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14/20.Un ensemble satisfaisant. Il manque quelques précisions.

Madame Ludivine SUIRE – Numéro d’élève : 263800

INTRODUCTION AU DROIT – DEVOIR UE01-D001

A. Qualifier les trois situations suivantes en précisant à chaque fois :

1. Un particulier fait paraître une annonce dans un journal local pour vendre
sa voiture.

Définition?
• Il s’agit, dans le cas présent, d’une offre de contracter, que l’on peut
aussi appeler pollicitation. Ici, le particulier souhaite vendre sa voiture,
et pour ce faire, il utilise toute mesure propre à trouver une
contrepartie, à savoir le dépôt d’une annone dans le journal local.

• Il s’agit d’un acte juridique. C’est le résultat d’une volonté du particulier


à produire des effets de droit.

Qu'en est-il en • Lorsque le particulier aura une acceptation de son offre de vente, il
l'espèce? pourra alors procéder à la formalisation d’un contrat de vente
automobile sous la forme d’un contrat de vente qui reprendra tous les
termes de la vente, à savoir :
- Les caractéristiques du véhicule,
- L’identité et les coordonnées de l’acheteur
- L’identité et les coordonnées du vendeur
- Le prix de vente
- La date et l’heure de la vente
Ce contrat scellera les termes de la négociation, transformant l’offre en
termes précis du contrat.
Le particulier devra ensuite remettre un certificat de cession (qui lui est
obligatoire, contrairement au contrat de vente) à l’acheteur, ainsi que
le dernier contrôle technique en cours de validité, la carte grise barrée
par la mention « vendue le/ou cédé le xx/xx/xxxx à xxhxx », et le
certificat de non-gage.

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2. M. X blesse un passant en faisant tomber quelque chose de son balcon.

• Il s’agit, dans ce cas-là, d’un évènement accidentel. La volonté de


blesser n’est à aucun moment démontrée.

• Il s’agit d’un fait juridique. Cet évènement va produire des effets de


droit. Définition à préciser

Ce fait est un quasi-délit qui • La responsabilité de M X est engagée.


entraîne la responsabilité Des précautions n’ont pas été prises.
délictuelle de M. X envers le Il devra assumer les la charge des réparations corporelles et/ou
passant blessé. Il devra matérielles de l’évènement selon de degré de gravité des blessures
réparer les conséquences subies par la victime (durée arrêt de travail).
dommageables de sa faute Les conséquences juridiques peuvent être :
d’imprudence par l’allocation - Pénales (article 222-19 et 222-19-1 du code Pénal) : 2 ans
de dommages et intérêts. d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende
- Civil : (article 1240 du Code Civil) : réparations du préjudice
physique subi par le paiement de dommages et intérêts.

3. M. X fait un don à sa femme.

• Il s’agit d’un contrat unilatéral. Définition?


Monsieur X procède à un transfert de propriété d’une somme d’argent
à son épouse.

• C’est un acte juridique. C’est le résultat d’une volonté manifeste, qui


donnera lieu à des droits et des obligations des deux parties.

• Selon la somme donnée par M X à sa femme, il pourra s’agir :


- Soit d’un don exonéré ou manuel, qui doit être accepté par le
bénéficiaire et dans la limite de 31 865 euros.
Une déclaration devra être effectuée par l’épouse de M X, à
l’administration fiscale par la remise d’un CERFA 2735 dument
rempli, en double exemplaires (article 790G du code Général des
impôts).
- Si le don effectué par le donateur est supérieur à la somme de
31 865 euros, il devra être enregistré par acte notarié, avec le
paiement des droits y afférents.
Le don doit également être accepté par le bénéficiaire (le
donataire).
La donation est un contrat consensuel ou formel?

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B. Répondre aux questions suivantes :

1. Que sont les droits subjectifs ?

Les droits subjectifs sont des prérogatives attribuées à une personne dans
son intérêt lui permettant de jouir d’une chose, d’une valeur ou d’exiger
d’autrui une prestation.

On y retrouve les droits patrimoniaux (droits d’une personne réels,


personnels et intellectuels), qui ont une valeur pécuniaire.
Et les droits extra-patrimoniaux (sans aucune valeur pécuniaire, ne figure
pas dans le patrimoine d’une personne).

2. Que sont les sources des droits subjectifs ?

Les droits subjectifs prennent leurs sources dans le droit objectif, qui les
définit et les sanctionne.
C’est en analysant les circonstances que le droit objectif prend en
considération, qu’on obtient des droits subjectifs.
Ce sont les circonstances différentes selon le rôle que joue la volonté dans
la réalisation de l’évènement générateur du droit.
Ces circonstances sont divisées entre les faits et les actes juridiques.
Définitions?
3. Qu’appelle t’on preuves préconstituées ?
Une preuve préconstituée est un acte juridique réglementé par l’article
Ce sont des preuves 1316 à 1340 au code Civil. NON.Voir art.1364
d’actes juridiques
créateurs de droits Cet acte est rédigé antérieurement à l’évènement entrainant le litige ou
subjectifs, que les parties contentieux.
se ménagent par avance, Il doit être écrit, peut être sous seing privé, authentique, contractuel.
en dehors de tout
Définitions?
contexte contentieux.
4. Qu’est-ce qu’une preuve testimoniale ?
Il s’agit d’une preuve reposant sur le témoignage d’une personne (témoin).
Une présomption est
une déduction tirée à Le témoin rapporte sa connaissance d’un fait ou d’un acte.
partir d'un fait connu,
pour établir la Par sa déclaration, il atteste sur la véracité d’un fait ou d’une situation.
vraisemblance d'un fait Force probante?
inconnu : on tient le fait
inconnu pour certain sur 5. Qu’appelle-t-on présomptions du fait de l’homme ? A reformuler
le fondement du fait
La présomption du fait de l’homme est évoquée par un juge forme sa
connu qui le rend
propre conviction. C’est tout à fait exceptionnel et cela doit reposer sur des
vraisemblable. La
caractères graves, précis, et concordants selon l’article 1382, modifié par
présomption qui n’est
l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 – art. 4.
pas légale peut être « du
fait de l’homme », c'est- Une preuve peut provoquer la réfutabilité de la présomption du fait de
à-dire du juge. l’homme.

C’est un mode de raisonnement par induction ou par déduction3 : il s’agit d’indices, de circonstances de
fait, suffisamment « graves, précises et concordantes », grâce auxquels il est possible d’établir
l’existence d’un fait non directement connu et permettant au juge de conclure à la vraisemblance de
l’événement à prouver.

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