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Sociolinguistique
Objectifs :
Introduction :
Plan du cour :
• Une première dimension sociale aisée à comprendre : le langage permet à di érents locuteurs
de communiquer entre eux
• En français on se sert de :
• La distinction voisement (vibration des cordes vocales)
• La distinction entre la plus ou moins grande force de plosion.
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• Nous prenons souvent la parole, non pas pour transmettre mais aussi nous partageons aussi
involontairement de nombreuses informations.
• Ces situations ou nous pouvons nous retrouver avec des personnes que nous ne connaissons
pas…
• Dans une telle situation peut alors se produire une gêne > volonté de communiquer. Donc
nous observons un acte social qui dépasse la simple communication volontaire sur le temps
qu’il fait.
• Une autre explication à la conversation qu’ils entretiennent sur un sujet aussi banal que le temps
qu’il fait :
• Celui qui engage cette conversation pourrait chercher à se renseigner son son compagnon de
voyage, là encore de manière plus ou moins consciente.
• Obtenir par le biais de la communication des informations qui permettaient de mieux savoir se
comporter avec lui. (Mais di cile de déterminer le milieu socio-culturelle à ce moment là).
• Engager la conversation lui permettra d’obtenir assez facilement certains renseignement sur son
interlocuteur.
• Dans toutes les occasions ou nous sommes amenés à prendre la parole, nous ne pouvons nous
empêcher de livrer à notre insu toutes sortes d’indications su nous-memes avec :
• Notre manière de parler (accent, expressions, construction de nos phrases)
• Susceptible de révéler d’ou nous venons, qu’elle est notre niveau d’instruction, notre niveau
socio-professionnel.
• Toutes ces informations peuvent ainsi conduire les personés avec qui nous discutons à formuler
un avis, on ou un jugement à notre égard.
• Les deux stratégies conversationnelles que nous venons de souligner montrent comment le
comportement langagier dépasse le simple fait de transmettre un message à un interlocuteur.
• La fonction d’établir et d’entretenir des relations sociales.
• Le rôle que joue la langage dans la transmission d’information concernant le locuteur lui-
même, et notamment sur son identité sociale.
• À coté de la fonction sociale de communication (d’un message), elle sont également d’une
grande importance.
*La langue est un ensemble de conventions nécessaires adoptées par le corps social pour
permettre I'usage de la faculté du langage chez les individus =outil de communication
collectif (social)
*La faculté du langage est un fait distinct de la langue, mais qui ne peut s'exercer sans elle
La langue est conçue comme un système homogène commun à une société résultant
d’une convention. =produit de l’individu
La langue est une forme et non substance, c’est un système abstrait et un système formel
La rupture labovienne
Vriel Weinrerich (1926-1967)
Il rompt l’idée la structure de la langue avec l’homogénéité, car cette homogénéité de la
langue ne peut être compatible avec le changement linguistique.
Commet comprendre le changement de la langue si le système de la langue
Si les langues varient et changent, c’est non seulement parce que les sociétés sont elles-
mêmes variables et qu’elles changent, mais c’est aussi parce que les grammaires ont
dans leur structure la capacité de varier et de changer.
La sociolinguistique interactionnelle
Indice de contextualisation
Le code swiching
La sociolinguistique interactionnelle :
• Les paroles d’un locuteur sont interprétées au moyen d’indices de conceptualisation.
La sociolinguistique variationniste :
• La sociolinguistique variationniste développée a partir des travaux de William Labov se
dé nit comme une linguistique dont le domaine et le programme sont les memes que
ceux de la linguistique proprement dites.
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• Elle s'en distingue toutefois :
• la linguistique 'proprement dite s'appuie essentiellement sur les intuitions du linguiste
ou celles de son informateur (éventuellement con rmées par celles d'un second).
• la sociolinguistique variationniste s'appuie sur des données attestées recueillies de
façon systématique et sociologiquement contrôlées auprès d'un échantillon signi catif
de témoins.
• Elle recherche dans l’observation de. La variation linguistique les signes du
changement linguistique.
• Son unité d'analyse est la variable sociolinguistique laquelle montre la covariation d'un
élément linguistique avec des facteurs extralinguistiques (âge, sexe, niveau social de
l'émetteur, type d'échange et de récepteur, etc.).
1) Sociolinguistique externe :
L'ensemble des travaux s'intéressant aux rapports généraux existant entre langage et
société.
Quelques exemples :
• la sociologie du langage :
Considère le langage comme n'importe quel autre acte social dans lequel il sera possible
de saisir les différentes forces et pressions à l'œuvre dans une société.
• la politique et la plani cation linguistique:
- L'étude des politiques linguistiques s'intéresse aux choix susceptibles d'être opérés
dans les rapports entre la (les) langue(s) et la vie sociale.
- L'étude de la plani cation linguistique s'attache à la mise en œuvre de cette politique.
- Par exemple, dans la gestion du plurilinguisme, l'adoption d'une langue nationale
pourra impliquer à la fois la description des situations, la proposition de choix et la
mise en œuvre des décisions qui en résultent,
- Autre exemple : les questions relatives à l’écriture ou l’orthographe d’une langue…
2) Sociolinguistique interne :
• Nous considérerons les principaux types de variations pouvant exister au sein des
langues.
0) Introduction :
Depuis plus d'un demi-siècle, la sociolinguistique a prêté une Ce que grande attention à la
variation et démontré que :
• la variation est essentielle au fonctionnement de la langue dure
• a compétence d'un locuteur natif ne peut être appréhendée sur la base de systèmes
homogènes idéalisés.
• de ce que toutes les communautés humaines sont strati ées, hiérarchisées et
différenciées, la langue, qui organise chacune de ces communautés, est elle-même
strati ée et différenciée et donc variable.
Nous aborderons dans ce chapitre différentes dimensions de la variation linguistique.
• La structure interne de la langue est l'objet de nombreux débats entre les linguistes.
• Nous adopterons toutefois dans ce cours, à des ns descriptives, une vision plutôt
traditionnelle de la structure linguistique.
• Nous verrons tour à tour les niveaux lexical et morphologique, les niveaux phonétique et
phonologique, le niveau syntaxique.
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1.1) Lexique et morphologie :
• Les langues peuvent posséder plusieurs mots exprimant des signi cations semblables
et l'on parle alors de synonymes.
- voiture / automobile auto
- réfrigérateur / frigidaire / frigo
- poche / sac
- pain / ûte
- …
• Dans le français hexagonal actuel, les jeunes locuteurs utilisent le mot bluffer, qui est à
l'origine un emprunt à l'anglais, pour signi er « impressionner ».
• Les locuteurs plus âgés continuent à utiliser ce terme pour signi er « tromper » (au sens
anglais)
• La forme sontaient de l'imparfait du verbe être (au lieu de étaient), est construite ici sur
la forme sont.
• (Cas de réfections analogiques : modi cation d'une forme sous l'action assimilatrice
d'une autre forme)
• Les inventaires de sons et leurs réalisations sont susceptibles de varier au sein d’une
même langue.
1.3) La syntaxe :
que dans :
On m'a dit que Paul devait venir.
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