Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I- Définition
A) Actes juridiques
= manifestation de volonté créant des effets de droit, c’est le contrat. Il peut être :
B) Faits juridiques
= événements non volontaires ou créant des effets de droit non voulu. Il existe 2 catégories de faits
juridiques :
Licites
Illicites
Ils peuvent être des quasi-contrats ou des faits générateurs ou non d’obligations.
Il n’y a qu’un certain nombre de fait juridique qui donne naissance à des obligations mais de manière
accessoire. Les effets étant d’une autre nature.
Il y a quelques faits juridiques qui ont pour effet principal ou exclusif de donner naissance à des
obligations :
Le paiement de l’indu : Une personne, le solvens, exécute une prestation (paye une somme
d’argent) au profit de l’accipiens (une autre personne) alors que cette prestation n’était pas
due par le solvens à l’accipiens.
4
Réussir Mon DCG
3 situations :
Le solvens ne doit rien à l’accipiens qui n’avait aucun droit sur cette prestation. On
est dans une dette imaginaire ; ex : payer plus que ce que l’on doit à un créancier.
Le solvens était bien débiteur mais il devait la somme à une autre personne : erreur
sur l’identité du créancier.
L’accipiens est bien créancier mais la dette incombe à une autre personne que le
solvens.
Les délits sont la faute intentionnelle, c’est-à-dire la faute que son auteur a accomplie dans
l’intention de produire un dommage.
Dans le cadre du contrat, la faute intentionnelle est dolosive, elle ne nécessite pas l’intention
de nuire. Il suffit que le contractant refuse d’exécuter ses obligations contractuelles.
Les quasi-délits, l’auteur de l’acte illicite a voulu l’acte mais pas son résultat.
I- La charge de la preuve
La charge de la preuve revient au demandeur de l’action. Celui qui a la charge de la preuve supporte
en cas d’échec le risque de la preuve. Si à l’issue du procès, le demandeur n’a pas su apporter les
éléments requis, la décision sera en sa défaveur.
La charge de la preuve peut se déplacer en cours du procès si l’adversaire à son tour fait une
demande reconventionnelle, l’obligeant à établir la réalité de sa demande et lui faisant supporter,
aussi, le risque de la preuve.
Le demandeur doit rapporter l’existence d’un fait contesté, qu’il soit un fait ou un acte juridique. Il
doit être pertinent à la cause.
5
Réussir Mon DCG
B) Déplacement de l’objet de la preuve : Les Présomptions
1) Notion
L’objet de la preuve peut être déplacé par l’effet d’une présomption. C’est le mécanisme de
déduction par l’effet duquel la loi ou le juge tire des conséquences d’un événement inconnu à partir
d’un fait connu. Par ce jeu, il devient inutile de rapporter la preuve de certains éléments. Ils sont
déduits de la preuve d’autres éléments. Ce déplacement de l’objet emporte déplacement de la
charge de la preuve.
2) Catégories de présomption
Présomption légale : les conséquences sont établies directement par la règle de droit.
Certaines présomptions sont dites :
Simples, car il est possible d’en apporter la preuve contraire, donc de détruire la
présomption.
Irréfragables, car il n’est pas possible d’en apporter la preuve contraire sauf par aveu
judiciaire ou serment décisoire.
Présomption du fait de l’homme : ce sont les conclusions que le magistrat tire d’événements
connus à propos d’événements inconnus. C’est en rassemblant un faisceau d’indices qui lui
permet de forger sa conviction. Elles n’ont qu’une faible valeur probante.
Pour être admis en tant que preuve parfaite, l’écrit doit respecter un certain nombre de conditions
de forme, à défaut desquelles il ne saurait pas être reconnu comme tel et serait disqualifié, perdant
sa force probante.
L’acte authentique : c’est celui qui est rédigé par un officier public ; ex : notaire, huissier,
officier public judiciaire. Il comprend :
Actes notariés
Décisions judiciaires
Procès-verbal dressé par le juge
Actes d’état civil
Actes d’huissier
Actes publics établis par le préfet et sous-préfet
Procès-verbal dressé par un Officier de la Police Judiciaire
Écrit sous seing privé : c’est l’acte rédigé par les particuliers. La signature des parties est une
condition indispensable à la recevabilité en tant que preuve.
L’écrit électronique : à la même force probante que l’écrit sur support papier sous réserve
que puisse être dûment identifier la personne dont il émane qu’il soit établi et conservé dans
des conditions de nature à garantir l’intégrité, la fiabilité de ce procédé est présumé jusqu’à
preuve contraire lorsque la signature électronique est créée. L’identité du signataire assuré
est l’intégrité de l’acte garantie dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État.
6
Réussir Mon DCG
2) L’aveu judiciaire
C’est celui qui est fait en cours d’instance devant le juge. Une personne reconnaît des événements
qui sont en sa défaveur. L’aveu est alors indivisible et irrévocable.
3) Le serment décisoire
C’est l’affirmation solennelle par une partie d’un fait qui lui est favorable. Il existe 2 types de
serments :
Selon la personne qui sollicite la déclaration de cette partie : le serment décisoire, qui est
différé par une partie à l’autre pour en faire dépendre le jugement.
Le serment supplétoire : est différé par le juge à l’une des parties. Lorsque l’une des parties
diffère le serment à son adversaire, 3 situations sont alors possibles :
S’il accepte, il gagne le procès.
S’il refuse, il perd.
Il peut différer le serment à l’autre partie, si elle accepte elle gagne, sinon elle perd.
Ce sont les conséquences que la loi ou le magistrat tire d’un fait connu à un fait inconnu. Lorsqu’elles
sont irréfragables, elles admettent que c’est la preuve contraire reçue par aveu judiciaire ou serment
décisoire qui ont une forte valeur probante.
Ce ne sont ni des actes authentiques ni des actes sous seing privé, on y trouve :
Les lettres missives : elles peuvent être invoquées contre leur auteur et valoir comme indice,
aveu extrajudiciaire ou commencement de preuve par écrit et plus rarement comme acte
sous seing privé.
Les documents comptables : ils font preuve devant le commerçant en raison du principe de la
liberté de la preuve mais ce dernier ne peut les invoquer contre un particulier.
Registres et papiers domestiques : ils ne peuvent pas être retenus comme écrit parfait.
Toutefois, ils peuvent constituer des indices utiles.
Mentions libératoires portées sur un titre de créance : cette mention sur le titre originaire,
par le créancier, est conservée par lui, pourvue qu’elle soit manuscrite fait preuve de la
libération du débiteur même si elle n’est ni datée ni signée. La preuve contraire peut être
faite librement par le créancier.
Les copies, les reproductions fidèles et durables valent comme indice.
2) Les témoignages
Récit fait en justice par une personne à propos d’un acte ou d’un fait juridique qu’elle a constaté.
7
Réussir Mon DCG
3) Présomption de l’homme
Ce sont les conclusions que le magistrat tire d’un fait connu à partir d’événements inconnus . Elles ne
sont recevables que dans les cas où la preuve par tous moyens est possible. Elle supporte tout type
de preuve contraire.
4) L’aveu extra-judiciaire
A la différence de l’aveu judiciaire, il est fait en dehors de toute instance. Il est reçu par le juge
comme un témoignage.
5) Serment supplétoire
C’est le serment différé par le juge à une des parties. Il ne lie pas le juge.
C) Recevabilité
1) Principe de la preuve préconstituée
Qui pose que les actes juridiques portant sur une somme fixée par décret (> 1 500€) doivent être
constatés par écrit parfait. C’est l’obligation de préconstituer la preuve. Elle implique donc
l’impossibilité de prouver outre et contre cet acte juridique par un procédé de preuve imparfaite.
2) Domaines exclus
La preuve contre un commerçant et la preuve des actes juridiques dont le montant est inférieur à
1 500€, à ce moment par décret, qui peut être rapporté par tous moyens y compris des moyens
imparfaits. Un particulier ou un autre commerçant peut prouver par tous moyens contre un autre
commerçant.
3) Les exceptions
En cas d’aveu judiciaire ou serment décisoire, leur forte force probante fait qu’ils peuvent
suppléer à l’absence d’un écrit parfait.
En cas de commencement de preuve par écrit, c’est un écrit qui ne satisfait pas aux
conditions des écrits parfaits authentiques ou sous seing privé. Il doit émaner de la personne
contre qui on veut prouver et doit rendre vraisemblable le fait avancé.
En cas d’existence d’une copie fiable, les parties sont dispensées de produire un écrit s’il
existe une copie aussi fiable à l’original. Elle est réputée avoir la même force probante que
l’original. Elle est celle considérée comme telle par le juge et reposant sur des procédés de
reproduction fidèle.
8
Réussir Mon DCG
9
Réussir Mon DCG
10
Réussir Mon DCG
Chapitre : La constitution de société
La société est instituée par 2 ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d’affecter à une
entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice.
2 théories :
Théorie contractuelle : la société est un contrat, les parties aux contrats doivent respecter les
conditions de validités de tous contrats.
Théorie institutionnelle : le contrat serait un cadre juridique pour permettre le
fonctionnement des rapports entre associés, dirigeants, salariés, tiers.
Capacité civile :
Capacité civile pleine et entière : mineur ou majeur incapable ne peut exercer une activité
commerciale.
Associé ressortissant de l’UE, sinon justifier d’une carte de séjour.
Associé ne doit pas réaliser une activité incompatible.
Associé ne doit pas être frappé par une interdiction de gérer.
11
Réussir Mon DCG
3) Règles applicables pour un apport d’un bien propre à une SARL
L’apport de bien propre à une SARL est libre mais s’il constitue le logement familial ou les meubles
meublants, l’accord du conjoint s’impose.
Apport numéraire : apport d’argent à la société, les fonds versés doivent être déposés sur un
compte bloqué au nom de la société en formation, le compte est bloqué jusqu’à
l’immatriculation au RCS.
Apport en industrie : se constitue par un fort intuitu personae, cela consiste à mettre à la
disposition de la société ses connaissances, son travail manuel ou intellectuel.
Apport interdit en SA et SCA.
3 formes d’irrégularités :
C) L’objet social
Objet social : est distinct de l’intérêt social et commun, il doit être licite et déterminé.
Intérêt social : représente l’intérêt de la société, cet intérêt domine les intérêts divergent des
associés donc l’intérêt social concerne les rapports entre associés et la personne morale.
12
Réussir Mon DCG
D) La vocation au résultat
La part de chaque associé dans le résultat est proportionnelle à sa part dans le capital plus les
apports en industrie.
Clause à caractère léonine : clause qui prive un ou plusieurs associés de tout droit au bénéfice et/ou
qui exonère un ou plusieurs associés de toute contribution aux pertes.
E) L’affectio societatis
= exprime la volonté de tous les associés de collaborer ensemble sur un même pied d’égalité à la
poursuite de l’œuvre commune.
I- Processus de formation
A) La société en formation
Promesse de société : n’est pas un contrat de société, c’est un écrit qui reprend les
principaux éléments du contrat de société et crée à la charge des fondateurs une obligation
de faire.
Statuts : doivent être rédigés par écrit (signature privée), un acte authentique s’impose
lorsqu’il y a apport d’un bien, immeuble ou fonds de commerce.
Sort des actes conclus pendant la période de formation : les fondateurs sont amenés à
souscrire des engagements au nom de la société avant son immatriculation.
Enregistrement fiscal : les statuts doivent être soumis à la formalité d’enregistrement fiscal.
Insertion dans un JAL : un avis de constitution de la société doit être publié pour informer les
tiers.
Dépôt au greffe : par l’intermédiaire d’un CFE (centre de formalité des entreprises).
Immatriculation RCS : le greffier doit procéder à l’immatriculation dans 1 jour franc (24h) et
délivre un extrait KBIS.
Insertion BODAC (bulletin officiel des annonces civiles et commerciales) : le greffier doit
procéder à cet avis d’insertion dans les 8 jours.
13
Réussir Mon DCG
II- Les effets de la personnalité morale
A) Individualisation
Dénomination social : libre à condition qu’elle ne porte pas atteinte au droit des tiers, une
dénomination utilisée par antériorité même non protégée est interdite.
Siège sociale : doit figurer dans les statuts, les fondateurs peuvent installer le siège social au
domicile du représentant légal.
B) Capacité juridique
Responsabilité fiscale.
Arrivé du terme : contrat de société conclu pour 99 ans maximum, lorsque les statuts ne
mentionnent pas la durée. La société est dissoute à l’arrivée au terme, les associés peuvent
décider de proroger cette durée.
Dissolution judiciaire pour un juste motif : tout associé peut demander la dissolution pour
juste motif qui est la mésentente entre associé. Le demandeur doit prouver qu’il n’est pas à
l’origine de la mésentente et qu’il existe un désaccord au sein des organes de la société.
Tous les droits sociaux sont réunis en 1 seule personne : il reste qu’1 associé, l’associé
restant doit procéder à une régularisation dans un délai d’1 an sinon tout intéressé peut
demander la dissolution.
14
Réussir Mon DCG
2) Les effets de la dissolution : la liquidation
La décision de liquidation ouvre une période de liquidation qui ne peut excéder 3 ans.
15
Réussir Mon DCG
16
Réussir Mon DCG
Chapitre : Les clauses particulières du contrat de travail
Clause par laquelle le salarié accepte par avance la modification temporaire ou définitive de son lieu
de travail. Elle figure dans le contrat initial ou sur un avenant, et dans ce cas le salarié peut refuser s’il
s’agit d’une modification de son contrat de travail, à savoir si la mutation n’est pas dans le même
secteur géographique.
Elle peut aussi ne figurer que dans la convention collective mais le salarié doit avoir été en mesure
d’en prendre connaissance.
L’application d’une clause de mobilité s’impose au salarié sauf si la mutation entraîne la modification
d’un élément essentiel du contrat de travail, par exemple une baisse de rémunération, un passage de
travail de jour à travail de nuit, …
Elle n’a pas à être limitée dans le temps mais le salarié peut le demander. Le salarié peut négocier des
avantages.
B) Conditions de validité
C) Le refus du salarié
Sauf s’il est légitime, le refus est une cause réelle et sérieuse de licenciement puisse que le salarié ne
respecte pas ses obligations découlant de son contrat. Toutefois, la faute grave est rarement retenue
car les contraintes d’une mutation atténuent la gravité de la faute. En revanche, a été jugé fautif le
refus d’un salarié d’une mutation qui le rapprocher de sa résidence principale. Le licenciement est
abusif si le délai de prévenance est trop court ou si l’employeur abuse de son pouvoir en mettant en
œuvre la clause alors qu’il n’y a pas d’intérêts légitimes.
Elle vise à s’assurer que le salarié ne travaille pas en dehors de l’entreprise ni pour son propre compte
ni pour d’autres employeurs afin de s’assurer de son entière disponibilité même si c’est une activité
non concurrente. Elle est contraire à la liberté du travail et au libre exercice d’une profession.
Donc, elle doit être justifiée par l’intérêt légitime de l’employeur, la nature des tâches et doit être
proportionnée au but recherché. Elle est nulle dans les contrats à temps partiel (réputée non écrite).
17
Réussir Mon DCG
• Protection des intérêts légitimes de l’employeur s’il y a nécessaire disponibilité totale du
salarié et que l’employeur ne veut pas être « bloqué » par d’autres engagements du salarié,
notamment pour organiser ses horaires de travail.
Ex : VRP (Voyageur, Représentant, Placier) exclusif.
• Justifiée par la nature des tâches à accomplir : la clause est justifiée si le salarié a des
responsabilités nécessitant sa disponibilité. En l’absence de responsabilités particulières, la
clause peut se justifier par des nécessités de sécurité (pour le salarié, ses collègues, ...)
notamment si le poste occupé nécessite une grande vigilance.
Ex : les aiguilleurs du ciel
• Proportionnée au but recherché : le but est l’entière disponibilité du salarié mais la clause
peut prévoir que le salarié demande une autorisation de son employeur pour exercer une
activité complémentaire.
B) Conséquences de la violation
Cette clause est fréquemment mise en œuvre si le salarié a une rémunération variable en fonction du
CA réalisé notamment. Elle permet à l’employeur de déterminer les objectifs attendus de ces salariés.
Conditions de validité :
Les objectifs doivent être réalistes et réalisables. Ils tiennent compte de la situation
économique du secteur d’intervention du salarié.
Libellés en français, sauf s’ils figurent dans des documents reçus de l’étranger ou destinés à
des étrangers.
La non atteinte des objectifs fixés au contrat de travail ou sur un avenant, ne peut justifier à elle seule
le licenciement du salarié.
Les objectifs doivent être réalistes et réalisables et compatibles avec le marché. Le salarié doit
disposer des moyens de les atteindre.
Les juges prennent en compte les performances des périodes précédentes et celles des collègues à
titre de comparaison.
La marge de manœuvre laissée au salarié doit lui permettre d’agir pour atteindre les objectifs.
Exemple : on ne peut reprocher à une caissière de ne pas atteindre des objectifs en termes de CA.
Par ailleurs, le salarié peut invoquer des circonstances extérieures l’ayant empêché d’atteindre ses
objectifs.
Ex : la maladie, l’arrivée d’un nouveau concurrent, la conjoncture économique, la non livraison des
clients, l’échec d’une campagne publicitaire, la modification de la politique commerciale telle une
baisse des ristournes, grèves, …
En cas de licenciement, l’employeur doit prouver que la non atteinte de cet objectif résulte soit de
négligences du salarié ou d’insuffisances professionnelles.
Sont pris en compte : l’expérience, l’ancienneté, le secteur.
18
Réussir Mon DCG
Un salarié peut être licencié s’il disposait des moyens nécessaires, que son secteur d’activité se
« porte bien » et qu’il avance des preuves de négligences entraînant une insuffisance de résultats.
La clause doit prévoir une renégociation au minimum chaque année ou lors de circonstances
exceptionnelles, par exemple : l’arrivée d’un nouveau concurrent, une production défectueuse, des
grèves dans l’entreprise, des faillites de clients, des troubles dans un pays importateur, …
La clause de dédit-formation figure sur un avenant et elle impose au salarié de rester un certain
temps dans l’entreprise après avoir reçu une formation.
A défaut, le salarié devra rembourser tout ou partie des frais supportés par l’entreprise. Cette somme
s’appelle une « indemnité de dédit ».
Le but est de dissuader le salarié de quitter l’entreprise avant que les frais de formation ne soient
amortis.
A) Conditions de validité
• Un écrit doit contenir cette clause avant que la formation ne débute. Il doit préciser la nature
de la formation, les dates, la durée, le coût réel et détaillé, le montant et les modalités de
remboursement.
• La clause ne peut figurer dans les contrats comportant une formation : contrat de
professionnalisation, d’apprentissage.
• La formation doit être réelle et nécessiter des frais chiffrables. Les formations sur » le tas »
sont donc exclusses. Les frais doivent excéder les obligations légales ou conventionnelles de
l’employeur en matière de formation. Le minimum légal est de 1,5 % de la masse salariale.
• La clause ne doit pas avoir pour effet de priver le salarié de son droit de démissionner, par
exemple à cause d’un montant excessif.
La clause de dédit formation ne peut s’appliquer qu’en cas de démission du salarié sauf si la
démission a pour cause une faute de l’employeur. Elle ne s’applique pas si la rupture du contrat est à
l’initiative de l’employeur (licenciement).
Le montant est fixé en fonction des frais réellement engagés et ne doit pas être excessif. Le montant
peut être fixe ou dégressif dans le temps. Le juge peut réduire le montant s’il est manifestement
excessif par rapport à la réalité des frais engagés.
Le salarié n’a pas à rembourser son salaire. Il est délié de la clause si la formation n’a pas pu être
assurée en totalité.
19
Réussir Mon DCG
V- La clause de non concurrence
A) Définition et objectifs
C’est une clause prévue dans le contrat de travail ou dans la convention collective par laquelle le
salarié s’engage à ne pas exercer pendant un certain délai à partir de la cessation de la relation de
travail et ce, quelle qu’en soit la cause, une activité concurrente à celle de l’ancien employeur pour
son propre compte ou d’un nouvel employeur.
Elle s’applique quel que soit le motif de rupture, même une rupture d’essai et même en cas de
licenciement abusif. Toutefois, des cas peuvent être exclus dans la clause comme par exemple la
rupture d’essai.
Elle peut être prévue dans tout contrat de travail ou d’apprentissage/professionnalisation.
Le but est de protéger la clientèle et le savoir-faire de l’ancien employeur.
Ne pas confondre :
Elle s’applique à partir de la cessation de la relation S’applique pendant la durée du contrat de travail.
de travail.
B) Validité
1) Conditions de validité
• La clause doit être limitée dans le temps : la durée doit être fixée et non excessive. Le plus
souvent, elle est fixée dans la convention collective (comprise entre 2 et 4 ans en général).
• Elle doit être limitée dans l’espace : la zone d’interdiction doit être déterminée, précise et
fixée en fonction du secteur géographique dans lequel s’exerce la concurrence : le champ
d’intervention.
• Elle doit être limitée dans les activités : les activités interdites doivent être précises, la clause
ne devant pas entravée la liberté du travail en aboutissant à l’impossibilité du salarié
d’exercer une activité professionnelle conforme à sa formation, ses connaissances et à son
expérience.
• Elle doit être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise : elle ne peut
donc être imposée qu’a des salariés qui sont en contact avec la clientèle et/ou dont les
connaissances risqueraient de causer un important préjudice si elles étaient apportées à la
concurrence.
20
Réussir Mon DCG
• Elle doit comporter une contrepartie pécuniaire : c’est-à-dire une indemnité compensatrice
appelée « indemnité de non concurrence » en contrepartie de la gêne occasionnée et ce,
quelle que soit la cause de rupture du contrat de travail.
L’indemnité est due même si le salarié a retrouvé un travail et elle ne doit pas être soumise à
conditions. Le montant est prévu par la convention collective ou par le contrat de travail et il
doit être significatif et proportionné à l’engagement de non concurrence : en fonction de la
durée et du champ d’application.
Un montant dérisoire est assimilé à une absence de contrepartie et par conséquence la
clause est nulle.
L’indemnité à la nature juridique d’un salaire ; elle est donc soumise à cotisations sociales et à
l’IR. L’action en paiement se prescrit en 3 ans. Elle figure sur le bulletin de paie et donne droit
à une ICCP (10%).
La contrepartie pécuniaire ne doit pas être versée avant la rupture du contrat. Elle peut être
versée en une seule fois ou de manière échelonnée pendant la période de non concurrence.
Le versement échelonné est recommandé car si la clause est violée, l’employeur pourra
interrompre les versements alors que si la contrepartie a été versée en une seule fois,
l’employeur n’est pas certain d’être remboursé.
Si les 5 conditions cumulatives ne sont pas respectées, la clause est en principe nulle. Toutefois, la
Cour de Cassation reconnaît au juge du fond le pouvoir de modérer la clause en réduisant la durée ou
la zone géographique ou le champ des activités interdites.
Si la contrepartie pécuniaire n’est pas payée, le salarié est libéré de son obligation. Elle est toutefois
due pour le temps ou la clause a été respectée.
La mention « libre de tout engagement » figure souvent sur le reçu pour solde de tout compte. Cette
mention ne signifie aucunement la renonciation à la clause, elle signifie que la relation de travail est
terminée et que le salarié peut être engagé par un autre employeur.
21
Réussir Mon DCG
b) La responsabilité du nouvel employeur vis-à-vis de l’ancien
Le nouvel employeur est solidairement responsable avec le salarié dès lors qu’il a connaissance de
l’existence de la clause. C’est une responsabilité extracontractuelle.
Il peut s’en dégager en licenciant le salarié pour motif réel et sérieux, il s’agit même ‘une faute grave :
dissimulation de clause de non-concurrence.
Il peut, de plus, être condamné à indemniser l’ancien employeur pour concurrence déloyale.
Elle prévoit le paiement forfaitaire d’une somme fixe ou sous forme d’astreinte en cas de violation
d’une clause d’un contrat.
Elle complète souvent une clause de non concurrence.
Le juge peut augmenter la clause si elle est manifestement dérisoire ou la réduire si elle est
manifestement excessive.
Sont illicites les clauses qui contreviennent au code du travail, à l’ordre public, aux textes
conventionnels, aux droits fondamentaux et aux libertés individuelles.
Elles sont réputées non écrites et donc soit éliminées soit remplacées par les dispositions d’ordre
public.
Si elles portent sur un élément déterminant du consentement, le contrat est nul.
On ne peut pas prévoir contractuellement le départ en retraite d’un de ses salariés. Cette clause est
interdite.
22
Réussir Mon DCG
23
Réussir Mon DCG
Chapitre : La TVA : Principes et champ d’application
I- Principes
TVA = impôt indirect sur la consommation collectée par l’intermédiaire des entreprises.
Assise sur la consommation et calculée sur le prix de vente total du produit ou service.
Supportée par le consommateur final.
Perçue progressivement.
La TVA collectée pendant la période : l’entreprise doit calculer et facturer la TVA à ses clients.
Elle est censée collecter la TVA correspondante pour le compte du fisc.
La TVA déductible : en contrepartie elle dispose du droit de déduire la TVA qui lui a été
facturée par ses fournisseurs.
La TVA à payer : l’entreprise ne verse à l’État que la différence.
24
Réussir Mon DCG
Activité économique à titre onéreux :
- Notion d’activité économique : ne sont pas en principe visés les activités des services
administratifs, sociaux...
- Notion d’opération effectuées à titre onéreux : une contrepartie est nécessaire quel que
soit sa nature et son montant
- Cas particuliers :
Pour être soumis à TVA les indemnités devront correspondre à la contrepartie
d’une prestation de service individualisée.
Sont soumises à TVA celles qui rémunèrent un service ou une livraison, sont hors
champ d’application les réparations d’un préjudice.
Subvention : la TVA est non applicable si cela ne constitue pas la rémunération
d’une prestation individualisée.
Qualité d’assujetti :
Sont assujettis à la TVA les personnes qui effectuent de manière indépendante une activité
économique quels que soit le statut juridique.
Il s’agit des cas ou l’entreprise immobilise, consomme ou attribue à son personnel, à ses dirigeants
ou à des tiers, des biens ou services destinés à l’activité de l’entreprise qu’elle a produits et qui
auraient pu être vendu.
Diverses opérations qui part nature entre dans le champ d’application de la TVA en sont exonérés par
le loi, les personnes qui les réalisent sont des assujettis mais ne sont pas redevables de la TVA sur ces
opérations.
25
Réussir Mon DCG
B) Les exonérations liées au commerce extérieur
L’option sur des opérations normalement exonérée conduit l’assujetti à collecter la TVA s’ils sont eux
même assujetti cela lui permettra :
Membres de certaines professions libérales Avocats, auteurs des œuvres de l’esprit, artiste
interprètes, lorsqu’ils bénéficient de la
franchise en base de TVA (> à 42 900 : activité
exonéré de TVA)
26
Réussir Mon DCG
Section 3 : Les régimes particuliers de TVA
Les cessions de biens mobiliers d’investissement qui ont ouvert droit à une déduction de la TVA
totale ou partielle lors de leur acquisition sont soumises à TVA quels que soit la qualité du
cessionnaire.
Cession exonérées :
Conséquence de l’option :
o Pour le propriétaire : cela lui permet de récupérer totalement ou partiellement la
TVA ayant grevé le coût de la construction et cela permet aussi de déduire la TVA sur
les charges afférentes à cet immeuble.
o Pour le locataire : s’il est assujetti il peut déduire la TVA grevant le loyer.
27
Réussir Mon DCG
D) Les locations exonérées sans possibilité d’option
Les locations d’immeubles nus destinés à l’habitation sont exonérées de TVA sauf si elles sont
effectuées dans des conditions similaires à celles des établissement hôtelier exploité de manière
professionnel (fourniture linge de maison, réception…)
Opérations imposables :
28
Réussir Mon DCG
29
Réussir Mon DCG
Chapitre : L’histoire de la pensée économique
Mercantilisme : terme anachronique forgé par les économistes libéraux pour mieux identifier le
système de pensée et les doctrines auxquels ils entendent s’opposer.
Le mercantilisme est un système de pensée qui émerge comme un symbole de la nouvelle attitude
qui se rend vis-à-vis des pratiques économiques et de leur place dans l’ordre social.
1) Les hommes
Les mercantilistes ne sont pas des penseurs mais des « hommes de l’art », marchands et financiers.
2) La doctrine
30
Réussir Mon DCG
B) François Quesnay et la physiocratie
F.Quesney fonde le premier courant de pensée organisé en économie politique visant à influencer les
débats politiques d’une conception rationnelle de la société.
1) Les hommes
Pierre de Pesant
François de Quesney
Vincent de Gournay
2) La doctrine
31
Réussir Mon DCG
La physiocratie pratique : qui souhaitait des réformes mais ses théories sur la liberté
individuelle nécessaire au développement du royaume s’accordaient mal avec le
pouvoir absolu.
Sur le plan analytique : son insistance sur la productivité exclusive de l’agriculture
mettait la physiocratie en décalage avec son temps.
Sur le plan conceptuel : le tableau laissait ouvert les questions de la valeur, des
revenus …
SMITH a fondé l’école libérale classique, son analyse est construite sur un texte de l’époque : ma
révolution industrielle anglaise.
L’Angleterre bientôt rattrapé par la France vie une transformation économique et sociale majeur.
Dans son ouvrage SMITH aborde 5 thèmes : la division du travail, le capital, le progrès de l’opulence,
le marché et le commerce, l’action de l’État.
Jusqu’ici les économistes définissaient la valeur des biens par leur utilité.
SMITH bouscule cette certitude en distinguant la « valeur d’usage » qui dépend de la satisfaction que
le bien procure à la société et la « valeur d’échange » d’un bien, c’est la quantité d’autres biens que
l’on peut obtenir en échange du bien produit.
La monnaie n’est pas une valeur d’usage mais une valeur d’échange.
Les salaires : ils dépendent des conditions du marché du travail et sont donc flexibles.
Les profits : ils résultent d’une partie de la valeur ajoutée par les ouvriers à la matière brute
qu’ils travaillent.
La rente foncière : elle provient d’une combinaison entre le travail réalisé et le capital
immobilisé.
La division du travail est le maitre mot de la pensée de SMITH, elle est source d’augmentation de la
productivité grâce à l’élimination des pertes de temps de passage d’une tâche à l’autre et à l’effet
d’expérience obtenue dans la répétition de la tâche.
Pour SMITH, les échanges internationaux sont indispensables à la bonne marche de l’économie.
À partir de ce constat sur les « avantages absolus » dont disposent les nations entre elles, on
retrouve cette idée dans le principe de la « main invisible » de STMITH.
La « main invisible » est celle du marché et plus encore du libre-échange qui encourage la
concurrence de la division du travail qui accroit la productivité et l’initiative individuelle qui profite à
tous.
B) David RICARDO
Il expose ses théories sur la valeur du travail, la réception des revenus et les avantages comparatifs. Il
s’oppose aux grandes lois de fonctionnement de l’économie.
32
Réussir Mon DCG
Distinguant ensuite le travail direct et indirect, il en conclut qu’une part de cette valeur provient aussi
de l’utilisation du capital.
Selon lui le travail est payé au niveau qui permet subsistance de paysan ou ouvrier.
RICARDO s’oppose à l’augmentation mécanique des rentes provoquée par la décroissance des
rendements agricoles et plaide la suppression des corn laws : lois protectionnistes qui restreignent
les achats de blé à l’étranger.
RICARDO démontre que tous les pays peuvent tirer des bénéfices du commerce s’ils se concentrent
sur les biens qu’ils produisent le mieux relativement aux autres pays = avantages comparatifs.
3 thèses majeures :
D) Thomas MALTUS
Dans son « Essai sur le principe de la population », il s’intéresse à la corrélation entre l’évolution la
production agricole et l’accroissement de la population.
A) Théorie de l’exploitation
Marx développe une théorie de valeur du travail : la valeur d’une marchandise se mesure par le
temps de travail moyen nécessaire à sa production.
33
Réussir Mon DCG
Marx distingue :
Pour les classiques, c’est la quantité du travail incorporé qui détermine sa valeur d’échange.
Les néo-classiques sont des êtres rationnels qui raisonnent à partir de l’utilité marginale, c’est-à-dire
à partir de l’utilité de la dernière unité disponible d’un bien consommé.
B) L’équilibre du consommateur
Le consommateur rationnel cherche à maximiser sa satisfaction : il fait des choix sous contrainte de
revenu : il va opérer un calcul macroéconomique.
C) L’équilibre du producteur
L’optimum de Pareto : situation qui ne peut améliorer la satisfaction d’un agent économique sans en
détériorer celle d’un autre.
V- L’analyse Keynésienne
A) Sa vie
JM KEYNES est un libéral, c’est un non conformiste qui a bâti sa vie sur l’ambivalence.
Non conformiste sur ses prises de position qui sont décalées par rapport au moment.
B) Sa pensée
Il va s’opposer au néo-classique.
Les motifs de transactions : qui pour lui n’est pas néfaste car l’épargne revient à court terme
dans le circuit économique de consommation.
Le motif de précaution : pour se prémunir contre les risques à venir.
Le motif de spéculation en vue de réaliser des plus-values : les encaisses dépendent des taux
d’intérêt et échappent à la demande car elle ne finance ni consommation, ni investissement.
C) L’autorégulation du marché
Pour augmenter la demande de consommation KEYNES dit qu’il faut créer des emplois :
Il faut augmenter les bas revenus qui ont plus forte progression marginale à consommer.
Mettre en place une protection de la société : État Providence.
35
Réussir Mon DCG
Pour augmenter les dépenses d’investissement, il faut :
Diminuer les taux d’intérêts et accroitre l’écart entre le taux d’intérêt et le rendement
souhaité des investissements.
L’État doit pratiquer un déficit budgétaire en augmentant les dépenses publiques.
Année 80, contestation des libéraux au niveau des idées Keynésiennes : inflation à cause des
idées de KEYNES car il est trop laxiste.
Il a raisonné dans le cadre d’une politique fermée, il n’a pas envisagé les effets de la
mondialisation sur les relances de l’activité.
Si cette relance de l’activité est mal pilotée : cela entraine le développement de
l’endettement.
La diminution des taux d’intérêts directeurs n’entraine pas forcément l’augmentation de
l’investissement ou de la consommation des ménages.
L’école monétariste :
Pour les monétaristes l’inflation est un phénomène monétaire : il réduit le pouvoir
d’achat de certains acteurs et modifie leur comportement.
Augmenter la quantité de monnaie peut provoquer à court terme un mouvement
d’expansion économique et diminuer le chômage, mais à long terme elle est source
de perturbation durable du système économique.
Les nouveaux classiques : condamne l’État : il doit annoncer les limites de son activité, appelé
aussi : école des anticipations rationnelles.
Les modèles de croissance d’inspiration néoclassique comme celui de Slow par exemple. Ils
tracent le chemin d’une croissance équilibrée à long terme.
36
Réussir Mon DCG
B) Le prolongement de l’analyse Keynésienne
Un exemple de la théorie de la régulation : les représentants de cette école veulent expliquer les
raisons du ralentissement de la croissance dans les années 70. Pour eux les crises majeures sont des
crises de mutation entre un mode de régulation ancien et caduque qui ne permet plus de croissance.
Il considère l’innovation comme seul justificatif du profit. Selon lui le progrès technique est à l’origine
de la « destruction créatrice ».
Pour Schumpeter, l’entrepreneur est l’agent programmateur des innovations économiques qui
stimulent la croissance et favorise les nouvelles structures.
L’innovation produit
L’innovation procédés de fabrication
L’innovation en organisation du travail dans la production
L’innovation en matière de source d’approvisionnement
L’innovation marché
2) L’institutionnalisme
Il faut donc développer « des pouvoirs compensateurs » les syndicats de l’État dont l’intervention est
légitime.
37
Réussir Mon DCG
3) Les nouvelles théories de la croissance endogène
Ils mettent l’accent sur le rôle de l’innovation. La politique économique peut influencer la croissance
à long terme.
38
Réussir Mon DCG
39
Réussir Mon DCG
Chapitre : La valeur et le temps
I- La valeur du temps
Intérêt : ce sont des dédommagements versés au préteur qui renonce à la satisfaction qu’il
obtiendrait en dépensant immédiatement son argent.
Le préteur aurait pu employer lui-même son argent dans une activité commerciale qui lui aurait
rapporté des bénéfices.
C’est le rapport entre l’intérêt obtenu pendant une unité de temps et le capital prêté ;
Intérêts simples : principalement utilisés pour les crédits de trésorerie à court terme.
Intérêts composés : pour les prêts à plus d’un an.
I : intérêt
L’intérêt : I =C x t x n
40
Réussir Mon DCG
II- Escompte
A) Définition
La banque achète à un bénéficiaire un effet payable à terme et règle cet achat au comptant
B) L’escompte commerciale
Il est calculé en pratique par les banques, c’est un intérêt simple qui est proportionnel à la valeur
nominale de l’effet.
e : l’escompte
e=𝐶x𝑡x𝑛
41
Réussir Mon DCG
III- Équivalence à intérêts simples
Échéance commune : l’échéance dite commune de plusieurs effets est l’échéance de l’effet unique
qui à la date d’équivalence à une valeur commerciale égale à la somme des valeurs actuelles
commerciales de ces effets.
Deux taux sont dit proportionnels quand ils sont proportionnels à la durée des périodes auxquels ils
s’appliquent.
B) Taux équivalent
2 taux correspondant à des périodes e capitalisation différentes sont dit équivalent quand ils
donnent la même valeur acquise à intérêts composés place pendant le même temps.
42
Réussir Mon DCG
Section 4 : Les annuités
Annuités : ce sont des sommes payables à des intervalles de temps égaux, la période peut avoir une
durée quelconque : année, mois, semestre… mais reste constante.
Lorsque le montant de chaque versement périodique reste identique on parle d’annuité constante.
Ce versement a pour but, soit de constituer un capital on parle d’annuité de capitalisation, soit de
rembourser une dette.
1− ( 1+t ) −n
Vo=a
t
a
Vo=
t
A = Vo x t
43
Réussir Mon DCG
`
44
Réussir Mon DCG
Chapitre : Introduction au management
Une organisation est un ensemble de moyens structurés constituant une unité de coordination,
ayant des frontières identifiables, fonctionnant en continu en vue d’atteindre un ensemble
d’objectifs partagés par l’ensemble de ses membres.
Moyens :
Humain
Matériel
Financier
Physique
Une unité de coordination : la coordination doit aller vers un objectif, une direction partagée
par tous les éléments de localisation.
Une frontière : savoir ce qui est dedans est hors de l’organisation.
En continu : longtemps que cela existe.
Caractéristiques de l’organisation :
Mission de service public : elle est d’intérêt général et correspond aux attentes d’un
maximum de personnes.
Principe de continuité, d’adaptation, d’égalité :
Continuité
Adaptation : tenir compte des évolutions ;
Équité : égaux devant les services publics
Mènent des actions de satisfaction de leurs membres et/ou besoins de la collectivité sans
recherche de profit. Les associations remplissent une mission de service public.
Forme association, syndicats, organisation non gouvernemental.
Problème de financement : elles passent leur temps à chercher de l’argent.
Bénévolat : contribution/rétribution : ce n’est pas forcément monétaire.
3) Les entreprises
a) Efficacité et efficience
Objective de profitabilité ;
De productivité ;
Et de rentabilité économique et financière.
b) Classification
Secteur d’activité :
Secondaire : industrie
Tertiaire : service
Le poids du secteur tertiaire est de plus en plus important car beaucoup plus de personnes travaillent
dans le tertiaire du fait de l’externalisation, il y a eu un changement d’emploi mais aussi certains
emplois sont passés d’un secteur à l’autre à cause de l’externalisation.
Par effectif :
Micro entreprise : 0 à 9 salariés
TPE : 0 à 19 salariés
PME : 10 à 250 salariés
ETI : entreprises de taille intermédiaire.
46
Réussir Mon DCG
Critères financiers
Forme juridique
Notion de groupe
c) L’esprit d’entreprise
Le capitalisme est porté par des entrepreneurs qui ont des capacités à prendre des risques.
d) Rôle macro-économique
Les salariés ;
Collectivités locales états : sous forme d’impôts car ils ont mis à disposition des
infrastructures, ils soignent les salariés, éduquent les salariés ;
Organismes financiers : prise de risques : rémunération sous forme d’intérêt fixe ;
Propriétaires ou actionnaires : rémunération sous forme de dividendes : rémunération du
risque plus grand que les organismes financiers ;
Autofinancement.
On définit les parties prenantes comme tout le groupe ou individu qui peut affecter où est affecté par
la réalisation des buts d’une organisation.
Parties prenantes : les salariés, l’État, les organismes financiers, les propriétaires, les clients, les
communautés, l’autofinancement.
Chaque partie prenante a des intérêts qui lui sont propres. Toute personne qui participe à la réussite
de l’organisation ou les personnes affectés par la situation en interne de l’entreprise.
f) L’environnement
L’environnement : c’est tout ce qui concerne l’entreprise mais qui est extérieur à l’entreprise.
Le micro environnement : extérieur que j’influence.
Clients : augmentation ou diminution des prix ;
Fournisseur : par les paiements ;
Prêteurs de capitaux et marchés financiers ;
Organisme de formation initiale ou continue ;
Collectivités territoriales : en terme d’emploi, d’impôts ;
Opinion publique.
47
Réussir Mon DCG
Le macro environnement : extérieur que je n’influence pas.
Démographie : s’adapter à l’environnement ;
Géographique : le climat ;
Technologie : Internet.
Le management c’est l’art de conduire une organisation vers la réalisation de ses buts fondamentaux.
C’est la capacité à prendre des décisions pour que l’organisation atteigne des objectifs.
Pour Drucker :
B) Rôle du manager
48
Réussir Mon DCG
Entrepreneur ;
Régulateur ;
Répartiteur de ressources.
Une norme est une bonne pratique partagée par toutes les parties prenantes, si l’une des parties
prenantes n’est pas d’accord, il n’y a pas de norme.
Une norme est obligatoire lorsqu’elle est citée dans un texte réglementaire comme moyen unique de
satisfaire aux exigences de ce texte.
Raison pour rendre une norme obligatoire : sécurité, ordre public, prothèse actions des trésors
nationaux, efficacité de contrôle fiscaux.
49
Réussir Mon DCG
B) La RSE
Elle a pour but de rendre des comptes à l’opinion publique : objectifs économiques,
environnementaux et sociaux.
Historique de la RSE :
Corporate responsability : réparer ou compenser les effets négatifs de son activité ;
Théorie des parties prenantes : évaluer l’impact et l’influence de l’activité des
entreprises sur les parties prenantes qui deviennent légitimes ;
Définition de la commission européenne : les entreprises de leur propre initiative,
contribuent à améliorer la société et à protéger l’environnement, en liaison avec les
parties prenantes.
Définition de la RSO : responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions
et de ses activités sur la société et l’environnement, se traduisent par un comportement
éthique et transparent qui :
Contribue au développement durable, à la santé et au bien-être de la société ;
Prends compte les attentes des parties prenantes ;
Respecter les lois en vigueur et est en accord avec les normes internationales et de
comportement ;
Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mise en œuvre dans ses relations.
Tout cela montre que les organisations doivent être de plus en plus attentives aux risques qui
peuvent être :
50
Réussir Mon DCG
Risque de marché : le marché qui n’existe plus du jour au lendemain ;
Risques financiers et de change : augmentation du coût de la devise ;
Risque de sécurité : accident industriel ;
Risques sanitaires et écologique ;
Risques terroristes : cyber attaque.
Un risque : c’est une situation dont l’occurrence est incertaine et dont la réalisation affecte les objets
de l’entité qui le subit.
Mises-en place d’outils, de procédures, de modes de gestion pour : prévoir, anticiper, évaluer
et piloter.
Choix de s’assurer ou non.
51
Réussir Mon DCG
52
Réussir Mon DCG
Chapitre : L’information et système d’information (SI)
L’organisation est un système, dans le cas des entreprises il se caractérise par différents composants :
Le réseau de flux :
Flux Financier
Flux physique
Flux d’information
Permet la production physique de biens et de services, il est relié à l’environnement par les flux
externes et autres sous-système par les flux d’informations.
2) Le système de décision
3) Le système d’information
II- Le SI
53
Réussir Mon DCG
A) Les fonctions du SI
Collecte de données :
o Le SI n’est d’aucune utilité s’il n’est pas alimenté de données.
o Ces données proviennent de l’extérieur, de l’intérieur de l’entreprise,
d’institutions.
La diffusion de données :
o Une fois traitée l’information doit être diffusée aux différents acteurs et aux
différentes fonctions de l’organisation.
o Le SI doit permettre cette communication des données de façon sécurisée.
B) Le rôle du SI
SI opérationnel :
o Réalisation des actions de sécurisation des échanges, le câblage…
o Fourniture de services gestion des interconnexions entre entités…
o Mise en place de processus de résolution de problèmes, et de transferts des
données informatisées.
SI stratégique :
o Nécessite de s’aligner sur la stratégie globale, d’évoluer et de se mettre au
service de cette stratégie.
o Une entreprise qui ne vend que via un site internet qui acquiert une filiale à
l’étranger ou qui fusionne avec une autre entité doit pouvoir conduire sa
stratégie grâce à un SI adapté et agile.
54
Réussir Mon DCG
C) Le SI et ses composants
3 composantes essentielles :
Composante organisationnelles :
o Rythme et procédures de sauvegarde des données, identification des personnels
chargés de la sécurité du SI, respect des données à caractère personnel (RGPD),
circulation sécurisée des données vers les clients.
o Planification de l’organisation et de l’évolution du SI.
Composante technologique :
o Dimension matérielles : ordinateurs, tablettes, téléphone… et adéquation avec
les besoins.
o Dimension logicielle : PGI, logiciels sécurisés…
Composante humaine :
o Utilisateurs, informaticiens.
o Rôle central de la formation et des bonnes pratiques en matière d’usage du
numérique effectifs cohérents avec les besoins pour un fonctionnement optimal.
Le SI est au cœur des sous-systèmes de l’organisation. Tous les acteurs doivent agir sur le SI pour
renforcer l’agilité. L’interaction entre ces sous-systèmes doit être dynamique et tournée vers la
performance globale de l’entreprise :
55
Réussir Mon DCG
IV- L’information
A) Définition
Une information est une donnée observée par un acteur, il l’interprète et la qualifie d’information si
elle contribue à l’action.
B) Les caractéristiques
La forme :
Écrite ou picturale, oral, visuelle, olfactive, tactile, structurée ou non structurée, quantitatif,
numérique.
Les caractéristiques de coût et de valeur :
C) La qualité de l’information
La qualité de l’information est indispensable pour différencier les organisations. Elle doit répondre à
certains critères :
L’accessibilité :
o Disponible au moment opportun pour le destinataire.
o Conforme à la législation et aux droits d’accès des usagers, accès sécurisé.
L’exactitude :
o Sources fiables, vérifiables, spécialisées, no déformées, à jour, adéquates.
o Informations créées en interne par des personnels compétents.
La pertinence :
o Informations judicieuses et utiles.
o Informations appropriées à un problème de gestion donné.
L’exhaustivité :
o Information complète au regard du besoin ou de la prise de décision.
o Production d’une information adéquate et disponible pour l’usage visé.
56
Réussir Mon DCG
D) Les sources internes et externes
Cette production en interne d’informations est régulière et prend des formes diverses :
Les sources d’informations, qu’elles soient externes ou internes, elles obéissent aux mêmes critères
de qualité.
Une procédure désigne les activités et missions à réaliser afin d’atteindre un objectif : la qualité de
l’information. Cela fait référence à tout ce qui est mis en œuvre pour favoriser, améliorer, planifier et
maîtriser la qualité.
L’information vient alimenter la prise de décision, déclencher l’action ou répondre aux obligations
légales et administratives. Elle constitue une ressource clé pour toute organisation et doit donc être
contrôlé.
57
Réussir Mon DCG
Risques pesant sur la qualité de l’information :
o Mise à jour régulière des logiciels sécuritaires.
o Compatibilité des logiciels entre eux sur le SI à vérifier et à penser au moment des
choix applicatifs.
o Mise en place d’interfaces entre logiciels, d’échanges de données informatisées afin
de limiter les saisies.
o Mise en place d’une certification IOS 9001.
o Utilisation de protocoles https garantissant la sécurité des sites partenaires.
58
Réussir Mon DCG
59
Réussir Mon DCG
Chapitre : La méthode comptable
I- Le bilan
C’est une photo de ce que prossède et doit une entreprise à un instant T qui est la clôture de
l’exercice.
C’est une image d’une entreprise à une date donnée présentée sous la forme d’un tableau qui dresse
de manière normalisée, la liste des biens qu’elle possède et les dettes dont elle est redevable.
La différence entre le total des biens possédés et les dettes représentent le patrimoine de
l’entreprise.
ACTIF PASSIF
ACTIF :
Actif immobilisé :
60
Réussir Mon DCG
Corporel : on le voit
Terrains
Constructions, Bâtiment
Matériels
Ordinateurs
Travaux d’agencement
Financière : actions
Actif circulant :
PASSIF
Un flux économique : c’est un mouvement de valeur c’est-à-dire un transfert d’un agent économique
à l’autre de biens, services…
Emplois Ressources
Destination Origine
61
Réussir Mon DCG
Si total débit > total crédit : le solde est débiteur : emploi donc actif du bilan
Si total débit < total crédit : le solde est créditeur : ressource donc passif du bilan
Charges Produits
Compte 6 Compte 7
Compte 66 Compte 76
Compte 67 Compte 77
62
Réussir Mon DCG
63
Réussir Mon DCG
Chapitre : Les éléments constitutifs de l’actif et le cadre général de
l’évaluation et de la comptabilisation des actifs à l’entrée dans le
patrimoine de l’entreprise
Section 2 : La définition, les conditions de comptabilisations d’un actif selon le PCG.
Identifiable du patrimoine :
Une immobilisation corporelle est identifiable si :
- Elle est acquise séparément
- Ou elle peut être individualisée
- Ou si elle fait partie d’un lot identifiable.
64
Réussir Mon DCG
Stock : actif détenu :
- Pour être vendu dans le cours normal de l’activité ou en cours de production pour une telle
vente.
- Ou destiné à être consommé dans le processus de production.
2 catégories de titres
- TP
- TIAP
- Autres titres immobilisés
65
Réussir Mon DCG
Section 4 : Évaluation des actifs à l’entrée : cadre général
L’analyse de la transaction
confirme la substance
commerciale Oui
La transaction à une
La transaction entraine une
substance commerciale
modification significative des
flux de trésorerie futurs ?
66
Réussir Mon DCG
Enregistrements comptables
Donc :
512 Banque X
2 Immobilisation X
28 Amortissement X
2 Immobilisation X
67
Réussir Mon DCG
Hypothèse 2 : Le flux de trésorerie n’augmente PAS à la suite de l’échange :
Donc :
512 Banque X
2 Immobilisation X
28 Amortissement X
2 Immobilisation X
68
Réussir Mon DCG
69
Réussir Mon DCG
Chapitre : Les missions du contrôleur de gestion
Le contrôle de gestion doit s'efforcer de garantir une utilisation optimale des ressources de
l'entreprise. Pour cela, il participe également à la mise en place d'outils de pilotage et de
gouvernance.
Théorie d’agence :
Actionnaires/dirigeants : des conflits d’intérêts dans le cadre d’une « relation d’agence ».
La théorie d’agence : il existe une relation d'agence, dès lors qu'un acteur (le principal) délègue à un
autre acteur (l'agent) le soin de gérer ses intérêts. Du coup, il existe une asymétrie d'information, qui
va engendrer des « coûts d'agence ».
Il peut y avoir une divergence d'intérêts, qui fait que l'agent aurait plutôt tendance à agir dans son
propre intérêt au détriment de celui du principal. La problématique pour le principal est : « comment
s'assurer que l'agent agit bien dans son intérêt ? ». En mettant en place des contrôles ainsi que des
mécanismes incitatifs et une circulation importante de l'information. Tout cela représente des coûts,
appelés « coûts d'agence ».
La gouvernance d'entreprise s'intéresse aux liens entre l'entreprise et ses parties prenantes, et aux
modes de direction et de contrôle mis en place.
70
Réussir Mon DCG
2 grands modèles de gouvernance :
Une des grandes missions du contrôleur de gestion est de s'assurer que les ressources sont utilisées
de manière efficace et efficiente. Le contrôle de gestion participe à optimiser la création de valeur
pour l'actionnaire.
Il met en place des outils de pilotage afin de contrôler l’utilisation des ressources.
De plus le contrôle de gestion va avoir une influence sur le niveau de BFR, par une meilleure gestion
des stocks.
Le contrôle de gestion assure le pilotage de la performance. Il exerce un suivi des charges et des
produits. Il organise la démarche budgétaire, et met en place des objectifs, des outils pour la mesure
de la réalisation de ces objectifs et des tableaux de bord pour en faire le contrôle et le suivi. Il permet
donc d'éviter d'éventuels dérapages dans l'utilisation des ressources.
La connaissance des coûts au sein de l'entreprise est fondamentale pour prendre les décisions
optimales, même en termes de stratégie. Le contrôle de gestion met en place un calcul et une
analyse des coûts de l'entreprise. Une bonne connaissance des coûts permet de poursuivre ou
abandonner une activité, un produit, de se recentrer.
La volonté d'optimiser les coûts peut se traduire par une réorganisation dans le but d'optimiser les
processus de l'entreprise. Cette réorganisation consiste à organiser l'entreprise et ses services de
façon à mieux utiliser ses ressources matérielles et humaines.
71
Réussir Mon DCG
3) Mise en place d’outil de pilotage de la gouvernance
Mise en place de prévisions budgétaires, avec des objectifs à réaliser par chaque
responsable, et le contrôle des réalisations par le calcul d'écarts entre prévisions et
réalisations. C'est un outil essentiel de pilotage de l'activité car il permet d'anticiper les
besoins en ressources.
Il permet également de suivre l'évolution des consommations de ces mêmes ressources et de
coordonner les différents services de l'entreprise (hiérarchisation des budgets).
Il permet l'évaluation de la performance et donc de « récompenser » les responsables. Cela
peut donc être un outil de motivation.
Les tableaux de bord sont, par essence, l'outil de pilotage. Ils présentent des indicateurs qui
peuvent être financiers ou non financiers. Le choix d'indicateurs pose le problème de la
pertinence de ceux-ci.
Le contrôleur de gestion aide les opérationnels à mieux maitriser les activités et à optimiser
l'utilisation des ressources. Il participe ainsi à la gouvernance interne de l'entreprise.
Mais il intervient également dans la gouvernance externe en rendant des comptes aux différentes
parties prenantes : il collabore en effet dans l'élaboration et la diffusion d'une information fiable et
pertinente sur la performance actuelle et future des activités de l'entreprise. Cette information
permet aux utilisateurs une prise de décision.
Les orientations stratégiques sont normalement du ressort de la direction, mais ce sont les dirigeants
qui la mettent en œuvre.
L'information issue du contrôle de gestion est alors utile pour les administrateurs non salariés de
l'entreprise : elle permet d'évaluer les risques, de vérifier les stratégies et de contrôler les dirigeants.
Les analyses conduites par le contrôle de gestion aident les auditeurs internes et externes. Elles
peuvent notamment les orienter vers des points de faiblesse de l'organisation et du contrôle interne
mis en évidence par le contrôle de gestion.
72
Réussir Mon DCG
En effet, d'une part le contrôle de gestion participe à la fiabilisation de l'information, y compris en
matière d'informations prévisionnelles sur la performance, exigées notamment dans le cadre des
normes internationales. L'information des CAC va aussi être primordiale, en matière de stocks par
exemple. Enfin, l'information du comité d'audit est importante.
D'autre part il permet d'aider en matière de décision concernant la rémunération des dirigeants. En
effet, le système de contrôle de gestion permet de mesurer à l'aide d'indicateurs pertinents,
l'atteinte des objectifs des responsables et de surcroit des dirigeants. Souvent ces informations
seront reprises par les comités de rémunérations, y compris en utilisant les indicateurs clé comme
base du calcul de la rémunération.
Le contrôleur de gestion doit donc, en fonction de la stratégie poursuivie par l'organisation, fixer les
objectifs de chaque service, et attribuer les moyens nécessaires. C'est une communication
descendante qui permet de : transmettre la stratégie de l'entreprise. L'outil des budgets sera souvent
utilisé.
Il doit ensuite s'assurer que les objectifs sont effectivement poursuivis dans l'intérêt de l'entreprise,
et avec une bonne optimisation des ressources. C'est tout ce qui concernera le contrôle budgétaire.
Le contrôleur de gestion, dans toutes ces missions, accompagne, et permet donc, la délégation de
pouvoirs.
Rôle d'animateur :
Mettre à disposition des acteurs des outils efficaces, afin que le système mis en place soit le
mieux utilisé.
Formule des avis et des recommandations
73
Réussir Mon DCG
Le contrôleur de gestion est donc :
74
Réussir Mon DCG
75
Réussir Mon DCG
Chapitre : Le concept de communication
La communication, c’est le fait d’échanger, d’établir une relation avec quelqu’un, c’est-à-dire
le processus bilatéral d’échange et de compréhension d’un message entre au moins 2
personnes ou une personne et un groupe ou 2 groupes.
La communication, c’est la chose que l’on communique.
La communication, c’est l’ensemble des moyens organisés par lesquels les individus
communiquent.
Selon le but :
La communication objective qui n’a pour but d’informer d’une façon la moins subjective
possible.
La communication argumentative qui sélectionne, ordonne, présente sous un jour plus
favorable possible des informations en vue de convaincre.
La communication expressive qui a pour but de communiquer sur soi, sur un sentiment, sur
une opinion.
L’émetteur et le récepteur.
Le message qui est composé d’opinion, de faits, de sentiments et d’intention d’action.
Le canal qui est la voie de communication utilisée par l’émetteur : écrit, oral ou visuel.
Le support qui constitue le moyen technique qui permet de transmettre le message :
76
Réussir Mon DCG
o Pour l’écrit : support papier, électronique ;
o Pour l’oral : radio, enregistrement ;
o Pour le visuel : audiovisuel ou électronique.
Les facteurs influant sur la communication et ses composantes et ayant un impact sur la qualité de
celles-ci sont :
77
Réussir Mon DCG