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Al Istiqlal : hebdomadaire du

Parti de l'Istiqlal

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


L'Istiqll (Maroc). Auteur du texte. Al Istiqlal : hebdomadaire du Parti
de l'Istiqlal. 1952-12-06.

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IOOO Frs INFOR
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MATIONS
SAMEDI

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PAGE 4
DÉCEMBRE 1952

Ferhat
LE NUMÉRO : HACHAD
20 Frs Secrétaire
HEBDOMADAIRE DU PARTI DE L’ISTIQLAL Généralde
TU.G.T.T.

LA MISE EN DEMEURE A S. A. LE BEY LA TUNISIE A L’ORDRE DU JOUR DE L’O.N.U

NOUVELLE MENACE OU DUPERIE ? Une intervention impressionnante


DE SIR ZAFFRULLAH KHAN

Q UAND les négociations


sont rompues depuis plu
auront ainsi des preuves « sup
plémentaires » sur la façon dont
tations, dans les milieux tuni
siens les plus divers, avant d’ar
certaines remarques.
Tout d’abord le gouverne
document,dit le communiquédu
Quai d’Orsay, émane en effet de
it à l'ordre du jour de la Commission politique des Nations
débats ont commencé dans
une atmosphère calme et de par
faite sérénité. Cependant^ confornument à
sieurs mois; quand les re on entend reprendre les négocia rêter l’attitude à prendre à l’é ment français « se refuse à pren personnalités désignées arbitrai une décisifn prise dis le*
lations entre deux pays se trou premiers débats sur l'inscription des questions tunisienne
tions. gard de la note française. dre en considération le rapport rement et ne peut pas être con et marocaine, les
sièges des délégués français étaient vacants. Singulière
vent de ce fait dans l’impasse, S. A. le Bey, nous dit-on Quoi qu’il en soit, il importe, du « Comité des 13 » annexé à sidéré comme l’expression de de réfuter le point de vue du bloc Afrique-Asie.
façon de se justifier et
quand enfin règne un climat de d’autre part, reprend ses consul- à propos de cette note, de faire à la lettre du Souverain. < Ce l’opinion tunisienne ».
tension et de répression qui me La premièreintervention, dont nous reproduisons ici certains extraits, été
Cette manière de réfuter un faiteparSir ZafarullahKhan, ministre des Affaires Etrangèresdu Pakistan.. a
nace de prendre des développe
ments autrementplus dangereux,
LE PROJET DE BUDGET POUR 1953 document est bien amusante. fin de ce discours, qui a duré près de trois heure*, les délégués lia
Tout le monde sait que les délé manière générale été d'accord à reconnaître le caractère modéréontde d'une
il n’y a qu'une seule façon de
marquer sa volonté de reprendre
le dialogue : celle qui consiste à
faire de nouvelles propositions
Le budget tel qu’on le dépense gués convoqués au Palais de Car
thage, représentaient les tendan
ces sociales, politiques et écono
intervention, ajoutant qu' « un certain nombre d'arguments avaient
en lumière avec habileté ».
Chez ici délégués arabo-asialiques,
cette
été mit

on a manifesté une grande admi


miques les plus diverses : syndica ration. Quant à la délégation tunisienne elle
après qu’ont été prises les mesu a souligné que le discours
listes, membres du barreau, des tlait d une élévation de pensée et de sentiment qui
res qui s’imposent pour faire re. différentes professions libérales, prespionner la commission politique ». ne manquerait pas d'im-
naître la confiance réciproque et A section française du tif, extension qui a ses causes dans tés aux différentes daministra-
Enfin, alors que chacun s'attendait qu'à l'issue de
la détente. conseil résidentiel, dit d’immigration et
la politique tions, il nous sera difficile d’en- SUITE PAGE 4 (
. son intervention Sir
Zafrullah Khan déposerait une motion pour demander l'audition
Ce n’est pas le procédé choisi conseil du gouvernement d’implantationde l’élément eu faire une analyse sérieuse. Nous des nationa
listes tunisiens, c'^st par un appel à la présence des deux parties
a tenu sa session ordinaire pour ropéen, plutôt qu’il ne corres
par le gouvernement français étudier attendons donc d’être en posses LE JUBILÉ D'ARGENT miné son exposé. que s'est ter
le projet de budget pour pond au « développement » éco
pour s’adresser à S. A. le Bey. l’exercice nomique
sion de cet instrument si pré
Une mise en demeure pure et 1953. et social du pays. Les cieux auquel on a difficilement AU CAIRE — Le ministre des Affaires étrangères Bardo de 1881 et la convention de I.
simple a été présentée au Souve Celui-ci s’élève à un total de représentants de la colonie fran accès avant les séances du conseil du Pakistan a rappelé que le traité du Marsa de 1883, stipulaient
92.653 millions, ce qui fait une çaise s’en inquiète également, - qe le Be
rain tunisien, à quelques jours privé du résident général... était le seul représentant légitime de L
augmentation de 18, 7 °/° sur le mais pour d’autres raisons bien Tunisie.
seulement d’intervalle des débats
budget global de 1952 qui avait entendu. Cependant, le fond de la DEPENSES DE PERSONNEL Il a ajouté que le Bey avait déclaré
qui doivent avoir lieu sur la ques il était put
atteint 8O.878 millions. question reste le même, et ce n’est qu à déléguer ses pouvoirs
tion tunisienne, à la commission Cependant d’ores et déjà, il <
un gouvernement démocratique
politique de l’ONU. Les dépenses ordinaires en pas sans une certaine surprise est permis, à la lumière des expo Mais, a poursuivi le ministre, c'est la
Dans le communiqué publié 1953 atteignent 55.250 millions amusée, que nous avons enregis sés particuliers de certains délé patrie de
tré les objections et les critiques la liberté, de l'égalité et de la fraternité,
et accuse une augmentation de gués de la colonie française de
par le Quai d’Orsay, pour ren formulées par Me. Prat-Esponey, qui empêche cette délégation partielle de
dre compte de la nouvelle « no 17, 45°/° par rapport à l’année faire une appréciation d’ordre pouvoirs.
te » française, il est dit en effet,
précédente. rapporteur du projet de budget général relative aux crédits de Le ministre de* affaires étrangères du
Comme l’a fait ressortir un dé pour l’exercice 1953. fonctionnementaffectés à l’admi Pakistan a fait allusion ensuite » la lettre
« que le gouvernement français légué, si l’on choisit l’année L’éminent délégué de la co « empreinte d'une grande courtoisie? que
juge indispensable, dans les gra nistration du protectorat. Com le Bey avait adressée
1938, comme année de base, l’on lonie française s’est-il rendu me nous l’avons dit plus haut, au Président de la
ves circonstances actuelles, de République Française
en avril 1950 lia
placer le Bey devant ses respon remarquera que le budget de compte que son exposé concorde la grande caractéristiquede tout
sabilités ». 1953 sera 80 fois plus grand. en plusieurs points avec l’exposé budget, en particulier depuis au mois de Juin 1950 à Thi

i
Ainsi d’année en année, le bud fait il ya deux ans, par M. Ahmed cette dernière guerre, réside dans nistre França is des allai
L’on comprend parfaitement get marocain prend les propor¬ Lyazidi rapporteur du budget A.iCfait au'inva.jalemeat les
le oLust ui ici langage. Il b agit Pu. * .... " -
19-, >
( uepdnses •
?. ”1 *
d’une sorte d’ultimatum. Au mo Nous ne sommes plus les seuls à « démissionné» si démocratique varient entre 70 80°. du promulgation
ment où l’ONU s’apprête à exa- nous inquiéter de l’extension pro¬ ment, séance tenante, par le rési budget ordinaire accordant des
miner le problème, les délégués liférique de l’appareil administra- dent général Juin ? Les dépenses d: personnel
Ceci dit, n’étant pas en posses absorbent à elles seules près de la dait au mois de 1951 au Gor
sion encore du projet intégral
Une INTERVENTION du budget, contenu dans le li
vre grand format de 537 pages
moitié, et parfois plus, de l’en
semble des dépenses ordinaires.
Le tableau suivant est assez indi
ministère tunisien hom

Sir 7 afrulah Khan soutient


où sont exposés les crédits affec- catif : que le
propositions du Bey demandant linsti
tut ton de réformes sont extrêmemen
raisonnables *.

DECISIVE un beau palmarès en Tunisie Mais a t*


elle jugé un seul moment depeis 1881

en retirer ses troupes qui d apres le


traité du Bardo étaient venues dans Ca
but sur le territoire tunisien t ».
iiiiii"iUDUiiiiiiiD Sir Zafrulah Khan pose un certain
nombre ‘I* principes, pour éclaires le
probleme, 1* premier étant (u< « la Tu
PRÈS l’interminable sur la base d’une promesse Photo prise lors de la réception donnée par la délégation marocaine nisie appartient a son peuple », le se
question coréenne, le solennelle de conduire la Régen Le représentant de l'Istiqlal accueille M. Azis Al Misri ancien cond que * la souveraineté tunisienne
débat est ouvert sur la ce à l’autonomie interne. Au mo SUITE PAGE 4 chef d’état-major égyptien repose en la personne du Bey et que h
question tunisienne de ment où il s’est agi de donner France ne revendique pas cette souve
vant la commission politique des suite à cette promesse, le parte
Nations Unies. naire français, après plusieurs

faudrait voir
Quelles relations doit-on chercher a éta-
L’intervention de Sir Moha- moisd’atermoiement,de déroba blir entre les différentes fractions de la
med Zafarullah Khan, ministre des et d’équivoque, répondit de population 40. 000 francais
des Affaires Etrangères du Pa
kistan a fait, de l’avis général,
une forte impression. Le délé
gué du Pakistan a dès l'abord
la façon la plus brutale et la plus
édifiante par la note du 15 dé
cembre 1961. Dans cette note,
les tunisienssont invités à admet
U NE mission parlemen
taire française, émana
tion du groupe parle
se déplace dans le pays,
le parcourt sur de bonnes
il
lions de I unisid
Ce premier groupe ne peut pas imposai
juridiction au second, déclare le i
nistre des Alfaireséts angèr es du Pakist
placé les débats dans le cadre tre le caractère définitif et irré routes, généralement bien
des Principes de la Charte des vocable du traité de protectorat. mentaire d’amitié France-
Nations Unies et des principes En somme, la France signifiaitsa Maroc, a passé huit jours PE" sur le Maroc. des Marocains qui ne savent fait substitué au régime du Prolec torat.
un régime d administration directe. Il
inscrits dans la constitution fran
çaise même. Le ton modéré et
volonté de maintenir les Tunisi
ens sous une domination perpé
tuelle !
dans ce pays qu'elle n’a pas
vu et qu’elle ne pouvait pas Pierre PARENT |
1 « Et si on lui déclare, et si pas ou ne veulent pas appré
on lui prouve que la grosse cier ce que l’on fait pour eux.
s agit de rendre » la Tunisie sa souve-
raineté en Ij personne du Bey et d’éta-
« C'est qu’il n’aura vu le
serein de l’orateur, le souci majorité des autochtones est blir un gouvernement démocratique
marqué de trouver une solution Voilà les belles perspectives
voir. représentatif pour remplacer administra-
conforme à l'esprit d’équité, Comment, me dira-t-on, formée de mécontents, il en Maroc qu'en surface... »
qu’offre la politique française Nos parlementaires qui,
mais en tenant compte de toutes à un peuple qui socialement et elle n’a pas vu le Maroc ? sera très sincèrement éton
les données du problème, et en culturellement est plus avancé Mais nos députés ont par entretenues, et, que ce soit à né et ne pourra guère s'ex eux aussi, n'ont vu le Maroc
particulier de la nécessité de que le Pakistan, la Lybie et l’Ethio Rabat ou à Agadir, il constate pliquer cet état de choses qu'en surface, sont très cer-
garantir les intérêts français en pie. couru tout le pays, visité des le même effortde cons truction
dans le domaine agricole, indusirie!,

Tunisie, tous ces éléments ne usines, des fermes, des bar que par le mauvais esprit SUITE PAGE 4 SUITE PAC JE 4
peuvent que mieux mettre en Est-ce à dire que l’on doive mé et de modernisation. Il peut
rages, assisté à des séances
de travail d’assemblées di en cours de route, visiter
lumière le caractère négatif et connaîtreles autres données du
systématiquedelà position fran- problèmetunisien ? Non, répond de grandes fermes parfaite
Zafarullah Khan, qu a tenu à rap verses et reçu toutes expli
itid La France est en Tunisie des
puis quatre vingts ans. Le déve
peler que 140.000 Français sont
établis en Tunisie, dont les droits
et les intérêts doivent être sauve
cations désirables de fonc ment outillées. Sid’aventure,
tionnaires compétents. il s'intéresse aux autochto
nes, on le conduira dans des
A PROPOS DU DEBAT SUR LE
loppement dont a bénéficié la
Régence, sur le plan économi
que est indéniable. Mais dans
quelle mesure sera-t-il exact de
gardés. Mais il est abusif et inad
missible de maintenir un peuple
de 3 millions d’âmes, sous la do
Je répète que ces Mes quartiers neufs où il pourra
sieurs n’ont pas pu voir le admirer des constructions
Maroc car ils sont constam agréables mises à la dispo
PROBLÈME TUNISIEN
mination totale d’une minorité,
dire que de telles réalisations sous prétexte de garantir les in ment restés dans la salle de sition des Marocains. Il visi
matérielles profitent d’abord et térêts de celle-ci. spectacle et n’ont jamais pé
à titre principal aux Tunisiens.
nétré dans les coulisses. Ils tera un hôpital dont les ma LE PROJET DE RESOLUTION danger la paix et la sécurité in- User lesaspirations nationalesd
Dans quelle mesure est-il exact lades n'ont rien à envier à
de soutenir que le développe ont donc vu la « représenta DES TREIZE DELEGATIONS ternat tonales. ce dernier.
Tel été l’essentiel de l’expo
ment des institutions politiques, sé du adélégué pakistanais, qura,
sociales et culturelles a corres tion » qui n’a rien à voir ceux d’Europe. On lui mon ARABO-ASIATIQUES Il est également rappelé que La résolution propose la no
avec la réalité de la vie. trera une ou deux écoles mination d’une commission de»
au terme de son intervention, 1es nations doivent s’abstenir
pondu au développement écono lancé il y en a peu en Fran Le bloc arabo- asiatique vient
un appel à la délégation En 1951, j’écrivais : « Un comme
bons offices composée de trois
mique ? D’autre part, le gouver française
... à ce. On lui parlera des grands
*
nement français rappelle que pour que celle-civien de mettre la dernière main au PAR membres. Cette commission aura
7
c'est grâce au protectorat que la ne exposer son point de vue Européen qui débarque entrepris ; on lui fe projet de résolution sur le pro
Tunisie est parvenue au degré devant la commission politique Casablanca en 1951 voit un travaux visiter des barrages puis blème tunisien, que les treize dé LEVON KESHISHIAN pour tâche de faciliter et d’aider
à faire aboutir les négociations.
d'évolution que l’on constate au des Nations Unies. grand port bien outillé. Il ra
jourd’hui. Soit, réplique le délé Mais le gouvernementfrançais, sants et, pour ce faire, on lui
descend à quai et il lui faut fera
légations comptent soumettre Elle devra prendre toutes mesu
gué du Pakistan, mais telle cons prisonnier d’une attitude prise parcourir des régions pour discussion, à la commission res pour atteindre ces buts et sou
tatation constitue une raison suf avec précipitation,croit bon de un effort d’imagination pour où l’insécurité était de règle politique de l’ONU. Ce projet mettre un rapport à l’Assemblée
fisante pour mettre fin au régi fuir les débats.Cette position, que se représenter le Casablan il y a environ vingt-cinq ans. rappelle que la Charte des Na Générale.
me colonial né du traité de Bar la grande majorité de l'opinion ca d'il y a trente cinq ans,
do, et asseoir les relations fran- internationale reprouve, se dou où les navires restaientquel On l’éblouira de chiffres qui tions Unies proclame l’égalité dans leurs relations internationa Le projet de résolution prévoit
co-tunisiennes sur de nouvelles ble du caractèrenégatif delàpoli quefois huit jours en fade seront exacts : des millions des droits de toutes les na les, de menacer de recourir à la enfin l'inclusion de la question
bases. Car, comment pourrait- tique française. Caries gouver de tonnes de phosphate, tions grandes ou petites. Le but force. tunisienne à l’ordredu jour delà
de nants françaisquirejettentles as avant de pouvoir débarquer
on, avec quelque apparence in des milliers de tonnes de des Nations Unies est le dévelop prochaine assemblée régulière
logique, justifier le maintien pirationstunisiennes,se refusent leurs passagers dans des Le projet demande au gouver-
défini d’une situation imposée à jusqu’à faire connaître, avec pré charbon, de cobalt, des mil
barcasses et « in fine » à dos pement des relations amicales des Nations Unies.
l’époque des conquêtes colonia- cision et netteté, quelle politique lions de kilowattes heure an entre les nations basées sur le res nement français d’établir les con SirZafrullah Khan sera, jeudi,
ils entendent appliquer. d'homme. Il voit une grande ditions normales propices
ville modernequi, en quaran nuels etc... Il pourra visiter pect des principes de l’égalité à jour du débat sur la Tunisie à la
Mais l'expérience est là qui Une telle situation est d'une des usines ultra-modernes, des droits et la liberté des peuples l’exercice des libertés civiles en première commission, le premier
clarté éblouissante.Les délégués te ans, est passée de quel
découvre le véritable visage de des installations somptueu Tunisie. Il recommande que les orateur, et exposera le problème
la politique française. Un minis de l’ONU sauront apprécier et ques milliers d'habitants à à disposer d’eux-mêmes. La ré
tère tunisien a été constitué d'un juger. Ils sauront surtout saisir plus d’un demi million d’â ses. Et quand il retournera solution note que le maintien de négociations soient reprises entre tunisien.
commun accord entre S.A. Le de quel côté se trouve l’intran mes. Partoutdes automobiles chez lui, c’est vraiment et la situation présente en Tunisie le gouvernement français, et les Le ministre des affaires étran
Bey et le gouvernement français, sigeanceet l’extrémisme. sillonnent les rues bordées sincèrement enthousiasmé porte atteinte aux droits et buts véritables représentants du peu. gères du Pakistan, demander-
de bâtiments imposants. S'il qu’il contera ses impressions affirmés par la Charte, et met en pie Albien, dans le but de réa- SUITE PAGE 4
A L’OCCASION DE LA FETE DU TRONE • Les Tunisiens vivent hors la loi et sont exposés à
Les arrestations continuent l'action des terroristes Français de la Main Rouge
»
affirme M. Masmoudi, délégué en France du Néo-Destour
GAFSAY: MESFIOUA : BEZOU : s’emparèrent de trois photos de
Afin d'empêcher la population S. M. le sultan, trois drapaux ma
Les cérémonies de la fête du Deux condamnationsà un mois « TOURNURE RACISTE ET < ratissage » risquent les prisons vrent, sinon encouragent, les
Trône ont pu se dérouler en dé de célébrer la fête du Trône des d'emprisonnement : MM. Ahmed rocains et brûlèrent le tout» tan ANTISEMITE » représailles » et attentats divers
dis qu'on conduisaitM. Bensalem et les camps de concentration ou «
pit de multiples obstacles créés agents auxiliaires ont été chargés et Mohamed Ben Boujamâa. Nous dénonçons avec force s'exposent de plus en plus aux perpétrés uniquement contre les
de réquisitionner les membres de à la prison du Contrôle de Tarou- <
par ‘administration. Cependant, OUAZKITA : dant. M. Bensalem réussit à s'en la repression multiforme qui actions criminelles des terroristes Tunisiens musulmans et israélites
des arrestationsont été opérées la tribu pour la corvée : soi-disant prend une tournure raciste et an français de la c Main Rouge 7.
Le lundi 24 au soir, le contrô échapper et se rendit à Rabat par cette organisation raciste.
dont celles de MM. Chérif Moulay -la cueillette des olives dans le tisémite de plus en plus marquée Cette main «occulte» opère tout « RAFLES, ARRESTATIONS,
Lyazid, Sidi Mohamed Ben Idriss, domaine du pacha d'Aguedal a leur escorté de forces militaires pour se plaindre au Palais. La à mesure qu'elle s'identifie et se
et de police, procéda à l'arresta femme fut abandonnée à la bes comme les * gangs », en traction- INJURES... »
Moulay Ahmed Ben Abd, Sidi El Marrakech. On a ainsi consigné
tion de 18 personnes qui furent tialité des agents auxiliaires. généralise dans toute la Tunisie. avant et sous l'œil complice,
Fadel, Sidi Mohamed Lamrabat de la région de Oum Nezzat 575 * Les renforts de gardes mo
« Depuis bientôt un an, tous voire même protecteur des au
personnes et de Kedji près de soumises à un long interroga EL KBAB: biles et de légionnaires envoyés au
AZILAL : 1.025. toire. Libérés par la suite, trois Vendredi, quatrième journée
les Tunisiens vivent en hors-la torités répressives. Tout se passe
général Garbay, les rafles quoti
Afin de prévenir, quelques‘trou- d'entre eux furent conduits en de la fête du Trône, 21 arresta
loi, ceux qui ont pu échapper au en effet comme si celles-ci cou- diennes et arrestations arbitraires
Cependant, à Aguedal, il n'v
blés de l’ordre publics, entendez
les cérémonies de la fête du Trô
avait pas d'olives à cueillir. Les
corvéables sont donc restés con
prison et mis en cellule. Ce sont
MM. Omar Ben madani, Hassan
tions ont été opérées : Motif :
ces personnes ont souhaité un
Chronique dans tout le pays, la procédure
d’urgence récemment décrétée
Ben Mohamed Azkagh, Abdes long règne à Sa Majesté le Sultan pour condamner les résistants tu
ne, ‘administration

18 NOVEMBRE
a pris une signés sous la garde vigilante des slam Ben Mohamed Azkagh. et la prospérité aux pays arabes. nisiens et l’ouverturede nouveaux
mesure d’éloignementàl’encontre agents auxiliaires- On voulait
de M, Mohamed Amezane, un simplement les empêcherd'orga MAZAGAN : Le lundi suivant : 6 personnes ont camps de concentration à l'ex
des organisateursactifs des céré été convoquées au siège du contrô trême sud tunisien ne semblent
niser les cérémonies. Certains organisateursdes cé le où deux d'entre eux restèrent
monies de la fête du Trône de rémonies de la fête du Trône dont pas assouvir la haine des colo
D'autre part, plusieurs arresta nialistes déliants de Tunisie. La
l'année dernière. D'autre part, en détention.

/
tions ont été opérées : citons de MM. Mohamed Ben Fargi et Bou OUJDA BOUBEKER : Main Rouge » vient de les satis
deux frères de M. Amezane ont
OUM NEZZAL : Ali Ben Abdes- chait Bel Hajjam, ont été convo «
faire davantage en leur apportant
été inculpés d'avoir volés des
bicyclettes et emprisonnés. La
famille Amezane n'a pas du tout
slam, Mohamed Ben Hammou,
Belaid Ben Hammou, Boujamâa
qués par le commissariat de poli
ce. M. le Chérif Moulay Larbi Fi
à
Mesures d'éloignement prises
l'encontre de MM. Abdelkader
Razzak, Boufalja Ben Mohamed.
/) Acrétise
Fête du Trône con-
les gains du
sure. chaque jour de nouvelles victi
mes tunisiennes, tout en com
Ben Dahmane, MohamedAbdes lali a été arrêté. 18 Novembre... date mer
la réputation dans la région de AZROU: veilleusement révéla tric e.
passé comme les pers - promettant irrémédiablement les
famille de voleurs de bicyclettes. slam. MIR LEFT : 6 personnes ont été arrêtées et spectives d'avenir. La na
Nous fêtons, non seulement rapports franco-tunisiens. Après
MEKNES: KEDDJI Arrestation de MM. Bachir Ben emprisonnées sans jugement- tion marocaine y puise plus
l’avènement d’un règne les tentatives d'empoisonnement
: de force et se sent plus pé de S. A. le Bey, après les injures,
Mohamed Ben Said du (Dhar Is- Haj Mohamed, Brahim Ben Mo KHENIFRA : mais le retour à la vie du
Le FakihAhmedaétécondamné
hamed Nemmat, Said Ben Ahmed nétrée
Mesures d'éloignement contre exprime
de l'idée qu’elle corps géant paralysé d’un menaces et agissements scanda
trois mois d'emprisonnement sil), Mohmed Ben Allai (Ait Kad- leux à l'égard de Ses Augustes
à
dour ), Ali ( Ait Amrou ), Abder Ben Said. MM. Mouhaddah Debbagh (à ; peuple. Nous fêtons notre
par le Khalifa Bennani pour avoir et bonne volonté joie de le sentir se mouvoir Enfants, on s'attaque une fois de
participé à une «réunion secrète», rahmane Ben Boujemâa, (Ait Na- Ouezzane: Fez), Ali Ben Bassou (Fez), Mou - Union plus à la famille husseinite en
lay Ahmed Ben El Hassan, Mou pour s’adapter à mieux et dans tous ses muscles et
Rappelons que pour le même mous ), Hma Bouz ( Dhar Hajeb), Plusieurs organisateurs des cé faire ; jointures sentir revenir la dynamitant récemmentla demeu
motif, le tribunal du pacha avait Hajjoub Ben Zidane ( Dhar Ha lay Hachem Ben El Hassan,
jeb ). Ces trois personnes ont su rémonies de la fête du Trône ont (vendeurs d'AI Alam) (Fez), Mus - Union des cœurs et des détente. Que revienne la re du prince Raouf, fils du Sou
déjà condamné cinq personnes. dates pour Faccomplisse chaleur en pulsations ravi verain martyr Moncel Bey, dé
bi le supplice de la flagellation. été convoqués au commissariatde tapha Ben Mahdi (Casablanca)
M. Abdelkrim Filali a été con police. Ils y sont restés vingt qua ment du sacrifice ; vées pour redonner à ses posé et lorcéà l'exil par les trou
Mohamed Jebli (Rabat), Sidi Ah
damné à 18 mois d'emprisonne Le Dimamche 16 Novembre,
tre heures, durant lesquelles ils med Ben Ouakhiri Rabat, Gharbi Quand grandit le roseau, membres la clef des espa pes françaises. Les violations du
tous les cheikhs réunis à Ait Ou- traité du protectorat par la Fran
ment. Il aurait déchiré un dra ont été insultés, malmenés, bé Ben Jilali (Doukkala) Bennour chaque fois s’ajoute un ces.
peau français. Reproche-ton à rir recurent«des instructions fer tonnés. El Kharraz (Béni Mellal), Moha nœud pour se couronner ce ne se comptent déjà plus de
M. Abdelkrim, son activité lors Nous avons, Seigneur, puis la livraison de la Tunisie aux
mes au sujet de la fête du Trône. med Krik (Béni Mellal), Ahmed d’un panache.
de la préparation des cérémonies Toute personne qui tenterait d'ar On aprocédé d'autre part à soif de justice et de paix, forces de l'Axe, et chaque jour
l'arrestation de MM. Mohamed Ben Karkouri (Brouj), Houceine 18 Novembre, pour nous, faites que notre voix soit
de la fête du Trône ? borer un drapeau, d'organiser des ce régime prononce sa propre
Ben Ouarit Amrani (dépositaire Nejjar (El Kbab). Herbères, est reconquête. entendue et gu’elle se mêle
cérémonies ou d'effectuer un dé déchéance.
FIGUIG : placement doit être arrêtée sur le du journal Al Alam);
Ahmed Ben Notons que ces personnes ont Partout ce jour apporte à la chorale des peuples in ‘Que ceux qui rêvent de repren
Abdesslem Laghzaoui, Miloudi
Onzepersonneont étéarrêlées. champ. passé quelques temps auparavant comme un vent d’espérance dépendants. Render-nous. dre le dialogue franco-tunisien,
Bounjar, Mohamed Mouilek ; en prison ou en cellule, parce qu' et l'éclosion d’une promesse. Seigneur, la pleine posses
MM. Mohamed Larbi Ben Ba- AGADIR Abdesslem Jaatinat, Abdesslem elles avaient demandé à prendre Les chants fusent, enthou sion de notre destinée et gue une fois levée la prétendue hypo-
chir Ben Bouras, Cheikh du thèque de l'ONU, se détrompent!
Douar des ouled Mohamed, vieil-
NATASSAOUT : Harira. connaissance de la mesure admi siastes. Dans leur simple reprenne notre élan sous la Est-ce donc pour avoir carte blan
lard et gravementmalade. Ahmed Ce village se trouve à unetrentai- BHIRAT (Région de SAFI) nistrative dont elles sont l’objet. concision, les couplets re direction du chef. Qu’il soit che et engager ce genre curieux
Ben Abderrahmane, commer ne de kilomètres de Marrakech.
:
SAFI : disent que la liberté est et reste le Seul, TUnique gui de dialogue à la grenade et à la
Plusieurs arrestationsdont cel question de vouloir. Les de du char. Pour lui, nous
çant : a déjà subi 9 mois d'em- Le troisième jour de la fête du Une pierre ayant été lancée bombe qu on cherche à lever
prisonnememt à Tendrara et Ain Trône, un agent auxiliaire vint les d'enfants de 6 à 14 ans qui contre mémoires et les cœurs s’ou vous demandons, honneur l'hypothèque de l'ONU pour
ordonner, de la part du Caid, à la ont été par la suite mis en liber un car de tourisme, 10 en vrent aux phrases élevées et longue vie.
Moumen, pour ses opinions poli té sauf un. fants dont le plus âgé avait à pei mieux ratisser les Tunisiens ? De
tiques. Ahmed Ben Abdesslam : population de mettre fin aux ré que rythment les tambou toute façon, ceux-ci n'en voudront
jouissances. Les représentants de AGALMINE : ne 14 ans ont été arrêtés- Notons rins. Ils disent et répètent
soutien d'une famille nombreuse, que ces enfants n'appartiennent LE COLONIALISME EN jamais de la «Main? rouge de sang
plus d'une fois emprisonné pour la tribu demandèrentun délai pour que les grains que l’on cou- tunisien qu'on semble leur tendre.
déjeuner et ranger leur s affaires. Arrêtés le jour de la fête du pas du tout au secteur où s'est vre de terre sont promesse ECHEC A LA COMMISSION
ses idées politiques. Haj Hakkou : produit l'incident. Cependant, ces de belles récoltes. Ils demeurent dans l’alerte et le
depuis sa sortie de la prison de Peu de temps, après le Khalifa trône, ces personnes restent en DE TUTELLE combat. L intimidation,le chanta-
rendit les lieux de core en prison : Ahmed Nahi, enfants ont été soumis à des tor 18 Novembre... que de joie
Tendrara et de Ain Moumen» il ne se sur escorté tures durant plusieurs jours. Ils ge, encore moins la politique des
plusieurs agents auxiliaires. Près Ahmed Salek, Omar Salem Ben devaient inexprimée là où sévit la ré — Les puissances administrant de»
cesse d'être tranféré d'une pri coûte que conte témoi égards, ne changeront en rien
de 30 arrestationsont été opérées. Barka, Brahim Ben Said, Moha pression. Mais là encore qui territoire* coloniaux ont subi une défai
son à l'autre. Mellal Ben Sehoul: med Mahmoud Ben Larbi, Miloud gner contre deux personnes. M y te : par 40 voix contre 12, la commis- leur volonté nanime et enthou
Feilah, infirme, soutien d'une fa. La population protesta auprès M’bar peut évaluer la puissance
Tellah purgé une peine d'em
J-
ture et ne voulut pas les écouter. HAHA :
Ibrahim Ben Douane et
LL—LL—-*-—— ---=- --1. Ben Am mar Bachir Ben Bakkar. Den Iefche qi avaient été arrê- 4 J- P-7 wor oie Leo
ramifications souterraines
3
sion de
-ids
tutelle des Nations Unies a dé-
Je prolonges de
automatiquement,
wois ans, puis
aussi longtemps
siaste de recouv • 1 leinement
leur souveraineté nationale Les
: a
Devant l'insistancede ces protes tés. Tunisiens ont su répondre pai des
prisonnement de deux mois, l'été Tandis que les cérémonies se Huit de enfants de l'esprit nouveau se cher qu'existeront des territoires autonomes
dernier, pour avoir laissé sa porte tataires qui étaient pourtant res' déroulaient paisiblement, des finalement ces liberté ont été chent et se serrent pour for
le comité spécial chargé de transmettre actes de courage et de bonne foi
mis en les deux à L'O.N.U. des informationssur l’admi- à de vagues et timides velléités
ouverte. Mohamed Ben Jebbour: tés calmes, le Khalifa prit son fu
sil et tira sur le tas causant agents
auxiliaires firent soudain autres sont entre les mains des mer un même cœur comme nistration de ces territoires. réformatrices du côté français ils
ancien professeur révoqué. A déjà irruption et se mirent à bétonner gendarmes. les eaux des vallées. Dans Les délégués des U.SA., de la Fran
:
été une fois condamné à 9 mois ainsi près de 13 blessés. sauront résister avec la même di
durement la population, hommes D'autre part, les autorités vien les montagnes enneigées ce, de la Grande-Bretagne, des Domi gnité et encore plus d’enthousias-
d'emprisonnement. Mohamed Le lendemain, le caid fit cerner les radiations d’un faible nions britanniques (sauf le Canada) et
et femmes. Deux personnes fu
Ben Taib. Mohamed Boualem, le village par des forces considé nent de signifier à M. Mohamed écho peuvent déclencher du Benelux ont voté contre. me a toute forme de répression
rent arrêtées dont l'une reste en Ben Abdelmajid l'interdiction de et continueront à lutter par tous
Benjelloun Ben Temour, Ammar rables.de police et donna l'ordre l’avalanche... quel sera, ici, D autre part, l'Inde, la Birmanie, le
core en détention. les moyens, aussi longtemps
Hammami : paysan. Mechri: dé de perquisitionner toutes les mai se déplacer hors de Sa fi, ; rappe le grondement, lorsgue vien. Pakistan et l’indonésie ont déposé que
positaire du journal Al Alam à Fi- sons. Ces perquisitions ont’.été
MANTAKA: lons qu'il lui a déjà interdit de sé
dra le moment de tant de projet de résolution recommandant d'as un leurs aspirations à accéder à l'in
effectuées avec une extrême bru M. Salem Ben Hassan Manta- journer a Casablanca et à Marra socier plus souvent aux travaux du comité dépendance ne seront pas satis
guig, a étéégalemen arrêté. Ainsi bouches non entendues ? spécial • des personnalités dûment
talité- Les portes des maisons ont ki s'apprêta à organiser kech. faites. Vigilants et unis autour de
que M. Mohamed Ben Abderra- une cé Prodigieuse force que celle lifiées originaires des territoires nonqua
BEN SLIMANE : su- S.A. le Bey, ses glorieux fils et la
him, boulanger. été défoncées, les Zaouia profa rémonie chez lui. Averti, le con de millions de pensées con tonomes ».
nées. Le caid entreprit ensuite trôle civil envoya trois agents au M. Boujamaa, chargé de dra dynastie husseinite, les Tunisiens
Plusieurs autres personnes ont centrées sur la valeur d’une Si cette résolution était adoptée, la
une expédition pareille au village xiliaires avec Mokaddem, chez M. peaux et photos de Sa Majesté, Tunisie et le Maroc auraient le droit de restent résolument optimistes
été convoquées. haute idée dont un être de
de Aghbalou. Ben Salem. Les agents auxiliaires SUITE PAGE 4 bonté donne le ton et la me¬ part’ciper aux débats (mais non aux vo parce qu'ils savent que le temps
te*). travaille toujours pour eux.

Les juifs marocains ont toujours joui de leurs droits


en tant que citoyens
niiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiniiiinniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiii^
STATUT DES

uuu
JUIFS AU MAROC
nnnnn
Un historien intègre est amené pauvres, puisssantset faibles, seront égaux devant la loi ». JUIFS ET IDRISSIDES FONT CAUSE dans < les intrigues * almoravides, fait que les Almohades,
à Pour mieux juger de l'irréalité « de ce drame per cager le quartier des Skali ».
constater que les doctes de la loi musu pétuel » que les communautés juives auraient vécu, COMMUNE reprochèrent, sans raison d'ailleurs, à certainséléments, à la
lois musulmans et juifs du peuple marocain. LE MOGHREB ACCUEILLE LES JUIFS
lmane, tant au Maroc que dans les pays dans le Vieux Maroc indépendant, nous allons esquis Le grand rabbin d'Algérie, Maurice Eisenbeth a bien
de l'Orient arabe, ont toujours été ré ser une fresque concrète sur le statut des Juifs maro souligné qu'au cours du règne de la dynastie des Idris- LA SITUATION SOCIALE EXPULSÉS PAR L’ESPAGNE
fractaires à l’idée de «l’Islam, religion cains depuis la conquête arabe, en nous référant à cer sides, c'est à dire pendant près de deux siècles, «
on
SOUS LES MÉRINIDES
tains auteurs hébreux des plus autorisés. Il est d autre part très significatif
unique d’Etat». En effet, lorsque, en Sous les Mérinides, le célèbre Al Mansour qui régna que les juifs soient
plein moyen Age, le Khalif^ abbasside LES JUIFS FUYAIENT L’INTOLÉRANCE
chassés d Espagne dès la chute de Grenade,
près de 30 ans à Fez, fut un fervent « protecteur des juifs ou ils
avaient joui de la liberté du culte, sous le» princes
ROMAINE ET VENAIENT SE REFUGIER Abdelaziz Benabdallah Des historiens ont signalé un incident où le Sultan n'a ».
a voulut en appliquer le principe, le par ride*. Un Edit d expulsion été promulgué contre nas-
pas
«Cheik el Islam» de l’époque intervint, hésité À exposer sa propre personne, au cours d'évènements a eux
AU MAROC par Ferdinand et Isabelle la catholique, le 51 mars 1492.
survenus, au Mellah de Fez. Les princes mérinides ont Les réfugiés entrèrent
pour s’opposer énergiquement à cette C'est Bysance qui
Afrique du Nord la cueilli avec empressement les juifs andalou*qui fuyaient ac en grand nombre au Maioc. Dans
son « Appendice », le Rabbin Adrotel, qui vivait à l'épo
les
a inauguré en
mesure irrégulière, en invoquant le persécution religieuse. Justinien ordonna aux Juils de se persécuteurs inquisitoriaux. De grandes familles israélites
que, décrit ainsi leur situation : « Bien accueillis dans
respect reconnu par l’Islam, à la liberté convertir au christianisme et de transformer leurs syna ne connaît pas d'évènement qui ait nui aux juifs. La fon quittèrent l'Espagne et vinrent se réfugier a Debdou, qui les Etats de Moulay Cheikh (plutôt Moulay Said) Fès,
dation de fez et les conditions favorables accordées par devint célèbre dans l'histoire juive du Maroc. Mais Fez. à
de conscience et au droit de toutes les gogues en églises. Cette intolérance provoqua l'exode Idriss II, engagent les juifs à abandonner leurs résiden pitale de l'Empire, n'en demeurait pas moins le principal ceux qui allèrent à Salé eurent à souffrir de Toumach et
ca
minorités à célébrer dignement leur des chez juifs qui, dés l'an 535 venaient se réfugier en mas do Julien qui violèrent les tilles d Israël
; a Arzila, if»
les Berbères marocains de la montagne et des ces pour la ville nouvelle. Il en vient de Kairouan, d'E centre de ralliement des immigrés juifs venant d'Espagne. eurent à subir les exactions du représentant du roi du
culte. Le Maroc, qui n'a pas enfreint à se, gypte, de Babylonie, de Perre. Jadis, les israélites cohabitaient dans Fez El Bali,
côtes océaniques. Les Chrétiens bysantins continuaient avec le*
Portugal, le comte Bourba, et quand ils partirent
la régie, accorda même aux cytoyens à brûler vivants ceux qui refusaient d'abjurer leur loi. LE JUDAÏSME MAROCAIN» PROFITE DE Musulmans, à l'instar de ce qui se passe encore aujour- Ksar El Kabir, le» Arabe» les attaquèrent pour
d'hui dans certains centres urbains, C'est l'Emir Yacoub lèrent de et le» dépouil
juifs, de larges droits comme nous Davantage encore, le Maroc va offrir un refuge sûr aux LA RENAISSANCE ARABE» PROVOQUÉE qui fonda le Mellah de Fez. tout ; à Badis, ils eurent qu'à se louer de
allons le voir. juifs que les wisigothsexpulsent de la presqu'île ibérique. Moulay Mançour pendant toutn le temps qu'ils mirent à
PAR L’ISLAM L’ACCÈS DES JUIFS AUX BLUs SAINTS se rendre à Fez, et y mettre en sûreté leurs biens». Un
Dans l'Atlas et dans le désert, les israélites ont
DARMI les déclarations faites par le Souverain du vécu, côte à côte fraternellement,avec les Berbères, de DIGNITÉS DE L’ETAT autre écrivain fit remarquer que les juifs qui restèrent
« Un mouvement intellectuel se dessine, grandit et à Arzila, • durent, la pression du comte de Bour
p Maroc au représentant de la Télévision américaine, puis près d'un bimillénaire. C'est qu'ils avaient toujours illumine tout le Maroc », car le judaïsme marocain a su
Le sultan mérinide Abdel Haq désigna be, abjurer leur foi
sous
Maurice Eisenbeth a fait égale
une semble avoir retenu particulièrementl'attention conscience de leurs lointaines attaches orientales. « Ce* profiter du courant d'idées provoquépar l'arrivée au Ma comme vizir ment ».
Portugal,
de certains milieux, toujours en quête de juifs - fit remarquer Slousch dans son «voyage d'études le Juif Haroun Ibn Santon. Cet incident laissa indiffé remarquer que le à son tour, chassa les
nouveaux thè roc de personnalités kairouanaises auquelles était due la juifs 1496. Les plus considérés des exilés viennent
mes, pour entretenir la campagne de dénigrement, sa juives en Afrique du Nord 7-continuent, avec Procope, renaissancede la science talmudique. Mais le rayonne rente la population musulmane de Fès dont les Uléma en
Maroc. A Arzila,
vamment orchestrée, contre le Maroc d'hier. Les allu avec Ibn Khaldoun et les auteurs hébreux de l'antiquité ment de cette science réconfortanteallait être interrom savaient bien que le vizirat dit d'exécution pouvait être Fez,au une partie d entre eux peut gagner
sions impériales au statut des citoyens israélites maro et du Moyen Age, à considérer les Berbères comme un exercé par les tributaires chrétiens ou juifs. Le Droit une autre se voit « emprisonnée par le représen
pu quelques temps par les bouleversementsd'inter-règne constitutionnel tant du Portugal et de chagrin ». Ces exilés fini
cains a suscité des commentaires ; et certains peuple issu, lui aussi, de la Palestine ». Dans la monta qui faisaient fatalement des victimes, tant parmi les juifs musulman est formol (Statut gouv. Ma- meurt
werdi) rent créer des situations
; et la tradition le confirme aussi bien en Orient stables ».
« par se
organes de la presse locale, s'en faisant l'écho, gne, les juifs sont respectéset Slousch fit remarquer éga* que parmi les musulmans. qu'au Maghreb et en Andalousie. Une des différences
n'ont pas manqué de rappeler « la vie précaire des com lement qu'aux environs de Mesrata « un marabout juif PROSPÉRITÉ DES ISRAÉLITÉS SOUS
munautés israélites, dominée par la terreur et qui n'ont du Moyen Age est très vénéré, par les musulmans ». qui séparent le vizirat d'exécution du vizirat dit de dé la Los exilésLavaient donc trouvé, au Maroc, la paix et
prospérité. auteur de « Yahas Fez
respiré à l'aise et pu s'épanouir que depuis le protecto LES ALMORAVIDES légation, était que le titulaire de cotte dernière dignité » a précisé, en
LES JUIFS ARABES DU MAROG, effet, que l'année 1508 fut bénie ». « Dieu -ajoute-t-il
rat. » pouvait exercer le pouvoir judiciaire, c'ost è-dire
Mais « l'arrivée au pouvoir des Almoravides amé fonction à caractère nettement religieux. Dans certains une nous a accordé ses faveur* et nous bâti de vastes
«On ne doit point ignorer- affirme par contre le Souve PARTENT AVEC TARIK» A LA maisons étages, embellies des
avons
peintures
liore au début - affirme Eisenbeth-la situation des juifs cas, les juifs pouvaient même, allons le besque*
à par et des ara
rain - que nos sujets israélites ont toujours joui, en tant CONQUÊTE DE L’ESPAGNE du Maroc et amène un grand changement de vie chez voir sous le règne des Chérifs, comme nous ; nous avons eu des Yechiboth ( c'est à dire
que citoyens marocains, de leurs droits et ont, en tous d’Espagne.Les exercer un vizirat de do* écolo* d'étude talimudiques) pleines d'étudiants et
Aux juifs venus d'Orientdepuis le Xe siècle avant J.C. les juifs hautes situationsauxquelles quel de délégation.L'État marocain été toujours ferme
temps, exercé librement leur culte. En outre, le pouvoir a en ce des synagogues possédant de nombreux sépharim (c'est
central a toujours témoigné, à leur égard, une sollicitude et à ceux chassés d'Espagne, est venu se joindre au ques uns d'entre eux parviennent, fascinent leurs frère* qui concerne le domainedo la religion, islamique exclusive
Vile siècle, quelques années avant la conquête du Ma d'Afrique et les attirent ». Ainsi donc, malgré la re ment réservé aux Marocains Musulmans. D'ailleurs, les è dire rouleaux de la loi) recouverts de riches orne-
particulière et cela même dans des circonstances monts ». En 1520, pendant que les Marocains musul
excep ghreb par les Musulmans, un groupe de Juifs arabisés ligiosité puritaniste de ces grands nomades sahariens juifs n'en étaient pas moins jaloux et le Makhzen leur
tionnelles ». a
qu'étaint les Almoravides, la situation des juifs conti constamment reconnu d'être les seuls juges des lithurgies mans mouraient de faim, à la suite d'une grave disette, la
Par là, le Sultan fait courtoisement allusion yéménites et un autre de Khaibar. communautéqui avait amassé de grandes réserves de blé,
aux lois nuait à prospérier. Le seul incident dont le judaïsme ma mosaïques. Or, le vizir juif Haroun outrepassa ses attri
d'exception et de discrimination raciale édictées sous le «Sous les premiers conquérants arabes, les Khalifes rocain souffrit à l'époque-c'est à dire au début du Xlle butions en s'immisçant résolûment dans les affaires du* ne connut aucune victime. Le Maghzen aurait pu alors se
régime de Vichy, et qui allaient être appliquées au Ma oméiades et mêmes Abbassides, les juifs heureux témoi siècle-fut la prétention d'un impposteur israélite qui sefit culte, ce qui lui fut fatal, car il ne tarda ravitailler au dépens des juifs ; il n'en lit rien. Lors d'une
à être tué
roc, ne fût l'intervention énergique et bienfaisante de S. gnent leur reconnaissance en grossissantde leur nombre passer pour l'envoyé du Messie dont il annonça la ve
pas
avec son protecteur Abdel Haq. Il est vrai que la popu
nouvelle lamine, survenue, 5 lustres plus tard, les juifs
M. le Sultan. raient excité leurs concitoyens musulmans en expédiant- au
les armées arabes qui, guidées par Tarik, partent à la nue. Cependant l'avènement des Almohades allait don lation s'était déchaînée cortre les juifs mai* leur déchaî disait-on- du blé l'étranger.
Conscient de la situation réelle faite à Ses sujets par conquête de l'Espagne». (Tolédano Mais le Sultan les avait
le régime actuel, le Souverain relate modestement dans arab). C'est pourquoi, à l'avènement d'Idriss
dans son nèr Hama- ner lieu à une épuration qui toucha durement les Almora- nement touchait seulement la famille Skali qui occupait tégé*. à
pro
1er, les vides et leurs protégés musulmans et israélites. Ce qui un quartier distinct du Mollah. Slousch parlé de
Son récent discours du Trône, /'effort qu’il juifs entendaient a cet
a toujours rester les loyaux sujets des Abbassides, prouve le caractère politique et non racial de la réaction incident dans ses termes : « Ce vizir (c'est-à-dire Ha La situation des juils du Maroc
soutenu pour mettre fin « à tout arbitraire », « Nos su malgré les efforts tendant à les rallier à la cause idris- almohade contre les juifs, c'est l'attitude favorable d'Abd- roun) comme son nom l'indique, était d'origine sous les Mérinide*
espa « est relativement bonne
jets, tant musulmans qu’israélites - affirme - t - if se side. Mais bientôt, juifs et Idrissides, firent cause
- com El-Moumen et de ses successeurs à l'égard de la commu gnole. Peut-être appartenait-il à la famille des Cohen- • ; et le < grand nombre de lo
ront assurés de la garantie de hvn biens et, riches vant* juils, dont ‘Histoire
et mune, pour se lancer à la conquête de tout le Maghreb. nauté de Tanger, qui n avait pas eu l'occasion de s'enliser Scali (ou Skali) î D'où l’acharnement de la foule * sac. constituer la
nous a conservé le* nom*, peut
(Eisenbeth).
en preuve ».
• Reprisse du
EN MARGE DE LA GRÈVE DU PORT
travail de nuit en attendant L'U. G. S. C. M. REVENDIQUE
les résultats des pourparlers
DANS UNE RÉSOLUTION COMMUNIQUÉE A LA RÉSIDENCE GÉNÉRALE

• O Octroi du droit syndical


Manœuvres déloyales des dirigeants F.O. O Réunion de la commission centrale des salaires
La trahison des dirigeants vec elles. Le lendemain, ven temps répondirent à l’appel dence. Une nouvelle assem La Commission Exécutive de la Charte des Nations Unies et Pour la Commission Exécutive
F. O. a été une fois de plus dredi 28-11-52, le secrétaire de leur syndicat et une impo blée générale se tiendra dans l'Union Générale des Syndicats du principe syndical du droit des élargie :
flagrante dans le conflit actu du syndicat F.O. ordonna aux sante assembléegénérale eut Confédérés du Maroc, les Secré peuples à disposer d'eux-mêmes. Le Secrétaire Général de F UGSCM
la semaine pour prendre tou
el du Port. Dès le début de personnels, qui ne le suivi
celui-ci leurs manœuvres se rent pas, d’effectuer les heu
lieu à la Maison des Syndicats.
Elle décida la reprise du tra
taires de Fédérations et d'Unions
te décision qui s’impose. locales les représentants des
Qu’attendent les Autorités syndicatset de Casablanca, réunis
LETTRE DE L’U.G.S.C.M.
manifestèrent en violation res supplémentaires et le vail de nuit et des heures sup
des engagements formels travail qu’ils avaient décidé,
pris et consignés dans un en assemblée générale, de
protocole d’accord en date suspendre en attendant la
plémentaires, à l’instar de
ce que se passait avant le dé
clenchement du mouvement
pour satisfaire les revendica le 16 novembre 1952 à la Maison
tions des travailleurs du Port des Syndicatsde Casablanca.
dont la justesse et la modestie Dénoncent avec la dernière
sur la catastrophe d’Erfoud
du 22 Novembre 1952. Cet réponse résidentielle sur dans l'attente des résultats n’échappent à aucune per vigueur la repression qui continue Le 26 Novembre 1952
£ état de choses a incité le syn leur cahier de revendications des pourparlers avec la Rési- sonne de bonne foi. de frapper le mouvement syndical
Monsieur le Résident Général,
dicat (UGSCM) du personnel déposé. Les responsables marocain : licenciements et em Résidence générale, RABAT
de la Manutention Marocaine syndicaux de l’U.G.S.C.M. ALERTE AUX TRAVAILLEURS DU PORT prisonnements des militants syn Monsieur le Résident Général, •

à attirer l'attention du syndi ne purent violer les déci dicaux coupables» d'avoir osé
cat F.O., par lettre du 26 no sions souveraines de l’As présenter à leurs directions des Interprètesde T intense émotion qui a saisi les travailleurs
vembre, sur le manquement semblée générale et le mou L’aggravation des condi vement fut brisé par les ma revendications ou simplement du Marocà la nouvelle de l'affreuse catastrophe qui, à Erfeud,
tions de vie des travailleursdu le. 19 Novembre, a coûté la vie à 14 des leurs, nous avons
aux engagements pris et vement de grève affectant nœuvres déloyales et la tra d'avoir manifesté une activité
l'honneur de vous demander d’intervenir pour qu'une en
souhaitait que pareils faits les heures supplémentaires Port consécutive à la hausse hison des dirigeants F. O. syndicale (CO.SU.MA.), ferme
ne se reproduisent plus. Ce et le travail de nuit se pour des prix, à l’intransigeance qui après une entrevue sé ture par les Autorités locales des quête approfondie dégage toutes les responsabilités et que
pendant, dès la fin de la ré suivit. Les agissements dic du Pationat et à la carence parée et secrète avec la Ré bourses de travail de Petit-Jean, de sévères sanctions soient prises afin que de pareils dra
union du 27-11-52 groupant tatoriaux des dirigeants F.O. de l’Administration, a con sidence Générale « conseil Fédala, etc, rendant impossible mes ne se renouvellent plus.
traint les agents de la Manu La lecture des journaux quotidiens nous apprend fré
_ tous les personnels de la soulevèrent l’indignation de lèrent à leurs adhérents de toute réunion de travailleurs ; in
Manutention, les responsa tous les travailleurs du Port. tention Marocaine à déclen reprendreleservice».L’unité terdiction à Fès et Meknès (régions quemment que les accidents du travail graves souventsmor
bles F.O. de la Manutention Le syndicat U.G.S.C.M. de la cher un mouvement de grè d’action fut brisée et la re militaires) ainsi qu'à Taza de réu tels se produisent, dans les ports et sur les chantiers de
et confédéraux se rendirent, Manutention se trouva dans ve pour la léalisation de re prise décidée. Il était toute nion syndicale sans autorisation constructions. Ce ne sont là que des révélations fragmentai
séparément, sans consulter l’obligation d’éditer un tract, vendications aussi modestes fois entendu que les heures préalable et hors la présence de res et incomplètes. Rien ne transpire par ailleurs de ce q li
ni la base ni le syndicat ma- que nous reproduisons ci- que légitimes, mouvement supplémentaires et le travail policiers,dissolution d'une assem se passe dans les mines où toute activité syndicale est im
joritaire représenté dans le dessous pour éclairer les voulu par l’ensembledu Per de nuit ne devaient être as blée générale de cheminots à possible de même que dans les zones dites «d’insécurité»
— Comité de grève paritaire, travailleurs et l’opinion pub sonnel. surés qu’après réception de Meknès le 7 novembre 1952, éloi pourtant habitées par des populationspaisibles et où l'insé
auprès de la Direction de la lique. LES CONDITIONS DE la réponse résidentielle gnement dans le Sud et interdic curité n’existe que pour les travailleurs comme le drame
Manutention et de la Résiden La presque totalité des tra Mais contrairement à cette . .
tions de séjour de certains centres récent d’Erfoud le prouve.
REUSSITE ETAIENT 11 ressort de ces faits que la législation actuelle
ce. Ils traitèrent en secret a- vailleurs, malgré le mauvais décision prise souveraine par mesures administratives, de sur la
REALISEES ment par l’Assemblée Géné militants, expulsion de responsa sécurité dans les entreprises, n’est pas mieux appliquée
que le reste de la législation du travail. Il faut en voir la

Informations
Npp2OopNeeaNenasnaaaaeneaaaaaaaNaeeeooNaNteoNaaNNNNNnonn2vveoovpoaneaapaNaaa:022002222000 Si au début le mouvement rale, les responsables F. O. bles syndicaux, etc...
1 8
ordonné par le syndicat F.O. ordonnèrent aux travailleurs Ils demandent à nouveau la re cause dans la carence de la Direction du Travail qui laisse
| | était inefficace, parce que dé d’effectuer les heures sup connaissance du droit syndical les inspecteurs du travail sans autorité et sans prestige en
cidé sans consultation de l’or plémentaires et le travail de pour tous sans restriction, le res face d’un Patronat tout puissant.
s
f SYNDICALES s
|
ganisation majoritaire U.G.S.
C.M., la grève devint totale
par suite de la rentrée en lutte
nuit le 28 Novembre 1952.
Respectueuxdes principes de
pect des libertés syndicales, indi
viduelles et d'opinion, la recon
la démocratie syndicale et naissance des délégués syndicaux
Nous tenons à vous signaler que nous avons adressé le
17 octobre 1952 une lettre à Monsieur le Directeur du Tra
vail pour lui demander la statistique des accidents du travail
2 $ des travailleurs marocains. de la volonté librement ex marocains par les directions pa- survenus en 1951. Cette lettre est à ce jour restée sans
YQ2.22POONONNNONNNNNNNN voP222CP2PNNNN L’unité d’action était réalisée primée par les travailleurs, tronales. réponse.
et devait garantir le succès. le Syndicat UGSCM, en invi La garantie du Statut de la fonc Veuillez agréer, Monsieur le Résident Général, l'assu
Le SECRÉTAiRE GÉNÉRAL de A C.I.S.L. de MANŒUVRES DELOYALES tant ses adhérents à se con tion publique* rance de notre haute considération.
former aux décisions souve Les dirigeants de l'Union Gé Pour T UGSCM le Secrétaire général : B. Taib
PASSAGE AU CAIRE ET SABOTAGES raines de l’Assemblée Gé nérale constatent : que malgré
L’unité d’action correspon nérale, dénonce la trahison quelques baisses spectaculaires et Une offre des Syndicats Libres en
interrompant son voyage vers Moyen-Orient, et l'aide qu'elle
à dant aux vœux profonds de des dirigeants F. O. qui, abu momentanées, le coût de la vie
vue de résoudre la crise tunisienne
les Indes, J. H. Oldenbroek, Sec l’ensemble du personnel, le sent de la confiance des tra ne
a accordée aux aspirations natio
rétaire général de la C.I.S.L. et cesse d'augmenter comme le *
nales légitimes de la population devoir des dirigeants était vailleurs, ont saboté un mou démontre l’indice officiel des prix
Orner Becu, Secrétaire général de Tunisie. Il rappela que de pré de la préserver comme la vement revendicatif en se de détail.
de la Fédération internationale cédentes délégationsde la C.I.S.L. prunelle de leurs yeux. Par mettant au service de l’Ad La confédération interna Les dernières personnes in
des Ouvriers du Transport,
Que de Mars 1948à Octobre
se avaient déjà visité l'Egypte, le protocole d’accord signé le ministration et du Patronat. 1952 les indices officiels passent tionale des syndicats libres a diquées sont toutes deux
sont arrêtés au Caire où ils ont Soudan, le Liban, la Syrie, l'Irak, 22 Novembre 1952, les deux Nous laissons le soin aux tra de 1.600 à 2.800 révèlent une invité les Nations Unies à conseillers de la C S. i
I au
euToccasion de s'entretenir avec la Jordanie et l’lan. Le prochain organisations syndicales ont, vailleurs européens de juger. montée des prix de 75 °l alors constituer une Commission Conseil économique et s o-
des leaders syndicaux d Egypte. stade, ajouta-t-il, sera l’ouvertu- en effet, « pris l’engagement Ils ne manqueront pas de dé des bons offices qui serait cial des Nations Unies, ou la
que les salaires par paliers succes chargée de la médiation et
Le 24 octobre, J. H. Olden re, Beyrouth, d'un bureau d’in-
à formel d’être solidaires et de savouer ceux qui ont trahi sifs n'ont été majorés qu'à partir C. I. S. L. possède le statut
broek prit part à une conférence formation de la C.I.S.L. On es n’agir qu’en commun accord leur cause. Quant à nous, d'avril 1952 et de55% seulement. de la solution du conflit qui consultatif.
père qu'il constituera le noyau jusqu’à l’aboutissement com nous demeurons au service Réclament la réunion immédia existe entre le gouvernement Le message déclare que les
de presse tenue dans la capitale plet des revendications ». de tous les travailleurs sans te de la Commission Centrale des français et le peuple tunisien.
d'un groupement régional du demandes tunisiennes ; « ne
égyptienne. Il souligna l'impor Cet engagement fut violé dès distinction.
Moyen-Orient, semblable à ceux salaires afin de fixer à 70 francs Dans un message envoyé sont l’expression ni d’un ex
tance que la C.I.S.L. attache au qui ont déjà été formés en Euro le début par les dirigeants LA LUTTE CONTINUE le salaire horaire minimum. à chaque délégationnationa trémisme aveugle, ni d’un
développement de puissants syn F. O. qui ont tiaité séparé RESTONS UNIS En attendant cette réunion, ils le de l’Assemblée générale nationalisme étroit et inconsi
pe, en Asie et dans les deux
dicats libres dans les pays du Amériques. ment et en secret avec la des Nations Unies et, au nom déré » ; il ajoute que « nous
Résidence Générale sans C’est pourquoi, nous ap engagent tous les travailleurs du d’environ 55 millions de syn
* * * Maroc à revendiquer une majo
consulter le Comité de grève pelons tous les travailleurs ration générale de 15% diqués de 70 pays, la C.I.S.L.
sommes persuadés qu'en fai
sant confiance a la clairvoy
ni même leurs propres adhé du port, marocains et euro les salaires et traitements.sur tous déclare que « le gouverne ance du peuple tunisien,
iNAUqURATiON de ’ l’Ecole ASÎENNE des rents.- Ils ne tenaient aucun péens sans distinction, orga Les militants de l'Union Géné ment français n’est pas enco nous en ferons l’allié le meil
compte de leurs engage nir nisés et inorganisés, à se réu
syNdicATS rale expriment leur fidélité aux re prêt à satisfaire les aspi leur, dans la défense de la
ments et des décisions des en Assemblée Générale décisions rations nationales légitimes démocratie ». Se référant aux
du Congrès de l'Union
assemblées générales. Pa à la MAISON DES SYNDI Générale des 11 et 12 novembre du peuple tunisien ». La let déclarations contenues dans
Le 5 novembre eut lieu, Cal
à général des syndicats japonais, reils agissements sont lou CATS - 91. Rue LASALLE le 1950, notamment tre est signée par J. H. Olden la Charte des Nations Unies
cutta, la cérémonie d'inaugura en 1951, il entrait au siège de ches et contraires aux prin DIMANCHE 301 111 52 à 9 en ce qui con broek, Secrétaire général de
l'application au Maroc de et à d’autres documents sur
tion de l'Ecole syndicale asienne l'Organisation régionale asienne cipes les plus élémentaires Heures pour examen de la cerne la C. I. S. L., Matthew Woll « le droit des peuples a se
de la C.I.S.L. Il s'agit du premier de la C. I. S. L. Les maîtres per de la démocratie syndicale. situation et décisions à pren et Jacob Potofsky, respecti gouverner eux-mêmes » le
centre permanent de ce genre manents seront assistés par des dre. Unis et solidement or Pour tous travaux d'impression
vement vice - présidents de
qui ait jamais été ouvert; soit en conférenciers, envoyés par les LES TRAVAILLEURS ganisés nous triompherons. message de la C. I. S. L. ajoute
Asie, soit ailleurs. JUGERONT Imprimerie Economique « l'Américan Fédération of que : « si ces documents de
divers mouvements syndicaux. Le SYNDICAT U.G.S.C.M. de la Labor » et du « Congress of viennent lettre morte, la cau
Une cinquantaine d'inscriptions C’est ainsi que notre mou- MANUTENTION MAROCAINE Rue Emile Duployé — Rabat
Industrial Organisations »
Le but de l'Ecole consiste à for se de la paix en souffrira cer
mer des dirigeants, actuels ou fu
ont été reçues. Sur ce nombre,
turs dans les divers pays, et à leur seize étudiants furent sélection
inculquer les principes et la prati nés. Ils viennent de Hong-Kong,
UNE ETUDE DE LA C.I.S.L. SUR LA SITUATION tainement et la confiance que
les peuples de la terre
avaient placée dans les Na
des Indes, du Japon, de la Malai


que du syndicalisme démocrati- sie
que.
et de la Tailande. Plusieurs
places restent à la disposition
L'horaire des cours sera ré d'autres pays du Pakistan,
DES TERRITOIRES NON-AUTONOMES •• tions Unies en sera sérieuse
ment ébranlée ». La constitu
tion d’une Commission des
duit, mais intensif. Ces cours se : par bons offices des Nations U-
exemple, d'où l'on attend de pro nies, sur la base de celle qui
ront donnés pendant trois mois. chaines inscriptions. La Thaïlande ES États Unis poursuivent à Parlement néerlandais pour les viennent d'accéder à un régime degré d'autonomie. Ainsi la Trini
Le programme comprend les buts s'est distinguée l'égard de leurs territoires affaires les concernant. Le gou très proche de l'autonomie inter parvint, avec une telle réus
par l'envoi d'une té a un conseil législatif de 27 site, à résoudre le problème
et l'organisation des syndicats, femme, étudiante âgée de 22 non-autonomesune politique pro vernement néerlandais les consi ne complète. Dans la Côte d'Or membres dont 18 sont élus et un
che de celle de l'association. Ain dère comme territoires autonomes indonésien pourrait, estime
le contrat collectif et la manière ans, fonctionnaire, et depuis existent un Conseil des ministres conseil exécutif de neuf membres la C. I. S. L
de négocier ; l'histoire du syn
qua si, on trouve à Porto-Rico un et n'adresse plus des renseigne et une Assemblée législative com dont cinq sont élus par le Conseil contribuer ef
; «
tre ans membre d'un syndicat. fectivement a trouver une so
dicalisme en Asie et dans d’au- Le plus jeune des étudiants a 21 Gouverneur élu au suffrage po ments au Secrétariat de l'ONU posée de membres élus, de chefs législatif. LaBarbadeaune Assem
pulaire, un Conseil exécutif et à leur sujet.
lution constructive qui res
tres pays ; les problèmes écono ans ; le plus âgé, 45. indigènes et de représentants blée représentative composée de
pecterait les droits démocra
miques, avec référence spéciale deux assemblées parlementaires d'organisationséconomiques. Le 24 membres élus. Dans certains
Le vétéran est un Indien qui La politique d'autonomie est tiques du peuple tunisien et
aux questions d'Asie ; la législa participa à |a création d'un aux décisions desquelles le Prési pratiquée dans une certaine me Nigéria a une assmblée législati territoires, en Afrique orientale et les intérêts de la France ».
tion ouvrière et les questions po- dicat, en 1928. Par contre, syn des
dent des Etats Unis a le droit d'op
sure par le Royaume Uni dans di ve composée de membres élus en Afrique australe notamment, L’appui que la C. I. S. L.
-itiques concernant les syndicats. étudiants thaïlandais n'a adhéré un poser son veto. Les habitants
verses possessions ainsi que par et de chefs et un Conseil des Mi et à Sarawak, Brunéi et Nord- n’a cessé de donner a son
Les cours seront donnés en lan de Porto-Rico sont citoyens amé
aux organisations que depuis la France dans les deux protec nistres. Dans ces deux territoires Bornéo, la politique appliquée organisation affiliée tunisien
anglaise. ricains et délèguent un «commis
gue deux mois. Sur les seize, six sont torats du Maroc et de Tunisie. Il le gouverneur britannique garde n'est pas éloignée d'une politique ne, et en général à la cause
Le directeur de l'Ecole, V. S. des fonctionnaires syndicaux et sionner » au Congrès. Les iles d'assu jet t issement. tunisienne est chose connue.
Vierges, les îles Hawaï et l'Alaska faut se rendre compte qu'il y a un droit de veto contre les déci
Mathur possède une expérience dix, des ouvriers d’entreprisesdi quantité de stades d'autonomie sions prises par les instances po Signalons qu'en Rhodésie du A maintes reprises, la C. I.
ont un statut à peu près sembla
considérable de l'éducation ou verses et de plantations, des ble. Les îles Hawaï et l'Alaska sont depuis le territoire non-autonome litiques citées plus haut. Nord, le Conseil législatif se com S. L. a réitéré au Gouverne
vrière Aux Indes. Il sera assisté commis ou des techniciens. où est appliquée une politique Dans la majorité des autres co pose de neuf fonctionnaires (of ment français des représen
, toutefois représentées au Con tations tendant à une solution
d’un conseiller, K.W. Lauermann, On espère que cette œuvre lonies britanniques, ainsi qu'au ficial members) de dix membres
grès par des délégués ayant d'autonomie proche d'une politi équitable. Au cours des mois
autrefois leader syndical en Alle vitale pour l'éducation syndicale Soudan, un régime tendant à une européens élus et de quatre per
voix consultative- Ajoutons que que d'assujettissement, jusqu'au du printemps de 1952, la C.
magne, puis en Tchécoslovaquie. pourra se poursuivre dans diver descommissions du Congrèsamé- territoire qui jouit d'une autono autonomie interne est en vigueur. sonnes
dont deux Africains, nom
Après l'occupation nazie de ce ses autres régions asiennes, où I. S. L. a donné à Farhat Ha-
ricain examinent actuellement la mie interne complète. Des Assemblées législatives et mées pour représenter les inté
ched, Secrétaire général de

,
dernier pays, il réussit à se ré- les cours auront lieu dans les des Conseils exécutifs ont été mis rêts africains. Au Tanganyika, le
•fugier en Grande-Bretagne où il idiomes locaux. Les diplômés de possibilité d'accorder le statut
d'Etat (State) à Porto-Rico, aux
Ainsi l'ile de Malte et la Rho-
en place. Le nombre des mem
Conseillegislatif se composede 15 l’U. G. T. T; la possibilité de
travailla en qualité de journaliste l'Ecole de Calcutta pourront être désie du Sud jouissent d'une au bres élus dans fonctionnaires, de 7 européens tenir à Bruxelles une confé
et de reporter à la radio en fa appelés à aider, éventuellement, îles Hawaï et à l'Alaska.
tonomie interne complète* Re ces organismes est élus, de rence de presse et, par la
variable ; il varie en général avec trois Asiens élus et de
veur du mouvement de l'éduca à l'organisationde cours sembla Les Pays Bas mènentdans leurs marquons cependant, que dans quatre Africains nommés. Au suite, avec le concours des
le cas de la Rhodésie du Sud, l'opinion qu'ont les autorités bri syndicats américains, de se
tion ouvrière. Il demanda et ob bles. On espère aussi que le Col possessions d'Amérique une po Kenya, le Conseil législatif se
tanniques du degré de développe rendre aux Etats-Unis. La C.
tint la naturalisation britannique- lège parviendra à préparer des litique d'autonomie teintée légè seuls les résidents britanniques compose de 16 fonctionnaires
Le troisième membre permanent cours manuscrits et des cours ment des populations du territoi I.S.L. s'efforce maintenant de
rement d'association. Surinam et participent à la vie politique du élus, de cinq Asiens élus, d'un
du Collège est un syndiqué japo re en question. La Malaisie a été Arabe élu, d'un Arabe prévenir le retour, à l’occa-
parcorrespondance pour un cer les Antilles néerlandaises jouissent pays ; les Africains n'y ont pas dotée d'une structure fédérale et nommé et
nais : Ashi Okuri. Pendant la tain nombre de langues asiati aujourd'hui d'une complète auto de droits politiques. C'est dire de quatre Africains nommés. sion de la prochaine session
on y trouve neuf conseils exécu du Comité exécutif qui va in-
guerre, il dut subir une détention ques. La C. I. S. L. est confiante nomie interne. La métropole reste que l'autonomie interne de la tifs d'Etat, un conseil exécutif lé En Tunisie et au Maroc, la
préventive, sur ordre des autori que l'Ecole apportera un vérita compétente pour les relations ex Rhodésie du Sud ne vaut
que gislatif fédéral. Dans les Indes France fait face à des problèmes
cessammentseréuniràNew-
tés japonaises ; en 1949, il est ble et encourageant stimulant térieures et la défense. Trois dé pour les seuls Botaniques et est occidendales, on est arrivé géné
York,des entraves apportées
politiques importants. On ne peut
nommé secrétaire, pour les rela au mouvement du syndicalisme légués de ces territoires ont le ainsi fort relative. ralement, notamment dans les nier que Tunisiens et Marocains, au départ de Tunisie de Far
tions internationales/ au Conseil libre, à travers l’Asie entière droit d'assister aux débats du Le Nigéria et la Côte d'or hat Hached lors de la der
grandes Antilles à un assez haut SUITE PAGE 4 nière session de ce Comité,
EN SUIVANT LA CONFERENCE DE L’UNESCO
NOUVELLE MENACE OU DUPERIE ?
L’U.N.E.S.C.0. APPUIE L’ACTION DES ETATS
SUITE DE LA PAGE 1 gouvernement homogène tunisi Quai d'Orsay qu'une tentative
ARABES CONTRE L’ANALPHABETISME partis politiques, membres du
Grand Conseil, etc... Dans l'état
de la situation en Tunisie, il n‘é-
en, et une assemblée souveraine
tunisienne. Le gouvernement
français répond non, et préconise
plus personne. Comme l'a dit M.
Verdier dans le «Populaire»,
tait pas possible de réunir un l'on
un gouvernement mixte, et la
conseil aussi représentatifde l'o participation des Français à des
SERVITUDE pinion tunisienne. D'autre part assemblées proprement tuni ou bien le Bey accepte ce qu'il
l’action des gouvernements, de LA GRANDE MISE s'il n'existe pas en Tunisie d'As
n'avait pas ici, et
DE ^IGNORANCE contribuer à l’élaboration des RE DES REFUGIES
arabes réfugiés, ont fait un effort
spontané. Mais ces initiatives
siennes. Ces propositions restent
on dira à 1
semblée souveraine,élue suffra
au sans changement, comment dès de problème,ou bien il refuse et
programmes scolaires, de faire
g ‘UNE des préoccupations connaître les méthodespédagogi ARABES. sont insuffisantes.Aussi la confé ge universel, la faute ne saurait lors pourrait-on parler avec une
on dira à l’ONU que la bonne
rence de l’UNESCO a-t-elle dé être imputée au bey. Le fond du apparence de logique, de la vo volonté française se heurte à une
ques les plus modernes et de for L’UNESCO s’apprête à cidé de demander à l’UNRWA problème même en Tunisie rési- lonté d'entamer de nouvelles né
de l’UNESCO, qui se dans chaque pays, un pre en mauvaise volonté systématique.
tient actuellement à Paris, est la mier mer, voyer à la Jordanie une mission de nouvelles et beaucoup plus de précisément dans la création gociations.
noyau d’éducateursautoch pédagogique particulièrement
lutte contre l’analphabétisme. tones qui, à leur importantes ouvertures de cré d'une telle institution, création
tour, formeront importante du développe
Comme l’a déclaré le Directeur des disciples.Ainsi en vue dits, tant pour l’éducation des à laquelle le gouvernement fran que vraiment ce n'est pas trop
général de l’organisme, M. Tor- enseignement les cadres d’un ment de l’enseignement primaire. enfants réfugiés,
que pour les çais se refuse.
En réalité, il n'y a de la part du fort I
moderne seront Aussi bien ce pays est-il de tous
pat centres de reclassement profes
peu à peu constitués. La tâche les Etats arabes, le plus affecté sionnel qui fonctionnent dans
de certains expertsde l’UNESCO
par le pénible problème des réfu plupart des pays d’accueil et qui française
Mais l'objection majeure se
la trouve dans le fait
que la note
A propos du débat sur
Elena de la Souchère | est plus particulière. L’organisme giés arabes, de Palestine. En
international a envoyé en Iran et pération coo s’efforcent de former rapidement
avec l’UNRWA, cet au- des mécaniciens, des agriculteurs se
de»
qui « préconise la repri
négociations », ne présente le problème tunisien
au Paskistan, sur la demandedes treorganismespécialisédel’ONU, qualifiés des artisans. aucun élément nouveau. C’est le
et plan Hautecloque, dont les dispo
res Bodet, * la moitié de l'huma* gouvernementsde ces deux pays, l’UNESCO a déjà beaucoup fait Une tâche immense s’accom
nité ne sait ni lire ni écrire et de' des experts de la radio éducative. pour la préparation profession sitions essentiellessont reclassées, SUITE DE LA PAGE 1 LE PROBLEME DE LA
Les autorités de Karachi enten nelle des réfugiés et l’éducation tion
plit sans bruit, grâce à la coopéra, qui est repris. Comment dans de
meure soumise à une ignorance dent développer, dans des Etats arabes et de telles conditions très probablement à ce que le REVISION DES TRAITÉS
qui perpétue son asservissement les établis de leurs enfants. Pour l’année sco faire preuve de
d’enseignement, l’UNESCO, en vue de résoudre volonté de trouver Bey de Tunisie soit représenté
à des conditions de misère impo' sements l’usage laire 1951 -52 le nombre des éco le douloureux une solution ? durant les
problème créé par La réunion de la commission débats. en détail et longuement par le
sées par les fatalités de l'histoire de ce mode d’éducationultra mo les ouvertes, dans le Proche Ori l’exode des arabes de Palestine mixte n'en est certainement
et de la géographie ». Selon M. derne. Et le Gouvernement ira ent, par l’UNESCO, pour les en et de préparer les exilés à jouer une. Celle-ci pas Selon certaines rumeurs, la représentant de la Syrie, le Dr.
Torrès Bodet Une
nien se propose d’utiliserla radio fants arabes réfugiés, atteint est destinée à dis délégation française voudrait Tewfik Humeidi à la troisième
; proportion a rôle utile dans l’économie
analogue d'enfants «
en vue de donner aux masses 108 écoles avec 890 instituteurs un des cuter des modalités d'applica que l’Assemblée interrompre ses commission des Nations Unies
en âge scolai' paysannes analphabètes d’accueil. Mais si un gros tion du plan. Or, il faut d'a
re ne reçoivent aucune instruC' ducation une « é- et 50.958 élèves pour une masse pays effort
travaux le 13 décembre de fa lors du débat sur le problème de
de base », En Lybie, de a déjà été accompli, il res bord que celui-ci fut accepté* çon à ce que la question tuni la self-détermination.
tion ». 230.000 enfants réfugiés. En hélas,
nation nouvelle née, la tâche te, beaucoup à faire... Les Tunisiens demandent un sienne soit séparée de la Lors de sa 33e conférence à
Si l’instruction est un instrument complie par l’UNESCO est ac
de libération ; il importe d’en do
ter, non seulement les enfants, lois sous des aspects pittoresques.
con
sidérable, et se présente par- les que
core nombre d’écoles ne disposent
elles de baraquements.Parfois
cours ont lieu sous la tente ou
FERMAT HACHAD tion marocaine.
ques
Dublin en 1950, l'Union Inter
Cela éviterait que la question parlementaire ( groupant les
marocaine soit influencée par représentantsdes parlementsdes
mais aussi les adultes. Pour
L’UNESCO a mis au point une eux Une mission
technique de développement de taire de dactylographie,
commerciale a ou
vert, à Tripoli, un cours élémen résultats
secréta
en plein air. Le rigoureux hiver
1 95 1 "5 2 devait compromettreces
précaires. Le mauvais
lâchement assassiné les débats sur la Tunisie.
La délégation brésilienne
différents membres des Nations
Unies, a adopté une résolution
a réaffirmant la nécessité de revi
«l’éducation de base». Qu’est-ce riat et classement, temps emporta tentes et baraque modifié son projet de résolution
en vue de doter ments et il fallut ouvrir les locaux la Tunisie ser les traités non équitables, et
que « l’éducation de base ?» A le nouvel Etat du noyau d’em Ferhat Hachad, secrétaire consternation la nouvelle. Ils sur en supprimant le établissant que les difficultés ré
cette question, M. Torres Bodet ployés de bureaux dont il scolaires à des familles de réfu mot traité du paragraphe
répond : « Un minimum d'instru' plus urgent besoin. Des spécialis a le giés sans abri. Au cours de l’été général de l'Union Générale n'en seront qu'à même de lant de la requête par sultant de ces traités peuvent
des Travailleurs Tunisiens comprendre et de juger. que les deux
ction générale, morale et techni' tes de l’éducation de base sont 1952, un gros effort a été accom vient d'être lâchement parties respectent la charte des
dispositions de la Charte des
pli pour rémédier à cet état de assas Nations Unies. Précédémment,
que sans laquelle les intéressés ne actuellement à l’œuvre dans le choses. Les baraquements ont siné par des terroristes fran Nations Unies et notamment à
pourraientni concourir à l'amélio Fezzan.. Et d’autres pédagogues, çais. La douleur du peuple MISE AU POINT le paragraphe stipulait que les
ration de leur existence, ni assu' particulièrement au courant des été relevés, des locaux ont été tunisien est incommensura deux parties devraient respecter l'article 14.
construits ou agrandis. De nou- les traités et les clauses de la Citant l'exemple du Maroc et
merprogressivementleurs respon usages et des réactions des popu ble. Le Monde musulman
sabilités d'hommes libres
*. lations nomades, ont été en vaux instituteurs ont été formés deuil. L'ensemble des or
est du Front National Charte. de la Tunisie le Dr. Homeidi
a
dans les centres de Ramallah, en en fait remarquer ni la logique,
Le Directeur général de voyés en Cyrénaïque... que
Jordanie, de Bhamdou, au Liban, ganisations syndicales du AGRESSION AU MAROC ni le souci de l'harmonie inter
l’UNESCO reconnaîtque l’orga L’EDUCATION DE
« et de Gaza. L’Egypte et l’Irak monde libre seront également ET EN TUNISIE nationale ne permettent
que de
nisme international ne peut
son BASE » DES ont accueilli dans leurs écoles en deuil. A l’issue de leur dernière ré- Les débats actuels de la com tels traités puissent lier indéfini
ger à assumer directement la ADULTES. normales respectivement 30 et 60 Mais le vrai visage des co
mission juridique des Nations ment partenaire faible. le
double tâche de l’instruction des Le rôle d’éducateur des adul étudiants arabes de Palestine,
lons français de Tunisie ap sentants du Front National Maro
cain à New-York ont publié un Unies portent sur le problème En attendant qu'une procé
enfants et de l’éducation de base futurs éducateurs enfants paraît dans toute sa laideur.
tes demande des qualités bien dif des ré communiqué où ils s’élèvent de la définition de 1* « AGR ES- dure soit établie pour la révision
des adultes dans les
pays dont le férentes de celles qui sont fugiés. A la rentrée d’août-sep Après les ratissages, les camps contre la propagande menson
norma tembre SION ». des traités, c'est le droit
développement a été retardé
lement exigées des éducateurs des dernier 20.000 enfants de concentration et les tortu gère diffusée par la presse co et le
par lonialiste française au Maroc et Le représentant de l’Irak M. devoir des Nations Unies d'exa
enfants. Aussi des centres ont ils de plus ont pu être accueillis. res, voici à présent que l'on
des impératifs géographiques
historiques. Cette tâche ou en France, et selon laquelle des Abderrahmane Bazzaz a déclaré miner et de résoudre les cas où
appar été créés en vue de former, sous Par ailleurs 85.000 enfants sont recourt à l'assassinat et au divergences et des disputes des frictions
tient aux gouvernements. Mais la instruits meurtre. Les troupes du Gé existent que ce qui se passe act uellement peuvent être évitées
direction des dans les écoles primaires entre les membres de
l’UNESCO s’efforce de les aider. experts envoyés néral Garbay suffisent plus. la délégation marocaine. au Maroc et en Tunisie relève entre deux parties liées par un
par l’UNESCO, les éducateurs des pays d’accueil et 17.000 au ne certainement de l'agression. traité. Ces cas sont même envisa
Et, de fait, elle apporte un autochtones qui seront chargés de tres dans des écoles spéciales Les représentants du Front
con National Marocain expriment S'opposer par la force aux aspi gés par l'article 35 delà Charte.
cours précieux aux Etats arabes donner créées par ces pays avec le con tueurs a été montée depuis
du Proche Orient qui, libérés des taire un enseignementélémen financier de l’UNRWA. plusieurs mois. Elle est con
leur total mépris pour de telles rations à la liberté des peuples Cet article stipule que tout mem
tutelles paralysantes, ont entre aux masses illetrées. L’un de cours le
allégations et assurent le peuple colonisés,constitueune agression. bre des Nations Unies peut atti
.
centres fonctionne à Dujai- nue sous nom de la « Main marocain de leur parfaite union, l'attention du Conseil de sé
pris une véritable croisade contre ces Au total, un peu plus de cent Rouge Financée les solidarité totale Madame Paul rer
lah, en Irak. Mais le plus impor mille enfants, environ 44° de ». par co et coopération Bastid, repré* curité de l'Assemblée
l'analphabétisme. lons de Tunisie, elle opère fraternelle au service de la cau- sentante de la France, vivemen’ ou générale,
tant est actuellement en train de la population enfantile réfugiée, grand jour, au se marocaine. conflit
pris à partie les services du Se* sur un
a
L^ASSISTANCE naître dans les sables de Sers el reçoivent en traction avant, ou une situation
éducation élémen sous l'œil complice’des AHMED BALAFREJ qui créent une menace pour la
TECHNIQUE Lyanah, au nord du Caire. Le taire. Les une auto HASSAN OUAZZANI
crétaire des Nations Unies d'av
paix.
Liban et la Syrie, l’Egypte et à l’analphabétisme
autres sont condamnés rités répressives. Elle s'était
MEKKI NACIRI oir omis de rapporter dans leur - —
Pour participer à cette tâche, l’Arabie si les organis déjà attaqué ouvertement et
Séoudite, (MEHDI BENNOUNA presse, la réponse qu'elle a faite
l’UNESCO a mis au point un la Jordanie
et l’Irak ont participé financière pas
mes internationaux
effort
ne réalisent lâchement à plusieurs person au délégué de l'Irak. Les arrestations
programme « d’assistance techni ment à la construction de un gros en vue d’aider nalités musulmanes et Isra
que ». ce cen les Etats arabes à faire face à la élites de Tunisie.
Son palma CE QUE L’ON VOIT ET CE QU’IL
Cette assistanceest celle qu’ap
tre, auquel les experts de l'UNE tâche éducative que leur impose rès
SCO apporteront leur concours la présence des enfants réfugiés. compte déjà plusieurs continuent
portent aux gouvernementsinté technique, et qui formera des spé Certains meurtres. Elle vient d'abattre
ressés les missions pédagogiques cialistes de l’éducation de base pays, comme la Suède, aujourd'hui l'un des hommes FAUDRAIT VOIR
envoyées par l’UNESCO. Le rô- pour tous les par exemple, qui remit à les plus populaires, les plus SUITE DE LA PAGE a
pays du Proche l’UNESCO une somme de dix aimés de l'ensemble
le de ces missions est d’orienter Orient arabe. mille dollars destinée aux enfants de l'Afri SUITE DE LA PAGE 1 circulait en bicyclette, la veille
du Nord. quoique étranger, j’ai aussi de la fête du trône. Le contrôleur
Le budget tel qu’on le dépense que
De ce meurtre, le gouverne tainement partis enchantés rougi au nom de la vraie civil
ment français aura l'entière de leur séjour. Ils émettront France de toutes ces misè conduisit
responsabilité. Au moment sur notre œuvre ici des ap res. de ces bidonvilles, de prisonné. au poste où il tut’em-
en personne l’arrêta et le

même où laquestiontunisienne préciations auxquelles s’ap ces servitudes, de cette at


est à l'ordre du jour de l'ONU pliquera le mot de Lyautey mosphère « gestapiste » der
Une étude de la CI.S.L
SUITE DE LA PAGE 1 indemnité pour charge de fa les crédits ont presque doublé les délégués de l'ensembledes que j’ai déjà cité : « Rien ne rière le rideau de lumière et sur le
Comme on le remarque en mille, — indemnité temporaire depuis 1951. nations apprendront avec serait plus dangereux que de beauté qui ensorcelle le situation des territoires
l’espace de cinq ans ( de 1948 à de cherté de vie, — indemnité Un autre exemple : renouvel de faire uniquement état de touriste, épris surtout de son
de représentation, Une intervention ces témoignages bienveil propre contentement et peu
1953), nombre total de fonc — prime de lement du parc automobile (cha
lants où l’information rapide soucieux de scruter l'âme
non-autonomes
tionnaires rétribués par le bud technicité, — indemnité pour pitre 26) coûtera cette année la impressionnante de Sir et superficielle,
get marocain (titulaires,auxiliai
heures supplémentaires,
— in bagatelle de 300 millions ! la courtoisie, d'un peuple, d'une élite la SUITE DE LA PAGE 5
demnité pour travaux supplé Nous ne parlons par ici des frais Zafrullah Khan tiennent parfois trop de pla tente, d’une jeunesse captive
res et agents payés sur crédits de
personnel ) aura augmentéde près mentaires, — indemnité de fonc de fonctionnement et de répara ce ». ou brimée par les réglemen participent à ‘administration de

de 10.000 agents. tion, — indemnité de naissance. tion des voitures existantes. Il SUITE DE LA PAGE 1 Ils ont vu un aspect du tations. J'ai voulu «connaître», leur pays. Cependant le degré de
cette participation ne satisfait
— indemnité de caisse, — aide s’agit uniquement du renouvelle culturel et social ces progrès, dit-il, Maroc, dans l'éclairage que j’ai pénétré les médinas, j'ai les indigènes. La structure politi pas
Nous serions mal venus à faire familiale spéciale, permission ment ! sont indéniables, mais a qui profitent-ils l’on a choisi, dans le cadre écouté, confronté les thèses,
— de la Tunisie est
des objections si cette augmenta pour climat pénible, — indem surtout ? Qui profite des routes et des aussi que l’on a choisi. Le pesé les plaintes et placé à que train
Mais pourrait-on se demander, chemins de fer ? qui fait marcher les vrai d'être révisée. Jusqu'à en
tion correspondait dans des pro nité de voyage par l’Espagne, en quelle place est réservée aux Ma visage du Maroc, ils l’ont sa juste valeur, dans mon il n'y présent
portions valables à la nécessité plus du crédit général de congé usines ? Quels postos peuvent briguer ignoré,
comme ils n’ont rien esprit, l'œuvre de la France avait pas en Tunisie d’As-
rocains dans cet appareil admi les tunisiens qui ont fait des études ? semblée législative élue bien
de satisfaire les besoins sociaux du chapitre 24. pu connaître de âme. au Maroc, c'est-à-dire épurée les Tunisiensparticipent à la que
nistratif dont les 'tentacules Khan Et d'ailleurs, poursuit Sir Zaffrullah son
et culturels du pays. Or il n’en La rétribution des heures sup s’étendent sur l’ensemble. si les français déclarent que grâ Et quelque que put être de tout cet extérieur techni ges
les tunisiens leur bonne volonté, il était que, matériel, fort estimable tion gouvernementale* On doit
est rien. plémentaires est devenue un sys ce à eux sont extrêmement
Le tableau suivant en donne évolues, pourquoi ne leur donnent-ils impossible qu’il noter
soi, mais combien fragile d'opinions qu'il y a des divergences
Ainsi, si par exemple de 1988 tème déguisé de véritable majo l'indépendance, puisque en fut au en
une idée suffisamment édifiante : disant
pas tel est soi-
si désincarnéde son substra profondes entre les
à 1952, le personnel de la direc ration de traitement. leur objectif ? Quand estimeront- trement. milieuxgouvernementauxfrançais
Cadres supérieurs 9°f ils que le temps est veau Pour qui tum psychologique
tion de l’Instruction publique a Les frais de congé sont prévus . pour céder veut, non pas main et hu et tunisien au sujet des réfor
Cadres principaux peu à peu aux tunisiens la responsabi connaître le Maroc, ».
triplé, celui de la direction de dans deux rubriques distinctes 16o/c lité de leurs propres affaires ? Et le mi mais en mes politiques à accomplir. Au
l’Intérieur (forces auxiliaires) a (chapitre 25 et 75) et s’élèvent à Cadres secondaires.... 28°/ nistre Paquistanais a déclaré que le avoir une idée juste encore Cet honnête homme a son Maroc, il n'y a qu'un Conseil
également triplé. Les services de 700 millions. Le chapitre 25 est Agents contractuels ou Paquistan était infiniment moins évolue que très imparfaite et fort dé de son mieux l'âme ma sultatif, le Conseil de con
sécurité et de gendarmerie ont spécial au congé des fonction la Tunisie, et que pourtant, il avait incomplète, il faut une étude rocaine. Il n’a pas voulu s’ar gouverne*
Chargés de mission.... 1,8o/ que indépendance il ment composé de plusieurs col*
quintuplé pendant cette même naires en activité (transport par reçu son y a quatre approfondie entreprise en rêter au seul décor il lèges, français,
dehors de toute ingérence aussi examiné l'envers; de a lite. L'élection musulman, israe-
Cadres subalternes.... 950/0 ans et demi. Que dire alors do la Li
période. Pour donner une idée air et mer), des fonctionnaires bye, demande l'orateur. ? ce des membres
plus précise, signalons que les retraités et veuves de fonction La grande majorité des Maro Lo délégué du Pakistan présente officielle, en dehors de toutes décor. Il s'est du mu*
souvenu sulmans fait base
forces de police (sécurité publi naires, et aux frais de recrute- cains employésdans l’administra alors à la commission, le projet de ré solennités, en dehors de tou mot si vrai de Vauvenargues se sur une cor-
tion du protectoratse trouve dans solution que le groupe des treize na : porative et municipale.
que, gendarmerie et forces auxi ment et de rapatriement de nou tions
tes parades. « Une partie de nos erreurs La politique coloniale BELGE
arabes et asiatiques rédigé
liaires) totalisent plus de 16.000 veaux fonctionnaires. Le chapi les cadres subalternes : ce sont la Tunisie. Cette a
résolution, déjà pu sur Un étranger, grand ami de vient du défaut de lumière, est très proche d'une politique
agents, sur un nombre total tre 75 prévoit une dotation pro les chaouchs, plantons et petits bliée, prévoit notamment la création la France et qui l’a prouvé, mais une plus grande partie d'assujettissement.
visionnelle pour les frais de pas commis qui en forment le gros d'une commission des bons offices de écrivain distingué de langue vient des fausses lumières On peut dis
de 44. 537 fonctionnaires. tinguer cependant quelques
des effectifs. trois membres‘pour organiser et faciliter française, qu’on
Mais sans parler des traite sage par voie de terre (à tra la reprise des négociations entre la expert en sciences nous présente ». relevant d'une
me
politiques et coloniales, qui sures
Comme il le dit lui-même, d'autonomie politique
ments de base alloués à cette congésvers l’Espagne) à l’occasion des Expression chiffrée de la poli France et les véritables représentants
administratifs. tique du protectorat, le budget du peuple tunisien. m'a fait le très grand honneur il a étudié le Maroc comme la participa
armée de fonctionnaires, l’exa
Les exemples pourraient Sans déposer une motion formelle à de remarquer quelques uns « homme libre et indépen en tion de quelques éléments indigè.
donne l’image du régime d’admi
men en détail des dépenses de multiplier à l’infini. se cet effet, l'orateur en concluant son de
nistration directe en vigueur, en intervention mes articles et brochures, dant » ce que ne pouvaient nésgrande au Conseil du Gouvernement»
fonctionnement révèle un nom qui a duré trois heures m’écrivait le être nos députés soumis à en majorité européen, qui
Sur le plan des dépenses de même temps que la politique exprime le 13 octobre der
bre impressionnant d’indemni vœu que la commission en nier : «...J’aimerais tout sim des programmes officiels, à litique est un organe consultatif. La
tés permanentes ou occasion matériel, en augmentation de d’implantation et d'immigration tende des Tunisiens, de perférence dé d'assujettissement po*
près de 30° sur le budget de de l'élément européen. La place signés par le Bey. Il adresse également plement vous dire qu’il est des réceptions officielles, à pliquée est ap
nelles. Ces indemnités sont au un appel la délégation française réconfortantde voir quelques des banquets officiels qui en outre dans les
1952, on relève les mêmes abus, dérisoire et subalterne laissée aux qu'elle à
pour posses
nombre de 25. On peut en citer revienne sur la décision de ne Français sions portugaises et espagnoles.
les mêmes dilapidations des de Marocains, la prépondérance pas assister se placer à un ni devaient les charmer sans On
quelques unes à titre indicatif ou participer aux débats peut cependant citer que le
niers publics. Un exemple signi écrasante de l'élément français car il est extrêmement souhaitabledit-il, veau de grandeur humaine, rien leur révéler de la vérité
seulement : gouvernement franquiste dame
ficatif : les frais de déplacement qui absorbe ainsi les 80° des dé quo tous les points de vue soient ex de sincère conviction, et dire profonde.
—Indemnité de logement, primés. les vérités nécessaires, sans son intention de mener une poli
— de mission (?) coûteront cette an penses ordinaires sont des carac Nos parlementaires
indemnitéfamiliale de résidence, Le délégué de l'Irak, M. Fadil E ont vu tique d'autonomie dans la zone
née 1.232 millions. Les crédits téristiques constantes. Jamali reprend cette suggestion la détours, sans crainte d'être et revu l'œuvre
« technique espagnoledu Maroc afin de s’at-
— supplément familial de loge ouverts sous cette rubrique s'éle bafoué
en des êtres
Nous aurons, dans un article présentant sous la forme d'une motion pai serviles. et matérielle » qui est con firerles faveurs des États arebes.
ment, — supplément temporaire vaient en 1951 à 674 millions, en
prochain, l'occasion de complé existent soulignant les liens amicaux qui J'ai vu aussi, pendant ces sidérable ; ils n’ont pas pu
de logement, — majoration ma en «
entre l'Irak et la France ». quelques mois (à suivre)
1952 à 978. On peut bien se ter l’analyse à peine entamée du Le président avant d'ajourner la sé passésau Ma se rendre compte du vide
rocaine, — indemnité pour frais demander à quels besoins réels
exceptionnels de logement, projet de budget pour l’exercice ance à demain matin a déclaré qu'il roc en homme libre, indé «psychologique et humain».
répondent
— «missions», dont
ces communiquerait cet appel à la déléga pendant, ce peuple soumis à On ne peut que le regret Abderrahim BOUABID
1953. tion française. toutes les humiliations et, ter intensément.

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