Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
STIC-B430
Atika Cohen
Sébastien Vanwelde
PARTIE 1
PRÉSENTATION DU SUJET DE LA COMMUNICATION 3
1. Introduction 3
2. Présentation du groupe 3
2.1. Starflam 3
2.2. Discrographie 4
2.4. La concurrence 5
PARTIE 2
PLAN DE COMMUNICATION 7
RÉFÉRENCES 26
1. Introduction
Apparu en tant que mouvement culturel et artistique dans le South Bronx à New York au début
des années 70, le hip hop est un genre musical caractérisé par un rythme accompagné de rap et
de chants [16].
Rapidement, le hip hop devient une culture urbaine importante et se répand dans le monde
entier. Bien qu’il soit relativement connu par son expression musicale1, ce mouvement intègre
d’autres disciplines telles que le break dancing, le graffiti, le beatboxing et le DJing [16].
En Belgique, l’un des représentants le plus connu de ce mouvement est le groupe wallon
Starflam [17].
2. Présentation du groupe
2.1. Starflam
Starflam, anagramme de « malfrats », est un groupe de rap francophone wallon influencé par
la culture congolaise, belge et sud-africaine. Ce collectif, dont la musique entremêle jazz, salsa,
funk, rock, reggae et soul, réunit sept personnes (cinq rappeurs : Akro, Seg, Balo, L’enfant Pavé
et Kaer, et deux compositeurs musicaux : ALB et DJ Mig One) [12].
D’abord connu sous le nom « H-Posse » avant de devenir les « Malfrats Linguistiks » au début
des années 90, ce n’est qu’en 1996, à Liège, qu’est définitivement fondé le groupe Starflam [22].
Digne représentant de la culture urbaine, le groupe s’est notamment fait connaître par des
techniques de marketing viral innovantes pour l’époque tel que le Street Art à travers l’utilisation
de pochoirs et de stickers.
1 Remarque : comme dit précédemment, le hip hop est généralement connu pour son expression musicale. Celle-ci est, elle-
même, régulièrement associée au rap. Or, l’expression musicale du hip hop ne se limite pas au rap. Par exemple, celle-ci
peut également référer aux beats du DJ.
En Belgique, le collectif a marqué les années 2000 des deux côtés de la frontière linguistique,
notamment avec la sortie de l’album « Survivant » [12]. Aujourd’hui, Starflam revient sur les
devants de la scène avec un Best of comprenant deux nouveaux titres « Plus que jamais » et
« A l’ancienne » [12], douze ans après leur dernier album studio. Seul Balo, qui depuis 2004 se
consacre exclusivement à sa carrière solo, manque à l’appel [13] [6].
Après avoir quitté le label Discipline Records, vers la fin des années 90, pour ensuite signer avec
Warner Music Benelux, Starflam compte aujourd’hui 8 albums à son actif :
•
« Starflam », 1997 ;
•
« Live and Direct », 2000 ;
•
« Survivant », 2001 ;
•
« Survivant Édition Spéciale », 2002 ;
•
« Donne Moi de l’Amour », 2003 ;
•
« Donne Moi de l’Amour – Édition deluxe », 2004 ;
•
« Faites du Bruit (live) », 2005 ;
•
« à l’Ancienne », 2015 ;
• Authenticité : les textes du groupe sont clairement représentatifs de l’image qu’il désire
renvoyer à son public ;
• Engagement : le groupe prône un engagement politique et utilise les paroles de ses chansons
pour faire passer un message humain.
2.4. La concurrence
Le groupe Starflam, autrefois leader du mouvement « hip hop » en Belgique, connaît aujourd’hui
une concurrence légèrement plus importante. En effet, en quittant les devants de la scène pendant
douze ans, le collectif a laissé place à d’autres artistes aujourd’hui renommés ou en quête de
notoriété.
Bien que des artistes comme Peace Armada, Serial Chiller, 21 Crunk Street ou encore SKY ne
représentent pas une concurrence en soi pour Starflam, d’autres, sont aujourd’hui plus reconnus,
tels que La Smala, OPAK et James Deano [16]. Sans oublier, la carrière solo de Baloji.
1. Objectifs principaux 10
2. Objectifs secondaires 10
1.2.1. Facebook 13
1.2.2. Instagram 14
1.2.3. Twitter 15
1.2.4. Youtube 16
1.3.2. Spotify 19
1.3.3. Deezer 19
1.3.4. SoundCloud 20
1.4. Wordpress 20
1.5. Les sites Web des radios locales et des maisons de jeunes 24
RÉFÉRENCES 26
1. Présentation de la cible
La cible visée par la communication autour du retour du collectif Starflam regroupe deux types
de fans :
Les vrais fans ont depuis longtemps découvert l’énergie déployée sur scène par le groupe
Starflam. Ce sont eux qui ont participé au concert à l’Ancienne Belgique en novembre dernier
et qu’il faut donc viser en premier lieu.
Le collectif musical ne disposant pas de moyens financiers conséquents, fédérer cette communauté
s’avère nécessaire afin de générer un maximum de « bruit », notamment au travers des réseaux
sociaux, et d’ainsi parvenir à diffuser la communication du groupe via un marketing viral.
La communication adressée aux potentiels nouveaux fans du collectif a pour objectif, non pas
de susciter la nostalgie, par rapport à la musique urbaine belge des années 90, mais de faire
découvrir la légende Starflam.
L’objectif principal de la campagne de communication digitale est de réadapter l’image et les valeurs
que véhicule Starflam aux nouvelles stratégies en vogue sur la toile. Á l’occasion de la sortie d’un Best
of des chansons du groupe, Starflam souhaite, dans un premier temps, marquer son retour sur la scène
auprès de ses anciens fans et, dans un second temps, parvenir à toucher un nouveau public.
Afin d’avoir un certain impact auprès de la cible visée, une attention particulière sera portée à la
dimension affective de la campagne de communication digitale. Dès lors, le message véhiculé devra :
• attirer l’attention ;
• générer de l’intérêt ;
• déclencher une réaction ; [9]
1. Objectifs principaux
2. Objectifs secondaires
Après réflexion, il en est ressorti que les principaux piliers du plan de communication digitale
sont :
Dans le cas de la communication numérique liée à Starflam, les internautes, désireux d’en
apprendre davantage sur le groupe et sur son « come-back », risquent de se retrouver submergés
par l’afflux de publications quotidiennes sur le Web. Dès lors, il est intéressant de penser à,
d’une part, signaler l’existence du site Web de Starflam et, d’autre part, en accroître la visibilité
en se démarquant des autres. Pour ce faire, il est primordial d’indexer la page Web de manière
à ce que le lien relatif à celle-ci se retrouve dans les premières pages de résultats des moteurs
de recherche.
Enfin, il est tout de même important de garder à l’esprit que des éléments externes, tels que le
trafic, la longévité, les liens d’autorité ou encore la concurrence, sont autant de composantes
pouvant influencer le positionnement d’un site dans les résultats proposés par les moteurs de
recherche [4].
De nos jours, les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans la vie quotidienne
des internautes. En 2015, ils comptent environ 2 milliards d’utilisateurs actifs et, la première
place est, à l’échelle mondiale (1,366 milliard) comme en Belgique (5,8 millions), accaparée par
Facebook [8].
Par conséquent, le groupe Starflam se doit d’être présent sur les réseaux sociaux étant donné
que c’est au travers de ceux-ci que la communication sera susceptible de toucher le plus grand
nombre d’individus.
Les réseaux sociaux mis en avant dans le cadre de cette communication digitale sont Facebook,
Instagram, Twitter et Youtube car il s’agit des plus populaires et ce sont ceux déjà utilisés par
Starflam.
Notons que la langue utilisée dans le cadre de cette communication sur les réseaux sociaux
sera le français. En effet, bien qu’il soit intéressant de penser à développer une communication
néerlandophone pour, par exemple, les cas de concerts en Flandre ou de festivals, Starflam est
un groupe musical wallon avant tout.
1.2.1. Facebook
Facebook est un réseau social en ligne créé en 2004, qui permet à ses utilisateurs de publier du
contenu et d’échanger des messages [14]. Facebook étant le deuxième site Web le plus visité au
monde après Google [14], la page Facebook officielle de Starflam a pour principaux objectifs
d’une part, d’annoncer le retour sur scène du groupe et, d’autre part, d’attirer et de fidéliser de
nouveaux fans.
Pour ce faire, la page sera, dans un premier temps, alimentée de photos et d’articles de journaux
antérieurs destinés à éveiller une certaine nostalgie auprès des anciens fans. La publication de
vidéos associées aux succès passés de Starflam (par exemple : les clips et les vidéos de concerts)
permettra également de rappeler l’univers du groupe. Dans cet ordre d’idées, il est intéressant
de considérer une place pour des publications relatives à des éléments des années 90 tel que,
par exemple, le « Street Art » (à l’époque, Starflam fut l’une des icônes emblématiques de la
technique du pochoir).
Dans un second temps, une communication sur les nouvelles sorties musicales, les concerts, les
éventuelles interviews radio et/ou télévisées, etc. sera élaborée afin d’attirer un nouveau public
(par exemple, au travers de vidéos d’enregistrement en studio ou de liens vers la chaîne Youtube
du groupe).
Enfin, entretenir une certaine interactivité avec les internautes est primordial. C’est pourquoi,
laisser aux abonnés de la page la possibilité de commenter les « posts » s’avère essentiel. En
outre, la création d’un bouton « Appel à l’action » incitera les visiteurs à effectuer une action
à partir de la page. Un bouton tel que « Nous contacter » pourrait ainsi engendrer davantage
d’interactions avec les internautes et leur procurer un sentiment de proximité avec le groupe.
En revanche, il ne serait pas judicieux de permettre aux utilisateurs de publier directement
sur le mur de la page officielle du groupe étant donné les ravages qu’une mauvaise image peut
engendrer sur le net. Les risques de publications mal intentionnées sont, en effet, beaucoup trop
grands.
Pour terminer, le collectif Starflam ne disposant pas de grands moyens financiers, l’optimisation
de la page Facebook se fera essentiellement au travers d’une communication virale. Il s’agira
dès lors de provoquer les « like » en s’abonnant, par exemple, à la page d’artistes du même genre
musical. Dans cette optique, lors de la création de la page, il est intéressant de penser à préciser
le périmètre géographique au sein duquel le collectif désire le plus faire circuler la page ainsi
que l’âge, le sexe et les intérêts du public visé afin d’obtenir une meilleure visibilité auprès des
personnes concernées. Il est également important d’afficher l’URL du site Internet du groupe
(afin de générer un trafic en ligne) et d’élaborer un texte introductif visant à présenter Starflam
auprès des internautes.
1.2.2. Instagram
Créée en 2010, Instagram est une plateforme mobile de partage de photos qui se différencie en
de nombreux points de Facebook et Twitter (voir infra). Contrairement à ces derniers, Instagram
permet davantage d’entretenir une relation déjà établie avec un certain public, plutôt que de
développer un rapport encore inexistant.
Privilégiant l’image au texte, ce réseau joue principalement sur l’émotionnel. En effet, au travers
de publications imagées, il permet de partager des moments de la vie quotidienne ou de mettre
en avant certaines revendications. Par conséquent, une certaine cohésion est créée entre les
utilisateurs de ce réseau social.
être un des moyens de communication primordial car, comme dit le dicton : « une image vaut
mille mots ». Toutefois, il est important de garder à l’esprit qu’une fréquence de publication
régulière est à déterminer afin de présenter le compte comme un journal interactif de photos
(par exemple, la publication de selfies lors d’enregistrements en studio, au cours des concerts,
dans les loges, etc.)
Dans cet ordre d’idées, le choix des hashtags est un point crucial qu’il ne faut pas sous-estimer.
En effet, afin d’éviter toute confusion auprès des internautes, les membres actifs sur le compte
Instagram doivent rester cohérents par rapport aux hashtags qu’ils utilisent (toutes les photos
possédant des hashtags identiques seront référencées sous la même catégorie). En procédant de
la sorte, il sera ainsi possible de regarder sur quels types de photos le groupe est hashtagué et,
par conséquent, d’observer le ressenti des internautes par rapport à ce groupe musical.
1.2.3. Twitter
Comparée aux autres réseaux sociaux, en Belgique, l’utilisation réelle de Twitter est difficile
à déterminer. En effet, les chiffres parlent d’environ 1 million d’utilisateurs alors qu’il est plus
que probable qu’une différence substantielle existe entre les utilisateurs réellement actifs et les
comptes dormants [7].
Concrètement, Twitter représente un outil de discussion très performant pour qui sait l’utiliser.
Facile d’utilisation et véritable plateforme de micro-blogging, Twitter permet à ses utilisateurs
de s’exprimer en 140 caractères dans le but d’aller uniquement à l’essentiel des propos qui sont
partagés.
En mars 2014, Simon Rogers, du Media Blog de Twitter, publiait des statistiques analysant
l’engagement du public sur le réseau en fonction de différents domaines. Ces statistiques
montrent que pour le domaine de la musique, les tweets les plus retweetés sont de loin ceux
comportant un lien vers une vidéo (35%) ou vers une photo (32%).
D’autres chiffres, soumis par Neil Patel, analyste spécialisé dans le marketing, mettent en avant
le fait que 93% des tweets étudiés ne contiennent ni image, ni vidéo. En revanche, près de 65%
de ces tweets, uniquement basés sur du texte, sont dotés de liens renvoyant vers du contenu
externe tel qu’un site Internet. Ce type de tweets, en moyenne retweetés 86% de fois, permet
ainsi de générer du trafic.
Enfin, Patel met en avant que les tweets de moins de 100 caractères reçoivent près de 17%
d’engagements supplémentaires que les tweets comportant entre 100 et 140 caractères [11] [10].
Les statistiques développées par Rogers et Patel montrent que tous les types de contenus ne
semblent pas être égaux sur Twitter.
Dès lors, dans le cadre de la stratégie de communication du groupe Starflam sur le réseau
social Twitter, il est nécessaire de se focaliser davantage sur des tweets courts dans l’optique
de pousser les fans à participer et à interagir avec le groupe. De même, afin d’optimiser le site
Internet officiel, en générant un certain trafic en ligne, ces tweets se doivent de comporter un
lien externe vers ce dernier.
Enfin, afin de maintenir une cohérence avec les autres réseaux sociaux et d’assurer l’authenticité
du compte Twitter, il est primordial d’utiliser le logo du groupe en guise de photo de profil et le
nom de compte « StarflamOfficiel ».
1.2.4. Youtube
Youtube est le premier site d’hébergement de contenus audiovisuels. Reconnu comme étant la
plateforme de découverte musicale sur le Web, Youtube se positionne comme un acteur clé lors
d’une campagne de communication digitale dans le domaine de la musique.
Sur ce média social, la promotion peut se faire de plusieurs manières. En effet, la plateforme
propose des annonces vidéo promotionnelles, une promotion gratuite à l’aide de l’outil de recherche
de fans, une promotion payante avec AdWords et des formats d’annonces TrueView [20].
Tout comme pour Facebook, Instagram et Twitter, le choix de la photo de profil et du nom de la
chaîne sont extrêmement importants afin d’en assurer l’authenticité et de maintenir une certaine
harmonie avec les autres médias sociaux. Dès lors, l’utilisation du logo du groupe et du nom
« StarflamOfficiel » semble appropriée. Notons qu’il est essentiel de mentionner le plus souvent
possible le nom de la chaîne officielle étant donné l’existence de « #Starflam » qui pourrait, par
exemple, induire les internautes en erreur et les rediriger sur une autre chaîne.
Pour sensibiliser son public de la sortie du nouveau Best of, le groupe Starflam pourrait envisager
de lancer un concours sur les différents réseaux sociaux. Afin de ne pas tomber dans le cliché des
publications promotionnelles classiques, ce concours serait axé sur la réalisation d’un pochoir
ou d’un sticker dont l’identité artistique se rapprocherait de celle du groupe. Le gagnant du
concours remporterait soit l’occasion de voir son pochoir en cover du prochain album du groupe,
soit une rencontre avec les membres du groupe, soit un album de son choix dédicacé (le choix du
prix du concours serait laissé au membre du groupe Starflam, il ne s’agit ici que de propositions).
La mise en place d’un tel concours permettrait de faire circuler la nouvelle quant au retour de
Starflam et, ainsi, d’inciter les fans à interagir sur les différentes pages des réseaux sociaux
utilisés par le groupe.
Sur le Web, il existe de nombreuses plateformes de distribution audio dont les plus connus sont
l’iTunes Store d’Apple, Spotify, Deezer et SoundCloud.
Dans l’objectif d’optimiser la diffusion de la musique d’un artiste, faisant l’objet d’une campagne
de communication digitale, il s’avère capital, non seulement, d’intégrer ces plateformes dans le
plan de communication mais, en outre, de maîtriser les caractéristiques et les spécificités propres
à chacune d’elles (notamment, les conditions d’utilisation et la rémunération des ayants droit).
Par conséquent, l’intégration de l’usage de plateformes de distribution audio, au sein de la
communication de Starflam, s’avère nécessaire pour maximiser le rayonnement de la musique du
groupe, auprès des nouveaux et des anciens fans, que ce soit au travers de suggestions avancées
par les différents services d’écoute en ligne, ou via les recherches directement effectuées par
leurs utilisateurs. Des extraits issus de ces plateformes musicales pourraient éventuellement être
diffusés au travers de posts sur les réseaux sociaux.
Remarque : chacune des plateformes de distribution audio détaillées, ci-dessous, présentera, dans
la mesure du possible, le logo du groupe en guise de photo de profil et le nom « StarflamOfficiel »,
pour les mêmes raisons d’authenticité et de cohérence que celles évoquées pour la communication
sur les réseaux sociaux.
iTunes est un logiciel de lecture et de gestion de bibliothèque multimédia offert créé en 2001
par l’entreprise américaine Apple. En 2003, iTunes proposait son nouveau service de vente de
musique et autres contenus en ligne : iTunes Store [19].
Acteur emblématique de la vente musicale, l’iTunes Store apparaît comme un élément clé lors
d’une campagne de communication digitale dans le domaine de la musique. La présence de
Starflam sur l’iTunes Store est donc essentielle et se justifie, d’une part, d’un point de vue financier
et, d’autre part, d’un point de vue communicationnel. En effet, grâce à un changement de tarif
des morceaux vendus sur l’iTunes Store (le prix est passé de 0,99€ fixe à un montant entre 0,69€
et 1,29€ en fonction du morceau choisi), les artistes touchent aujourd’hui plus ou moins 70% des
recettes alors que 30% sont reversés à Apple. Dès lors, sachant que les moyens financiers dont
dispose Starflam sont relativement faibles, l’iTunes Store offre la possibilité d’augmenter les
gains du groupe. De plus, l’iTunes Store propose à ses consommateurs d’écouter les morceaux
durant quelques secondes avant de procéder à l’achat, de voir lesquels ont le plus de succès et
de pouvoir acquérir les chansons d’un artiste sans devoir acheter l’entièreté de son album.
2 Remarque : Google Play Music est le service d’écoute de musique en ligne proposé par la société Google. Disponible
sur Android et iOS depuis 2011, la plateforme propose deux types d’abonnement : une offre standard permettant aux
utilisateurs d’importer jusqu’à 50.000 titres en ligne et, une offre illimitée qui pour 9,99€ par mois donne un accès illimité
à des millions de titres. Dans les deux cas, les utilisateurs peuvent acheter et télécharger de manière permanente près de 20
millions de titres [15].
1.3.2. Spotify
Spotify est un service de streaming musical en ligne qui a su s’imposer comme l’un des acteurs
les plus importants de ce secteur. Arrivée sur le marché en 2008, cette plateforme, forte de
son nombre important d’utilisateurs (près de 60 millions début 2015) et de son catalogue
toujours enrichi, propose deux types d’abonnements : une offre standard gratuite et une offre
« premium » payante. L’offre standard est illimitée, c’est-à-dire que l’intégralité du catalogue
est donc disponible à l’écoute mais, que de la publicité est imposée aux utilisateurs. De son
côté, pour 9,99€ par mois, l’abonnement premium ne soumet aucune publicité contraignante au
consommateur et propose une haute qualité d’écoute [18] [21].
Étant donné le succès considérable de Spotify en Belgique, il est crucial que Starflam soit
présent sur cette plateforme afin d’assurer un rayonnement maximal de sa musique même si,
d’un point de vue financier, l’usage de Spotify n’apparaît pas comme une source de revenus
intéressante, sachant que pour gagner 100 euros via ce canal il faut récolter entre 12 et 17.000
écoutes3 [18].
1.3.3. Deezer
Deezer est un service de streaming de musique en ligne. Créé en 2007, il compte aujourd’hui
16 millions d’utilisateurs actifs chaque mois, 6 millions d’abonnés payants. Disponible dans
près de 180 pays, Deezer propose un catalogue d’environ 35 millions de titres. A l’instar de
Spotify, cette plateforme d’écoute musicale propose deux types d’abonnements : un gratuit et
un « premier + » payant. Contrairement à l’offre gratuite, l’abonnement « Premium+ » à 9,99€
par mois, n’impose aucune publicité et offre une meilleure qualité sonore [1] [2].
Tout comme pour l’iTunes Store et Spotify, l’intégration de Deezer dans le plan de communication
de Starflam semble essentielle afin de diffuser au maximum la musique du groupe.
3 Remarque : en effet, Spotify fonctionne selon le principe de partage des recettes. Ainsi, pour chaque écoute, le service de
streaming musical reverse une somme dérisoire, comprise entre 0,006$ et 0,0084$, aux ayants droit.
1.3.4. SoundCloud
SoundCloud est une plateforme de distribution audio, fondée en Suède et lancée à Berlin en 2007,
qui permet à ses utilisateurs de collaborer, de promouvoir et de distribuer des projets musicaux
en ligne. Bien que principalement basée sur un système économique entièrement gratuit,
SoundCloud propose deux niveaux d’abonnements payants qui proposent des fonctionnalités
supplémentaires telles qu’un plus grand espace d’hébergement et des outils de promotions [3].
Tout comme pour les autres plateformes de distribution audio vues précédemment, l’intégration
de SoundCloud dans le plan de communication de Starflam paraît capital en vue de diffuser au
maximum la musique du groupe.
1.4. Wordpress
La création de cette identité visuelle passe par la mise en place d’une charte graphique qui
reprend les couleurs du logo afin de permettre l’identification du groupe et, ainsi, de garantir
l’authenticité du site Web. En effet, reprendre les couleurs du logo de Starflam permet d’assurer
une certaine cohérence entre le site Web et les différents comptes officiels du groupe sur les
réseaux sociaux.
De manière générale, en vue de créer un contraste, l’utilisation de tons clairs en arrière plan et
de tons plus foncés pour le menu et les éléments spécifiques est préconisée.
La navigation se ferait au travers d’un menu qui renverrait vers les différentes pages du site
(cf. « Wireframe ci-dessous »).
La page principale offrirait un « aperçu » des différentes pages accessibles via les onglets du
menu de navigation. Le site serait alors construit selon une arborescence « classique » (par
exemple : cliquer sur un élément de la page d’accueil renverrait vers une nouvelle page proposant
l’ensemble des éléments disponibles, cliquer sur une image renverrait vers la page proposant
l’ensemble des images du groupe).
verrait réduite aux dates de la tournée. Afin d’éviter une redondance d’information avec les
autres sections, cette partie sera donc mise de côté pour la réalisation du Wordpress.
Dans le cas où le groupe Starflam souhaiterait poster d’autres informations, il est tout à fait
possible de créer, ultérieurement, un nouvel onglet relatif à ces données.
Au niveau du contenu, la page principale reprend les informations les plus récentes ainsi que
les prochaines dates de concerts et les derniers posts sur les réseaux sociaux. La navigation
se fait par déroulement (« scroll ») et offre au visiteur une information hiérarchisée allant des
informations les plus récentes au moins récentes.
D’un point de vue technique, différentes extensions ont été installées sur le WordPress afin d’en
faciliter la gestion :
L’ensemble du WordPress est écrit en français car le site s’adresse à un public qui, dans sa
grande majorité, est francophone.
1.5. Les sites Web des radios locales et des maisons de jeunes
Ainsi, en informant les radios locales du « come-back » de Starflam, celles-ci pourront diffuser
l’information via leurs dispositifs de communication en ligne et, éventuellement, organiser des
interviews avec le groupe.
Dans le cadre de la communication digitale autour du retour de Starflam, les radios locales
mises en avant sont FunRadio, NRJ, Radio Contact, Vivacité et PureFm, car il s’agit de radios
proposant des playlists « généralistes » pouvant diffuser des morceaux du groupe.
Enfin, les maisons de jeunes disposent de comptes sur les réseaux sociaux et/ou de sites Web.
Dès lors, il serait intéressant de considérer des rencontres entre leurs membres et le collectif
Starflam (par exemple, pour la promotion de leur dernier Best of) qui pourraient, par la suite,
être diffusées en ligne au travers de photos.
• Sites Internet :
[4] Search Engine Lang, Site Internet sur les moteurs de recherche, http://searchengineland.
com/, consulté le 10.05.2015 ;
• Articles en ligne :
[6] B. ALIÉ, « Liège : le collectif hip-hop Starflam est de retour », RTBF Info, Radio-
télévision belge en ligne, http://www.rtbf.be/info/regions/detail_liege-le-collectif-hip-
hop-starflam-est-de-retour?id=8952975, publié le 10.04.2015, consulté le 4.05.2015 ;
[9] M. JOUVE, Communication : théories et pratiques, 3ème éd. Bréal, coll. Synergies, 2000,
353p. ;
[10] N. PATEL, « What Type of Content Gets Shared the Most on Twitter ? », Quick Sprout,
Site Internet sur le référencement des blogs, http://www.quicksprout.com/2014/03/05/
what-type-of-content-gets-shared-the-most-on-twitter/ publié le 5.03.2014, consulté le
10.05.2015 ;
[11] S. ROGERS, « What fuels a Tweet’s engagement ? », Media Blog, Blog sur les médias
sociaux (particulièrement, Twitter), https://blog.twitter.com/2014/what-fuels-a-tweets-
engagement, publié le 10.03.2014, consulté le 10.05.2015 ;
[18] « How is Spotify contributing to the music business ? », Spotify – Artists, Site officiel,
https://www.spotifyartists.com/spotify-explained/, dernière modification en 2013,
consulté le 11.05.2015 ;