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Élevage de lapins de

“chair”

Réalisé par :
BAHHAJ SARRA
DRIDRI KAOUTAR
MAHTAJ LAMYAA
Rapport

Sommaire :

I. Identification du
projet……………………………………..
II. Etude de
marché………………………………………………
III. Etude
technique……………………………………………….
IV. Etude
économique…………………………………………..
V. Etude
financière……………………………………………….
VI. Conclusion……………………………………………………….
VII. Bibliographie……………………………………………………

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Rapport

1. Identification du projet :
 Intitulé du projet :

Création d’une ferme d’élevage de lapins de « chair » (cuniculture). 

 Critères du choix du projet :

L'élevage du lapin au Maroc est un secteur très promoteur vu plusieurs raisons :


 La qualité diététique et nutritionnelle de la viande lapine.
 Sa richesse en protéines et sa faible teneur en cholestérol.
 La négligence du lapin dans les projets de développement vu l’ignorance
de sa véritable contribution à la couverture des besoins en protéines
animales des populations.
 La prolificité de l'espèce qui rend son élevage bénéfique.
 La demande est supérieure à l’offre.
 Dominance d'un secteur traditionnel qui contribue avec 96.5% de la
production nationale qui est estimée de 20000 tonnes/an (d’après des
statistiques faites par l’IAV).

 Descriptif du projet :

Le projet consiste à acheter les lapereaux destinés à l’engraissement sur le


marché, les engraisser (pour atteindre un poids de sortie de la ferme d’
environ 1KG à 1,750 KG, le lapereau d’un jour a besoin de 3 à 5 mois
d’élevage) puis les revendre.

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Rapport

 Statut de l’entreprise :

Nom Lapiland

Adresse Meknes
Domaine
Cuniculture,élevage de lapins
d'activité
Statut juridique SARL

Logo officiel

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Rapport

2. Etude de marché :
2.1. Introduction  :
La viande de lapin présente des caractéristiques intéressantes pour
l’alimentation humaine. Elle est riche en protéine et pauvre en lipides et en
cholestérol. Par ailleurs, elle est bien pourvue en minéraux mais pas en
sodium, et apporte des Oméga 3. La commercialisation du lapin se fait soit
en pièce dans les souks ou abattus et éviscérés dans les boucheries des
grands centres urbains.

La production de lapins est marginale par rapport à celle d’autres animaux


d’élevage. En effet, peu de population savent cuisiner et consommer de la
viande de lapins .Les principaux producteurs sont les pays d’Europe, et
notamment la France, l’Espagne et l’Allemagne qui produisent chair et poils,
la Chine, premier producteur mondial pour la viande et les poils et très
important exportateur. En tout, 225000 tonnes de viande sont produites
chaque année dans le monde.

L’élevage du lapin est très ancien au Maghreb où il a été introduit par les
Romains. Le Maroc et l’Algérie sont les deux principaux producteurs de lapin
de chair avec 30000 tonnes en 1995.La consommation marocaine de viande
de lapin est estimée à 0.779 kg/hab/an (COLIN et LEBAS 1995).

2.2. L’environnement géographique :

Notre entreprise sera implémentée à la sortie de Meknès, à proximité de la


route nationale N°13. Cette emplacement stratégique lui permettra de
bénéficier à la fois de :

 Coût du terrain assez abordable


 Nappe phréatique assez riche et reconnue pour sa qualité
 Climat favorable à l’activité
 Proximité des fournisseurs d’aliments qui se trouvent en Atlas
 Accès routiers faciles pour les clients qui s’approvisionneront chez
nous

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Rapport

Zone
d’implémentation

2.3. description de la clientèle 

Notre projet vise principalement le marché national. Notre clientèle est en


général constituée par les grossistes, les restaurants, les hôtels, les
boucheries, les supermarchés et les particuliers qui préfèrent
s'approvisionner directement chez nous.

Pour élargir notre part de marché et chercher plus de clients potentiels, on


va chercher à se faire connaître et à faire connaître nos produits par tous les
moyens possibles (bouche à oreille, cartes de visite, foire, distribution
d'affichettes, fléchage publicitaire, panneaux publicitaires…)

2.4. Prix  :

Le lapin est vendu à l'unité (la pièce) dans 67,4% des cas, au kilo vif dans
8,47% des élevages, ou encore en carcasse dans le cas de 1,7% des élevages.
On remarque que le mode de commercialisation le plus répandu est l'unité.
Les prix moyens sont respectivement de 42,22 DH l'unité, de 24,25 DH le kilo
vif et de 39,55 DH le kilo carcasse (d’après Magazine CUNICULTURE Magazine,
vol.33 (2006)).

Ainsi, on a décidé de prendre 25DH comme prix de vente pour le kilo vif.

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Rapport

2.5. La concurrence  :
Le Maroc connait deux méthodes d’élevage de lapins, à savoir l’élevage
traditionnel et rationnel.

L’élevage traditionnel : L‘élevage du lapin est essentiellement une activité


féminine, la vente des produits leur assurent des revenus réguliers.

On trouve l’élevage du lapin dans pratiquement toutes les régions du Maroc


avec une concentration marquée dans les régions déshéritées, en milieu
aride, saharien (vallées du Draâ et du Ziz) de même que dans les zones
périphériques des petits centres urbains.

L’élevage rationnel : L’installation des exploitations de colons a favorisé le


développement de l’élevage rationnel du lapin, utilisant de nouvelles races
plus performantes et conduit dans des clapiers grillagés (en bois ou en dur).
Ainsi fut créée une unité d’élevage de lapins de “chair” à la Station Avicole
de Skikima à Témara suivie de deux autres au sud du pays, respectivement à
Ouarzazate en 1986 et Errachidia en 1990.De plus, certaines entreprises se
sont spécialisées dans le domaine de la cuniculture et la vente de matériel
d’élevage tel que Cunimaroc…

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Rapport

3. Etude technique :
3.1. Ressources humaines :
Afin d’assurer un élevage de qualité à nos lapins durant leur séjour, nous
avons pensé à investir dans le côté des ressources humaines en recrutant
des ouvriers qualifiés issus de centre de qualification agricole. Et comme
notre projet est au stade de démarrage, et afin de réduire les frais, nous
avons décidé de nous impliquer activement dans notre entreprise. Nos
études d’ingénierie dans le domaine industriel nous ont dotées de
compétences nécessaires à la gestion de projet. Nous assurerons donc la
direction, gestion, administration et comptabilité de notre entreprise.
Sur ce, l’organigramme se présentera comme suit :

Directeur,Gestionnaire

Véterinaire,contrat
Comptable
d'abonnement

2 Ouvriers qualifiés
Gardien
en elevage

Les frais du personnel mensuels seront répartis comme suit :


 2 ouvriers = 1200*2=2400DH
 Gardien=700DH
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Rapport

 Comptable=2000DH
 Directeur=2000DH
 Gestionnaire=2000DH
Total : 9100 DH

 Frais Vétérinaire = 250DH

3.2. Moyens de production :

Présentation générale du bâtiment :

Le bâtiment comprend un local de 200 m² (20x10m) bien orienté et bien aéré


(3m3 d'air/kg/vif/h). Il est équipé d'un système d'éclairement d'appoint (16h/jour
d'éclairement total).
Le bâtiment se compose d’une salle de maternité, d’une salle d'engraissement,
d'un couloir d'accès et d'un sas d’entrée :

1 salle de maternité à 1 rangée et 1 salle d'engraissement à 1 rangée dans le sens


de la longueur du bâtiment, avec l'entrée et sas central.
On louera le terrain à 10000DH et les frais de construction s’élevant à
80000DH .

Maternité :
La salle de maternité qui regroupe les femelles et les males en reproduction
aura une superficie de 100 m2 (10x10m) et sera bien orientée
(N.E/S.O)et bien aérée. Elle comprendra également un magasin pour le
stockage des aliments et un bureau le tout en 20 m2, donc une superficie totale
de 120 m2 .
On note qu’on a 100 cages dont la dimension de chacune est de
0.50mx0.62mx0.33m et que les cages sont en flat-deck.

Engraissement :

Le local d’engraissement qui abritera les lapereaux après leur sevrage jusqu'à la
commercialisation, aura les mêmes caractéristiques que celui de la maternité, avec une
superficie de 80 m²
9
Rapport

On note qu’on a 100 cages dont la dimension de chacune est de


0.50mx0.80mx0.33m et que les cages sont en flat-deck.

Les normes d’aménagement de bâtiment :


● Un sol de béton avec une ponte pour faciliter l’évacuation des
déjections.
● Les mures doivent être nettoyables.
● La possibilité d’appliquer un programme lumineux pour les
reproducteurs.
● Une aire de travail aérée pour faciliter les déplacements.
● La possibilité d’évacuation de fumier.
● Une ventilation efficace permettant d’assurer une température et une
humidité optimales.
● La ventilation est du type "dynamique" : Air pulsé haut et diffusé par
une gaine ou par un plafond diffuseur, air extrait bas avec reprise sous le
plancher au niveau des fosses d'évacuation des déjections.

Équipements :
● Cage de reproduction = cage mère ou cage de maternité ou cage de
femelle

La cage de reproduction est la cage dans laquelle une femelle met bas et élève ses
lapereaux jusqu'au moment du sevrage. Elle doit être équipée d'une boite à nid (BN)
ou au minimum d'une zone aménagée où la lapine pourra construire le nid où elle
mettra bas. Non seulement la lapine y mettra bas, mais elle viendra y allaiter ses
lapereaux pendant au moins les 3 premières semaines. La boîte à nid doit être
amovible pour qu'il soit facile de la nettoyer à l'extérieur du local d'élevage.

● Cage de mâle :

C'est la cage où vit un mâle. C'est aussi la cage dans laquelle seront effectuées les
saillies. La cage du mâle peut avoir des dimensions un peu plus réduites que celle des
mères. Mais on a choisi d’utiliser les mêmes dimensions que celles des femelles, ce
qui facilite l'évolution ultérieure de l'installation. 

● Cage d'engraissement:

Les cages d'engraissement sont destinées à l'élevage des lapereaux sevrés. Les
lapereaux y sont élevés en groupe de leur sevrage jusqu'à l'âge de vente.

10
Rapport

● Cage d'attente, de futurs reproducteurs ou de gestation:

A partir de l'âge de 2½ mois à 3 mois les futurs reproducteurs, en particulier les mâles
doivent être logés dans des cages individuelles, en attendant qu'on les place
définitivement dans une cage de reproduction (de mâle ou de femelle selon le sexe).
Cela évite les bagarres et les blessures. Chez les jeunes femelles cela évite aussi de
voir certaines d'entre elle devenir pseudo-gestantes si on les garde en groupe.

● Les mangeoires :

Une mangeoire est toujours nécessaire dans une cage pour assurer la distribution de
l'aliment. Toutes les cages sont équipées d'une mangeoire de 3,6 kg pour
l'engraissement et de 2,5 kg pour le pré cheptel.
Le renouvellement du cheptel reproducteur est estimé à 10% par mois. Les
remplacements se feront à partir des meilleures femelles issues de l'élevage. Pour les
mâles, ils seront achetés de l'extérieur.

● Les abreuvoirs: 
Réservoir en plastique avec remplissage par le haut.

● Les Boites à Nid :


La boîte à nid permet la mise bas et l’élevage des lapereaux jusqu’à sevrage,dans de
bonne conditions d’environnement.

● Les râteliers à fourrage :

Le râtelier sert à mettre à la disposition du lapin, du fourrage vert ou sec de manière


hygiénique tout en évitant le gaspillage.

Soit : 100 cages mère x 360,00 DH = 36 000,00 DH.


100 cages d’engraissement x 320,00 DH = 32 000,00 DH
10 cages x 320,00 DH = 3200,00 DH. (Pour les mâles)
Total Matériel : 71 200,00 DH

Mode d’élevage :

1-Achat de reproducteurs:

11
Rapport

Le choix de reproducteurs est d’une très grande importance pour la rentabilité de


l’élevage .une femelle doit présenter le maximum de garantie sanitaire. Elle doit
être prolifique, bonne laitière et avoir de bonnes qualités maternelles.
Le male doit avoir les mêmes qualités sanitaires que la femelle, une bonne ardeur
sexuelle et issu d’une lignée à croissance rapide.
Les reproducteurs reçus auront un âge de puberté :
 100 lapines âgées de 3 mois
 10 mâles âgés de 4 mois
Tous les reproducteurs doivent être identifies par un tatouage à l’oreille. Chaque
animal aura une fiche comportant son identité et son carnet de travail. Les cages
doivent être numérotées pour faciliter le suivi.
Soit :
100 lapines âgées de 3 mois x 150,00 DH = 15 000,00DH
10 mâles âgés de 4 mois 200,00 = 2000,00DH.
TOTAL : 17 000,00 DH

2- Premières saillies :
Un premier tri sera effectué parmi les jeunes lapines ayant 16 à 17 semaines, pour
la première présentation au mâle. Ces animaux devront atteindre un poids d'environ
3,2 kg, soit 80 % du poids adulte de la souche.
Les femelles choisies seront alors présentées au mâle à raison d’une saillie par
mâle tous les 2 jours.
Pour éviter la consanguinité on va changer les males tous les 2ans
Pour contrôler la gestation, une palpation des femelles sera effectuée 10 jours
après la saillie. Les femelles jugées non gestantes seront alors représentées aux
mâles.
La gestation dure 31 jours en moyenne.

3- La mise bas:
La boîte à nid garnie de paille de bonne qualité sera accessible à la lapine dès le
28e jour de gestation pour permettre de compléter la préparation du nid avant la
mise bas.

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Rapport

L'observation des boîtes à nid a lieu le matin et les mises bas observées seront
immédiatement inscrites sur la fiche de la mère.

Il faut compter :
• Le nombre de lapereaux vivants,
• Le nombre de lapereaux mort-nés

Le nid devra toujours être propre et sec.


Si la portée est trop nombreuse (10-12 lapereaux), on pourra recourir à l'adoption
par une autre mère des lapereaux "en surnombre". Une surveillance rigoureuse des
nids est indispensable pendant les 6 à 7 jours qui suivent la mise bas (litière
changée, enlève ment des lapereaux morts).

4- Le plan de prophylaxie :

Comme tout élevage hors sol, l'élevage de lapins doit adapter ses résultats à un
équilibre sanitaire animaux -milieux qui est fragile. Pour maintenir un élevage sain,
des mesures d'hygiène devront être respectées :

● Nettoyage et désinfection des cages de mères après chaque sevrage.


● Nettoyage et désinfection des cages d'engraissement après chaque départ
d'animaux.
● Nettoyage et désinfection des boîtes à nid au moins une fois par portée.
● Nettoyage des sols une fois par semaine.
● Brûlage des poils dès que cela semble nécessaire (1fois/mois)
● Pédiluve en état de fonctionnement à l'entrée de l'élevage.

Par ailleurs, d'un point de vue vétérinaire, on doit suivre rigoureuse ment le
programme de prévention des maladies (traitement coccidiose, vaccination
myxomatose, inspection des oreilles pour détecter la gale).

5-L’alimentation :
Pour ce type d'élevage, plusieurs aliments sont disponibles sur le marché :
● Aliments pour les reproducteurs.
● Aliments pour l'engraissement.
● Aliments mixtes reproducteurs engraissement.

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Rapport

La consommation en eau est très importante, une lapine et sa portée consomme en


moyenne 2.5litre /jour.

Consommation d'aliment par an par toute l'unité.

o Femelles pendant le cycle 100x350g/jx195j= 6825 kg


o Femelles hors du cycle 100x120g/jx170j = 2040kg
o Mâles et cheptel de remplacement : 34 x120g/j x365j = 1489kg
o Le bâtiment d'engraissement recevra annuellement 4500 lapereaux à
raison de 45 lapereaux par lapine.
o La quantité d'aliment nécessaire à l'engraissement d'un lot de 4500
lapereaux pour un poids à la vente de 2,5 kg est de : 4500 x 8,5kg
d'aliment = 38250kg.
o Coût de l'alimentation des lapereaux : 38250 x 3.7 DH = 141525,00 DH
Coût total d’aliment = 179834,00 DH

Estimation du prix de revient pour un Kg vif :


Charges CHARGES COUT KG VIF EN
DH
Amortissement du bâtiment 1,09
Amortissement du matériel 2,47
Emprunt sur 10 ans(12%) 0,23
Frais divers 0,6
Chauffage, eau ,energie 0,32
Frais vétérinaire 0,38
Main d’œuvre 3,79
Aliments 7,2
Lapins 0,97
Prix de revient 17 ,05

4. Etude financière :
Amortissements  :

14
Rapport

Il faudra calculer les amortissements que subissent les différents éléments


du patrimoine de l’entreprise (voir tableau ci après) :

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Terrain 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
80 80 80
Bâtiment 8000 8000 8000 8000 8000 8000 8000 00 00 00
Matériel 10171, 10171, 10171, 10171, 10171, 10171, 10171,
industriel 4286 4286 4286 4286 4286 4286 4286 0 0 0
Matériel de
bureau 1000 1000 1000 1000 1000 0 0 0 0 0
Matériel de
transport 24000 24000 24000 24000 24000 0 0 0 0 0
Frais
préliminaires 3032 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Amortissemen 46202, 43171, 43171, 43171, 43171, 18171, 18171, 80 80 80
t annuel 4286 4286 4286 4286 4286 4286 4286 00 00 00

Calcul des frais préliminaires  :


Droits d’enregistrement=capital propre*0,5%=1501,32DH
Droits de timbre: 30 DH
Taxe notariale= capital propre*0,5%= 1501,32DH
Total : 3032 DH
Nom

Bilan actif  ;
Actif Exercice Ex.précéde
nt

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Rapport

Brut Amortisseme Net Net


nts et
provisions
Immobilisations
en non valeur (A) :
3032 3032
 Frais
Préliminaire
s
 Charges à
répartir sur
plusieurs
exercices
 Primes de
remboursem
ent des
obligations
Immobilisations
incorporelles (B) :
 Immobilisati
ons en
recherche et
développem
ent
 Brevets,
marques,
droits et
valeurs
similaires
 Fond
commercial
 Autres
immobilisati
ons
incorporelle
s
Immobilisations
corporelles (C):
10000 0 10000
 Terrains
80000 8000 72000
 Construction
71200 10171,4286 61028,571
16
Rapport

A s 4
c  Installations
t techniques, 12000 24000
matériel et 0 96000
i
outillage. 1000
f  Matériel de 5000 4000
i transport
m  Mobilier,
m matériel de
o bureau et
b aménageme
nts divers
i
 Autres
l immobilisati
i ons
s corporelles
é  Immobilisati
ons
corporelles
en cours
Immobilisations
Financières (D):
 Prêts
immobilisés
 Autres
créances
financières
 Titres de
participation
 Autres titres
immobilisés

Ecarts de
conversion – Actif
(E):
 Diminution
des créances
immobilisée
s

17
Rapport

 Augmentati
on des
dettes de
financement
28923 46203,4286 243028,57
TOTALI(A+B+C+D+ 2 14
E)
Stocks (F):
 Marchandis
19683
es
4
 Matières et
fournisseurs
consommabl
es
 Produits en
cours
 Produits
intermédiair
es et
produits
résiduels
 Produits
finis
Créances de l’actif
circulant (G):
 Fournisseurs
débiteurs,
avances et
acomptes
10920
 Clients et
0
comptes
rattachés
 Personnel
 Etat
 Comptes
d’associés
 Autres
débiteurs
 Comptes de

18
Rapport

A régularis.
c Actif
t Titres et valeurs
i de placement (H)
f Ecarts de
c conversion – Actif
i (I)
r Total II 30603
c (F+G+H+I) 4
u
l
a
n
t
Trésorerie Actif
 Chèques et
valeurs à
encaisser
 Banques 5000
T.G. et C.C.P.
 Caisses,
régies
d’avances et
accréditifs
5000
Total III
Total général 60026 43173,4286 557092,57
I+II+III 6 14

Bilan passif  :
Passif Exercice Exercice
précedent

19
Rapport

Capitaux propres
 Capital social ou personnel 300264
 Moins : actionnaires. Capital
souscrit non appelé
 Primes d’émission, de fusion
et d’apport
 Ecarts de réévaluation
 Réserves légales
 Autres réserves
 Report à nouveau
 Résultats nets en instance
Financement permanent

d’affection
 Résultat net de l’exercice

Total des capitaux propres (A)


Capitaux propres assimilés (B)
 Subventions d’investissement
 Provisions réglementées
Dettes de financement (C)
 Emprunts obligataires 300000
 Autres dettes de financement
Provisions durables pour risques et
charges(D)
 Provisions pour risques
 Provisions pour charges
Ecarts de conversion passif (E)
 Augmentation des créances
immobilisées
 Diminution des dettes de
financement
Total I (A+B+C+D+E) 600264

20
Rapport

Dettes du passif circulant (F)


 Fournisseurs et comptes
rattachés
 Clients créditeurs, avances et
acomptes
 Personnel
Passif circulant

 Organismes sociaux
 Etat
 Comptes d’associés
 Autres créanciers
 Comptes de régularisation-
passif
Autres provisions pour risque et
charge (G)
Ecarts de conversion passif
(circulant) (H)
Total II(F+G+H) 0
Trésorerie – Passif
Trésorerie

 Crédits d’escompte
 Crédits de trésorerie
 Banques (soldes créditeurs)
Total III 0
Total général I+II+III 600264

Compte de produits et charges (hors taxes)


Nature Opérations
Propres à Concern
l’Exercice ant les Totaux de
Totaux de
1 exercice l’exercice
l’exercice
s précédent
3=2+1
précéde 4
nts
2
I Produits d’exploitation
 Ventes de 281250

21
Rapport

E marchandises (en
x l’état)
p  Ventes de biens et
l services produits
o
i Chiffres d’affaires 281250
t  Variation des
a stocks de produits
t  Immobilisations
i produites par
o l’entreprise pour
n elle-même
 Subventions
d’exploitation
 Autres produits
d’exploitation
 Reprises
d’exploitation;
transferts de
charges
Total I 281250
II Charges d’exploitation
 Achats revendus
de marchandises
 Achats 189834
consommés de
matières et
fournitures 29700
 Autres charges
externes
 Impôts et taxes 109200
 Charges de 43173,4286
personnel
 Dotations
d’exploitation
Total II 371907,4286
III Résultat d’exploitation -90657,4286
(I-II)

22
Rapport

IV Produits financiers
 Produits de titres
participations et
autres titres
immobilisés
 Gains de change
 Intérêts et autres
produits financiers
 Reprises
financières ;
Financier

transferts de
charges
Total IV
V Charges financières
 Charges d’intérêt 36000
 Pertes de change
 Autres charges
financières 17095,24925
 Dotations
financières
Total V 53095,24925
VI Résultat Financier (Iv - -53095,24925
V)
VII Résultat courant (III + -143750,6779
VI)

23
Rapport

VII Produits non courants


I  Produits des
cessions
d’immobilisations
 Subventions
d’équilibre
 Reprises sur
subventions
d’investissement
 Autres produits
non courants
 Reprises non
courants ;
transferts de
charges
Non courant

Total VII
IX Charges non courants
 Valeurs nettes
d’amortissements
des
immobilisations
cédées
 Subventions
accordées
 Autres charges
non courantes
 Dotations non
courantes aux
amortissements et
aux provisions
Total IX
X Résultat non courant
(VIII-IX)
XI Résultat avant impôts
(VII + X)
XII Impôts sur les résultats
XII Résultat net (XI – XII)
I
XI Total des produits 281250

24
Rapport

V (I+IV+VIII)
XV Total des charges 425002,6779
(II+V+IX+XII)
XV Résultat net -143752,6779
I (total des produits-total
de charges)

Ressources financières  :
Les ressources financières se composent d’une part de l’apport des
actionnaires 300264DH, et d’autre part de l’emprunt auprès d’un organisme
de crédit d’un montant de
300000DH.
L’emprunt sera remboursé sur une durée de 10 ans de la façon de la
suivante :

Dettes en début
Année de période Intérêts Annuité Amortissement
1 300000 36000 53095,2493 17095,24925
2 282904,7508 33948,5701 53095,2493 19146,67916
3 263758,0716 31650,9686 53095,2493 21444,28066
4 242313,7909 29077,6549 53095,2493 24017,59434
5 218296,1966 26195,5436 53095,2493 26899,70566
6 191396,4909 22967,5789 53095,2493 30127,67034
7 161268,8206 19352,2585 53095,2493 33742,99078
8 127525,8298 15303,0996 53095,2493 37792,14967
9 89733,68015 10768,0416 53095,2493 42327,20763
10 47406,47251 5688,7767 53095,2493 47406,47255

Le montant total du crédit est de 300000DH avec un taux d’interet de 12%.

Calcul du besoin de financement global (BFG)


Le BFG compote trois composants principaux :

BFG = stocks + créances clients TTC - dettes aux fournisseurs TTC


Element Composition Montant
Stocks Aliments d’engraissement et reproducteurs 196834

25
Rapport

Créances Clients (CA annuel TTC) x (nbre de jours 0


accordés)/365
Crédit fournisseur (Achat annuel TTC) x (nbre de jours 0
obtenus)/365
BFG=196834

Plan de financement  :
Le plan de financement est un tableau de synthèse qui récapitule d’une part
l’ensemble des ressources financières dont l’entreprise pourra disposer et
d’autre part, l’ensemble des emplois durables prévus.

  Année 1 Année 2 Année 3


Frais d'établissement 3030    
Acquisition fonds de commerce,droit au bail      
Immeubles, terrains, constructions 90000 10000 10000
Aménagements, travaux      
Matériels, machines 71200    
Véhicules 120000    
Autres biens immobilisés 5000    
Total Immobilisations (investissements) 289230 10000 10000
Variation du Besoin en Fonds de roulement 196834 0 0
TOTAL DES EMPLOIS 486064 10000 10000
       
Apports en capital 300264    
Apports en comptes courants d'associés      
Subventions obtenues      
Capacité d'autofinancement      
Emprunts à moyen et long terme sollicités 300000    
TOTAL DES RESSOURCES 600264 0 0
       
SOLDE ANNUEL 114200 -10000  -10000  
(total des ressources - total des emplois)      
Seuil de rentabilité  :

Charges Charges fixes Charges


variables
Location du terrain 10000

26
Rapport

Matières premières et 179834


autres approvisionnement
Assurance 4700
Fourniture de bureau 5000
Salaires 109200
Eau,énergie,chauffage 10000
Frais de transport 12000
Frais vétérinaires 3000
Remboursement de 53095,2493
l’emprunt
Intérêt financier 3600
Dotations aux 43171,4286
amortissements

Compte résultat différentiel  :

Elements Montants Pourcentages


Chiffre d’affaire 281250 100%
-charges variables 30600 10,9,%
=marge sur coût variable 250650 89,1%
-charges fixes 241098,6779
=résultat 9551,3221

Seuil de rentabilité =charges fixes/taux de marge sur coût variable

Seuil de rentabilité = 270593,3534

Point mort = (seuil de rentabilité/chiffre d’affaire)*360j

Point mort = 351 ,17j = 1 ans


D’après le seuil de rentabilité calculé, il s’avère que notre projet sera
rentable après 1 an.

27
Rapport

Conclusion :

La marge à réaliser à la vente est de 7,95DH sur le KG vif. Avec:

- Les prix des aliments sont appelés à baisser


- Ce secteur bénéficie de l’encouragement de l’état
- La qualité diététique et nutritionnelle de la viande lapine.
-Sa richesse en protéines et sa faible teneur en cholestérol.
-La rentabilité du projet au bout de 1 an.

Tout cela laisse à dire que le secteur est très prometteur, et que le
projet peut atteindre des gains considérables avec une bonne
gestion :
 An niveau de l’approvisionnement :
- Il faudra s’assurer de la bonne qualité de la souche
proposée
-Bénéficier de l’emplacement de l’entreprise qui est au
carrefour des principaux acteurs dans le secteur.
 Au niveau de la distribution :
-On prévoit la création d’un réseau de vente dans les villes de
MEKNES FES RABAT et CASABLANCA afin de renforcer notre
présence dans ces villes,
 Au niveau de la commercialisation :
-On prévoit la construction d’un abattoir respectant les
normes sanitaires afin d’élargir notre part de marché.
28
Rapport

-On va essayer de coopérer avec les autres entreprises du


même secteur d’activité afin de promouvoir la consommation
de la viande du lapin.

Bibliographie :

Documents internes de Cunimaroc donnés par Mr Zakaria Lamraoui


www.Cunimaroc.fr.gd
CUNICULTURE Magazine, vol.33 (2006)
RAPPORT NATIONAL SUR L’ETAT DES RESSOURCES GENETIQUES
ANIMALES
INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE HASSANII DEPARTEMENT
DSES SCIENCES HUMAINES : Projet de cuniculture
Quelques aspects de l’élevage du lapin au Maroc.A. BARKOK. STATION
AVICOLE DE SKIKIMA, TEMARA, MAROC

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