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Abus de confiance

Qu'est-ce que l'abus de confiance ? Que risque l'auteur ? Quels sont les recours de la victime ? Nous vous
expliquons quelles sont les situations et vous indiquons les démarches.

Cas général

L'abus de confiance est le fait pour une personne, à qui a été remis de l'argent ou un bien, de détourner
l'usage de ce bien à son profit ou pour un usage frauduleux. La victime [1] peut porter plainte et demander
réparation de son préjudice [2]. L'importance de la sanction dépend de la vulnérabilité de la victime [1] et du
statut de l'auteur [3] des faits.

Quand parle-t-on d'abus de confiance ?

Il y a abus de confiance quand une personne s'approprie le bien que lui a confié volontairement la victime [1]
ou en détourne l'usage prévu.

Ce bien peut être une somme d'argent, une marchandise, un chèque, un fichier de données (un fichier clients
par exemple).

Pour que l'abus de confiance soit reconnu, il faut prouver que le bien a été détourné de l'usage prévu ou n'a
pas été rendu dans les délais fixés.

A Noter

aucune poursuite pénale ne peut être engagée pour l'abus de confiance entre époux ou entre enfants et
parents. On parle d'immunité familiale.

Toutefois l'auteur [3] peut être poursuivi, si un objet ou un bien indispensable à la vie courante (carte
d'identité, carte bancaire, titre de séjour...) a été détourné. La victime [1] est son époux (non séparé), son
parent [4] ou son enfant.

Quelle différence entre le vol, l'escroquerie et l'abus de faiblesse ?

L'abus de confiance se distingue de l'escroquerie [5]. Dans l'abus de confiance, il n'y a pas de fraude
initiale. L'auteur [3] des faits possède un réel droit sur le bien concerné. Pour l'escroquerie, l'auteur [3]
fait croire qu'il possède un droit sur le bien. Par exemple, il retire de l'argent sur le compte de la
victime [1] avec une fausse procuration.
L'abus de confiance se distingue du vol [6]. Dans un abus de confiance, la victime a volontairement
remis le bien à l'auteur des faits ou a permis à l'auteur de disposer de ce bien. Il y a vol si le bien a été
pris par l'auteur sans aucun consentement et sans remise volontaire de la victime. [6]
L'abus de confiance se distingue aussi de l'abus de faiblesse. Il y a abus de faiblesse quand l'auteur [3]
profite de l'état de faiblesse d'une victime [1] pour qu'elle fasse un acte dont elle ne mesure pas toutes
les conséquences. L'état de faiblesse se caractérise par exemple par l'âge, le handicap ou la grossesse
d'une personne.

Quels sont les recours de la victime d'abus de confiance ?

Vous pouvez porter plainte au pénal

Si vous êtes victime [1], vous pouvez déposer plainte pour abus de confiance.

Votre plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans après la découverte des faits. La date de découverte
des faits est celle où vous disposez des éléments pour constater le détournement de vos biens. Par exemple,
lorsque vous constatez que l'argent n'est pas sur votre compte.

A Noter

vous ne pouvez pas porter plainte plus de 12 ans après les faits même en cas de découverte tardive.

Sur place

Vous devez vous rendre dans un commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d'enregistrer votre plainte si vous êtes victime [1]
d'une infraction [7].

La plainte est ensuite transmise au procureur de la République [8] pour qu'il décide de la suite (enquête,
classement sans suite [9]...).

Si vous ne connaissez pas l'auteur [3] des faits, vous pouvez remplir une pré-plainte en ligne avant de vous
déplacer.

La pré-plainte peut être effectuée en ligne :

Pré-plainte en ligne [10]

Vous devez ensuite signer votre plainte sur place dans un commissariat de police ou une brigade de
gendarmerie que vous choisissez.

Les policiers ou gendarmes ont déjà les éléments de votre plainte à votre arrivée.

Par courrier

Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République [8].

Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire [11] du lieu de l'infraction [7] ou du domicile
[12] de l'auteur [3] de l'infraction [7].

Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)


Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction [7]
Nom de l'auteur [3] supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)
Noms et adresses des éventuels témoins de l'infraction [7]
Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice [2]
Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats...
Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile [13]

Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

Porter plainte auprès du procureur de la République [14]

Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par
lettre suivie.

Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal [15].

Dans tous les cas, un récépissé [16] vous est remis dès que les services du procureur de la République [8] ont
enregistré votre plainte.

A Savoir

si vous êtes sous curatelle [17], vous pouvez porter plainte seul ou assisté de votre curateur [18]. Si vous êtes
sous tutelle [19], votre tuteur [20] porte plainte en votre nom. Vous pouvez aussi porter plainte seul, mais
votre tuteur [20] vous représente dans les démarches devant le juge (constitution de partie civile [13],...).

Réparation de votre préjudice

Si vous êtes victime [1], vous pouvez demander la réparation du préjudice [21]. Pour cela, vous devez vous
constituer partie civile [13] lors du dépôt de plainte ou au cours de la procédure, et ce jusqu'à l'audience [22].

Vous pouvez demander comme réparation un ou plusieurs des éléments suivants :

Montant du prix du bien ou de l'argent détourné


Dommages et intérêts [23] pour la privation de l'objet et le préjudice [2] moral

Somme pour couvrir le montant des frais engagés pour le procès

Vos demandes doivent être chiffrées.

A Savoir

si vous êtes sous curatelle [17], vous pouvez porter plainte seul ou assisté de votre curateur [18]. Si vous êtes
sous tutelle [19], votre tuteur [20] porte plainte en votre nom. Vous pouvez aussi porter plainte seul, mais
votre tuteur [20] vous représente dans les démarches devant le juge (constitution de partie civile [13],...)

Autres actions

Si l'auteur [3] des faits possède une procuration [24], la victime [1] peut y mettre fin.

Elle peut aussi faire opposition aux virements [25] au profit de l'auteur des faits. Il est impossible de
demander le blocage de sa carte bancaire
[25] ou de ses chèques [26].

Quelles sont les peines prévues pour l'auteur d'abus de confiance ?

Cas général

L'abus de confiance est passible de 5 ans de prison et 375 000 d'amende.

A Savoir

si l'auteur [3] des faits est un notaire, un commissaire de justice (anciennement huissier de justice [27] et
commissaire-priseur judiciaire)..., il encoure jusqu'à 10 ans de prison et 1 500 000 € d'amende.

Le complice des faits d'abus de confiance risque la même peine [28] que l'auteur [3].

Personne vulnérable

Les peines peuvent aller jusqu'à 7 ans de prison et 750 000 € d'amende si les 2 conditions suivantes sont
réunies :

La victime [1] est une personne vulnérable en raison de son âge, d'une maladie ou d'une grossesse,...
L'auteur [3] des faits est un dirigeant d'entreprise, un banquier,...

Le complice des faits d'abus de confiance risque la même peine [28] que l'auteur [3].

Association sociale ou humanitaire

L'abus de confiance est passible de 5 ans de prison et 375 000 d'amende.

Les peines peuvent aller jusqu'à 7 ans de prison et 750 000 € d'amende si les conditions suivantes sont
réunies :

La victime [1] est une association humanitaire ou sociale


L'auteur [3] des fait a fait appel [29] au public pour se faire remettre de l'argent
L'auteur [3] s'est fait remettre de l'argent soit pour son propre compte, soit comme dirigeant
d'entreprise, banquier,...

Le complice des faits d'abus de confiance risque la même peine [28] que l'auteur [3].

Curateur ou tuteur

Quand parle-t-on d'abus de confiance ?

Il y a abus de confiance lorsqu'un curateur [18] ou un tuteur [20] profite de sa mission pour détourner les
biens du majeur protégé à son profit.
Pour que l'abus de confiance soit reconnu, il faut prouver que le bien a été détourné de l'usage prévu.

A Savoir

il y a abus de confiance même si le tuteur [20] ou curateur [18] fautif est de la famille du majeur protégé.

Quelle différence entre l'escroquerie et l'abus de faiblesse ?

L'abus de confiance se distingue de l'escroquerie [5]. Pour un abus de confiance, il n'y a pas de fraude
initiale. L'auteur [3] des faits a réellement le droit de gérer l'argent du majeur protégé en tant tuteur [20] ou
curateur [18] renforcé. Mais il détourne cet argent pour un autre usage que l'intérêt du majeur protégé.

Il y a escroquerie si l'auteur [3] des faits est simple curateur [30], mais fait croire à la banque qu'il a les droits
d'un tuteur [31] en présentant un faux document. Un simple curateur [18] n'a en effet pas le droit de
percevoir les revenus de la personne protégée [32].

L'abus de confiance se distingue aussi de l'abus de faiblesse. Il y a abus de faiblesse quand l'auteur [3]
profite de l'état de faiblesse de la victime [1] pour qu'elle fasse un acte dont elle ne mesure pas toutes les
conséquences. L'état de faiblesse se caractérise par exemple par l'âge, le handicap ou la grossesse d'une
personne.

Quels sont les recours de la victime d'abus de confiance?

Plainte au pénal

Si vous êtes sous curatelle [17], vous pouvez porter plainte seul.

Si vous êtes sous tutelle [19], vous pouvez porter plainte contre votre tuteur [20] seul. Le juge des
contentieux de la protection (ex juge des tutelles [33]), informé de votre démarche, peut décider de nommer
un administrateur ad'hoc. Cette personne sera chargée de vous accompagner dans vos démarches juridiques.
Elle vous représente dans les démarches devant le juge (constitution de partie civile [13]...)

Un proche de la personne protégée [32] ou le subrogé curateur ou subrogé tuteur [34], s'il y en a un, peut
dénoncer des faits d'abus de confiance contre le curateur [18] ou le tuteur [20]. Le signalement se fait aux
services de police ou de gendarmerie ou au procureur de la République [8]. Le juge des contentieux de la
protection (ex-juge des tutelles [33]) doit aussi en être informé.

La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans après la découverte des faits. La date de découverte des
faits est celle où le proche de la victime [1] dispose des éléments pour constater le détournement des biens.
Par exemple, lorsque le proche constate que l'argent n'est pas sur le compte de la personne protégée [32].

Cependant, il n'est pas possible de porter plainte plus de 12 ans après les faits même en cas de découverte
tardive.

Sur place
Vous devez vous rendre dans un commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d'enregistrer votre plainte si vous êtes victime [1]
d'une infraction [7].

La plainte est ensuite transmise au procureur de la République [8] pour qu'il décide de la suite (enquête,
classement sans suite [9]...).

Si vous ne connaissez pas l'auteur [3] des faits, vous pouvez remplir une pré-plainte en ligne avant de vous
déplacer.

La pré-plainte peut être effectuée en ligne :

Pré-plainte en ligne [10]

Vous devez ensuite signer votre plainte sur place dans un commissariat de police ou une brigade de
gendarmerie que vous choisissez.

Les policiers ou gendarmes ont déjà les éléments de votre plainte à votre arrivée.

Par courrier

Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République [8].

Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire [11] du lieu de l'infraction [7] ou du domicile
[12] de l'auteur [3] de l'infraction [7].

Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)


Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction [7]
Nom de l'auteur [3] supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)
Noms et adresses des éventuels témoins de l'infraction [7]
Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice [2]
Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats...
Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile [13]

Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

Porter plainte auprès du procureur de la République [14]

Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par
lettre suivie.

Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal [15].

Dans tous les cas, un récépissé [16] vous est remis dès que les services du procureur de la République [8] ont
enregistré votre plainte.

Réparation du préjudice
Le majeur sous curatelle [17], victime [1], peut demander réparation de son préjudice [2]. Pour cela, elle doit
se constituer partie civile [35] lors du dépôt de plainte ou au cours de la procédure, et ce jusqu'à l'audience
[22].

Le subrogé curateur [36] ou tuteur [20] peut aussi demander la réparation du préjudice [21] au curateur [18]
ou tuteur [20]. L'indemnisation [37] sera versée au majeur protégé.

La victime [1] partie civile [13] peut demander comme réparation un ou plusieurs des éléments suivants :

Montant du prix du bien ou de l'argent détourné


Dommages et intérêts [23] pour la privation de l'objet et le préjudice [2] moral

Somme pour couvrir le montant des frais engagés pour le procès

Les demandes doivent être chiffrées par la victime [1] partie civile [13].

Autres actions

Un proche du majeur protégé, le subrogé curateur [36] ou tuteur [20] peut également prévenir [34] le juge
des contentieux de la protection (ex-juge des tutelles [33]) pour qu'il soit mis fin au mandat du tuteur [20] ou
curateur [18] fautif.

Le subrogé tuteur [38] ou curateur [18] peut aussi prévenir la banque de la victime [1] pour bloquer les
virements [25] au profit de l'auteur [3] des faits. Il est impossible de demander le blocage de la carte bancaire
[39] ou des chèques [39].

Quelles sont les peines prévues pour l'auteur d'abus de confiance?

L'abus de confiance sur une personne vulnérable est passible de 7 ans de prison et 750 000 € d'amende.

Le complice des faits d'abus de confiance encoure la même peine [28] que l'auteur [3] des faits.

Voir aussi
Déroulement d'une affaire devant le tribunal correctionnel [40]

Références
Code pénal : articles 314-1 à 314-4 [41]
Code de procédure pénale : article 15-3 [42]
Code pénal : articles 311-12 et 311-13 [43]
Code de procédure pénale : article 8 [44]
Code de procédure pénale : article 9-1 [45]
Code de procédure pénale : articles 418 à 426 [46]
Code de procédure pénale : articles 462 à 486 [47]

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Texte=VIGUEUR_DIFF#LEGISCTA000006165334
[42] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038311441/
[43] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000042193493
[44] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000034099781
[45] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000037289466/
[46] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006182906/
[47] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000024459224/

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