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Section 3 

: preuve des droits


subjectifs
Le droit doit pouvoir faire constater son existence

Ex, une personne se trouve créancière d’une autre personne pour une somme de 5000€, elle a un
droit de créance

Mais si le débiteur nie l’existence de ce droit, le créancier ne vas pas pouvoir faire valoir ce droit,
obtenir le paiement de 5000€, que s’il démontre l’existence de ce droit

Il doit établir l’acte ou le fait juridique qui a donné naissance à ce droit, s’il n’y arrive pas, est comme
s’il Ny n’avait pas de droit.

Cette question de preuve se trouve dans tout procès

Elle soulevé plusieurs interrogations :

La charge de la preuve (§1)

Les moyens de la preuve (§2)

L’admission de la preuve (§3)

§1. La charge de la preuve


Article 1353 du code civil : « celui qui réclame l’exécution d’une obligation doit la prouver.
Réciproquement, celui qui se prétend libéré doit justifier le paiement ou le fait qui a produit
l’extinction de son obligation »

La charge de la preuve incombe au demandeur

Ce principe est parfois atténué par des présomptions, qui renversent la charge de la preuve (vers le
défendant)

Présomption est un raisonnement par induction permettant de déduire un inconnu en partant d’un
fait connu

On distingue
Présomptions légales : établie par la loi, article 1354, alinéa 1, du code civil : « la
présomption que la loi attache à certains actes ou certain fait en les tenant pour certaines dispenses
celui au profit duquel elle existe d en rapporter la preuve ».

Example présomption de paternité du mari, article 312 du code civil « l’enfant conçu ou né pendant
le mariage a pour père le mari »

Les présomptions sont d’intensité variables

Simples : preuve contraire peut être rapporte

Irréfragables : aucune preuve contraire ne peut lui être oppose

Et d’après l’ordonnance du 10 février 2016portant sur la reforme du droit des contrat, du régime
général et de la preuve des obligations ajouté au code civil :

Mixte : mi-chemin entre les deux, article 1354, alinéa 2, du code civil « elle est dite simple, lorsque la
loi réserve la preuve contraire, et peut alors être renversé par tout moyen de preuve ; mixte lorsque
la loi limite les moyens par lesquels elle peut être renversée ou l’objet sur lequel elle peut être
renversée ; elle est dite irréfragable lorsqu’elle ne peut être renversée »

-les présomptions du fait de l’homme : pas établie par la loi mais par les juges
C’est le juge qui apprécie à partir de l’existence de certains faits, existence du fait à établir

Article 1382 du code civil : « les présomptions qui ne sont pas établies par la loi, sont laissée à
l’appréciation du juge, qui ne doit les admettre que si elles sont graves, précises et concordante, et
dans les cas seulement ou la loi admet la preuve par tout moyen »

Depuis l’ordonnance du 10 février 2016

La loi prévoit que les parties peuvent s’accorder au préalable sur la preuve à certaines conditions :

Doit porter sur des droits dont les parties ont la libre disposition

Ne peut contredire des présomptions irréfragables établie par la loi, ni modifier la foi attache à l’aveu
ou au serment

Ne peuvent établir au profit d’une des partie une présomption irréfragable

§2moyen de la preuve
Il y a différé moyens de preuve
L’écrit (A)

Les autres (B)

A. Preuve par écrit


L’écrit électronique a la même valeur qu’un écrit manuscrit à condition d’être dument identifie à la
personne dont il émane et qu’il soit établi conserver dans des conditions de nature à en garantir
l’intégrité »

L’ordonnance du 6 février énumère six types d’écrits

L’acte authentique :

Acte rédigé par un officier public, qui avait les compétences requises au lieu où il a été rédigé qui
respecte les solennités de la rédaction de l’acte imposé par la loi.

Si conditions non remplies=acte sous seing privé

Fait foi jusqu’à inscription en faux (art.1371 du code civil)

Peut être remise en cause qu’au terme d’une procédure très grave et lourde de conséquence car
peut conduire à poursuivre pénalement l’officier public

L’acte sous seing privé :

Dressé par les seules parties

Seule condition est la signature des parties à l’acte

Dans Deux cas une formalité supplémentaire est exigée :

Contrat synallagmatique :

Le contrat doit être rédiger en autant d’exemplaires qu’il y a de parties

Acte unilatéral : une partie s’engage à payer une somme a une autre doit rédiger la somme en toute
lettre et chiffre

La force probatoire est moins élevé qu’écrit authentique

L’écrit s’impose au juge, qui ne peut pas l’apprécier selon sa propre condition de la véracité des
énonciations, jusqu’ a preuve du contraire.

Preuve contraire peut être rapporté par un écrit

Il faut un écrit pour prouver contre et outre le contenu d’un écrit


Actes contresignés : par les avocats de chaque partie

Dispensé de toute mention manuscrite exigé par la loi

Fait foi jusqu’ a inscription en faux

=acte authentique

Les copies :

Même valeurs probatoires que l’original

Article 1379 du code civil «la copie fiable a la même force probante que l’original »

Irréfragable si copie exécutoire ou authentique

Simple si copie fidèle =reproduction à l’identique

Les autres écrits : livres de commerce, registres privés, papiers domestique

Preuve uniquement contre l’auteur,

Exception cas particulier de registres de commerces

B. autres moyens de preuves


Preuve par le témoin : force probante relative car témoignage ne lie pas le juge, quels que soit le
nombre de témoignage entendues

L’aveu : article 1383 du code civil «la déclaration par laquelle une personne reconnait pour vrai un
fait de nature à produire contre elle des conséquences juridiques »

Aveu judiciaire : aveu fournissant preuve pour la partie adverse en présence d’un juge

Aveu extra judiciaire : pas de présence de juge

Force probante apprécié par le juge

Le serment :

Serment décisoire est déféré par une partie à l’autre

Ex : demandeur demande invite le défendeur, auxquelles il réclame paiement à jurer qu’il ne doit
rien

Double tranchant la partie adverse peut soit jurer et gagner le procès ou refuser et perdre

Serment supplétoire : serment décerner d’office a un juge ou l’une des partie, force probante selon
l’appréciation du juge
§3admission de la preuve
Notre système légale n admet pas tout les types de preuves.

En matière civile, les règle d’admission de preuve sont diffèrent selon que l’objet de la preuve soit

Un fait juridique (A)

Un acte juridique (B)

A. Fait juridique
(Rappel : fait qui produit un effet juridique non souhaité, ex accident de la route)

Article 1358 du code civil « or les cas où la loi en dispose autrement, la preuve peut être rapporté par
tout moyen »

Acte juridique
(Rappel : manifestation de la volonté de crée un effet juridique)

La preuve des actes juridique est régie par l’article 1359 du code, et selon lui, on distingue selon la
somme de l'acte juridique

Moins que 1500€ : la preuve de l’acte peut se faire a tout moyen, tous les moyens de preuve vu
plus tôt dans le cours sont admis

Plus que 1500€ : seuls les écrits sous signature privé ou authentique peuvent être utilisé. Il y a
plusieurs exceptions énumérées dans la loi :

Matière commerciale  quand la preuve est administrée contre un commerçant :

D’après l’article L.110-3 du code de commerce, tous les moyens, à moins qu’il en soi dispose
autrement par la loi, peuvent être utilisé pour prouver un acte de commerce

Commencement de preuve par écrit  :

Ecrit émanent de celui auquel on l’oppose et rendant vraisemblable l'acte juridique alléguer.

D’après l’article 1361 du code civil : si le demandeur réussit à caractériser ce commencement de


preuve par écrit-il pourra prouver un acte juridique supérieur a 1500€ a condition que ce
commencement de preuve par écrit soit « corroboré par un quatre moyens de preuve »

Aveu judiciaire ou serment décisoire  :


Peuvent suppléer un écrit pour les actes supérieur a 1500 € s’ils sont corroborés par un quatre
moyens de preuve

Selon l’article 1360 du code civil  :

L’article redevient libre en cas d’impossibilité matérielle ou morale de se procurer un écrit il est
d’usage de ne pas établir un écrit ou lorsque l’écrit a été perdu par force majeure.

La présence d’une copie fiable a la même force probante que l’écrit mais, selon l’article 1379 du code
civil, sa fiabilité est laissée à l’appréciation d’un juge

Si copie reconnue comme fiable, alors elle dispose le demandeur de la production d’un écrit
authentique ou sous seing privé car possèdera la même force probant qu’un original

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