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La stylistique est l’étude des particularités d’écriture d’un texte. Elle renvoie a la notion de ≪style≫.

Le style est aussi la manière d’écrire, la tournure de l’expression. S’est développée plus
particulièrement a partir du XIXe siècle.
Objet de la stylistique : Deux approches antagonistes : la stylistique linguistique et la stylistique
littéraire.
1- La stylistique linguistique est associée à l’étude de la variabilité linguistique. étudie les éléments
phonétiques, grammaticaux et lexicaux du point de vue de leur valeur stylistique dans l’acte
communicatif. Les types essentiels de la parole (dialogue, monologue et mixte) de même que la forme
de communication (orale ou écrite) servent de critères linguistiques importants pour délimiter et
étudier les styles langagiers

2- La stylistique littéraire se consacre a l’étude des procèdes langagiers utilises par un écrivain en
vue de produire un effet esthétique, appréciable par le lecteur. ≪ Effet esthétique ≫ est a prendre dans
un sens très large, qui peut aller de l’émotion au plaisir, en passant par la surprise. Tout lecteur est un
peu stylicien, lorsqu’il trouve quel tel écrivain a du style et tel autre mois.

La stylistique et la rhétorique :
La stylistique reprend certain nombre de problèmes qui de l’ancienne rhétorique pour les reformuler
selon des ambitions et des visées différentes.
La rhétorique (une praxis) est l’art de persuader avant d’être un art de bien parler. Son but est
l’éloquence, et elle cherche à construire des argumentations sur la base d’opérations langagières
spécifiques visant à orienter, modifier ou influencer la façon de penser ou les choix des auditeurs.

Les cinq parties qui comprend l’ancienne rhétorique :


1.inventio : art de l’invention (sujets, arguments, techniques de persuasion) > contenu
2.dispositio : art de la composition, disposition des grandes parties du discours > structure
syntagmatique du discours
3. elocutio : art du style, choix et disposition des mots > effets de rythme, figures
4. pronuntiatio : énonciation du discours
5. memoria : mémorisation

Les fonctions du langage


1-La fonction émotive ou expressive l'énoncé met l'accent sur le pôle du locuteur pour exprimer sa
subjectivité, son émotion, son investissement dans le discours. (émetteur) des verbes d'opinion.
2-La fonction conative attirer l’attention de l'allocutaire, pour lui intimer un ordre ou un désir
« l'impératif ». (destinateur) des ordres
3-La fonction référentielle révèle la valeur informative de l'énoncé. Elle permet de renvoyer à
l'univers extralinguistique (qu'il soit réel ou imaginaire). (ce dont on parle) la troisième personne
"il"
4-La fonction phatique permet d'accentuer le contact et de vérifier que l'information circule bien
entre les interlocuteurs. S'y rattachent les apostrophes, les appellatifs, les appuis du discours (allo, hi,
heu, tu vois), les formules de politesse, les questions sans contenu informatif. (l'établissement du
contact) des expressions telles que. "tu m'entends ?"

5-La fonction métalinguistique permet au locuteur d’opérer un retour sur le code qu'il utilise. C'est
l'une des spécificités du langage humain de pouvoir se prendre lui-même pour objet et d'interroger son
propre fonctionnement. (l'explicitation du code) les définitions des termes utilisés
6-La fonction poétique met l'accent sur le message lui-même. Elle concerne le choix et l’agencement
des mots, les jeux sur le signifiant et le signifié.
La mise en oeuvre de ces fonctions varie d'un texte à l'autre, et l'on travaillera en termes de dominante.
(la matérialité des signes) des figures rhétoriques
Types d’énonciation
Il existe deux sortes d’enonces (ou systeme d’enonciation) : l’énoncé ancré et l’énoncé coupé.
-Énoncé ancré : presence du locuteur et d’elements qui renvoient a la situation d’enonciation.
-Énoncé coupé : quand le locuteur est efface, l’enonce est coupe de la situation d’enonciation

Les relations entre le narrateur et l’histoire


1- Le narrateur extradiégètique
Extérieur au récit, lorsque la narration à la troisième personne, par un seul narrateur du début à la fin.
L'impression d'objectivité est plus grande. Le narrateur était un simple observateur.
2- Le narrateur intradiégétique
Le narrateur est intradiégétique, lorsqu'il se situe dans le cadre du récit qu'il raconte. Il convient alors
de distinguer deux cas:
-Soit le narrateur n'a aucune part aux événements racontés (hétérodiégétique).
-Soit le narrateur a pris part selon des degrés qui peuvent varier de simple témoin à protagoniste, aux
événements qu'il relate: il est dit (homodiégétique).

Modes de vision
A- La focalisation zéro
Un point de vue omniscient (comme Dieu dans sa création), verrait et saurait tout. Le récit n'est en fait
focalisé sur aucun personnage et aucune restriction de champ. Seul le narrateur peut connaître le
drame.
B- La focalisation interne
Se focalise sur un personnage ce qu’il voit ou ce qu’il ressent.
C- La focalisation externe
Comme si une caméra posée quelque part (les faits, les gestes et même les paroles).

Déterminez s’il s’agit du langage soutenu,


courant ou familier :
-J’sais pas : familier,
-Se restaurer : soutenu,
-Godasses : familier,
-Ami : courant,
-Se goinfrer : familier,
-Faire diligence : soutenu,
-Se grouiller : familier,
-Souliers : soutenu,
-Être veinard : familier,
-Bagnole : familier,
-Vacarme : soutenu,
-Boucan : familier,
-Aduler : soutenu,
-Kiffer : familier,
-Aimer : courant.

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