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Langage inclusif

Cinq principes directeurs


Lorsque vous entendez ou constatez que ces principes ne sont pas appliqués, répondez sans porter de jugement :
« Cette formule n’est pas inclusive, utilisons plutôt ceci… »

La personne d’abord
Mentionnez uniquement des caractéristiques comme le genre, l’orientation sexuelle, la religion, l’ethnie ou les
capacités lorsque ce renseignement est pertinent dans la conversation. Concentrez-vous sur la personne et non sur
ses traits caractéristiques et utilisez des termes positifs plutôt que négatifs. Par exemple, lorsque vous décrivez une
personne handicapée, dites « personne handicapée » plutôt que « un·e handicapé·e ».
Conseil : Lorsque vous décrivez quelqu’un, commencez par « personne », « personne vivant avec » ou « personne
qui s’identifie comme » suivi du trait caractéristique.

Vocabulaire non genré


On a longtemps soutenu l’existence d’un soi-disant « masculin générique » en français pour désigner les
personnes de tous les sexes et de tous les genres. Cette pratique bien ancrée n’est pas anodine et participe à
invisibiliser une grande partie de la population. L’utilisation de termes non sexistes comme « humanité » plutôt que
« Homme » ou des expressions comme « Bonjour tout le monde » plutôt que « Bonjour à tous », vous permet
d’éviter de mégenrer les gens d’un groupe, d’inclure les personnes non binaires et de communiquer de façon plus
inclusive.
Conseil : Lorsque vous faites référence à une personne fictive, utilisez « la personne » plutôt que « il » ou « elle ».

Phrases universelles
Plusieurs expressions idiomatiques, métaphores, jargons exclusifs à l’industrie et acronymes sont difficiles à
traduire et peuvent tirer leur origine dans des connotations négatives et des stéréotypes. Cela peut être
particulièrement difficile et embarrassant pour une personne qui vient de se joindre à l’équipe ou dont la langue
maternelle n’est pas le français. En employant des expressions idiomatiques comme « Mettre les bouchées
doubles », nous risquons de dérouter notre public.
Conseil : Lorsque vous communiquez avec les autres, utilisez un vocabulaire simple et soyez précis. Ne laissez pas
de place à l’interprétation!
N’oubliez pas que certaines expressions sont teintées de racisme et d’intolérance, et peuvent dévaloriser les
cultures et les communautés. Il s’agit notamment des expressions comme « faisons un pow-wow », « c’est
tellement ghetto » et « c’est tellement gai ».
Conseil : Remplacez ces phrases offensantes par des énoncés qui illustrent l’intention comme « réunissons-nous ».

Termes offensants
Utiliser des termes comme « TOC » et « TDAH » comme métaphores pour décrire les comportements quotidiens a
pour effet de minimiser l’incidence de l’expérience d’une personne qui vit avec ces troubles. Lorsque vous décrivez
des personnes ou une situation, évitez les termes péjoratifs issus d’un contexte de santé mentale comme « fou »,
« schizo » et « pyscho ».
Conseil : Dans les cas qui précèdent, exercez-vous à utiliser d’autres termes descriptifs comme « perfectionniste »,
« distrait » et « stimulant ».
Lorsque vous parlez avec les autres, portez
attention aux mots que vous utilisez.
Un langage inclusif est exempt de mots et d’expressions qui véhiculent des stéréotypes ou des opinions
discriminatoires à l’égard de personnes ou de groupes. L’utilisation d’un tel langage participe au sentiment
d’inclusion des gens et joue un rôle majeur dans la promotion de l’engagement des membres de l’équipe, dans
l’excellence du service à la clientèle et dans la santé de notre culture chez Rogers.

Dans vos conversations avec la clientèle, pensez à ce qui suit :

Au lieu de : « Bonjour, monsieur, comment puis-je vous aider aujourd’hui? »


Essayez ceci : « Bonjour, comment puis-je vous aider aujourd’hui? »

Conseil de conversation :
Vous ne devez jamais présumer de l’identité de genre d’une personne à qui vous parlez. Pour éviter de faire des
suppositions, supprimez les titres sexospécifiques de votre conversation (monsieur/madame).
Lorsque vous recevez un appel, n’oubliez pas qu’il existe des voix aux octaves et aux tonalités très variées, et qu’on
ne peut présumer du genre en fonction du son de la voix d’une personne.

Au lieu de : « Je ne vous comprends pas. Avez-vous dit quelque chose au sujet des forfaits pour téléphone? »
Essayez ceci : « Vous souhaitez changer de forfait téléphonique aujourd’hui. Est-ce exact? »

Conseil de conversation :
Lorsque vous parlez avec une personne qui a de la difficulté à parler votre langue, il est important d’être à l’écoute
de ses besoins. Procédez une étape à la fois.
Vous devez également :
• Prendre votre temps pour parler, ne vous pressez pas
• Porter attention à votre ton
• Éviter le jargon
• Faire preuve d’empathie et de patience
• Vous assurer que la personne vous comprend

Au lieu de : « Merci, mais j’ai besoin de votre vrai nom. »


Essayez ceci : « Merci. Aimeriez-vous que j’inscrive à votre compte une note indiquant que vous voulez qu’on utilise
ce nom quand on s’adressera à vous à l’avenir? Pouvez-vous aussi me donner votre nom légal? »

Conseil de conversation :
Il est important d’appeler les personnes par le nom qui correspond à l’identité de genre à laquelle elles
s’identifient. Bien que nous devions suivre des processus définis pour valider les comptes, l’utilisation d’un langage
inclusif peut aider à éviter la discrimination. Par exemple, pour des raisons officielles, vous pouvez demander le
nom légal d’une personne tout en respectant le fait qu’elle peut utiliser un nom différent dans ses interactions
quotidiennes.
L’ajout d’une note au compte au sujet des noms et/ou des pronoms est une excellente façon de s’assurer que la
prochaine fois que cette personne interagira avec nous, elle vivra une expérience positive.

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