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Конспект лекций.

Introduction à la stylistique.
Définition de la stylistique. Son objet d’étude.

On appelle «Stylistique» une branche de la linguistique qui étudie les principes du choix
et l’utilisation des moyens lexicaux, grammaticaux, phonétiques pour exprimer nos idées et
émotions dans les différentes sphères de la communication.
La stylistique étudie également les propriétés de chaque style fonctionnel, elle a pour
champ d’observation le domaine entier de la langue.

Rapports de la stylistique avec d’autres disciplines


linguistiques. Trois aspects de la stylistique.

La stylistique est une science limitrophe, mixte, elle se base sur plusieurs sciences
philologiques (phonétique, grammaire, lexicologie et autres).
La stylistique concentre son attention sur les particularités du fonctionnement, de
l’emploi de ces éléments dans la parole; elle envisage leur conformité à une situation de la
communication. Elle s’occupe des problèmes du choix de la langue, de leur potentiel expressif
dans le contexte.
Trois aspects de la stylistique :
1) La stylistique linguistique ;
2) La stylistique de la parole ;
3) La stylistique littéraire .
La stylistique linguistique dont les fondements ont été jetés par Ch. Bally, étudie d’une
part, les propriétés expressives, émotionnelles et appréciatives des éléments linguistiques, d’autre
part, les particularités de chaque style fonctionnel qui se caractérise par l’originalité du
vocabulaire et syntaxe.
La stylistique de la parole étudie les textes concerts du point de vue de l’écart de leurs
éléments constitutifs de la norme grammaticale et effets expressifs de ces écarts.
La stylistique littéraire étudie, d’un point de vue esthétique, l’ensemble des moyens
d’expression typique à une œuvre littéraire, à un auteur, à un courant littéraire ou à toute une
époque.
Aperçu des théories du style des linguistes étrangers et russes.

Charles Bally (1864-1947) est considéré, à juste titre comme créateur de la stylistique
moderne. Sont connues ses trois oeuvres fondamentales :
« La vie de la langue» (1909) ; «Linguistique générale et linguistique française (1909),
suivi de «Précis de la stylistique française». Son traité de stylistique a apparu à l’époque où dans
la stylistique des langues romanes prédominaient les idées de K. Vosseler et de son disciple Leo
Spitser, chef de l’école nommée «La nouvelle stylistique». Selon la conception esthétique
Vosseler – Spitser, la stylistique est entièrement déterminée par les goûts individuels des grands
éсrivains. Ainsi les écrivains sont des maîtres non seulement de la stylistique, mais de toute la
langue en général.
Comme on voit, l’école néo-idéaliste Vosseler-Spiter construit sa théorie sans
distinguer telles catégories, comme «langue littéraire», et langue des Belles-Lettres.
Dans les oeuvres de Ch. Bally est née la stylistique comme théorie des puissances de
la langue d’après leur expressivité. Mais il a exclu la notion du style.
Selon Ch.Bally, la stylistique étudie les faits d’expression du langage organisé du
point de vue de leur contenu affectif. Bally a cherché et a donné un large panorama des éléments
affectifs au niveau de la phonétique, de la grammaire, du lexique, de la syntaxe.
D’après Charles Bruneau, la stylistique est une science des faits expressifs, il
s’intéresse plutôt à la stylistique littéraire. D’après lui, tout ce qui est dans le texte fait partie de
la stylistique, fait un ensemble.
D’après Riffaterre, il n’y a aucun caractère stylistique dans la langue, il y a seulement la
réalisation. La signification stylistique est un signe vide, dont la valeur n’apparaît que dans la
perception du lecteur.
Parmi d’autres linguistes qui s’occupent des problèmes du style on peut citer : Grévisse,
Marouseau, Cressot, dubois, Cohen, Sauvageot, Georgin, Guiraud, Пешковскмй А. М.,
Виноградов В.В., Хованская З.И, Долинин К.А., Степанов Ю.С.

Problème du style. Définition du style.


Le style est un système des faits d’expression qui résultent du choix et de l’emploi de ces
faits suivant le domaine de l’activité et les circonstances de l’énoncé.
Les styles d’une langue peuvent être appliqués par parole et par écrit. C’est pourquoi en
français on distingue les styles éсrits et le style que l’on parle : le français parlé.
D’autre part, la langue écrite ne peut pas être égalée à langue des Belles-Lettres, car
cette dernière peut inclure les éléments des sujets styles très variés y compris la langue
familière .
Ainsi, les styles écrits sont divisés suivant plusieurs critères:
1. D’après le sujet à traiter et la zone d’emploi(les styles fonctionnels):
- style officiel, administratif ou d’affaire ;
- style scientifique ;
- style publiciste ;
- style épistolaire ;
- style oratoire ;
- style des oeuvres littéraires.
2. D’après les façons de présenter les idées on distingue les styles l’exposé:
- narratif
- descriptif
- dialogue
- monologue
- monologue intérieur
3. D’après l’expressivité:
- style neutre
- style affectif (ses aspects sont: familier, recherché, sublime, emphatique ou
soutenu, ironique).
4. D’après les tendances littéraires:
- Style des écrivains romantiques
- Style des écrivains classiques
- Style des écrivains réalistes
- Style des écrivains naturalistes.

Caractéristiques des styles de la langue.


Caractéristiques des styles fonctionnels.

Style officiel
Presque tous les documents communiqués, déсrets, circulaires, enquêtes judiciaires sont
rédigés en style officiel. Il est dépourvu de toute affectivité. La langue administrative sert à
exprimer avec un vocabulaire inexpressif les devoirs qui sont impliqués sur l’homme par la vie
sociale, à formuler les ordres, les défenses.
Style scientifique a toujours une zone d’emploi restreinte et un sujet à traiter bien
déterminé.
Le style des ouvrages politiques, philosophiques, philologiques, historiques se
rapproche du style des œuvres littéraires. Leurs auteurs emploient souvent les expressions
imaginées.
Style publiciste.
Dans nos jours on publie en France de nombreux journaux et revues aux diverses
tendances politiques. Les articles insérés dans ces journaux englobent tous les styles, y compris
la langue familière, la langue esthétique. L’unité du style est assurée par la fusion de deux
orientations principales: automatisation dans l’emploi des moyens linguistiques et leur
expressivité.
L’originalité du style des Belles-Lettres.
La fonction essentielle de ce style est la fonction esthétique, l’usage de tous les éléments
constituants ce style, vise à produire un effet, à impressionner les lecteurs.
La stylistique linguistique. La stylistique phonétique. Types de prononciation.
En français comme dans toute autre langue, il y a de différents types de la prononciation
et de l’intonation propre aux différents milieux sociaux. Ainsi on distingue la prononciation
familière, littéraire et théâtrale.
En plus, chaque individu se caractérise par sa manière de parler, qui découvre son
appartenance sociale.
La prononciation théâtrale se caractérise par le débit ralenti de la parole, par
l’abondance des liaisons et de [Ə].
La phonétique de la langue familière porte un caractère affectif très prononcé. La
prononciation expressive prédomine toujours sur la prononciation non-expressive.
Quelques particularités dans la prononciation du français courant.
Les voyelles :
- assimilation.
- аccent.

Valeur affective de l’intonation.


L’intonation peut remplir plusieurs fonctions affectives, ctd, exprimer toutes sortes de
sentiments.
Ressources expressives de la morphologie.

Substantif.

Valeurs affectives de la catégorie du genre, du nombre du substantif.

Les possibilités expressives se révèlent avant tout au niveau des substantifs animés qui
désignent les noms d’agent. Le genre masculin, étant une forme neutre, est moins expressif. La
valeur affective des noms féminins est beaucoup plus prononcée, surtout leurs formes suffixales.
Il est à noter quatre moyens de marquer le genre féminin de l’agent :
1) genre masculin pour les deux genres ;
2)la forme de l’article;
3)le mot -femme- devant le substantif;
4)le suffixe .
Catégorie du nombre du substantif
Les noms abstraits employés au pluriel peuvent transmettre plusieurs nuances
stylistiques;
a) celle d’idensité;
b) le caractère fréquent des événements, des actions répétées.
Le singulier, à son tour, peut remplacer le pluriel des substantifs. Dans ce cas , le
singulier sert à généraliser les choses.
Valeurs affectives de l’article.

L’article partitif:
1) La valeur principale, propre à cet article, celle de la quantité indéterminée d’une
notion, peut recevoir des nuances affectives : p.ex. dépréciative.
2) Cet article peut attribuer au nom une valeur de la non-prévision, du flou.

Article défini/ indéfini

1) Comme règle générale, quand on veut souligner le caractère concret, matériel des
choses, on emploie l’article indéfini.
L’article défini, au contraire, attribue à l’énoncé une tonalité plus abstraite, sublime,
même généraliste.
L’article défini renforce la nuance pathétique de l’énoncé.
2) L’article défini sert à souligner l’unité d’une image, d’un passage, l’ensemble des
éléments de la narration, les liens indissolubilités du substantif avec le contexte.

L’article indéfini fait ressortir une appréciation inattendue des objets dans la
narration, accorde à l’énoncé une nuance de l’inconnu, de l’indéfini.
L’article défini réunit tous les éléments de l’énoncé dans un ensemble, l’article
indéfini, par contre, introduit dans la narration une impression de chaos, de désordre,
d’asymétrie.
L’emploi parallèle des articles défini/indéfini souligne davantage leur valeur
stylistique. Ainsi seuls substantifs qui portent tout l’accent logique dans le passage qui
constituent son noyau, reçoivent l’article indéfini

Emploi de l’article devant les noms propre.


Cet emploi cherche à rapprocher des noms communs, à souligner plutôt les propriétés, les
traits typiques des personnages en questions.
Ce changement de sens est souvent accompagné d’une valeur affective, généralement
péjorative, méprisante et ironique.

Omission de l’article.

Les fonctions stylistiques de l’omission de l’articles sont suivantes :


1) les constructions sans articles portent une couleur archaïque, ont un caractère
savant, emphatique.
2) les formules exclamatives et interrogatives au sens abstrait, moralisant ;
3)le manque d’article est propre au style officiel.
Dans les oeuvres littéraires les tournures pareilles reçoivent une nuance de désinvolture
familière.
Ressources expressives de la morphologie.

Les pronoms personnels conjoints.

I.C’est la première personne du pluriel qui renferme plusieurs nuances expressives:


a) ce pronom peut souligner la haute position sociale d’un individu, il accorde à la
narration une nuance solennelle, celle de grandeur ;
b) employé comme de modestie , il sert à camoufler la personnalité de l’usager, il
souligne l’attitude objective de l’auteur envers sa narration.
Par contre l’emploi du pronom au singulier dans les cas analogues, met en relief la
personnalité de l’auteur, son appréciation subjective des faits.
II. En français moderne, l’emploi des pronoms démonstratifs en fonction d’antécédent de
la subordonnée relative porte un caractère savant, livresque. De longue date, ils sont employés
dans le style poétique pour créer toutes sortes de périphrases.

Les formes temporelles, les fonctions stylistiques.

Fonctions stylistiques des formes temporelles du plan présent : La forme principale


pour exprimer le moment dans la parole est le Présent. Pourtant, il a ses synonymes,
notamment : l’imparfait , dont l’emploi prête à l’énoncé des nuances expressives
supplémentaires.
L’emploi des formes parallèles (Présent et Imparfait) sert à opposer le vrai jugement au
faux.
Plan du Futur.
La forme du Futur immédiat est un synonyme stylistique du Futur simple dans la langue
parlée.
Le Futur simple reste dans le style administratif, officiel.
L’emploi du présent pour marquer le moment futur présente l’action comme si elle se
passait devant les yeux des interlocuteurs. Cet emploi rend la narration plus spectaculaire, plus
vive, exprime la certitude de l’usager dans l’accomplissement de l’action du futur.
Le passé simple.
L’emploi du Passé simple, surtout à la première et la deuxième personne du pluriel
peut conférer à la narration un caractère épique, pathétique ou emphatique. Cet emploi est propre
surtout à la poésie.
Le Passé simple peut céder place du Présent, nommé historique pour désigner des
actions passées. Le présent historique fait du lecteur le participant des événements, le fait
partager les émotions, les sentiments.
L’imparfait, lui-aussi, peut remplacer le Passé simple pour marquer les actions
successives. On l’appelle «l’Imparfait stylistique» ou «L’imparfait pittoresque».
Parmi toutes les catégories verbales celle du temps remplit une fonction constructive
dans chaque énoncé. Elle possède de larges ressources sémantiques et stylistiques.

Syntaxe affective.
L’ordre des mots dans une proposition affirmative.

L’ordre des mots est relativement fixé en français. Pourtant l’ordre classique de la phrase
française est très souvent renversé en français moderne. Pourtant ces changements dans la
structure de la proposition peuvent produire des effets stylistiques différents.
L’inversion du sujet. Le sujet peut occuper la position finale dans la phrase. Ainsi, il
devient son noyau sémantique, porte tout l’accent logique et émotionnel dans la proposition.
Cette position attire l’attention du lecteur et crée une certaine tension dans le contexte.
Les écrivains modernes pratiquent largement la disjonction des termes de la proposition,
dont les liens syntaxiques sont considérés comme très stables.
Avant-position (antéposition) des épithètes, d’habitude poste-posées.
Cette construction, considérée comme archaïque, accorde à la narration une tonalité
livresque, poétique, elle possède une valeur appréciative très prononcée.
Tous les changements de la structure de la phrase sont causés par l’influence de
l’émotion. Ainsi la langue parlée pratique largement:
1)La segmentation de la phrase.
2)La dislocation complète de la phrase.
3) L’émotion nécessite également la répétition de certains termes de la proposition, ainsi
que de la phrase toute entière.
Phrase interrogative.
L’interrogation marquée uniquement par le ton (intonation) est actuellement la plus
répandue, surtout dans la conversation courante. De la langue parlée elle a pénétré dans les
Belles-Lettres et y apparaît comme construction de la forme par inversion et de la formule «est-
ce que». La question avec inversion reçoit de plus en plus une tonalité livresque, trop soignée.
Pour garder l’ordre direct des mots l’interrogation on recourt aux différents moyens de
marquer son caractère spécial:
1) Formules interrogatives (est-ce que, c’est que, n’est-ce pas, hein?)
2) Particule interrogative -tu ?
3) tour interrogatif avec «si»
4) Intonation.

Question rhétorique.

Il existe des phrases ayant en apparence tous les traits formels des propositions
interrogatives, mais qui ne servent pas de vérifier quoi que ce soit et qui n’exige aucune réponse.
Ce sont des questions dites «rhétoriques». Ces questions servent à nier de façon catégorique ce
qu’on semble demander.
Au cas où la question est négative, au contraire, on affirme avec force le fait
correspondant.
La question rhétorique renferme une forte expressivité pour plusieurs raisons :
1) le décalage entre la forme (interrogative) et le contenu (affirmatif) attire à elle
l’attention de l’interlocuteur ou du lecteur;
2) cette question crée l’illusion d’une conversation directe entre les locuteurs (ou
l’auteur et le lecteur).
Proposition exclamative.
Elles sont toujours affectives car elles sont destinées à traduire l’état émotionnel de
l’usager, et notamment, le haut degré de la tension intérieure.
Outre l’intonation ( dans la langue parlée) et le pont d’exclamation (la langue écrite) il
existe d’autres moyens grammaticaux et lexicaux qui représentent des signes formels
supplémentaires des propositions exclamatives. Ce sont :
1) L’inversion qui renforce l’effet emphatique de l’exclamation.
2) La segmentation.
3) Parmi les moyens lexicaux sont largement employés les interjections, les mots
exclamatifs et interrogatifs.

Ressources expressives de la phraséologie.


Classification des groupements phraséologiques.

I. Suivant le linguiste Назарян, qui dans la classification des groupements


phraséologiques se base sur le critère de modification sémantique nous distinguons 3 types de
locutions phraséologiques.
1) ~ du degré supérieur de modification sémantique ;
2)~ du degré moyen de modification sémantique;
3)~ du degré inférieur, où la modification sémantique est la plus faible.
Suivant leurs couleurs stylistiques, les locutions phraséologiques se classifient en :
locutions neutres ;
~ familières;
~ populaires;
~ argotiques;
~ livresques et poétiques

Fonctions stylistiques des groupements phraséologiques.

Les locutions phraséologiques neutres sont employées dans l’information, dans le style
neutre comme tout mot autonome.
Tout emploi des locutions à valeur affective est un emploi intentionnel. Les écrivains
emploient ces locutions le plus souvent sans rien y changer. Ils les font entrer dans les dialogues
et des monologues intérieurs.
Pourtant les écrivains peuvent produire des modifications suivantes :
1) Remplacer un élément du groupement phraséologique par son synonyme ou
antonyme.
2) Substituer un élément grammatical.
3) Concrétiser un phraséologisme par le développement de ses éléments.
4) Abréger un groupement phraséologique, mais l’élément omis est facilement
reconstitué dans le contexte.
5) Converger deux ou plusieurs locutions phraséologiques
6) L’écrivain peut faire une allusion, procédé qui consiste à rappeler seulement
l’image propre à une locution phraséologique.
Donc, toutes les transformations servent à ranimer l’image renfermée dans une locution
phraséologique, d’y attirer l’attention du lecteur et à atteindre, par conséquent, le maximum de
l’expressivité.
La synonymie, ses ressources expressives.
Définition, classification des synonymes.

On appelle «synonymes» les mots identiques par leurs invariantes, ctd, par leurs
signification principales, mais qui se distinguent par leur forme grammaticale et sonore, ainsi que
par leur effet affectif supplémentaire, leur couleur stylistique.

Classification des synonymes.

En français d’aujourd’hui on distingue:


1) les synonymes neutres (sémantiques ou idéographiques).
2) Le synonymes affectifs.
a) synonymes appartenant au même style, indiquent les différentes nuances de la
qualité, l’ascendance ou la descendance de cette qualité , le différent degré de l’intensité.
b) Synonymes appartenait aux différents styles fonctionnels.
Dans la stylistique, on reconnaît encore des synonymes contextuels, ctd les mots et des
expressions, qui dans certains contextes , grâce à l’emploi métaphorique, deviennent équivalents
des synonymes structuraux.
L’emploi stylistique des synonymes.
Il faut concrétiser quelques moments principaux:
1)Renforcement et précision.
2) Insistance.
3)Expression du thème majeur, de l’idée centrale du roman, de la ligne fondamentale
de l’image.
4) Transmission des sentiments des personnages, de leur état moral.

Emploi stylistique de la dérivation.Ressources expressives.


Dérivation suffixale.

La stylistique s’intéresse aux suffixes qui renferment une nuance affective, appréciative.
On distingue d’habitude des classes de mots appréciatifs:
- les diminutifs et les augmentations d’une part,
- les laudatifs et les péjoratifs de l’autre.
Même à l’intérieur des diminutifs l’appréciation peut être positive ou négative.
Les suffixes laudatifs et péjoratifs expriment le plaisir ou le déplaisir, le louange ou le
blâme.
Les suffixes employés en argot sont surtout expressifs.

Dérivation préfixale.
Plusieurs préfixes ont une valeur affective. En premier lieu ce sont les préfixes
d’intensité: archi-; extra-; hyper-; super-; sur-; ultra-. Ils ajoutent au mot une nuance
hyperbolique, souvent ironique, satirique même.
Les préfixes séparables à valeur affective contribuent à l’évolution du style publiciste et
scientifique. Dans la presse d’aujourd’hui ces préfixes sont employés comme des mots
autonomes
Réduplication des mots.

On distingue 3 types de formation des mots par réduplication :


1) les mots formés par la réduplication absolue, ctd, contenant 2 syllabes identiques ;
2) les mots formés par la réduplication partielle (quand le deuxième élément est
différent) ;
3) les mots contenants 3 ou plus de syllabes avec la réduplication de la syllabe
finale.
Abréviation.

Elles abordent dans le langage familier et l’argot. On distingue :


1) d’une part des mots abrégés, d’une usage courant, qui sont devenus neutres;
métro, vélo;
2) des mots abrégés, familiers ou populaires: le proprio; l’imper.

Dérivation impropre.

I. La substantivation.
Les adjectifs devenus substantifs, reçoivent une autonomie grammaticale. Ainsi les
qualités et les propriétés, exprimées par l’adjectif en question, reçoivent un caractère
substantiel, or on distingue 3 types de conversation des adjectifs .
Les tropes. Définition des tropes, leurs types.

Le terme «tropes» vient du grec «tropes» ; ctd, - «je tourne».


Les tropes ce sont des mots et les expressions dans lesquels le sens est transposé d’un
objet sur un autre qui sont liés par le rapport de similitude ou de la contiguïté.
Les tropes se rapportent aux moyens affectifs paradigmatiques. Sont inclus dans les
tropes : métaphore, métonymie, personnification, hyperbole, ironie, litote.
Métaphore.
C’est un procédé linguistique par lequel on transporte la signification d’un objet sur
un autre qui sont liés par les rapports d’analogie (de ressemblance, de similitude).
D'après la forme, la métaphore est une comparaison sous-entendue.
Contrairement à une comparaison imaginée où les deux termes comparés sont
toujours nommés, la métaphore est une expression figurée synthétique .Elle comporte
nécessairement une part d’exagération d’où vient son expressivité.
D’après leur expressivité on distingue 3 groupes de métaphores:
- Métaphores neutres;
- Métaphores à valeur affectives traditionnelles;
- Métaphores individuelles ou originales.

Métonymie.

Ce terme vient également du grec qui désigne «changement de nom». La métonymie est
basée sur l’association de deux idées liées entre elles par le rapport de contiguïté. La métonymie
applique à un objet le nom d’un autre objet qui sont liés par des rapports constants tels que:
1) contenant pour le contenu ;
2) signe pour chose signifiée.
3) la matière pour la chose fabriquée.

La synecdoque.
Elle correspond à un accroissement ou un rétrécissement du sens attribué à un mot. Or,
c’est par la synecdoque qu’on emploie :
- le genre pour l’espèce;
- le singulier pour le pluriel et vice versa;
- l’absrait pour le concret;
- la partie pour le tout.

Antonomase est considéré parfois comme une variété de métaphore. C’est l’emploi d’un
nom propre pour un nom commun;
-ou un nom commun pour un nom propre.

La personnification.
Elle représente une variété de métaphore. Le principe de la personnification se base sur la
tendance générale d’attribution à un objet inanimé ou à une notion abstraite les qualités et les
fonctions d’un être vivant.
Ironie.
L’ironie ou antiphrase c’est le procédé par lequel le sens réel d’un mot ou d’une phrase se
trouve à l’opposé du sens apparent.
La litote.
Elle ressemble à l’ironie dans la mesure où le locuteur donne un sens restrictif à un
énoncé tout désirant faire comprendre le sens plein.

Les figures stylistiques.

Elles ont pour base la combinaison des mots qui servent à la caractérisation ( épithète,
comparaison, antithèse, périphrase).
Epithètes.
On distingue :
-épithètes de nature;
-épithètes de caractère;
- épithète de circonstance.
Au point de vue stylistique elles se subdivisent en :
1) epithets neutres ou qualificatifs;
2) épithètes à valeur affective (traditionnelles);
3) épithètes à valeur affective originale ou individuelles.
Les épithètes forment les procédés stylistiques suivants:
a) les épithètes métaphoriques;
b) les épithètes employés avec les substantifs autonymiques par leur sens fortement
un oxymore (antithèse intérieure) ;
c) les épithètes entrent dans les énumérations et contribuent à la formation d’un style
accumulatif;
d) les séries des épithètes synonymiques forment des gradations ascendantes et
descendantes.

Comparaison.

La comparaison consiste à marquer la ressemblance entre deux être, deux objets, deux
notions.
On distingue :
I. Comparaisons logiques ou concretes.
Elles marquent le ressemblance physique des objets, des personnes. Leur rôle se
réduit aux données exactes, aux appréciations objectives.
II. Comparaisons à valeur affective:
a) traditionnelles, usuelle, consacrées par l’usage;
b) originales (ou individuelle).
1. Словарь (глоссарий) основных терминов и понятий (включая индекс).
Аллегория - изображение отвлеченной идеи (понятия) посредством образа. смысл
аллегории, в отличие от многозначного символа, однозначен и отделен от образа; связь
между значением и образом устанавливается по сходству (лев - сила, власть или
царственность).

Аллитерация - повторение одинаковых согласных в начале слов, входящих в данный


отрывок поэтической или прозаической речи.

Анадиплосис - повтор одного или нескольких слов таким образом, что последнее слово
или фраза первой части отрезка речи повторяется в начале следующей части.

Анафора - повтор одних и тех же элементов в начале каждого параллельного ряда (стиха,
строфы, прозаического отрывка).

Антитеза - стилистический прием, заключающийся в сопоставлении конкретных


представлений и понятий, связанных между собой общей конструкцией или внутренним
смыслом
.
Антономазия – стилистический прием, выражающийся в замене названия или имени
указанием какой-нибудь существенной особенности предмета, например, замена какого-
либо имени нарицательного собственным именем исторического лица, литературного
персонажа и т.п. или другим нарицательным именем.

Апозиопезис - внезапная остановка в ходе высказывания, нарушающая синтаксическое


построение речи и свидетельствующая о наплыве чувств, колебаниях говорящего

Апокойническая конструкция - конструкции, в которой два разнородных дополнения


находятся в зависимости от общего предшествующего члена; конструкция с двумя
неоднородными дополнениями к одному управляющему слову.

Ассонанс - вид звукового повтора, образуемого посредством повторения в определенном


отрезке речи одних и тех же (или сходных) гласных звуков (обычно в ударенных слогах
тех слов, которые этот отрезок речи составляют)

Бафос (bathos) - неожиданный переход от возвышенного стиля к вульгарному;


неожиданное появление банальностей в произведении возвышенного стиля, резкий
переход от возвышенного к грубому, от высокого к комическому

Бессоюзие или асиндетон (asyndeton) - построение речи, при котором союзы,


соединяющие слова, опущены; придаёт высказыванию стремительность, динамичность,
помогает передать быструю смену картин, впечатлений, действий.
Выразительные средства языка (expressive means) - такие речевые приемы
(морфологические, синтаксические и словообразовательные формы языка), которые не
связаны с переносом значения слов или словосочетаний, но используются для усиления
экспрессивности высказывания или придания высказыванию эмоционального характера.

Гипербола (hyperbole) - стилистическая фигура явного и намеренного преувеличения,


имеющего целью усиление выразительности, часто сочетается с другими
стилистическими приемами, придавая им соответствующую окраску: гиперболические
сравнения, метафоры и т. п.

Градация (gradation) - стилистическая фигура, последовательное нагнетение или,


наоборот, ослабление силы однородных выразительных средств художественной речи

Графическая образность (graphic imagery)- есть деление текста на абзацы или


стихотворения на строфы, зазубренность строчек или фигурные стихи.

Графон (graphon)- стилистическая фигура, представляющая собой стилистически


значимое отклонение от графического стандарта и/или орфографической нормы

Диалог - форма речевой коммуникации, участники которой, находясь, как правило, в


непосредственном контакте, обмениваются репликами-высказываниями, связанными
единой темой

Дискурс - связный текст в совокупности с экстралингвистическими, прагматическими,


социокультурными, психологическими и другими факторами, речь, погруженная в жизнь
(н.д. арутюнова); коммуникативное событие, происходящее между говорящим,
слушающим (наблюдателем и др.) в процессе коммуникативного действия в
определенном временном, пространственном и прочем контексте, т.е. актуально
произнесенный текст, а «текст» – это абстрактная грамматическая структура
произнесенного.

Зевгма (zeugma)- стилистическая фигура, состоящая в соединении двух слов (или двух
предложений), которые по содержанию не подходят друг к другу; употребляется для
создания комического эффекта; состоящая в подчинении одному члену предложения ряда
других, из которых по смыслу лишь один может быть ему подчинён.

Изобразительные средства (imagery)- употребление слов, словосочетаний и


предложений в фигуральном (образном) значении.

Инверсия (inversion) - изменение обычного порядка слов и словосочетаний,


составляющих предложение; используется обычно для выделения того или иного
элемента предложения или для придания предложению особого смысла.
Инструментовка - подбор слов, имеющих такую звуковую форму, которая может
способствовать сама по себе усилению экспрессивного содержания данного отрезка речи
(эвфония, ономатопея, аллитерация и ассонанс).

Ирония (irony) - выражающее насмешку или лукавство иносказание, когда слово или
высказывание обретают в контексте речи значение, противоположное буквальному
смыслу или отрицающее его, ставящее под сомнение.

Какофония (cacophony) - негармоническое, режущее


слух сочетание звуков, неблагозвучие (в музыке, в стихах); часто создается ассонансом и
аллитерацией одновременно

Каламбур (pun) - стилистический оборот речи или миниатюра определённого автора,


основанные на комическом использовании одинакового звучания слов, имеющих разное
значение, или сходно звучащих слов или групп слов, либо разных значений одного и того
же слова или словосочетания. некоторые виды каламбура: 1) сопоставление омонимов; 2)
созвучие слов в узком контексте; 3) столкновение омофонов; 4) сопоставление омографов;
5) разрушение и переосмысление устойчивых словосочетаний и фразеологизмов; 6)
разные значения слова или словосочетания; 7) шуточная этимологизация.

Конвергенция (convergence) – схождение в одном месте пучка стилистических приемов,


участвующих в единой стилистической функции.

Климакс (climax) - вид градации, ряд выражений, относящихся к одному и тому же


явлению; причем выражения эти располагаются в порядке повышающейся значимости,
т.е. так, что каждое из них усиливает значение предыдущего («нарастание»)

Лексико-грамматический разряд - класс лексических единиц, объединенных общим


лексико-грамматическим значением, общностью форм, в которых проявляются присущие
этим единицам грамматические категории, общностью возможных слов-заместителей, а в
некоторых случаях и определенным набором суффиксов и моделей словообразования.

Лингвистическая стилистика - раздел языкознания, который занимается исследованием


стилей речи, стилистических приемов и выразительных средств языка в их отношении к
выражаемому содержанию.

Литота (литотес) (litotes) - стилистическая фигура явного и намеренного преуменьшения,


умаления и уничтожения, имеющая целью усиление выразительности; замена
характеристики, содержащей утверждение, другой, отрицающей противоположное,
например, not unkind.

Метафора (metaphor) - стилистическая фигура, состоящая в употреблении слова,


обозначающего некоторый класс объектов (предметов, лиц, явлений, действий или
признаков), для обозначения другого, сходного с данным, класса объектов или
единичного объекта.

Метонимия (metonymy) - стилистическая фигура, состоящий в переносе названия с


одного класса объектов или единичного объекта на другой класс или отдельный предмет,
ассоциируемый с данным по смежности, сопредельности, принадлежности, партитивности
или иному виду контакта

Многосоюзие (также полисиндетон) (polysyndeton) - стилистическая фигура, состоящая в


намеренном увеличении количества союзов в предложении, обычно для связи
однородных членов. Замедляя речь вынужденными паузами, многосоюзие подчёркивает
роль каждого из слов, создавая единство перечисления и усиливая выразительность речи.

Монолог - форма речевой коммуникации, при которой оформление речи говорящего


обращено прежде всего к самому себе и не рассчитано на словесную реакцию
собеседника.

Норма коммуникативная - адекватность коммуникативного процесса ситуации


общения, а также его соответствие ценностям, стандартам и регулятивам, существующим
в данной культуре. Коммуникативная норма включает в себя нормы более низких уровней
– языковые и стилистические.

Норма языковая - совокупность устойчивых, традиционных реализаций языковой


системы в результате социально-исторического отбора языковых элементов из числа
сосуществующих, образуемых вновь или извлекаемых из пассивного запаса прошлого и
возводимых в процессе общественной коммуникации в ранг правильных, пригодных и
общеупотребительных.

Норма стилевая (стилистическая, функционально-стилевая) – исторически сложившиеся


и вместе с тем закономерно развивающиеся общепринятые реализации заложенных в
языке стилистических возможностей, обусловленные целями, задачами и содержанием
речи определенной сферы общения; это правила наиболее целесообразных в каждой сфере
общения реализаций принципов отбора и сочетания языковых средств, создающих
определенную стилистико-речевую организацию.

Обманутое ожидание (defeated expectancy) – эффект, построенный на предсказуемости и


нарушении предсказуемости. Появление каждого отдельного элемента подготовлено
предшествующим и подготавливает последующее, появление элемента малой вероятности
создает эффект обманутого ожидания.

Окказионализм (occasionalism) - слово, образованное по редко используемой


словообразовательной модели и употребляемое только в данном контексте
Оксиморон (oxymoron) - стилистическая фигура, состоящая в намеренном сочетании
противоречивых понятий.

Ономатопея (onomatopoeia) - изображение какого-либо внеязыкового звучания с


помощью схожих с ним звуков речи; как стилистическое средство - подбор слов, самим
своим звучанием способных вызвать соответствующее акустическое впечатление,
требуемое в данном случае.

Параллелизм (parallelism) - соединение двух и более сочиненных предложений (или их


частей) путем строгого соответствия их структуры — грамматической и семантической.

Парцелляция (parceling, parceling) - синтаксический приём письменного литературного


языка, при котором предложение интонационно делится на самостоятельные отрезки,
графически выделенные как самостоятельные предложения.

Перифраз (перифраза) (periphrasis) - замена прямого названия описательным


выражением, в котором указаны признаки не названного прямо предмета.

Персонификация (олицетворение) (personification) – приписывание неодушевленным


предметам и явлениям свойств, мыслей, действий, присущих человеку.

Приемы выдвижения (foregrounding) – способы формальной организации текста,


фокусирующие внимание читателя на определенных элеметах сообщения и
устанавливающие семантически релевантные отношения между элементами одного или
разных уровней.

Ритм (rhythm) - всякое равномерное чередование, например, напряжения и ослабления,


ускорения и замедления, ударных и безударных слогов, повторение образов, мыслей и
т.д.; (в поэзии) чередование ударных и безударных слогов в строфах.

Риторический вопрос (rhetorical question) - риторическая фигура, представляющая собой


вопрос, ответ на который заранее известен, или вопрос, на который даёт ответ сам
спросивший. По сути, риторический вопрос - это вопрос, ответ на который не требуется
или не ожидается в силу его крайней очевидности. Характерной чертой этих оборотов
является условность, то есть употребление грамматической формы и интонации вопроса в
случаях, которые, по существу, её не требуют.

Рифма (rhyme) - созвучие конечных слогов расположенных в непосредственной близости


друг от друга стихотворных строк, основанное на тождественности звучания последнего
ударного гласного и следующего за ним согласного (или согласных).

Сильная позиция (strong (salient) position) – такое место элемента в тексте, где он
психологически особенно заметен (начало или конец текста, заглавие, эпиграф и т.д.).
Синекдоха (synecdoche) - стилистический прием, вид метонимии, название частного
вместо общего и наоборот.

Сравнение (simile) - образное словесное выражение, в котором изображаемое явление


уподобляется другому по какому-либо общему для них признаку с целью выявить в
объекте новые, важные для субъекта речи свойства. Обычной формой служит соединение
двух его членов при помощи союзов like, as и т.д.

Стилистика - наука о языке и речи, изучающая языковые средства всех уровней с точки
зрения их экспрессивных возможностей и наиболее целесообразного и общественно
принятого их использования в зависимости от целей, условий и особенностей общения, а
также стилевую дифференциацию современного литературного языка и стилистическое
оформление различных жанров речи (типов текстов).

Стилистическая семасиология – раздел стилистики, изучающий стилистические


функции изменения лексического значения слов или словосочетаний, стилистический
результат различных по своему характеру сдвигов их предметной соотнесенностью, в
результате которого они приобретают способность выступать в функции экспрессивных
средств языка.

Стиль – 1) индивидуальная манера, способ, которым исполнены данный, конкретный


речевой акт, данный текст, в т.ч. Литературно-художественное произведение; 2) языковая
парадигма эпохи, состояние языка в стилевом отношении в данную эпоху.

Стиль речи - не совокупность языковых средств, а их специфическая организация, т.е.


Композиционно-речевые приемы и их сочетание

Сцепление (coupling) – появление сходных элементов в сходных позициях, сообщающее


целостность тексту.

Транспозиция (грамматическая метафора) - употребление форм слов различных частей


речи в необычных для них грамматических значениях и с необычной предметной
соотнесенностью.

Умолчание (suppression) - намеренный обрыв высказывания, передающий


взволнованность речи и предполагающий, что читатель догадается о высказанном.

Функциональный стиль - исторически сложившаяся к данному времени в определенном


языковом коллективе разновидность литературного языка, представляющая собой
относительно замкнутую систему языковых средств всех уровней, которая регулярно
функционирует в определенной сфере общественной деятельности.
Хиазм (chiasmus) - вид параллелизма: расположение частей двух параллельных членов в
обратном порядке.

Эвфемизм (euphemism) - cлово или выражение, употребляемое взамен другого, которое


по каким-л. Причинам неудобно или нежелательно произнести (по причине его
табуированности, традиционного неприменения или грубости, оскорбительности,
невежливости и т.п.).

Эвфония (euphony) - подбор звуков, наиболее соответствующих по своему


экспрессивному эффекту тому общему настроению или эмоционально-чувственному
тону, которые должен создать у слушателя данный отрывок речи; не только благозвучие,
но и соответствие звучания содержанию.

Эллипсис (ellipsis) - намеренный пропуск несущественных слов в предложении без


искажения его смысла, а часто — для усиления смысла и эффекта.

Эпитет (epithet) - образное определение (выраженное преимущественно прилагательным,


но также наречием, существительным, числительным, глаголом), дающее
дополнительную художественную характеристику предмета (явления) в виде скрытого
сравнения.

Эпифора (epiphora) - повторение конечных частей (звуков, слов, грамматических форм)


смежных отрезков речи (строк, фраз).
1. Lexique des firures de style
Allégorie métaphore qui figure une idée par un tableau, un portrait. Représentation concrète et
imagée d’une idée abstraite: la fortune pour symboliser le destin.
Allitération: répétition d’une consonne dans un groupe de mots.
Amplification: développement d’une idée par l’énumération de tous les détails qui y renvoient.
Anacoluthe: rupture dans la construction syntaxique d’une phrase.
Anaphore: figure qui consiste en la répétition d’un même mot en tête de phrases ou de
propositions qui se suivent, qui crée un effet d’emphase (exagération dans l’expression des
émotions).
Antéposition: déplacement expressif d’un mot en tête de phrase.
Antiphrase: emploi d’une expression dans un sens contraire à sa signification propre, par ironie
ou respect d’un tabou: C’est gai! - exprime par antiphrase le regret ou le dépit.
Antithèse: groupe, dans un même énoncé, de deux mots de sens opposé, figure de style qui
consiste à opposer deux termes ou idées contraires.
Apostrophe: figure de rhétorique par laquelle un personnage s’adresse à lui-même ou interpelle
une personne ou réalité personnifiée présente ou absente.
Assonance: répétition de sonorités semblables, mais non identiques en fin de vers. Répétition
d’un son vocalique dans un groupe de mots.
Barbarisme : forme incorrecte d’un mot estropié ou improprement inventé (« solutionner » un
problème).
Burlesque : forme de parodie, utilisant la langue familière, triviale ; comique mécanique ou
bouffon.
Chute : pensée élaborée et piquante placée à la fin d’un poème ou d’un texte.
Comparaison : mise en parallèle de deux idées ou objets, fondée sur leur analogie à l’aide d’un
outil syntaxique (« comme », « ainsi que »).
Connotation : ce que suggère un mot, par son usage, au-delà du sens que lui donne le
dictionnaire. Les connotations du mot nuit peuvent être tristesse, deuil, maléfice.
Deus ex machina : (en latin : dieu descendu par une machine au théâtre) personne dont
l’intervention tardive apporte un dénouement.
Ellipse : figure de style qui consiste à supprimer les mots utiles à la consrtuction de la phrase
mais non à la compréhension.
Emphase : exagération dans l’expression des émotions.
Euphémisme : manière adoucie d’exprimer des idées ou des faits dont la cruauté pourrait
blesser.
Figure : procédé expressif, qui modifie le langage ordinaire.
Gradation : figure qui ordonne des termes proches selon une progression.
Hyperbole : exagération de la pensée.
Implicite : idée ou signification non formulée, mais virtuellement contenue dans un énoncé,
volontairement ou non.
Incipit [it] :premiers mots d’un livre.
Ironie : manière de se moquer en disant le contraire de ce qu’on veut faire entendre.
Litote : figure qui atténue l’expression de la pensée en disant le moins pour faire entendre le
plus.
Métaphore : image qui substitue une réalité à une autre en se fondant sur leur analogie ;
comparaison réduite au comparant.
Métonymie : image qui substitue une réalité à une autre en se fondant sur leur contuguïté.
Oxymore : rapprochement de deux termes contradictoires, dont le groupe s’interprète
métaphoriquement.
Paraphrase : commentaire qui ne fait que reprendre son objet en l’allongeant.
Pastiche : ouvrage dans lequel on imite exactement le style d’un écrivain.
Périphrase : figure remplaçant un nom par une expression le définissant complétement ou dans
un de ses caractères.
Redondance : abondance inutile de mots pour exprimer une idée.
Syllogisme : type de raisonnement formel, constitué de trois propositions dont la dernière
découle nécessairement des deux premières.
Zeugma : (ou attelage) coordination de deux mots qui ne s’accordent pas par le sens.

2. Сборник задач и упражнений.


3. Вопросы для самопроверки и обсуждений по темам.
1. Stylistique en tant qu'une branche de la linguistique. Son objet d'étude. Ses rapports avec les
autres disciplines linguistiques (grammaire, lexicologie, phonétique).
2. Aperçu des théories stylistiques (russes et étrangères).
3.Définition du style. Typologie des styles.
4 . Caractéristique des styles de la langue.
5. Caractéristique du style officiel (jurisprudence, administration etc.).
6. Traits spécifiques du style scientifique.
7.Style des Belles-Lettres, ses particularités.
8. Caractéristique du style publiciste.
9. Français parlé, (phonétique, grammaire, lexique).
10.Définition de la notion de la synonymie stylistique.
11. Classification des synonymes stylistiques, leur emploi.
12. Classification grammaticale et stylistique des groupements phraséologiques. Leur
emploi stylistique.

4. Задания для самостоятельной работы по темам.


1. Основные научные тенденции и актуальная проблематика грамматической
стилистики.
2. Грамматическая стилистика в трудах французских и отечественных
исследователей.
3. Перспективы развития грамматической стилистики современного французского
языка.
4. Формирование общенациональной литературной нормы
5. Общеязыковая норма современного французского языка, ее основные
дифференциальные признаки.
6. Стилистические ресурсы словообразования.
7. Стилистические возможности имени существительного.
8. Стилистические возможности детерминативов.
9. Стилистические возможности глагольных форм.
10. Стилистические возможности прилагательных и местоимений.
11. Стилистические функции наречий и междометий.
12. Стилистические возможности синтаксических фигур.
13. Стилистические ресурсы инверсии. Порядок слов.

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