas

is HE )
\. É PAR
À
HRNE
| HAN d
. He LE
nl
e _ | F
Le
La _ cos
DH HHIHEE EME
: Fig. 4 137
Coniques

si a <b

A(a, 0) À’(— a, 0)
B(0, b) B’(0, — b)
(BB) est le grand axe (axe focal)
(44°) est le petit axe.
OA=04 =a AA’ = 24.
OB=0B"=b"BB= 02h.
c
cet bg ei
b
F(0, c) F’(0, — c)

L’hyperbole

Soit l'une hyperbole de centre ©. Il existe un unique réel e, e > 1,


deux points F et F’ symétriques par rapport à O, deux droites Z et
®' symétriques par rapport à O, tels que l'soit l’hyperbole de foyer F,
de directrice 2 et d’excentricité e ou de foyer F”, de directrice 2’ et
d’excentricité e.
NE MINT AUS
e Si l'équation réduite est ner
:
1 dans un repère orthonormal
:

(O, i, j) on a (on peut supposer a > 0 et b > 0):

He 5 FE

pe
ee
21
AM,

_
fr JU
se:
{1
hi

138
Coniques
4
#
Sommets A(a, 0) A'(—a, 0) c=./a?+b? e
F(c, 0) F'(— c, 0)

D :

1 b b
Équations des asymptotes : y =-—-x, y = —-x
a a
(FF) : axe focal ou axe transverse.
La tangente en M,(xo, Yo) a pour équation — — LE1
a?
La tangente en M, est la bissectrice intérieure de FMF
FM “.
De plus (M,F) L(FT).

2 y?
e Si l'équation réduite est — — + = 1 dans un repère ortho-
a E?
normal (O, ï,j) on à :
(on peut supposer a > 0 et b > O0).

eos
a
|
Nr”

_*
FE _

_
ni
ke.

a.

:|
_ -
r a s
RENE FRAME

TN
_

ET

ÊRS ERP RENÉE Fi AÉHAEHE

Fig. 6 139
Coniques

F(0;:c) F'(0, —c)


2
A(0,b) 4’(0,
—b)
: b
Équations des asymptotes : y — 2% y= — x
(FF) : axe focal ou axe transverse.
c : XXo YVo
La tangente en Mo(xo; Yo) à pour équation — S + SE 1.

La tangente en M, est la bissectrice intérieure de FM,F F


De plus (M4F) L (FT).

e Équation d’une hyperbole rapportée à ses asymptotes xy=k(ke R*).

Hyperbole équilatère
L’hyperbole est dite équilatère si a = b c’est-à-dire si les asymptotes
sont orthogonales.

DÉFINITION BIFOCALE
Définition bifocale :
Soit F et F’ deux points du plan, distincts, et soit a un réel. #
Si 2a > FF’, alors {MEeS/MF + MF’ = 2a} est une ellipse de
longueur d’axe focal 2a, de foyers F et F’.
Si0 < 2a < FF' alors {MES/|MF — MF'| = 2a } est une hyperbole
de longueur d’axe focal 2a, de foyers F et F’.

Note à caractère historique

Parabole veut dire «quelque chose d’égal ».


Ellipse veut dire «quelque chose en moins ».
Hyperbole veut dire «quelque chose en plus».
En effet on peut mettre les équations sous la forme :
y? = 2px pour la parabole;
2
Y? =2px — “ x? pour l’ellipse (p > 0 d > 0);

2
Pr =2px _ x”? pour l’hyperbole (p > 0 d > 0);

d’où les noms de parabole, ellipse, hyperbole.


140
Coniques

REPRÉSENTATIONS PARAMÉTRIQUES
e d’un cercle de centre A(x,, y,) et de rayon R :
x=Xx14+Roost
y=ya+Rsint

e d’une ellipse de centre A(x,, y,) de longueur d’axe a et b:


X—= Xi + ACOSL
; ER.
y=y4a+bsnt

e d’une hyperbole de centre A(x,, y 1) :


a 1
v=x+S(i+5) :
b j te R*.

y=a+3 (1-5)

141
COMBINATOIRE -
DÉNOMBREMENTS
Factorielle

nENF ones T2 nr DRE


on pose 0! = 1,
on lit factorielle n.

Arrangements

!
de peN, neN et O<p<n,
(n — p)!
A =n(n—1jin—-2).(n—-p+1) p facteurs.
e A°=1, An, d=n! neN.

Combinaisons

e C?
n Sn il P EN, , DE neN &'O0<p=
RS D SS n, :
(n — p)!p!
AF ni
Cr = Re on note aussi (1
D: P
eC=1, Cl=n Ci=T neN.

Formules

Che CE er CS CENMO ED En

Tirages
TT

e Le nombre de façons d’extraire simultanément p boules parmi n


142 (p <.n) est C2.
Combinatoire - Dénombrement

e Le nombre de façons d’extraire successivement p boules parmi n


(p < n), sans remise, est AP.
e Le nombre de façons d’extraire successivement p boules parmi n,
avec remise, est n?.

Exemple
Une urne contient 5 boules rouges et 3 boules noires indiscernables.
Il y a C2 x C1 façons d’extraire simultanément 2 boules rouges et
1 boule noire.
Il ya C3 x 43 x Al façons d’extraire successivement, sans remise,
2 boules rouges et 1 boule noire. (Les boules rouges peuvent sortir
aux rangs 1, 2 ou 3 : il y a donc C3 façons possibles. On aurait pu
raisonner sur la boule noire, on aurait trouvé C{ qui est égal à C3.)
Il y a C2523! façons d’extraire successivement, avec remise, 2 boules
rouges et 1 boule noire.

‘Formule du binôme

e xER, yER, neN

SE M DO EE
p=0

Cr) LOUE x ya EC yE

e Applications
2= C+Ci+Ci+.+C (X=ly=T0);
0 =C—Ci+C?-2+(-1)C =17y= Ar}

Triangle de Pascal

(a+b)°=1
(a+b)'=a+b
(a+b)?=a?+2ab +b°?
(a+b)°=a? +3a2b+3ab° +b°
etc.

143
Combinatoire - Dénombrement

Cardinaux

e Deux ensembles sont dits équipotents si et seulement s’il existe une


bijection de l’un sur l’autre.
e On dit qu’un ensemble est fini si et seulement s’il est vide ou s’il est
équipotent à { 1, 2, …, n }; n s’appelle alors le cardinal de l’ensemble :
Card =.
On pose card G = 0.

Théorèmes
Soit E et F'deux ensembles finis :
card (EU F) = card E + card F — card (En F)
Si E et F sont disjoints (E Nn F = @) alors :
card (EU F) = card E + card F.

Soit E, F et G trois ensembles finis


card (E L FU G) = card E + card F + card G — card (En F)
— Card (ENG) — card (FN G)+ card (En FnG)
SEC EF, alors card E < card F.
Si P(E) est l’ensemble des parties de E, alors card P(E) = 2°%%E£,
Si E x F représente le produit cartésien de E par F, alors
card (E x F) = (card E)(card F). Ù

Applications, injections et bijections

Soit E et F deux ensembles finis : card E = p,CarddF=n:


Il y a »? applications de E dans F.
Il y a 4? injections de E dans F si p£nSip>nil n’y en
a pas.
Il y a p! bijections de E sur E.
Une bijection de E sur E s’appelle une permutation.

144
PROBABILITÉS

DÉFINITIONS
e L'univers Q est l’ensemble des résultats d’une expérience aléatoire.
e Un événement est un sous-ensemble de Q.
e Un événement élémentaire est un singleton de Q.
L'événement impossible est @.
L'événement certain est Q.
A NB représente l'événement « 4 et B».
A LU B représente l'événement « A ou B».
À et B sont dits incompatibles si An B = @.
L'événement contraire de À est le complémentaire dans Q de A :
on le note À.

PROBABILITÉ D'UN ÉVÉNEMENT


ÉLÉMENTAIRE
LEPARA FT NES RU
À chaque événement élémentaire w;, 1 < i < n, on fait correspondre
un réel P(w,) tel que :

e : Po:
1

P(w;) est la probabilité de l'événement élémentaire {w; }.

PROBABILITÉ D'UN ÉVÉNEMENT


La probabilité d’un événement À est la somme des probabilités
des événements élémentaires qui composent À. On note cette
probabilité P(A) 145
Probabilités

Propriétés

A et B sont des événements de @2.


e0<p(A)<]I
p(g)=0 p(Q)=I
P(4)
=1—p(4)
P(A LU B) = P(4) + P(B) — P(ANB)
e si Aet B sont incompatibles (4 n B = @) alors
P(A L B) = P(4) + P(B)

Si A,,…, À, sont des événements deux à deux disjoints alors:

P{Ü 4)= À pa)


i=1 i=1

Remarque
Ann A,= @ ne signifie pas que les événements sont deux à
deux disjoints.
Définition : A et B sont dits indépendants si P(4N B) = P(4) x P(B).

Remarque
Indépendant et incompatible ne sont pas synonymes.

Équiprobabilité

Il y a équiprobabilité lorsque chaque événement élémentaire a la


même probabilité d’être obtenu.

_ card (4) _ nombre de cas favorables


p(A) ” card (Q) nombre de cas possibles

Loi binomiale, schéma de Bernoulli : B(n, p)

Soit neN*, pe[O, 1].


On considère une épreuve élémentaire répétée n fois de façons
indépendantes, de probabilité de succès p et donc d’échec 1 — p.
La probabilité d'obtenir exactement k succès (k < n) est égale à :
146 Cip“( — p)"*
Probabilités

Exemple , -
On lance 5 fois une pièce truquée de probabilité d'obtenir « pile » .

Quelle est la probabilité d'obtenir exactement 3 fois «face »?


. 3 4 2
+ C2()
EMI)() 0,051 2.

Probabilité conditionnelle

Soit un événement À tel que p(A) Z 0.


On appelle probabilité de B sachant que A est réalisé (probabilité
conditionnelle relative à À) :

P:(B)= ET on note aussi P(B/À)

Propriété

P(A) = P(A/B)P(B) + P(A/B)P(B)| si P(B)Æ0 P(B)Æ0

VARIABLE ALÉATOIRE
Variable aléatoire

Soit (E, T(E), P) un espace de probabilité.


On appelle variable aléatoire (en abrégé v.a.) réelle toute application
X de E dans R. Onnote{X =x}=X ‘({x}).
Loi de probabilité d’une variable aléatoire.
Soit X une variable aléatoire réelle : la probabilité définie par
p(x) = P(X = x) s'appelle la loi de X.

Fonction de répartition

Soit (E, F(E), P) un espace de probabilité.


L'application F définie sur R par F(x) = P(] — ©, x[) s’appelle la
fonction de répartition. -
Pour tout x de R,0 <F(x)< I.
Si P est la loi d’une variable aléatoire X on dit que F est la fonction de
répartition de X eton a F (x) = P({X < x D: 147
Probabilités

Espérance et variance

Soit une variable aléatoire réelle prenant un nombre fini de valeurs


X1» = XSSOit Die PONE XP PAIE)
On appelle espérance de X le réel E(X) — ÿ Pix.
Si X et Y sont deux variables aléatoires réelles,
E(X + YŸ) = E(X) + E(Y)
On appelle variance de X le réel Var (X) = ET(X — E(X ENLa à

Propriété :
Ona Var Ÿ= 5 (x; — E(X)}p;
i= 1

et Var X = E(X?) — E(X}Ÿ


Définition
Variable aléatoire centrée : on dit qu’une variable aléatoire est
centrée si son espérance est nulle.

Écart type
On appelle écart type d’une variable aléatoire X le réel

C(A)= /Varx

Espérance, variance et écart type


d’une loi binômiale B(n, p)

E(X) = np, Var(X)=np(l—p), o(X)=/np(1 — p)

Variables indépendantes

Si X et Y sont deux variables aléatoires réelles indépendantes alors


E(XŸ) = E(X) x E(Y)
Var (X + Y) = Var X + Var Y. .

148
PÉRIMÈTRES ET AIRES DE
FIGURES PLANES USUELLES
On note P : périmètre, À : aire.

Rectangle Carré
Fig. 1 @ Fig. 2

b
P=2(a+b)}, A=axb P=—4a, A= a?

Parallélogramme Triangle
Fig. 4
C a

: En b
b
bxh
P=2a+2b, A=bh P=a+b+c, A=

Trapèze Disque
Fig. 5 Cercle
Fig. 6
a C

P-=B+b+a+c
B+b
eur
Périmètre du cercle : 27R
2 Aire du disque : zR?

Secteur
circulaire
Fig. 8

P = Ro, œ«enradians

A=1R? = «en degrés


n : nombre de côtés
c : mesure du côté
R°& ,
a : mesure de l’apothème A = PSE a«enradians
149
VOLUMES
On note V : volume.

Parallélépipède rectangle

Prisme droit

Fig.3
V=Bxh
B : aire de la base

Pyramide

4
Pal
3 X h - V = ri
- rR°

B : aire de la base B : aire de la base

Pyramide

150
pos INDEX

A Base de l’espace, 115


Bernoulli (schéma de), 146
Abscisse, 85, 115 Bifocale (définition bifocale d’une
Accroissements finis (inégalité), 51 conique), 140
Accroissement (taux d’), 22 Biection, 144
Affinité, 32 Binôme (formule), 143
Affixe, 70 Binômiale (loi), 146
Aires, 54, tableau 149 Bissectrice, 78
Ajustement linéaire, 18
Angle orienté, 99
Angle (mesures), 100 C
Angle (mesure principale), 100
Angles complémentaires, 101 Caractère continu, 13
Angles supplémentaires, 101 Caractère discret, 13
Angle au centre, 101 Caractère qualitatif, 13
Angle inscrit, 101 Caractère quantitatif, 13
Antidéplacement, 127 Caractères (série statistique), 13
Apothème, 149 Cardinaux, 144
Approximation, 7 Carré, 75
Approximation affine d’une fonc- Carré (aire), 149
tion, 49 Carré (périmètre), 149
Approximation affine de In x, 61 Carré scalaire, 90
Approximation affine de e*, 65 Centre (ellipse), 136
Arc géométrique, 99 Centre (hyperbole), 138
Argument d’un nombre complexe, Centre de gravité, 77
70 Centre de symétrie, 23
Arrangement, 142 Cercle circonscrit, 77
Asymptote, 47 Cercle (définition), 79
Axe focal, 129, 137, 138, 139, 140 Cercle (équation), 80
Axe (petit), 137 Cercle (équation complexe), 74
Axe de symétrie, 23 Cercle d’Euler, 77
Axe (grand), 137 Cercle inscrit, 78
Axe tranverse, 139 Cercle (périmètre), 149
Cercle trigonométrique, 99
Changement variable affine, 57
CHASLES (intégrale), 55
B CHASLES (relation de), 80, 84
Coefficient de corrélation linéaire,
Barycentre de deux points, 93 19, 20
Barycentre de trois points, 94 Coefficient directeur, 87
Barycentre de n points, 95 Colinéaires (vecteurs), 85
Barycentre partiel, 95 Colinéarité (plan), 86
Base du plan, 85 Colinéarité (espace), 116 151
Index

Combinaison, 142 Décroissante (fonction), 22, 50


Comparaison (croissance dès fonc- Décroissante (suite), 37
tions logarithmes, exponentielles Degré d’un polynôme, 34, 35
et puissances), 67 Demi-droite (définition barycen-
Comparaison de fonctions (limites), trique), 93
43 Déplacement, 127
Comparaison de suites, 38 Dérivé (nombre), 49
Composée d’applications, 31 Dérivée (fonction), 50
Composée de similitudes, 131 Dérivée seconde, 50
Composée de transformations, 124 Dérivée troisième, 50
Complexe (définition), 68 Dérivée logarithmique, 63
Complexe (forme algébrique), 68 Dérivées (tableau), 51, 52
Complexe (forme trigonométrique), Déterminant, 87, 91
Thil Diagramme en bâtons, 13
Conique (définition), 135 Direct (repère), 133
Conique à centre, 135 Directrice d’une conique, 135, 136
Conique propre, 135 Discriminant, 11, 74
Conjugués (complexes), 69 ‘ Distance de deux points, 80, 117
Constante (fonction), 22 Distance d’un point à une droite
Continuité (fonction), 48 {dans le plan), 92
Continuité (prolongement), 48 Distance d'un point à un plan, 92,
Convergence (suite), 38, 39 119
Convexité, 108 Distance de deux réels, 7
Coordonnées barycentriques, 93, 94 Distribution (marginale), 17
Coordonnées d’un vecteur dans un Distribution conditionnelle, 17
repère (espace), 115 Disque (définition), 80
Coordonnées d’un vecteur dans un Disque (aire du), 149
repère (plan), 85 Disque (périmètre du), 149
Coordonnées du barycentre (deux Divergente (suite), 37
points), 93 Droites du plan, 86
Coordonnées du barycentre (trois Droite (définition barycentrique),
points), 94 93
Coordonnées du barycentre (n Droites parallèles, 88, 108, 117
points), 95 Droites perpendiculaires, 88
Corde, 80 Dfoites orthogonales, 111, 117
Cosinus d’un angle, 103 Droites d'ajustement ou de régres-
Cosinus d’un réel, 103 sion, 19
Cosinus (fonction), 28 Droite d’Euler, 77
Cote lis
Covariance, 19
Croissante (fonction), 22, 50 E
Croissante (suite), 37
Cube (volume du), 150 e 61
Cylindre de révolution (volume du), Écart type (probabilité), 148
150 Ecart type (statistique), 16, 18
Effectif, 13
D
Effectifs cumulés, 13
Décomposition d’une rotation, 124 Ellipse (récapitulatif), 136, 137
152 Décomposition d’une similitude, 131 Encadrement, 7
Index

Ensemble de définition, 21 Fonction puissance, 66


Ensembles disjoints, 144 Fonction racine carrée, 26
Ensembles équipotents, 144 Fonction de répartition, 147
Ensembles finis, 144 Fonctions associées, 32
Équation caractéristique, 59 Fonction composée, 31, 44
Équation cartésienne d’une droite Fonctions (égalité), 31
(plan), 87 Fonction impaire, 23, 56
Équation cartésienne d’une droite Fonction monôme, 34
(espace), 119 Fonction numérique, 21
Équation cartésienne d’un plan, 119 Fonction paire, 23, 56
Équation différentielle, 59 Fonction périodique, 23, 57
Équation réduite droité, 87 Fonction polynôme, 34
Équations paramétriques d’une Fonction produit, 31
droite (plan), 87 Fonction quotient, 31
Équations paramétriques d’une Fonction somme, 31
droite (espace), 119 Fonction trigonométrique, 28
Équations paramétriques plan, 119 Formules analytiques d’une homo-
Équations du 1° degré, 8 thétie, 125
Équations du 2° degré dans R, 11 Formules analytiques d’une rota-
Équations du 2° degré dans C, 74 tion, 125
Équiprobabilité, 146 Formules analytiques d’une symé-
Espace orienté, 133 tre 125
Espérance, 148 Formules analytiques d’une trans-
EULER (formules), 72 lation, 125
. Événement impossible, 145 Foyer (d’une conique), 135
Événement certain, 145 Fraction, 4
Événement contraire, 145 Fréquence conditionnelle, 17
Événement élémentaire, 145 Fréquence cumulée, 13
Événements incompatibles, 145 Fréquence du couple, 17
Événements indépendants, 146 Fréquence marginale, 17
Excentricité de l’ellipse, 135, 136 Frontière, 11
Excentricité de l’hyperbole, 135, 136
Excentricité de la parabole, 135, 136
Exponentielle de base a, 65
Exponentielle (fonction), 63 G
Exposant, 34
Expressions conjuguées, 5 Graphique circulaire, 15
Graphique polaire, 15
Extremum, 23, 50

Factorielle, 142 Hauteur, 77


Factorisation (d’un polynôme), 35 Histogramme, 14
Fonction bijective, 50 Homothétie, 122, 123, 124, 125, 126
Fonction carrée, 24 Hyperbole équilatère, 140
Fonction cube, 27 Hyperbole (récapitulatif), 138, 139
Hypothénuse, 79 153
Fonction inverse, 25
Index

I Médiane, 77
Identités remarquables, 5 Médiane (statistique), 15
Imaginaire pur, 68 Médiatrice, 76
Imaginaire (partie), 68 Médiatrice (équation complexe de
Impaire (fonction), 23, 56 la), 74
Incompatibles (événements), 145 Mesure algébrique, 80
Indéterminées (formes), 46 Milieu d’un bipoint, 86, 116
Individu, 13 Minimum, 23
Inégalité de la moyenne, 56 Minorant, 38
Inéquation du 1° degré, 10 Modalité, 13
Inéquation du 2° degré, 11 Mode, 15
Injection, 144 Module d’un nombre complexe, 69
Intégrale d'une fonction, 53 Moivre (formule de), 72
Intégration par parties, 57 Monôme, 34
Invariant (point), 121, 131 Monofocale (définition d’une co-
Invariant (classification des trans- nique), 136
formations), 126, 128 , Monotone (fonction), 22
Inverse (fonction), 25 Monotone (suite), 37
Isobarycentre de deux points, 93 Moyenne (statistique), 16
Isobarycentre de trois points, 94 Moyenne (inégalité de la), 56
Isobarycentre de n points, 95 Moyenne (valeur moyenne d’une
Isométrie, 111, 127 fonction), 56

L
N
LEIBNIZ (fonction scalaire), 96
LEIBNIZ (fonction vectorielle), 96 Norme (vecteur), 85, 86
Ligne de niveau (de la fonction Nuage statistique, 18
scalaire de Leibniz), 97
Limite d’une fonction, 43, 44
Limite d’une fonction de référence, O
43
Limite d’une somme, 44 Opérations (fonctions numériques),
Limite d’un produit, 45 31
Limite d’un quotient, 45 Ordonnée, 85, 115
Limite d’une suite, 39 Ordre (relation), 6
Limite d’une suite de référence, 39 Orthocentre, 77
Linéarité de l'intégrale, 55 Orthogonalité (droites), 89, 111,117
Linéarité (transformation vectorielle Orthogonalité (plans et droites),
linéaire), 128 112, 119
Loi binomiale, 146, 148
Loi de probabilité, 147
Logarithme népérien, 60
P
Logarithme de base a, 62 Paire (fonction), 23, 56
Losange, 76
Parabole (récapitulatif), 136
Parallélipipède rectangle (volume),
M 150
Majorant, 38 Parallélisme de droites, 88, 108, 117
154 Maximum, 23 Parallélisme de plans, 110, 118
Index

Parallélogramme (aire), 134, 149 R


Parallélogramme (définition), 75
Parallélogramme (périmètre), 149 Racine carrée d’un réel, 5
PASCAL (triangle), 143 Racines ni" de l’unité, 72
Pente (d’une droite), 87 Racines ni" d’un complexe, 73
Périmètre, 149 Racines d’un polynôme, 35
Période d’une fonction, 23 Racines d’un trinôme (somme et
Période (intégrale d’une fonction produit), 12
périodique), 57 Radian, 100
Période d’une suite, 37 Raison d’une suite arithmétique, 40
Permutation, 144 Raison d’une suite géométrique, 41
Perpendiculaires (droites et plans), Rapport d’une homothétie, 122
112,119 Rapport d’une similitude, 130
Perpendiculaires (plans), 114, 118 Récurrence (relation), 36
Plan médiateur, 114 Réelle (partie réelle d’un complexe),
Point moyen, 18 68
Point fixe, 121 Rectangle (aire), 149
Points invariants, 121, 123, 126, Rectangle (définition), 75
DI28, 19 Rectangle (périmètre), 149
Points alignés, 85 Réflexion, 121
Polygone régulier (aire), 149 Régression (courbe de), 18
Polygone régulier dans le plan Régression (ensemble de), 18
complexe, 72, 74 Relations métriques dans un trian-
gle, 82, 83
. Polygone régulier (périmètre), 149
Repère cartésien, 85, 115
Polynôme (degré), 34, 35
Repère direct, 133
Polynôme (fonction), 34
Repère de l’espace, 115
Polynôme nul, 34
Repère indirect, 133
Population, 13
Repère orthonormal (orthonormé),
Primitive, 53
86, 116
Primitives (tableau), 57, 58
Repère du plan, 85
Prisme droit (volume), 150 Représentations paramétriques (co-
Probabilité conditionnelle, 147
niques), 141
Probabilité (définition), 145
Restriction (d’une application), 21
Probabilité (loi de), 147 Rotation, 122, 123, 124, 125, 126
Produit cartésien, 144
Produit scalaire, 90
Produit scalaire (géométrie analy-
tique), 91 S
Produit vectoriel, 133
Produit vectoriel (géométrie analy- Secteur circulaire (aire), 149
tique), 134 Secteur circulaire (périmètre), 149
Puissance (fonction), 66 Segment (barycentre), 93
Puissance (formules), 4 Série statistique, 15, 16
Pyramide (volume), 150 Signe d’un trinôme du 2° degré, 12
PYTHAGORE (théorème et réci- Similitude (définition), 130
proque), 82 Similitude (points invariants), 131
PYTHAGORE (produit scalaire), Similitude dans le plan complexe,
131 155
91
Index

Sinus d’un angle, 103 Translation, 121, 123, 124, 125, 126
Sinus d’un réel, 103 Trapèze (aire), 149
Sinus (fonction), 28 Trapèze (définition), 76
Somme de fonctions polynômes, 35 Trapèze (périmètre), 149
Somme (suites arithmétiques), 40 Triangle (aire), 134, 149
Somme (suites géométriques), 41 Triangle équilatéral, 79
Somme de suites (limite), 39 Triangle isocèle, 78
Sommets d’une conique, 136, 137, Triangle (périmètre), 149
139 Triangle rectangle, 79, 83
Sphère (volume), 150 Trigonométrie (fonctions), 28
Statistiques (tableaux), 16, 18, 19 Trigonométrie (formules), 96, 97, 98,
Suite arithmétique, 40 103, 104, 105
Suite bornée, 38 Trinôme du 2° degré, 11, 74
Suite constante (stationnaire), 36
Suite convergente, 38, 39
Suite divergente, 38 Ÿ
Suite géométrique, 41
Suite majorée, 38 Valeur absolue d’un réel, 6
Suite minorée, 38 Variable aléatoire, 147
Suite monotone, 37 Variable centrée, 148
Suite numérique, 36 Variable muette, 53
Suite périodique, 37 Variables indépendantes, 148
Suite récurrente, 36, 42 Variation (sens de), 22, 50
Suite de référence, 38, 39 Variation (taux de), 22
Surface de niveau (de la fonction Variance (probabilité), 148
scalaire de Leibniz), 97 Variance (statistique), 18
Symétrie centrale, 121, 124, 125, 126 Vecteur, 84
Symétrie orthogonale, 121, 123, 124, Vecteur directeur, 86, 87
126 Vecteurs colinéaires, 85, 116
Vecteurs coplanaires, 116
Vecteur normal, 91, 118, 134
T Vecteurs orthogonaux, 90, 91
Volumes, 150
Tangente en un point de la courbe ?

49
Tangente (ellipse), 137 Z
Tangente (hyperbole), 139
Tangente (parabole), 136 Zéro d’un polynôme, 35
Tangente (fonction), 29
Taux d’accroissement ou de va-
riation, 22 Tableaux
Terme général d’une suite, 36
THALÉS (propriété de), 81 Dérivées, 51, 52
THALÈS (réciproque), 81 Primitives, 57, 58
Tirage, 142 Formules trigonométriques, 104,
Tirage avec remise, 143 105
Tirage sans remise, 143 Transformations du plan, 126
Transformation (définition), 121 Périmètres, aires et volumes, 149,
156 Transformation (vectorielle), 128 150
MATHÉMATIQUES e Un résumé comportant les
Terminales À B
notions et résultats essentiels
à connaître pour résoudre les
exercices et les problèmes.

e Des énoncés d'exercices


classés par thèmes et conçus
pour présenter les principales
techniques à acquérir.

e Les corrigés détaillés de


tous les exercices enrichis de
conseils de méthode.
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MÉMO BAC BORDAS


° Mathématiques A1
° Mathématiques B
: e Mathématiques Cet ET.1
et T.2
° Mathématiques D T.{ et T.2
e Mathématiques F1 à F10
° Mathématiques G
e Physique C et E T.1 et T.2
° Physique D T.{ et T.2
e ChimieCetE
e Chimie D
L'essentiel du cours, :
+ Biologie C
cansalls de rest ion,
85 exercices-types carigés.
e Biologie D
° Français 1! À, B,S,E
e Français SF G, H
e Latin
L'essentiel du cours, ° Anglais
ounseils de résolution,
_ exercices-types corrigés. ° L'oral d'anglais (livre +
cassette)
e Allemand
° Espagnol
e ltalien
Un rappel du cours, bref, synthétique e Histoire À, B, C, D
° Histoire G
et clair: ° Géographie À, B, C, D
— une sélection d'exercices de diffi- e Géographie G
culté progressive, ° Philosophie À, B
— des corrigés détaillés de tous les e Philosophie C, D, E
. e Philosophie F, G, H
exercices proposés, e Économie B
_ des conseils pour mémoriser, pour ° Économie - Droit G
éviter les erreurs et pour surmonter ° Techniques quantitatives de
: gestion G2 T.{ et T.2
les principales difficultés. e Méthodes administratives G1
Ti etT2

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