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Qu’est ce que c’est « l’Electronique de Puissance » (EP) ?

SENELEC, Solaire Moteur + -

Eolienne… Batterie
… +

-
Systèmes
électroniques
de puissance

Commande

Numérique
Analogique
Domaines d’application de l’Electronique de Puissance

 Alimentations:  Commande de moteur:


-Accélérateurs de particules -Compresseur et pompe  Balayage de tube TV, LCD, Plasma
-Calculateur -Grue
-Chargeur de batterie -Forage pétrolier  Amplificateur audio
-soudage à l’arc -Machine outil
-laboratoire -Textile  Commande de moteur
-… -…
Climatiseur, machine à coudre,
 Ballasts de lampe à arc mixeur, outil de bricolage, jouets…
 Relais, contacteurs statiques  Thermique
 Générateur ultrason -Cuisinière, four micro- onde
Applications -Séchoir
-…

Espace et défense Générateurs de puissance


Transports  Photovoltaïque
 Alimentations éléctriques:
Avion, Laser, Radar/Sonar, satellite  Automobile, véhicule électrique
 Génératrice éolienne
 Emetteur très basse fréquence  Commande de moteur
-Ascenseur, élévateur  Réseaux électriques DC
 signaux de détresse -Véhicule électrique
-Locomotive (TGV, tramway)
Relais, contacteurs statiques
-…
EXEMPLE: ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
Dans un système actionneur

Dispositifs Actionneurs
Dispositifs Sources d’énergie
réglage Commande électrique
signal interrupteur

Convertisseur BESOIN
Statique « Charge »
« EP »

Fonctions du convertisseur:
Dispositifs -Source
Adapter l’énergie au besoin de -Charge
protection -Convertisseur -I, V
 Contrôle de l’actionneur en
maîtrisant finement l’énergie -Température
Organes de -Vitesse
Feedback mesure -Couple
Capteurs
-Position
-…
INGENIEURS AYANT DES CAPACITES MULTIDISCIPLINAIRES
(il va de la mécanique à l’informatique en passant par l’électronique signal et celle de la puissance)

Mécanique Théorie Thermique


Convertisseurs
Statiques des contrôle
& systèmes

Théorie Traitement
des circuits électriques de signal

Physique Systèmes Mécatroniques


des composants (actionneurs) Electronique

Réseau
Informatique Electrique
Machines
Electromagnétisme Electriques
Introduction
Un interrupteur idéal ne dissipe pas de puissance car

• s’il est ouvert, son courant est nul (sa tension est quelconque)

• s’il est fermé, sa tension est nulle (le courant est quelconque)

Or, la puissance est le produit de la tension et du courant. On a donc dans tous les cas

p=ui=0.

En électronique de puissance, on utilise des composants qui ne prennent que deux états :

bloqué (courant nul) ou saturé (tension nulle). On dit qu’ils fonctionnent en commutation.

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La puissance que peut « commander » un tel composant est le produit du courant
maximum (qu’il peut supporter à l’état conducteur) par la tension maximum (qu’il
peut supporter à l’état bloqué) .

En fait, les composants ne sont pas idéaux et dissipent donc de la puissance sous
forme de chaleur. La puissance qu’un composant électronique de puissance peut
dissiper en chaleur est cependant très inférieure à la puissance qu’il peut
commander : il ne faut pas confondre les deux notions.

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On peut classer les composants électroniques de puissance en deux groupes :

• Certains fonctionnent naturellement en commutation (diodes, thyristors, triacs, GTO


…).

• D’autres peuvent fonctionner aussi dans des états intermédiaires (transistors


bipolaires, transistors MOSFET, IGBT …). On ne peut les utiliser en électronique de
puissance qu’à condition de les commander de telle sorte qu’ils soient toujours
bloqués ou saturés.

Actuellement, on n’utilise pratiquement que des composants formés de semi-


conducteurs.

Les puissances commandables couvrent une large plage. Il existe en effet des
composants capables supporter à l’état OFF des tensions de plusieurs centaines de
volts,
UGB et à l’état
/ IPSL/DIC2 ON
DECEMBRE des courants dediopbadara2@gtmail.com
plusieurs milliers d’ampères. 7
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Le cristal de silicium pur
Le silicium est le matériau semi-
conducteur le plus utilisé. Nous le
prenons comme exemple dans cette
introduction. Le silicium a quatre
électrons de valence. Dans un cristal de
Si , ces quatre électrons sont tous utilisés
comme électrons de valence. En cela, le
silicium ressemble à un isolant (pas
d’électrons libres).

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Cependant, sous l’effet de l’agitation thermique,
certains électrons se libèrent. Il existe donc un
petit nombre d’ "électrons libres ".

L’emplacement qui a perdu un électron est un


« trou » positif. Le trou peu capturer un électron
de valence voisin, ce qui correspond à un
déplacement du trou.

Il existe donc deux types de porteurs de charges


(N et P). Un courant peut circuler. On dit que le
matériau est semi-conducteur.

Les porteurs se comportent comme des


particules ayant une charge électrique positive ou
négative (égale en module à un quantum de
charge) et une masse apparente (qui n’est pas
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celle d’un électron dans le vide).
Le cristal de silicium dopé
On peut substituer au sein du cristal une faible partie des atomes de silicium par des
atomes différents dits « impuretés ».

• Si les impuretés sont des atomes pentavalents (phosphore…), elles ont un électron
excédentaire qui devient un électron libre. On dit que l’on a un semi-conducteur de
type N.

• Si les impuretés sont des atomes trivalents (aluminium…), elles peuvent capturer un
électron de valence voisin et produire ainsi des « trous ». On dit que l’on a un semi-
conducteur de type P.

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La jonction P-N

Une barrière de potentiel apparaît

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En provoquant une variation de la différence de potentiel, on peut renforcer la
barrière (d’où passage d’un courant inverse minuscule) ou l’affaiblir (d’où passage
d’un fort courant direct).
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La diode
La diode est le plus simple des
composants.
La diode à semi-conducteur
s’obtient en reliant les deux côtés
d’une jonction P-N à des électrodes
(anode et cathode).
Pas de tension au repos (sinon
mouvement perpétuel !) car
compensation de la différence de
potentiel de la jonction par celles
des contacts des électrodes.

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Transistor bipolaire
Actuellement peu utilisé en électronique de puissance

La jonction située entre la base et le collecteur est polarisée en inverse. Au repos,


il n’y passe donc pas de courant. Si on polarise l’autre jonction dans le sens
passant, le courant de cette dernière « continue » jusqu’au collecteur.
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MOSFET

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IGBT

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Thyristors et GTO

circuit de
commande

A iA G K

uAK

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Evolution des composants

Le silicium ne peut fonctionner qu’à des températures inférieures à 120 .. 160 °C .


On cherche à le remplacer par d’autres matériaux semiconducteurs, notamment
le carbure de silicium qui peut fonctionner à 300°C.

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Tableau récapitulatif de commutation
Interrupteurs à deux segments: Deux fonctions
Fonction Transistor Vk et Ik de même signe
Ik
Ik Vk  0
Vk  0 Ik
Ik 0
Ik  0
Vk
Vk
Vk Vk
Ik

Fonction Diode Vk et Ik de signe opposé


Ik
Ik Vk  0
Vk  0
Ik  0
Ik  0 Vk
Vk
Vk
Vk Ik
Ik
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Les
Lesgrandes
grandesclasses
classesde
deconvertisseurs
convertisseursstatiques
statiques: :
Définition : Les convertisseurs statiques sont des dispositifs à
composants électroniques capables de modifier la tension
(ou le courant) et/ou la fréquence de l’onde électrique

On a l’habitude de distinguer deux sortes de sources de tension (ou


courant) :

 source de tension (ou courant) continue, caractérisées par la


valeur U de la tension (ou I du courant) ;
 source de tension (ou courant) alternative définie par les valeurs
de la fréquence f et de la tension Veff (ou du courant efficace
Ieff) ;
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Les grandes classes de convertisseurs statiques (suite) :

On différencie donc quatre types de convertisseurs directs :

 convertisseurs alternatif-continu : ce sont des redresseurs (ou


convertisseurs de courant) ;
 convertisseurs alternatif (V1eff, f1)-alternatif (V2eff, f2) : ce sont des
gradateurs (ou variateurs de courant alternatif) lorsque f1 = f2 ; sinon
ce sont des cycloconvertisseurs (ou convertisseurs de fréquence) ;
 convertisseurs continu (U1)-continu (U2) : ce sont des hacheurs (ou
variateurs de courant continu) ;
 Convertisseurs continu-alternatif : ce sont des onduleurs de tension ou
onduleurs de courant (appelé également commutateurs de courant).
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Les grandes classes de convertisseurs statiques (suite) :
TYPES DE CONVERSIONS PHYSIQUEMENT POSSIBLES

Onduleur
Source D.C. Source A.C.
Redresseur V1 , f 1
U1

Cyclo-convertisseur
Gradateur
Hacheurs

Convertisseur indirect f1  f 2 f1  f 2
de fréquence
f1 < f 2

Source D.C. Onduleur Source A.C.


U2 V2 , f 2

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PRINCIPE DE l’ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Comment concevoir un système de puissance


q Choix d’une structure de puissance (un convertisseur statique) ?
 A partir des:
 Besoins de la charge: Formes d’ondes (tensions, courants, puissance…etc.)
 Contraintes:
l Externes Sources d’énergie disponibles
Règles d’association des sources
l Internes Règles
Règles des interrupteurs
 Comment ? En utilisant les méthodes de synthèse de l’EP
q Etude de la structure de convertisseur statique choisie en passant par
 Méthodes d’étude des convertisseurs statiques
l Analytique l Simulation analogique l Simulation numérique
 Comportement du convertisseur de façon détaillée ou en valeur moyenne: par
exemple temps de réponse, court-circuit…etc, pour le dynamique.
 Dimensionnement des composants ( actif, passifs, sources…etc.)
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PRINCIPE DE l’ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
Composants passifs ou d’inertie (définir les variables d’état)

L
q i di
Inductances vL
dt
Pas de discontinuité de courant dans L v
V ( p)  LpI ( p) - LI (0)
Lissage de courant 1 2
Usages en EP Filtrage de courant Z ( p)  Lp W  Li
2
Inertie de courant
Stockage temporaire d’énergie
Discontinuité de la tension Surtension à forte variation di/dt (importance câblage)
Exemples: Câblage 10cm: L = 1mH Di = 50A Dt = 0,5ms L = 1mH Di = 10mA Dt = 100ns

DV = 100 volts DV = 0,1 volts


Puissance Signal
Exemple: Diode de roue libre
Solutions pour une continuité de courant: i L
Un élément en parallèle acceptant une
discontinuité en courant
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PRINCIPE DE l’ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
Composants passifs ou d’Inertie (définir les variables d’état)

C
q Capacité dv
i
i C
dt
I ( p)  CpV ( p) - CV (0)
Pas de discontinuité de tension dans C:
v
I ( p) V (0)
V ( p) 
Lissage de tension
+
Filtrage de tension Cp p
Usages en EP Inertie de tension
1 1 2
Stockage temporaire d’énergie (
Z p)  W  Cv
Cp 2
Discontinuité de courant Surintensité à fort dV/dt

C = 10nF DV = 500V Dt = 100ns C = 10nF DV = 5V Dt = 100ns


Exemples:
Di = 50 A Di = 0,5 A
Puissance Signal
Solutions pour une continuité de tension: Exemple: interrupteur en série
Un élément en série acceptant une
discontinuité en tension

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RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR
UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE

Soit une grandeur périodique de la forme : V (t) = V (t+T) avec T= période de V (t).

A) Valeur efficace : C) Valeur redressée moyenne:


T
T
V2 eff = (1/T) * V2 dt
Vmoy = (1/T) * V dt

0 0

B) Valeur moyenne: D) Facteur de forme :

T
Ff = Veff / V moy
Vmoy = (1/T) * V dt
Il donne une idée de la forme
d’onde d’une grandeur. C’est le
0 quotient de la valeur efficace par la
valeur redressée moyenne.

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RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR
UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite)

E) Puissances :
E-1) Puissances :
La puissance active, Pact, absorbée par un récepteur parcouru par un
courant i(t) sous l’effet d’une tension u(t) à ses bornes, est la valeur moyenne
de la puissance instantanée :

Pact (en watts) = [ u(t)*i(t) ] moy .

E-2) Puissances :
Il ne faut pas confondre cette puissance active avec la puissance
apparente Pap, produit des valeurs efficaces de la tension et du courant :

Pap ( en volt-ampére) = Ueff * Ieff

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RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR
UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite)

F) Développement en série de Fourier :


Toute fonction périodique de période T, donc telle que : V
(t) = V (t+T), peut être décomposée en une somme comprenant.

V(t) = V0 + A1*sin(wt) + B1*cos(wt) + A2*sin(2wt) + B2*cos(2wt) + - -


- - -+ Ap*sin(pwt) + Bp*cos(pwt) + - -
Avec:
T T T

V0 = (1/T) * V(t) dt Ap = (2/T) * V(t)sin(pwt)dt Bp = (2/T) * V(t)cos(pwt)dt

0
0 0

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Les Hacheurs
Topologie des Hacheurs Élémentaires
? ?

E1 ? E2

T
r

c
h c
V h c
E D a h
C r
s
a
r a
g r
e g
e g
e

Hacheur série (Buck) Hacheur parallèle (Boost) Hacheur à accumulation inductive


(a) (b) (g)

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Les Hacheurs
vL
Hacheur Parallèle (Boost)
i1 iL D iD
• hacheur non inverseur,
• Hacheur élévateur de tension,
L
K • Hacheur un quadrant,
F, a
E1 vK E2
iK

E2
Régime non interrompu
tC
0 aCT T ac 
iL E1 - E2-E1
• Rapport cyclique : T
L L

1
• Relation entrée/sortie: E2  E1
1-a
E1 E
• Ondulation de courant: DI L  Ia - I 0  aT  a 1
L Lf
ID - E2-E1
L

0 aCT T

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Les Hacheurs
vL
Hacheur Parallèle (Boost)
i1 iL D iD

iL E1
L
K L - E2-E1
L
F, a
E1 vK E2
iK
ID
- E2-E1
L

0 aT bT T

Régime DI
b
E2  E1
• Relation entrée/sortie: b -a
I D.moy  (b - a ) DI L  a (b - a ) 1
1 E
• Courant de sortie: 2 2 Lf

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Les Hacheurs
Hacheur à Accumulation Inductive (Buck & Boost)
vK VD • hacheur inverseur,
i1 iK iD • Hacheur élévateur et abaisseur,
• Hacheur un quadrant.
K F, a D
E1 L vL E2

iL

Régime DNI
0 aCT T

iL E1 - E2
L L

a
• Relation entrée/sortie: E2  E1
1-a
• Ondulation de courant: DI L  Ia - I 0  E1 aT  a E1
ID - E2 L Lf
L

0 aCT T

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Les Hacheurs
Hacheur à Accumulation Inductive (Buck & Boost)

vK VD
iL
iK E1
i1 iD
L - E2
L
K F, a D
E1 L vL E2 ID

iL

0 aT bT T

Régime DI
a
• Relation entrée/sortie: E2  E1
b -a

I D.moy  (b - a ) DI L  a (b - a ) 1
1 E
• Courant de sortie:
2 2 Lf

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Les Hacheurs

Tr

(a) Inductance
cha
Côté sortie rge
Vs
E D
C

cha
Inductance
(b) à l’entrée
rge

cha
Inductance
(g) au milieu
rge

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Les Hacheurs

Montage ( a ) Montage ( b ) Montage ( g )

SEQUENCE I (durée = tf) V L = E - Vs VL = E VL = E

SEQUENCE II (durée = to) V L = - Vs VL = E - Vs VL = - Vs

VLmoy = 0  Vs = E * R Vs = E / (1 – R ) Vs = (E*R) / (1–R)

Dévolteur ou Buck Survolteur ou Boost Dévolteur-Survolteur

Montages directs ou Forword Montage indirect


ou Flyback

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Redresseurs
Catégories

Non Commandés
commandés
Redresseurs
Commutateurs

v1 v1
D1 D1

v2 v2
D2 D2

vq vq
Dq Dq

Cathode commune Anode commune


Redresseurs
Association de commutateurs

v1 v1

v2 v2
uc1 uc2

vq vq
Redresseurs
Dénominations

Parallèle simple (Pq)

D1

D2

v1 v2 v3
D3

Source en étoile
Redresseurs
Dénominations

Parallèle double (PDq)

v1

v2

v3

Source en étoile
Redresseurs
Dénominations

Série (Sq)

Source en polygone
Montages parallèles simples
D1
v1
D2 Ex: Montage à cathodes communes
v2

Dq
vq

La diode portant le potentiel


d’anode le plus élevé conduit seule
Montages parallèles simples
D1
v1
D2 Ex: Montage à cathodes communes
v2

Dq
vq

La diode portant le potentiel


d’anode le plus élevé conduit seule

Règle:
Dx conduit si vx est la plus grande des q tensions
Montages parallèles simples
D1
Tension obtenue
v1
D2
v2

Dq
vq

v3 v1 v2 v3
Montages parallèles simples
D1
Tension obtenue
v1
D2
v2 uc
uc
Dq
vq

•v1 la plus grande


•D1 conduit
•uc = v1 v3 v1 v2 v3

D1
Montages parallèles simples
D1
Tension obtenue
v1
D2
v2 uc
uc
Dq
vq

•v2 la plus grande


•D2 conduit
•uc = v2 v3 v1 v2 v3

D1 D2
Montages parallèles simples
D1
Tension obtenue
v1
D2
v2 uc
uc
Dq
vq

•v3 la plus grande


•D3 conduit
•uc = v3 v3 v1 v2 v3

D1 D2 D3
Montages parallèles simples
D1
Tension obtenue
v1
D2
v2 uc
1 période uc
uc
Dq
vq

n
1 période secteur

v3 v1 v2 v3

D1 D2 D3
Montages parallèles simples
D1
Montage à anodes communes
v1
D2
v2 uc
uc
Dq
vq

v3 v1 v2 v3

D3 D1 D2

Ex. en P3
Montages parallèles simples
D1
Montage à anodes communes
v1
D2
v2

uc uc
Dq
vq

D4 D5 D6 D1 D2 D3 D4
Ex. en P6
Tension redressée

uc

2π/q

1 période de tension redressée


Tension redressée

uc

2π/q
Valeur moyenne:


+
q
q
q 
U c0  
2 
Vm cos  .d U c 0  sin Vm
 q
-
q
Tension redressée

uc

2π/q
Valeur efficace:


+
q 2
q

 (V cos  ) .d
q
U
2

2
U ceff  V 1+ sin
2
ceff m
 2 q
-
q
Tension redressée

q 2 3 6 12

q 
.sin 0,637 0,827 0,955 0,989
 q

F 1,11 1,016 1,001 "1"

  0,483 0,183 0,042 0,01





U ceff
F  2  F 2 -1
Uc 0
Etude des courants
uc iD1

v3 v1 v2 v3

D1 D2 D3
Etude des courants
Courants dans les diodes

2π/q
Valeur moyenne:
Ic
IDmoy 
3


Etude des courants
Courants dans les diodes

2π/q
Valeur moyenne:
Ic
IDmoy 
q
Valeur efficace:
Ic2 Ic
2
IDeff  iD2  IDeff 
 q q
Tension sur les composants
D1
v1
D2
v2
v3
D3
uc
vy

Règle de fonctionnement

• Si Dy conduit, uc = vy
Tension sur les composants
D1
v1
D2
v2
D3
v3 uc
VD3 = V3- Vy
n

Règle de fonctionnement

• Si Dy conduit, uc = vy
• vDx= vx-vy
Tension sur les composants
D1
v1
D2
v2
D3 vD1
v3 uc

D1 D2 D3

Tension D1 0 U12 U13


Tension sur les composants

q pair:

Vinv max  -2Vm


q impair:

Vinv max  -2Vm cos
2q

Au primaire du transformateur
A B C
N Montage Yy0

Neutre primaire non relié

VA

n2  Ic 
i A   ia - 
n1  3
Va n

a b c uc
Au primaire du transformateur

D1 D2 D3
ia

iA n 2 2Ic
n1 3

n 2 Ic
 -
n1 3

n 2  Ic 
iA  ia -  
n1  3 
Au primaire du transformateur
Courants moyen et efficace

D1 D2 D3
ia

iA n 2 2Ic
n1 3

n 2 Ic
 -
n1 3

n 2 Ic
IAmoy  0 IAeff   q -1
n1 q
P Aspect puissance
ks  Facteurs de puissance
S ~

Puissance apparente

Soit le facteur secondaire

q 
sin Vm Ic
P  q 2q 
ks   ks  sin
S q.
Vm Ic
.
 q
2 q
P Aspect puissance
ks  Facteurs de puissance
S ~

Puissance apparente

Soit le facteur primaire

q 
sin Vm I c
P  q 2 q 
kp   kp  . sin
S q -1 q -1  q
.Vm I c
2
Aspect puissance
Facteurs de puissance

q 2 3 6 12

kP 0,9 0,827 0,794 0,421



kS 0,637 0,675 0,551 0,404




2q  2 q 
ks  sin kp  . sin
 q q -1  q
Aspect puissance
Facteurs de puissance

q 2 3 6 12

kP 0,9 0,827 0,794 0,421



kS 0,637 0,675 0,551 0,404




2q  2 q 
ks  sin kp  . sin
 q q -1  q
Structures parallèles doubles

D1 D2 D3
uc1
v1
v2
vq uc2

D’1 D’2 D’3

D1 D2 D3
D’3 D’1 D’2
Structures parallèles doubles

D1 D2 D3
uc1
v1
v2
vq uc2

D’1 D’2 D’3

D1 D2 D3
D’3 D’1 D’2
U12 U13 U23 U21 U31 U32
Structures parallèles doubles
Tension moyenne

D1 D2 D3
uc1
v1
v2
vq uc2

D’1 D’2 D’3

2q 
uc  uc1 - uc 2 Uc  Uc1 -Uc 2 U c  sin Vm
 q
Structures parallèles doubles
Courants

iD1

D1 D2 D3
uc1
v1
v2
vq uc2

D’1 D’2 D’3


iD’1
iD1 iD’1

Is1= ID1- ID’1


Structures parallèles doubles
Courants

Moyen Efficace
Ic IC
Diode IDmoy  IDeff 
q q
2
Secondaire 0 IS  .IC
q
 
2 n2
Primaire 0 IP  . .IC
q n1



iD1 iD’1

Is1= ID1- ID’1


Structures parallèles doubles
Facteurs de puissance

Moyen Efficace
Ic IC
Diode IDmoy  IDeff 
q q
2
Secondaire 0 IS  .IC
q
 
2 n2
Primaire 0 IP  . .IC
q n1



iD1 iD’1

q 2 3 6 12

kS  k p 0,9 0,955 0,78 0,57



Redressement commandé
Rappel sur le thyristor
A
A K
P N P N
i
VAK G
Séquence typique
G

K
•Bloqué en inverse I devient trop faible
VAK devient positive i < IH

•Bloqué en direct
Impulsion de tension vGK

•Saturé (passant)
Redressement commandé
Commutateur parallèle simple (Pq)
T1 uc
v1
T2
v2

Tq
vq

v3 v1 v2 v3

T1 T2 T3

 
Redressement commandé
Commutateur parallèle simple (Pq)
T1 uc
v1
T2
v2

Tq
vq

v3 v1 v2 v3

T1 T2 T3

=0
Redressement commandé
Commutateur parallèle simple (Pq)
T1 uc
v1
T2
v2

Tq
vq

v3 v1 v2 v3

T1 T2 T3

 = 75°
Redressement commandé
Commutateur parallèle simple (Pq)
T1 uc
v1
T2
v2

Tq
vq

v3 v1 v2 v3

T1 T2 T3

 = 120°
Redressement commandé
Commutateur parallèle simple (Pq)
T1 uc
v1
T2
v2

Tq
vq

v3 v1 v2 v3

T1 T2 T3

 = 160°
Tension redressée
 uc

2π/q

1 période de tension redressée


Tension redressée
 uc

2π/q
Valeur moyenne:


+
q
q
q 
U c0  V cos .d U c0  sin Vm cos
2 
m
 q
-
q
Onduleur assisté
Tension sur les composants
T1
v1
T2
v2
T3
v3 uc
VT3 = V3- Vy
n

Règle de fonctionnement

• Si Ty conduit, uc = vy
• vTx= vx-vy
Tension sur les composants
T1
v1
T2
v2
T3 vT1
v3 uc

n
 = 45°

T1 T2 T3

Tension T1 0 U12 U13


Tension sur les composants
T1
v1
T2
v2
T3 vT1
v3 uc

n
 = 160°

T1 T2 T3

Tension T1 0 U12 U13


Tension sur les composants

q pair:

Vinv max  -2Vm


q impair:

Vinv max  -2Vm cos
2q

Conduction discontinue
Charge R

uc ic

v3 v1 v2 v3


Conduction discontinue
Charge RL (Passive)

uc ic

v3 v1 v2 v3


Conduction discontinue
Charge RL (Passive)

uc ic

v3 v1 v2 v3


Conduction discontinue
Limites

uc
R

L
Uc E

v3 v1 v2 v3


Etude des courants
uc iD1

v3 v1 v2 v3

T1 T2 T3

 = 45°
Etude des courants
Courants dans les diodes
 = 45°

2π/q
Valeur moyenne:
Ic
IDmoy 
q
Valeur efficace:
Ic2 Ic
2
IDeff  iD2  IDeff 
 q q
Aspect puissance
Facteurs de puissance

q 
P  sin .Vm Ic cos
 q ~

=
Vm Ic
S  q.VsIs  q. .
2 q
Aspect puissance
Facteurs de puissance
~

Soit le facteur secondaire

q 
sin V I
P  q m cos 2q 
k   ks  sin cos
s S V I  q
q. m . c
2 q
Aspect puissance
Facteurs de puissance
~

Au primaire du transfo
Le Transformateur coupe la composante continue du
courant secondaire.

2 q 
kp  . sin cos
q -1  q
Montage en pont double
Pont tout thyristor

T1 T2 Tq
uc1
v1
v2
vq uc2

T’1 T’2 T’q


Montage en pont double
Pont tout thyristor
 = 45°

T1 T2 Tq
uc1
v1
v2
vq uc2

T’1 T’2 T’q

T1 T2 T3
T’3 T’1 T’2
U12 U13 U23 U21 U31 U32
Montage en pont double
Pont tout thyristor
 = 45°
Moyen Efficace
Ic IC
Diode IDmoy  IDeff 
q q
2
Secondaire 0 IS  .IC
q
 
2 n2
Primaire 0 IP  . .IC
q n1




2 q 
ks  k p  sin cos
 q
Montage en pont double
Pont Mixte
 = 45°

T1 T2 Tq
uc1
v1
v2
vq uc2

D’1 D’2 D’q


Montage en pont double
Pont Mixte
 = 45°

T1 T2 Tq
uc1
v1
v2
vq uc2

D’1 D’2 D’q

T1 T2 T3
D’3 D’1 D’2
Montage en pont double
Pont Mixte
 = 100°

T1 T2 Tq
uc1
v1
v2
vq uc2

D’1 D’2 D’q

T1 T2 T3
D’3 D’1 D’2
Montage en pont double
Pont Mixte
Tension moyenne délivrée

q 
U c1  sin Vm cos
 q
q 
U c 2  - sin Vm
 q



q 
U c  sin Vm (1+ cos )
 q
Montage en pont double
 = 45° Pont Mixte - Courants
is T1 T2 T3
D’3 D’1 D’2
2
IS  Ic
q

 = 100°
T1 T2 
T3

is

IS  Ic 1-
D’3 D’1 D’2


Diode de roue libre

T1 T2 Tq
uc1
v1
v2
DRL
vq uc2

D’1 D’2 D’q

Obligatoire contre l’amorçage intempestif


ONDULEUR AUTONOME
– Définition

Un onduleur est un convertisseur statique qui, à


partir d’une source de tension continu constante,
permet le transfert et le contrôle de l’énergie vers
une charge, en transformant la tension aux bornes
de celle-ci en tension alternative :
• Tension continu fixe Tension alternative

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2021
symbole

• La source : générateur idéal de tension (ex :


batterie, sortie d’un pont redresseur …).
• La charge : récepteur fonctionnant en régime
alternatif (ex : Moteur synchrone ou
asynchrone, tout appareil fonctionnant sur le
secteur …).

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2021
Types d’onduleurs monophasés
La tension alternative de sortie a une forme d’onde
caractéristique selon le type d’onduleur. Ainsi, on
peut classer les onduleurs en fonction du nombre
d’interrupteurs qui les compose (deux interrupteurs
ou quatre interrupteurs) mais aussi en fonction de
leurs commandes qui peuvent être:
• Symétrique (onde rectangulaire)
• Décalée (onde créneaux)
• ou à modulation de largeurs d’impulsions (MLI).

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2021
onduleurs tension monophasé à deux interrupteurs
Commande symétrique sur charge résistive

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2021
Grandeurs caractéristiques du montage

• Valeur de moyenne de la tension aux bornes


de la charge
Le signal est alternatif : la valeur moyenne de la
tension aux bornes de la charge est nulle.
• Valeur efficace de la tension aux bornes de la
charge

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2021
Commande symétrique sur charge inductive

La charge inductive implique un déphasage entre la


tension et le courant pour la charge. Ainsi uc et ic ne
passe pas par 0 aux mêmes instants. Par
conséquent, le courant dans les interrupteurs sera
bidirectionnels (tantôt positifs, tantôt négatifs).

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2021
Il faudra adapter la structure des interrupteurs
afin que ceux-ci acceptent le double sens de
parcours du courant. Pour cela, on place une
diode en antiparallèle du transistor pour chacun
des interrupteurs K1 et K2.

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2021
Schéma du montage

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2021
Analyse du fonctionnement
• La commande des interrupteurs impose un
fonctionnement périodique de période T
réglable.
• Pendant la première demi-période (0  t < T/2),
la commande impose K1 fermé et K2 ouvert.
• Pendant la deuxième demi-période (0  t < T/2),
la commande impose K1 ouvert et K2 fermé.

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2021
 Pour 0  t < T/2 : K1 fermé et K2 ouvert donc uc = E. La tension aux bornes
de la charge est positive.
• Le courant circule soit par T1 soit par D1 suivant le signe de celui-ci. Le
courant dans la charge ic s’annule à l’instant t1.

– Pour 0  t < t1 : le courant dans la charge est négatif ic < 0.


• Le courant circule par la diode D1 : iD1 = -ic. Le transistor T1 ne conduit pas.
• La puissance instantanée p = uc.ic < 0 : il y a transfert d’énergie de la charge
vers la source de tension. Il s’agit d’une phase de récupération.

– Pour t1  t < T/2 : le courant dans la charge est positif ic ≥ 0.


• Le courant circule par le transistor T1 : iT1 = ic. La diode D1 est bloquée.
• La puissance instantanée p = uc.ic ≥ 0 : il y a transfert d’énergie de la source
vers la charge. Il s’agit d’une phase d’alimentation.

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2021
 Pour T/2  t < T : K2 fermé et K1 ouvert donc uc = -E. La tension aux
bornes de la charge est négative.
• Le courant circule soit par T2 soit par D2 suivant le signe de celui-ci.
Le courant dans la charge ic s’annule à l’instant t2.
– Pour T/2  t < t2 : le courant dans la charge est positif ic > 0.
• Le courant circule par la diode D2 : iD2 = ic. Le transistor T2 ne conduit
pas. La puissance instantanée p = uc.ic < 0 : il y a transfert d’énergie
de la charge vers la source de tension. Il s’agit d’une phase de
récupération.
– Pour t2  t < T : le courant dans la charge est négatif ic  0.
• Le courant circule par le transistor T2 : iT2 = -ic. La diode D2 est
bloquée. La puissance instantanée p = uc.ic ≥ 0 : il y a transfert
d’énergie de la source vers la charge. Il s’agit d’une phase
d’alimentation.

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2021
UGB / IPSL/DIC2 DECEMBRE
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2021
2.2.3.Grandeurs caractéristiques du
montage
• Période et fréquence : imposées par la commande et réglable
indépendamment de la charge.

• Valeur moyenne de la tension et de l’intensité pour la charge :


nulles, les signaux sont alternatifs.

• Valeur efficace de la tension aux bornes de la charge : le signal est


le même que celui obtenu en charge résistive donc Uc = E.
Cette valeur efficace est fixe.

Remarque : les sources de tension continu doivent accepter de fournir


de la puissance comme d’en recevoir, elles doivent être réversibles en
courant.

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2021
Onduleur de tension monophasée à quatre interrupteurs (pont)
Commande symétrique: charge inductive

• Schéma du montage

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2021
• La source est un générateur de tension
continue réversible en courant.
• Les interrupteurs H1, H2, H3 et H4 sont des
interrupteurs commandable à l’ouverture et à
la fermeture. D1, D2, D3 et D4 sont des diodes
supposées idéales.

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2021
Analyse du fonctionnement

• La commande des interrupteurs impose un


fonctionnement périodique de période T
réglable.
• Pendant la première demi-période (0  t <
T/2), la commande impose K1 et K3 fermé, K2
et K4 ouvert. Pendant la deuxième demi-
période (0  t < T/2), la commande impose K1
et K3 ouvert et K2 et K4 fermé.

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2021
• Pour 0  t < T/2 : K1 et K3 fermés et K2 et K4 ouverts donc uc = E. La
tension aux bornes de la charge est positive.
• Le courant circule soit par H1 et H3 soit par D1 et D3 suivant le signe
de celui-ci. Le courant dans la charge ic s’annule à l’instant t1. Le
courant de source est égale au courant dans la charge : is = ic
– Pour 0  t < t1 : le courant dans la charge est négatif ic < 0.
• Le courant circule par les diodes D1 et D3 : iD1 = iD3 = -ic. Les
interrupteurs H1 et H3 ne conduisent pas. La puissance instantanée
p = uc.ic < 0 : il y a transfert d’énergie de la charge vers la source de
tension. Il s’agit d’une phase de récupération.
– Pour t1  t < T/2 : le courant dans la charge est positif ic ≥ 0.
• Le courant circule par les interrupteurs H1 et H3 : iH1 = iH3 = ic. Les
diodes D1 et D3 sont bloquées.La puissance instantanée p = uc.ic ≥ 0 :
il y a transfert d’énergie de la source vers la charge. Il s’agit d’une
phase d’alimentation.

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2021
• Pour T/2  t < T : K2 et K4 fermés et K1 et K3 ouverts donc uc = -E. La tension
aux bornes de la charge est négative. Le courant circule soit par H2 et H4
soit par D2 et D4 suivant le signe de celui-ci. Le courant dans la charge ic
s’annule à l’instant t2. Le courant de source est opposé au courant dans la
charge : is = - ic
– Pour T/2  t < t2 : le courant dans la charge est positif ic > 0.
• Le courant circule par les diodes D2 et D4 : iD2 = iD4 = ic. Les interrupteurs H2
et H4 ne conduisent pas. La puissance instantanée p = uc.ic < 0 : il y a
transfert d’énergie de la charge vers la source de tension. Il s’agit d’une
phase de récupération.
– Pour t2  t < T : le courant dans la charge est négatif ic  0.
• Le courant circule par les interrupteurs H2 et H4 : iH2 = iH4 = - ic. Les diodes
D2 et D4 sont bloquées. La puissance instantanée p = uc.ic ≥ 0 : il y a
transfert d’énergie de la source vers la charge. Il s’agit d’une phase
d’alimentation.
• Les grandeurs caractéristiques du montage (période, fréquence, valeurs
moyennes, valeurs efficaces) sont inchangées.

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2021
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2021
Commande décalée charge inductive

• Analyse du fonctionnement et observation des oscillogrammes


• La commande des interrupteurs impose un fonctionnement périodique de
période T réglable. La commande des interrupteurs K1 et K4 est décalée d’une
durée τ par rapport à la commande des interrupteurs K2 et K3 (voir les
oscillogrammes).
Ainsi :
• Pour 0  t < τ : K2 et K1 fermés, K4 et K3 ouverts donc la charge est court
circuitée uc = 0. L’intensité du courant dans la charge est négative. La
puissance consommée par la charge p = uc.ic = 0. La charge ne travaille pas. Il
s’agit d’une phase dites de « roue-libre ».
• Pour τ  t < T/2 : K1 et K3 fermés et K2 et K4 ouverts donc uc = E.
– Pour τ  t < t1 : le courant dans la charge est négatif ic < 0.
• Le courant circule par les diodes D1 et D3 : il s’agit d’une phase de
récupération.
– Pour t1  t < T/2 : le courant dans la charge est positif ic ≥ 0.
• Le courant circule par les interrupteurs H1 et H3 : il s’agit d’une phase
d’alimentation.

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2021
• Pour T/2  t < T/2 + τ : K3 et K4 fermés, K1 et K2 ouverts donc la
charge est court-circuitée uc = 0. L’intensité du courant dans la
charge est positive.
• La puissance consommée par la charge p = uc.ic = 0. La charge ne
travaille pas. Il s’agit d’une phase dites de « roue-libre ».
• Pour T/2 + τ  t < T : K2 et K4 fermés et K1 et K3 ouverts donc uc = - E.
– Pour T/2 + τ  t < t2 : le courant dans la charge est positif ic > 0.
• Le courant circule par les diodes D2 et D4 : il s’agit d’une phase de
récupération.
– Pour t2  t < T : le courant dans la charge est négatif ic ≤ 0.
• Le courant circule par les interrupteurs H2 et H4 : il s’agit d’une
phase d’alimentation.

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2021
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2021
Grandeurs caractéristiques du montage

• Période et fréquence : imposées par la


commande et réglable indépendamment de la
charge.
• Valeur moyenne de la tension et de
l’intensité pour la charge : nulles, les signaux
sont alternatifs.
• Valeur efficace de la tension aux bornes de la
charge :

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2021
• En réglant t donc a, il est possible de régler la
valeur efficace de la tension aux bornes de la
charge.
• Remarque : les sources de tension continu
doivent accepter de fournir de la puissance
comme d’en recevoir, elles doivent être
réversibles en courant.

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2021
Commande à modulation de largeurs d’impulsions (MLI) ou PMW

• La structure électronique est toujours la même (pont à 4


transistors et 4 diodes). Le but principal de cette technique est
de régler la fréquence et la valeur efficace de la tension de
sortie et de rejeter les harmoniques indésirables vers les
fréquences élevées, leurs amplitudes devenant alors
négligeables. La commande est plus complexe, il s’agit d’une
commande symétrique présentant un grand nombre de
commutations par période avec des ouvertures et des
fermetures d’interrupteurs de durées modulées. La
modulation de largeur d’impulsion est une technique de
découpage de la tension ou de courant permettant de générer
des formes quasi sinusoïdales
• Reprenons l’onduleur en pont. La commande de K1, K2, K3 et
K4 est issue de la comparaison entre:
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2021
• une tension sinusoïdale vm(t)= vmax sin ωt de fréquence f
=ω/(2π) dite modulatrice,
• et une tension triangulaire vp dite porteuse dont la
fréquence fp est très supérieure à f:
• fp = m*f avec m=entier >> 1
• m: est le rapport de modulation
Ainsi lorsque:
• Vm > Vp K1 et K4 sont fermés et K2 et K 3 sont ouvert: Vs=E
•Vm< Vp K1 et K4 sont ouverts et K2 et K3 sont fermés: Vs=-E

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2021
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2021
Intérêt

La modulation de largeur d’impulsion (M.L.I.)


permet d’obtenir un courant d’allure sinusoïdale
dans la charge, pour cela :
• On découpe la tension aux bornes de la charge en
impulsion de largeur prédéterminée.
• Ceci permet L’élimination des harmoniques de
courant de rang faible
• Par filtrage, on élimine les harmoniques de
courant de rang élevé
• On obtient dans la charge, un courant quasiment
sinusoïdal
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2021
GRADATEUR

Les gradateurs sont des convertisseurs statiques qui assurent une


modulation d’énergie alternatif FIXE Alternatif Variable

PRINCIPE

A l’aide d’un interrupteur électronique on hache la tension pour laisser passer :

- Soit une partie des alternances

- Soit une partie des périodes sur un cycle de n périodes


GRADATEUR

STRUCTURE

Les interrupteurs sont


composés de :

TRIAC THYRISTOR
GRADATEUR

STRUCTURE

INTERRUPTEUR ÉLECTRONIQUE
Dans le cas de ce montage, on constate que le courant doit
pouvoir passer dans les deux sens dans l'interrupteur.
La solution consiste à mettre en parallèle 2 thyristors tête-
bêche. Chacun des 2 thyristors conduira à tour de rôle en
fonction des polarités du réseau.
La technologie a mis au point un dispositif qui intègre les 2
thyristors dans le même boîtier avec une seule électrode de
commande, ce dispositif est appelé TRIAC.
2 TYPES DE FONCTIONNEMENT

DOMAINE D’ APPLICATION DOMAINE D’ APPLICATION


2 TYPES DE FONCTIONNEMENT

GRADATEUR A ANGLE DE PHASE GRADATEUR A TRAIN D’ONDE

DOMAINE D’ APPLICATION DOMAINE D’ APPLICATION

-Moteurs asynchrone -Electrothermie ( fours)


-Éclairage
GRADATEUR A ANGLE DE PHASE

Les impulsions de commande provoquent la conduction


des thyristors. Le blocage interviendra naturellement
en fin d'alternance par annulation du courant.
On peut faire varier le temps de conduction des
thyristors, et par suite la valeur de la tension efficace
aux bornes de la charge.
Ce type de gradateur génère une tension qui comporte
des fronts de montée. Une telle forme de tension
comporte des harmoniques de rang élevé (hautes
fréquences) qui peuvent "polluer" le réseau et
perturber les réceptions radio et TV .
Il est donc impératif d'interposer entre le réseau et le
gradateur un filtre. Ce type de gradateur est réservé aux
puissances faibles et moyennes (jusqu'à 10 kVa
environ).
Grandeurs caractéristiques

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2021
Gradateur à train d’ondes.

Utilisé surtout en électrothermie.


Gradateur à train
d’ondes.

On choisit un cycle comportant un certain nombre de périodes. La commande se fait


au zéro de tension. On laissera passer plus ou moins de périodes entières par cycle.
Ce type de commande présente l'avantage de ne pas générer de parasites puisque
l'amorçage se fait près du 0 de tension.
Ce type de réglage s’applique pour les récepteurs à forte inertie (four industriels à
résistance).
Gradateur à train d’ondes.

Permet le réglage de l’énergie par train d’onde entières

a = t1/ T

Rapport Temps de
cyclique conductio Période du
gradateur
T
n du triac
à train
d’onde

Pmoy =

t1
Gradateur à train d’ondes.

Permet le réglage de l’énergie par train d’onde entières

a = t1/ T

Rapport Temps de
cyclique conductio Période du
gradateur
T
n du triac
à train
d’onde

Pmoy = Pmax .a

t1
Continuons avec les TP en :
q Réalisant des montages
q vérifiant la conformité entre les formes d'ondes théoriques et pratiques
q Comparant les valeurs théoriques et les valeurs mesurées

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