Vous êtes sur la page 1sur 93

Logement des animaux

Mariem Rouatbi
PLAN DU COURS

Introduction
Logement des bovins
Logement des petits ruminants
Logement des volailles
Logement des lapins
Conclusion
Logement des petits
ruminants
PLAN DU COURS

Introduction
Conception des bergeries
Facteurs d’ambiance
Plan type de bergerie/chèvrerie
Logement des agneaux
Logement des petits ruminants

Introduction

Les problèmes sanitaires


Souci d’organisation des
chez les agneaux et leur
tâches et spécialisation des
incidence sur l’économie des
techniques d’élevage
exploitations d’élevage ovin

Développement des
installations d’élevage +
Aménagement efficace et
moderne : rentabilité et les
normes
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


• Accroissement du cheptel è complexité dans l’agencement des
aires d’élevage
• L’éleveur doit respecter :
Ø Meilleur agencement possible
Ø Adapter chaque section à un stade de production
Ø Efficacité du travail
Ø Optimisation du travail lié à l’alimentation, la manutention, la
gestion du fumier
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Aire d’élevage
• Aire d’élevage avec disposition longitudinale des parcs
• Les dimensions d’une bergerie (incluant parcs et couloir de
service) : 2,85 m2/brebis
• Selon la proportion des agneaux gardés pour l’engraissement il
faut prévoir en plus : 1,2 m2/agneau
• couloir d’alimentation + couloir de passage des animaux : 30 à 40
% de la superficie totale de la bergerie
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Concentration animale

Sujet Superficie Profondeur des Longueur de


(m2/tête) parcs (m) mangeoires (mm)
Brebis 1,49 3,66 400
Brebis et agneau 1,86 4,58 400
non sevré
agnelle 1,11 3,66 300
Agneau à 0,75 3,66 200
l’engraissement
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Couloir d’alimentation
• Munie d’un abreuvoir
• Munie d’une mangeoire libre service dont la hauteur est ajustable
et contenant un aliment adapté
• Munie d’un râtelier
• Largeur du couloir : en fonction du type d’aliment + équipements
utilisés pour sa distribution
1,5-1,8 m : grosse balle ronde + distribution sur rails
2,4 m : ensilage/ration mélangée + distribution automatique
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Les mangeoires
• Aménagées à une élévation de 450 mm
• + hauteur de la bordure retenant les aliments : hauteur de la gorge
de l’animal (pas plus de 600 mm)
Mangeoires centrales avec allées le long des murs

Mangeoires latérales (le long des murs)


Allée de manutention et de circulation au centre du bâtiment
Double planches

Ouvertures individuelles

Barres transversales

Kit avec portes


Cornadis bois Cornadis métal

Les cornadis s’utilisent aussi comme outils de contention


Ø Échographies
Ø Pose, retrait cidr
Ø Vérification pis
Ø triage
Allées d’alimentation avec mangeoires

Modèle en métal galvanisé Modèle portatif, fabriqué avec une


bande plastique
Autres types de mangeoires

Ø Balle entière
Ø Plus de perte
Ø Utilisation intérieur et extérieur
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Couloir de circulation des animaux
• Utilisée uniquement pour le déplacement des ovins
• Largeur libre : 500 mm (espace requis pour le libre passage d’une
brebis gestante)
• Peut être augmentée pour effectuer certaines manutentions
comme la pesée des animaux
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Aire de manutention
• Accessibilité facile et rapide pour l’ensemble du troupeau
• Conception : faciliter et sécuriser le travail du berger
• Forme allongée plutôt que carré
• Une barrière pivotante aide à faire entrer les animaux dans le
couloir
• La longueur du couloir varie de 3,6 à 6 m
• Largeur libre d’environ 400 mm
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


• Facile d’accès
• Les équipements
• Elle devrait être située dans un endroit isolé, tempéré,
suffisamment éclairé et sans reflets
• Pour prévenir les blessures des animaux : parois lisses et non
ajourées
• Le plancher devrait être en béton et les murs en matériaux lavables
• Des prises électriques
Bâtiment muni d’une aire de travail centrale
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Zone d’engraissement
• calculé en fonction de la productivité du troupeau et du
pourcentage de sujets engraissés
• à proximité de l’aire de travail
• Le quai d’embarquement
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Zone d’engraissement
• Des systèmes automatisés pour le service des concentrés
• Le nettoyage régulier des mangeoires
• Ajuster la hauteur des mangeoires en fonction du gabarit des
animaux
aire d’engraissement avec
alimentation automatisée
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Zone de mise-bas
• Période importante où l’objectif est d’assurer un bon taux de survie
des petits
• travailler dans un environnement permettant d’être efficace dans
les soins apportés aux femelles lors de la mise-bas
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Zone de mise-bas
• A proximité d’une salle d’eau :
• Installer une ligne d’eau prés des zones de mises-bas
• Avoir à proximité un chariot ou un comptoir pour garder le matériel
nécessaire
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Zone de mise-bas
• Femelles synchronisées/non synchronisées
• Empêcher le mélange de portées et s’assurer que chaque petit est a
proximité dé sa mère
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Zone de mise-bas
• Des lampes chauffantes accessibles pour les temps plus froids
• Utilisation des cases fixes : des allées de circulation adéquates pour
faciliter le déplacement des femelles et leurs petits
• Ne pas surcharger lés parquets de fin de gestation et idéalement ne
pas mélanger les primipares avec les multipares
• Les cases amovibles : adaptée et accessible pour en faciliter le
lavage après la période de mise-bas + les cases doivent s’installer et
se désinstaller facilement
Système de glissière
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries

1. Conception des bergeries


Zone de mise-bas
• Les cases de mise-bas munies d’un abreuvoir
• Des râteliers
• Les matériaux lavables (PVC, métal) seront préférés au bois
• conviennent bien pour les petits troupeaux.
• Respecter les dimension recommandée (surtout pour les femelles
prolifiques)
Case amovibles en bois
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
1. Conception des bergeries
Zone des mâles reproducteurs
Elever les mâles reproducteurs séparément des femelles est une
pratique bénéfique pour les animaux et pour l’éleveur :
• Les jeunes mâles n’ont pas les mêmes besoins que les femelles de
remplacement : alimentation mieux contrôlée
• la longévité
• l’effet mâle
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
1. Conception des bergeries
Zone des mâles reproducteurs
• La zone pour garder les mâles reproducteurs adultes pendant les
périodes de repos (entre 2 périodes d’accouplement)
• Contenant 1 ou plusieurs parquets (fonction du nombre de mâles
reproducteurs dans l’élevage) en respectant les densités
• Il est préférable d’avoir de plus petits parquets avec un nombre
restreint de mâles/parquet
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
1. Conception des bergeries
Zone des mâles reproducteurs
• Regroupés par strate d’âge pour éviter que les moins âgés ne soient
bousculés
• L’alimentation des mâles doit se faire efficacement (mangeoires,
allées)
• Accessibilité au système d’alimentation prévu dans le bâtiment
• L’accessibilité à une eau de qualité est un élément primordial
• Si le troupeau est régi sous photopériode, il faudra prévoir une zone
pour les mâles dans lés sections de jours courts et de jours longs
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
2. Facteurs d’ambiance
Problèmes observés
• Processus d’échange d’air avec l’extérieur
• Affecte les conditions de confort des animaux et des personnes
travaillant à la bergerie
• Associé à :
Ø une mauvaise isolation des murs et du plafond
Ø Débit d’air trop faible
Ø Mauvais choix des équipements et mauvaise régie
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
2. Facteurs d’ambiance
Problèmes observés
• En période froide, excès d’humidité dans les bergeries :
• Un bâtiment bien isolé : réduit les pertes de chaleurs
• La tonte des animaux est une pratique bénéfique pour accroître la
production de chaleur
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
2. Facteurs d’ambiance
Problèmes observés
• En période chaude, un taux d’échange d’air trop faible è
surélévation des températures
• L’excès de chaleurs affecte :
Ø les performances zootechniques
Ø La conversion alimentaire
Ø La reproduction
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
2. Facteurs d’ambiance
Ventilation naturelle
• Un choix de plus en plus populaire grâce au bénéfices :
Ø Luminosité accrue
Ø Absence de ventilateurs bruyants
Ø Faible coût d’opération
• L’adoption de ce système doit tenir compte de plusieurs
considérations :
Ø Orientation du bâtiment
Ø Direction des vents
Ø Présence d’obstacles
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
2. Facteurs d’ambiance
Ventilation naturelle
• En période chaude, l’efficacité de ce système repose sur :
Ø Les vents pénétrant à l’intérieur du bâtiment par les ouvertures
Ø Ouvertures adéquates (vitesse de déplacement d’air intérieur =
½ extérieur)
• En période chaude + absence des vents :
Ø Disposer d’aérateurs de plafond
Ø Système de ventilation longitudinal (tunnel)
• La ventilation ne peut pas être utilisée dans les bergeries ou
effectue le contrôle à la lumière pour stimuler les jours courts
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
2. Facteurs d’ambiance
Ventilation mécanique
• Bon contrôle de l’ambiance toute l’année
• Bâtiment bien isolé + infiltration d’air bien contrôlée
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
2. Facteurs d’ambiance
Contrôle de la photopériode
• Quand la conduite de l’élevage inclut le contrôle de la lumière
(photopériode), les cloisons de la bergerie doivent être aménagées
pour permettre l’échange d’air sans laisser pénétrer la lumière
• les « light trap » sont conçus pour être installés devant un
ventilateur
• Permettent une circulation de l’air presque sans restriction et
empêchent complètement la lumière de pénétrer dans le bâtiment
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
2. Facteurs d’ambiance
L’humidité
• Taux d’humidité relative de l’air : 65-80 %
• Ne pas tolérer de condensation sur la surface intérieure des murs et
des plafonds
• Au-delà de 80 % d’humidité dans une chèvrerie ou une bergerie, les
animaux sont plus sensibles à développer des maladies respiratoires
• Contrôle de l’humidité dans les bâtiments ou ont lieu les mises-bas
• Les chevreaux et les agneaux naissants étant plus vulnérables, ils
requièrent des températures entre 20 et 25°C à la naissance, puis
18°C pour la première semaine de vie
Logement des petits ruminants
I. Aménagement des bergeries
3. Plan type de bergerie
• 600 brebis
• Utilisation de la photopériode : section jours courts et section jours
longs
• Section engraissement
• 6 groupes de 100 brebis partagés équitablement sur les 2 sections
jours longs et jours courts
• Section pour l’engraissement n’est pas isolé
Vue en plan bergerie (600 brebis)
Coupe transversale section jours longs

Ø Utilisé pour les agnelages


Ø Isolée
Ø Ventilée avec un système mécanique ou naturel
Coupe transversale section jours courts

Ø Isolée
Ø ventilation mécanique
Bergerie comprenant 2 bâtiments
30

3,6
2,4
La composition du
troupeau pouvant être
élevé a l’intérieur de ce

1 bâtiment
• brebis et leur suite
• agnelles de
remplacement
• béliers
Illustration de la ventilation dans le bâtiment
Possibilités d’agrandissement de la bergerie
chèvrerie
30,5

3,6 1 1

12 2,4

1,2

4,3 4,8

3,6
4,8
La composition du troupeau pouvant être élevé à l’intérieur de ce bâtiment 135
têtes environ + les chevreaux à l’engraissement
• chèvres
• chevrettes de remplacement
• boucs
11 27

3,6

Possibilités d’agrandissement de la chèvrerie


Logement des agneaux
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Mortalité des agneaux


La diminution du taux de mortalité des agneaux passe par
Ø une réduction de la mortalité précoce
Ø Une gestion de l’élevage
Cette mortalité est principalement liée à :
Ø des avortements (infectieux ou non),
Ø des agneaux trop petits/chétifs
Ø des problèmes de tétée (manque de lait, mammites,…)
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Mortalité des agneaux et logement


Ø Absence de quarantaine et/ou infirmerie et Exposition au parasite
Ø Hygiène ventilation, densité animale
Ø Humidité de la litière
Ø Accès à l'alimentation des brebis pendant la gestation et l'allaitement
Ø Mélange d'agneaux d'âge différent
Ø Position trop inclinée de la brebis lors de l'alimentation, manque de
déplacement de la brebis
Ø Brebis maigres à la mise bas
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux
Stade de vie des agneaux
Pré-naissance : Faciliter l’agnelage
Les risques sanitaires de la phase de pré-naissance sont:
Ø la surdensité des aires de vie des brebis
Ø la non-séparation des brebis venant d’avorter ou des brebis malades
et contagieuses
Ø La contamination avec le reste du troupeau
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


Pré-naissance et logement
• organisation de la bergerie pour la fin de gestation
• préparer le futur agnelage et maîtriser la densité des animaux
• La diminution de l’effectif des animaux présents en bergerie
• Un chargement adapté à la surface disponible en bergerie
Ø surveillance de bonne qualité
Ø possibilité aux brebis de s’isoler pour agneler
Ø limite le stress des brebis
Ø réduit les risques de problèmes sanitaires
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


Pré-naissance et logement
limiter les risques de contamination au sein du troupeau:
• séparer les brebis avortées du reste du cheptel
• La zone de quarantaine devrait se situer en dehors de la bergerie où
sont logés les animaux sains
• aucun contact entre les animaux en quarantaine et les autres
animaux
• gestion des soins courants : une zone d’infirmerie
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


De la naissance à 10 jours
Favoriser la prise de colostrum (dans les 6 premières heures de vie 100
ml de colostrum par kg de poids vif)
• Apport d’énergie : le colostrum est particulièrement riche en matière
grasse
• Protection immunitaire : Le risque de mortalité avant 5 semaines est
2,3 fois plus élevé chez des agneaux présentant un défaut de tétée
du colostrum à 48 heures d’âge
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


De la naissance à 10 jours
• Éviter l’hypothermie ou l’hyperthermie en maintenant l’agneau dans
sa zone de confort climatique
• La température idéale de la bergerie pour cette tranche d’âge se
situe autour de 15 °C
• Avec un fort lien brebis/agneau(x) et un paillage régulier, les agneaux
sont aptes à se réchauffer contre leur mère
• En été : aération maximale du bâtiment + accès à l’eau
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


De la naissance à 10 jours
• Surveiller la tétée du colostrum
• Créer des lots d’agneaux d’âge semblables (moins de 15 jours) :
gérer les mêmes risques
• Faire attention au chargement animal : densité adéquate
• Assurer un paillage suffisant et régulier : 700 g à 1 kg de paille par
brebis (soit 400 à 500 g par m²) et pailler quotidiennement è garder
une litière sèche et propre sous les animaux
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


De la naissance à 10 jours et logement
Organiser une zone de cases d’agnelage dans la bergerie
• En fonction de la conduite du troupeau
• De la prolificité du troupeau
• Option : assez d’espace sur aire paillée (1,5 à 2,5 m² )

Gestion de la reproduction Cases d’agnelage


lutte naturelle 5 à 20 % de l’effectif
lutte synchronisée 15 à 30 % de l’effectif
insémination artificielle 40 à 50 % de l’effectif
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


Du dixième jour au sevrage et logement
Aménager un « coin à agneaux » :
• inaccessible aux mères
• Abris pour réchauffement
• Séparation
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


Du dixième jour au sevrage et logement
Aménager un « coin à agneaux » :
• râteliers et auges rectangulaires : 8 à
12 agneaux/m
• pas moins d’un abreuvoir pour 40 à 50
agneaux
• Les abreuvoirs sont à poser à 40 cm de
haut
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


Après le sevrage
Après le sevrage, les agneaux et agnelles de renouvellement sont
particulièrement sensibles aux :
• Pathologies respiratoires : un défaut de ventilation de la bergerie
est un facteur favorisant
• Pathologies digestives : un accès insuffisant des agneaux au
concentré et au fourrage peut être à l’origine d’acidoses et
d’entérotoxémies
Logement des petits ruminants
II. Logement des agneaux

Stade de vie des agneaux


Après le sevrage et logement
• dans la bergerie principale
• soit dans un bâtiment spécialisé :
Ø Facilite la maîtrise des facteurs d’ambiance
Ø Facilite l'allotement des agneaux (en fonction du sexe, du poids,
de l'âge, du mode d'alimentation) è lots de poids homogènes
afin de limiter la concurrence
Ø La taille conseillée est de 40 agneaux/lot
Ø Respecter les recommandations pour les longueurs d’auge
Bâtiments et
équipements en élevage
caprin/ovin laitier
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Exigences environnementales
L’application de techniques standards au niveau de l’élevage caprin:
Ø les surfaces nécessaires
Ø la ventilation
Ø l’isolation
Ø utilisation efficace des bâtiments et de la protection sanitaire
èenvironnement sain pour les femelles + PL
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Exigences environnementales
Contrôler les facteurs de l’environnement,
Ø la température
Ø l’humidité
Ø la vitesse de l’air
Ø l’éclairement
Ø Ne pas confiner les animaux dans des surfaces faibles
èdérèglement des facteurs environnementaux tels que
l’augmentation de la température et de l’humidité
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Bâtiments
• Pour des élevages de type extensif il n’y a pas lieu de parler de
bâtiments
• Les animaux ne rentrent que la nuit et leur claustration dans un abri
est nécessaire si on veut les protéger contre les intempéries, la
prédation, le vol, l’évasion et le mélange avec les animaux du voisin
(Ben Said, 1992)
• Ces logements sont généralement conçus à base de terre ou de
pierres et d’une toiture en chaume ou avec de la tôle ondulée.
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Bâtiments
• En élevage intensif, où les animaux sont soumis à un rythme de
production élevé è il est indispensable d’aménager des bâtiments
d’élevage
• Adéquation ente le coût des bâtiments et des équipements et les
résultats économiques de l’élevage
• Une conception correcte des bâtiments peut conduire à un bon
statut sanitaire + aider l’éleveur à maintenir des opérations de travail
profitables
• Cependant, cet investissement ne doit pas déséquilibrer la stabilité
financière future de l’entreprise
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Bâtiments
• Un bâtiment doit tenir compte de la relation entre la santé et le bien
être des animaux
• Séparer les animaux malades et les nouveaux nés chacun dans un
local à part
• Les bâtiments doivent s’accommoder à des pratiques de travail
efficaces : éleveur exécute les taches journalières avec plus d’aisance
et un minimum de risque d’accidents
• Lors de la construction des bâtiments d’élevage caprins laitiers, il est
important de considérer l’approvisionnement en eau, alimentation et
les demandes en énergie
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Traite mécanique
• L’utilisation des machines à traire au niveau de l’élevage des petits
ruminants :
Ø nette amélioration des conditions de travail de l’éleveur et des
techniciens
Ø amélioration de la qualité du lait récolté
• Le plus important à considérer est le nombre de postes par trayeur
qui détermine le nombre de femelles traites par heure par un seul
trayeur
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Traite mécanique
• Le niveau de production est en relation avec la durée moyenne de la
traite dans un élevage donné
• Pour la traite de 140 chèvres/brebis par heure par un seul trayeur, il
est nécessaire d’avoir 10 postes par trayeur pour un temps de traite
estimé à 4 minutes par femelle
• Il existe plusieurs variantes du système de traite, pour lesquels le
principal élément à considérer est la vitesse de la traite
• Le trayeur doit s’assurer cependant que les animaux soient
correctement et efficacement manipulés avant, au cours et après la
fin de la traite
Logement des petits ruminants -
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Traite mécanique
Il existe différentes méthodes : Etat des lieux et du système d’élevage

Système: Troupeau:
• Volume à produire • Nombre de
• Conduite en lots chèvres/brebis
• Saisonnalité de production • Facilité de traite
• Fréquence de traite • Etat sanitaire
• Type d’alimentation

Main d’oeuvre:
Equipements: • Temps disponible (ou souhaité)
• Circulation des animaux • Amplitude des plages de travail
• Type de salle de traite • Compétences et exigences
• Niveau d’automatisation (qualité du lait, santé)
• Possibilité de remplacement ... -
Logement des petits ruminants -
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Traite mécanique
Il existe différentes méthodes : Objectifs + perspectives

Travail:
• Temps de traite
• Personnes réalisant la
traite (trayeurs + aide)
• Où et comment se fait la Bloc traite:
distribution des concentrés • Bâtiment existant ou neuf
• Le type de salle de traite
doit-il être évolutif
Equipements:
• Distribution automatique de
concentrés
• Equipements aires d’attente
• Système de dépose
automatique
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage laitier

Traite mécanique
• L’idéal est un poste par chèvre, mais les systèmes à 2 ou 3 chèvres
par poste sont possibles en l’absence de chèvres trop longues à traire
• Le nombre d’animaux dans les lots doit être calculé en fonction de la
place prévue sur les quais
Exemple : pour une salle de traite épi 2 x 10 (20 postes), il faut prévoir
des lots en multiple de 20 : 20 si 1 chèvre par poste, 40 si 2 chèvres par
poste, 60 si 3 chèvres par poste
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Traite mécanique
• Si l’augmentation du nombre de postes de traite permet
d’augmenter les cadences # les risques de surtraite : conséquences
importantes sur les mamelles et sur les numérations cellulaires
• Au-delà de 12 postes, il semble difficile d’assurer seul une traite de
qualité
• L’intervention d’un deuxième trayeur ou l’installation de dépose
automatique doit être envisagée
• La majorité des systèmes commercialisés actuellement sont issus de
la technologie employée pour les bovins.
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Types d’installations
• Epi : le meilleur rapport efficacité/coût

• Parallèle : meilleur positionnement des animaux


Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Types d’installations
• Rotatif intérieur ou extérieur : efficace pour grands troupeaux mais
plus onéreux
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Dimensions et position du trayeur


• Prévoir une fosse de traite d’une largeur minimum de 1,80 m
• La hauteur des quais doit être adaptée à la taille du trayeur afin qu’il
travaille le buste droit, gage d’un confort optimum pour le dos
• Les mamelles doivent se présenter à une hauteur comprise entre le
coude et les épaules avec respect du champ visuel
• Dans le cas ou plusieurs trayeurs seraient présents en même temps
dans la salle de traite, il faut ajuster la hauteur du quai à celui qui
trait le plus souvent/plancher mobile ou une marche
• Bon positionnement des éléments de contention
• Rapprocher la mamelle le plus possible du trayeur
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Entretien salle de traite


• Pentes :évacuation des eaux usées
• Un lavage régulier est nécessaire
• Prévoir des pentes adaptées
• Privilégier autant que possible l’éclairage naturel mais reste
insufisant pour une visibilité tout au long de l’année
• Recours à l’éclairage artificiel : éclairer au mieux la zone de travail du
trayeur (400 lux)
• Dans les autres parties (aire d’attente et couloirs de retour), un
éclairage de 150 à 200 lux est suffisant
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Aire d’attente
• Largeur des couloirs de circulation : 1,5 m à 2 m sans marche et avec
une pente réduite
• L’aire d’attente : lieu de rassemblement : prévoir 3 - 4 animal/m²
Ø de forme si possible rectangulaire
Ø disposée dans le prolongement des quais de traite
Ø ne présente aucun obstacle à l’entrée sol facilement nettoyable
Ø une réalisation en caillebotis permet de simplifier l’entretien
Ø Barrière poussante
Ø Couloir de retour
Ø Une zone de post traite : faciliter le retour du lot en chèvrerie
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Laiterie
• Accès extérieur est propre, dégagé et éclairé pour le laitier
• Abrite le tank et équipé d’un point d’eau
• système de nettoyage, le chauffe-eau, un évier, un support pour les
produits d’hygiène
• la surface : au minimum de 30 m² et la hauteur 2,80 m minimum
• Une grande ouverture (H 2,50 m L 2,80 m) doit être prévue pour les
changements de tank
• Laiterie : isolée et ventilée par une entrée d’air basse et une sortie
d’air haute (fenêtres de 1 x 0,85 m équipées de moustiquaire)
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Laiterie
• Sol lavable, étanche et antidérapant (pente de 1 à 3 % vers un
regard)
• Les murs revêtus de matériaux lisses et facilement lavables (murs
enduits ou peints, lambris PVC, panneaux sandwichs)
• Le plafond est clair et étanche à la poussière
• Un éclairage suffisant
• Les interrupteurs à proximité des portes
• Poubelle, un tableau blanc, une armoire de rangement et une
pharmacie
Logement des petits ruminants
III. Bâtiments et équipements en élevage caprin laitier

Les annexes
• un bureau pour recevoir les personnes extérieures et classer les
documents d’élevage
• un vestiaire pour les employés, les stagiaires et les intervenants
extérieurs
• un coin sanitaire avec douche et toilettes

Vous aimerez peut-être aussi