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Rédaction
Christine Merle
Illustrations
Stéphane Blondelle
Coordination
Marc Bizet
Relecture
Karine Chocat
Les cours du CNED sont strictement réservés à l’usage privé de leurs destinataires et ne sont pas destinés à une utilisation collective.
Les personnes qui s’en serviraient pour d’autres usages, qui en feraient une reproduction intégrale ou partielle, une traduction sans
le consentement du CNED, s’exposeraient à des poursuites judiciaires et aux sanctions pénales prévues par le Code de la propriété
intellectuelle. Les reproductions par reprographie de livres et de périodiques protégés contenues dans cet ouvrage sont effectuées
par le CNED avec l’autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris).
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© CNED 2020 4 - M A 5 1 -T E - PA - 1 1 - 2 0
Préface
Bonjour et bienvenue
Assurer la réussite de tous les élèves et garantir le droit à l’égalité des chances, telles sont les missions de
notre École républicaine, missions également portées par le Centre National d’Enseignement à Distance.
Les nouveaux contenus d’apprentissage mis en œuvre, en conformité avec les programmes 2018,
incluant les repères de progressivité de 2019, nous ont conduits à améliorer la transmission des savoirs
fondamentaux, à proposer des enseignements pratiques interdisciplinaires et un accompagnement
individuel particulièrement renforcé. La Refondation de l’École est aussi une opportunité pour redéfinir
l’architecture pédagogique des contenus du collège.
La différenciation des parcours est au cœur de ces nouveaux contenus. Elle doit permettre à chacun
l’accès à la connaissance et à l’acquisition de compétences en fonction de ses aptitudes et de ses besoins
particuliers. De même, la nouvelle organisation des cours répond aux défis pédagogiques du collège de
demain, notamment dans les diverses dimensions de l’outil numérique.
Les programmes de 2018 reposent désormais sur un apprentissage graduel et cohérent. Ils sont rédigés
et conçus pour garantir une continuité des apprentissages. « Les mêmes notions seront étudiées dans
des contextes et avec des niveaux de difficulté différents ». Ces programmes se déclinent et traduisent les
objectifs définis par le socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
C'est un manuel dans lequel vous pourrez trouver l’ensemble des notions abordées en mathématiques,
il vous accompagnera tout au long de votre scolarité en collège et a été conçu pour vous permettre une
consultation fréquente.
Grandeurs et mesures
A. Calculer avec des grandeurs mesurables ; exprimer les résultats
dans les unités adaptées 87
B. Comprendre l’effet de quelques transformations sur les figures
géométriques 108
Espace et géométrie
A. Représenter l’espace 118
B. Utiliser les notions de géométrie plane pour démontrer 135
Nombres et calculs
A. Utiliser les nombres pour comparer, calculer et
résoudre des problèmes
1. Les nombres entiers 7
I. Écriture d’un nombre entier 7
II. Comparaison de deux nombres entiers 7
III. Opérations (somme, différence, produit, quotient) 8
5. Fractions et quotients 22
I. Fractions et partages 22
II. Calculer la fraction d’un nombre 24
III. Quotient 25
IV. Quotients égaux 27
V. Comparaison de quotients 28
VI. Somme et différence de quotients 29
VII. Produit de quotients 30
VIII. Quotient de quotients 31
2. Distributivité 50
I. Développer un produit 50
II. Factoriser une somme ou une différence 52
3. Équations 53
I. Égalité 53
II. Résoudre une équation 54
III. Résoudre une équation produit 56
IV. Résoudre une équation du type A²-B² = 0 56
V. Résoudre un problème à l’aide d’une équation 58
Notre numération est appelée numération décimale car nous comptons de 10 en 10. C'est une numération de
position.
U : Unité
D : Dizaine On groupe les chiffres par 3 en partant de la fin du
C : Centaine nombre, en laissant un espace entre chaque groupe.
Exemples :
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Quelle différence y a-t-il entre le nombre des centaines et le chiffre des centaines du nombre 125 436 ?
2. Le chiffre des centaines est situé dans la colonne des centaines d’unités, c’est donc 4.
3. L
e nombre des centaines est le nombre qui a pour dernier chiffre celui situé dans la colonne des cen-
taines. Le nombre des centaines de 125 436 est donc 1 254.
Ranger des nombres dans l’ordre croissant revient à ranger les nombres du plus petit au plus grand. Inversement,
ranger des nombres dans l’ordre décroissant revient à ranger les nombres du plus grand au plus petit.
III. Opérations
DÉFINITIONS
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour poser une addition ou une soustraction, il faut bien positionner les chiffres. On aligne chaque chiffre
en partant de la fin (le chiffre des unités sous le chiffre des unités, celui des dizaines sous celui des
dizaines, etc.). Pour la soustraction, on place le plus grand des deux nombres sur la première ligne.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Exemples :
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour passer de l’écriture décimale à l’écriture fractionnaire, et inversement, on utilise le tableau suivant :
Centaines Dizaines Unités Dixièmes Centièmes Millièmes
100 10 1 1/10 1/100 1/1000
7 2 8 4
7 284
: écriture fractionnaire
100
8 4
72 + + est la décomposition de la fraction décimale.
10 100
• 72 est le nombre d’unités : c’est la partie entière.
84 centièmes est la partie décimale.
• En observant le tableau, on peut écrire aussi : 72,84 = 728 dixièmes et 4 centièmes.
Le nombre de dixièmes de 72,84 est 728.
• Une demi-droite graduée est composée d’une origine et d’une unité de longueur.
Exemple : sur la demi-droite graduée ci-dessous, chaque graduation représente un nombre entier :
0, 1, 2, 3, 4, 5…
• On appelle abscisse d’un point le nombre associé à ce point sur la demi-droite graduée.
Exemples : sur la demi-droite graduée ci-dessous, chaque unité est divisée en deux parts égales.
DÉFINITIONS
Encadrer un nombre, c’est placer ce nombre entre deux autres nombres, l’un plus petit et l’autre plus
grand.
Exemple : encadrer 2,5.
2,5 se situe entre 2 et 3. On note : 2 < 2,5 < 3.
Intercaler un nombre entre deux nombres donnés, c’est trouver un nombre que l’on peut encadrer par les
deux nombres donnés.
Exemple : intercaler un nombre entre 8,2 et 8,3.
On doit trouver un nombre à placer dans la case : 8,2 < < 8,3
C’est-à-dire 8,20 < < 8,30.
Plusieurs nombres conviennent,
par exemple : 8,2 < 8,26 < 8,3.
Pour comparer des nombres décimaux, on regarde d'abord les parties entières de chacun des deux
nombres. Si ces parties entières sont égales, on travaille avec les parties décimales. On effectue une
comparaison chiffre par chiffre, en commençant par celui des dixièmes, puis des centièmes, etc.
Exemples :
• comparons les nombres 3,6 et 2,789.
- On commence par comparer les parties entières de chaque nombre.
3 > 2, on en déduit que 3,6 > 2,789.
- Il n'est pas nécessaire dans cet exemple de comparer les parties décimales, puisque les parties entières
n'ont pas la même valeur.
• comparons maintenant les nombres 13,45 et 13,5.
- On commence par comparer les parties entières de chaque nombre. Elles sont égales toutes les deux à
13.
- Il nous faut donc comparer les parties décimales de chaque nombre en commençant par le chiffre des
dixièmes :
4 < 5, on en déduit que 13,45 < 13,5.
IV. Opérations
Somme et différence de deux nombres décimaux
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour poser une addition ou une soustraction avec des nombres décimaux, on aligne les unités les unes
sous les autres. Les virgules se trouvent alignées, ainsi que les dixièmes avec les dixièmes, les centièmes
avec les centièmes, etc.
On place la virgule dans le résultat final dans le même alignement.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour multiplier deux nombres décimaux, il faut effectuer la multiplication sans s'occuper de la virgule
et la replacer dans le résultat final en comptant le nombre total de chiffres après la virgule dans chaque
nombre décimal.
Exemple : poser et effectuer 1,42 × 3,2.
PROPRIÉTÉS
1. Quand on multiplie un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000, on déplace la virgule vers la droite.
Exemples :
2. Quand on multiplie un nombre décimal par 0,1 ou 0,01 ou 0,001, on déplace la virgule vers la gauche.
Exemples :
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
2 4, 6 5
Dans 24, combien de fois 5 ? 4 4
Il y a 4 fois 5 dans 24, il reste 4.
2 4, 6 5
On abaisse le 6 de la partie décimale. 4 6 4,
On ajoute donc une virgule au quotient : « 4, ».
2 4, 6 0 5
Dans 10, combien de fois 5 ?
Il y a 2 fois 5 dans 10, il reste 0. 4 6 4, 9 2
4,92 est le nombre qui, multiplié par 5, donne 24,6. On peut donc écrire :
5 × 4,92 = 24,6.
Remarque : la division s’arrête car le dernier reste est nul. La valeur du quotient est donc exacte.
Si la division ne s’arrête pas, on doit alors effectuer une troncature ou chercher une valeur approchée du
quotient.
On applique la même méthode que pour diviser un nombre décimal par un nombre entier.
PROPRIÉTÉ
Diviser un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000, revient à le multiplier par 0,1, 0,01 ou 0,001.
Exemple :
23,254 ÷ 10 = 23,254 × 0,1 = 2,3254
V. Résolution de problèmes
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour résoudre un problème, on doit d’abord bien lire l’énoncé et comprendre la situation décrite (que se
passe-t-il) ?
Ensuite, on trouve les différentes étapes de calcul qui vont permettre de trouver la solution.
Enfin, on rédige la réponse : un calcul en ligne, et une phrase pour chaque étape.
Exemple 1 :
Thomas va au supermarché avec 10 €. Il souhaite acheter un paquet de gâteaux qui coûte 3,50 € et un gros
paquet de bonbons à 6,70 €.
A-t-il assez d’argent ?
On calcule d’abord le prix total des deux articles choisis.
On compare ensuite le résultat avec les 10 € que possède Thomas.
On répond à la question posée.
3,5 + 6,7 = 10,2 Les deux articles choisis coûtent ensemble 10,20 €.
10,2 > 10 Comme le prix total est supérieur à 10 €, Thomas n’a pas assez d’argent pour acheter
les 2 articles.
Exemple 2 :
Un entraineur de tennis achète 16 raquettes à 8,50 € l’unité et 20 boites de balles. Il paye au total 192 €.
Quel est le prix d’une boite de balles ?
On calcule d’abord le prix total des 16 raquettes.
On calcule ensuite le prix total des 20 boites de balles.
On en déduit le prix d’une boite de balles.
16 × 8,5 = 136 Les 16 raquettes coûtent 136 € (calcul tapé à la calculatrice).
192 – 136 = 56 Les 20 boites de balles coûtent donc 56 €.
56 ÷ 20 = 2,8 Une boite de balles coûte 2,80 €.
1. S
i l’expression ne comporte que des additions et de soustractions, on effectue les calculs de la gauche
vers la droite.
2. S
i l’expression ne comporte que des multiplications et des divisions, on effectue les calculs de la gauche
vers la droite.
3. S
i l’expression ne comporte pas de parenthèses, alors les multiplications ou les divisions sont
prioritaires sur les additions et les soustractions. On effectue les divisions et les multiplications avant
les additions et soustractions.
Exemples :
• A = (7 - 4)´(5 -1,3) → On effectue le calcul dans les deux parenthèses (règle 4).
= 3 3,7
= 11,1
= 4 + 32
= 36
= 12 − 128
= −116
CONVENTIONS
On appelle distance à zéro ou partie numérique d’un nombre relatif, le nombre sans son signe. Sur la droite
graduée, c’est la distance entre le point origine O et l’abscisse du nombre.
Exemples :
• la distance à zéro du nombre (-1,5) est 1,5. La distance à zéro du nombre (+3) est 3.
Exemples :
−6,2 et −6,3
• → Ce sont deux nombres négatifs. On les range dans l’ordre inverse de leur distance à
zéro. Pour les distances à zéro on a 6,2 < 6,3 et donc − 6,2 > − 6,3.
• On commence par comparer les nombres positifs entre eux, puis les négatifs entre eux.
• On écrit les symboles correspondants : − 6,9 < − 3,8 < − 2,5 < 3,8 < 4,7.
IV. Opérations
PROPRIÉTÉS
1. Pour additionner deux nombres de même signe, d’une part on conserve ce signe, d’autre part on
additionne leur distance à zéro.
2. Pour additionner deux nombres de signes contraires, d’une part on garde le signe du nombre qui a la
plus grande distance à zéro, d’autre part on soustrait leur distance à zéro.
• (+7) + (+3) = 7 + 3 = 10
(+7) et (+3) sont deux nombres positifs, le résultat de 7+3 sera donc positif : 10 = +10.
(-9) et (-2) sont deux nombres négatifs, le résultat de (−9) + (−2) sera donc négatif. On additionne les dis-
tances à zéro, c’est-à-dire 9 et 2. On obtient −11.
• (-8) + (+3) = -5
(-8) et (+3) sont de signes contraires, et la plus grande distance à zéro est 8. On garde le signe − de (-8) . On
soustrait les distances à zéro, 8−3 = 5. On en déduit que (-8) + (+3) = −5
• (-1) + (+7) = 6
(-1) et (+7) sont de signes contraires, et la plus grande distance à zéro est 7.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
= (-5) + (-3) →L
es deux nombres sont de même signe. On additionne leur distance à zéro et on
garde le signe commun.
=−8
= (+7,2) + (-13,5) →L
es deux nombres sont de signes contraires. On soustrait leur distance à zéro et
on garde le signe de celui qui a la plus grande distance à zéro.
= − 6,3
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour multiplier deux nombres relatifs, d’une part, on multiplie leurs distances à zéro. D’autre part, on
détermine le signe du produit, en appliquant la règle des signes :
• si les deux nombres multipliés sont de même signe, leur produit est positif.
• si les deux nombres multipliés sont de signes contraires, leur produit est négatif.
• A = (-5) × (+3) → Les nombres sont de signes contraires. Le produit est négatif.
= −15
• B = (-7) × (-6) → Les nombres sont de même signe. Le produit est positif.
= 42
ASTUCE
• A = (-5) × (+3) × (-2) → On compte 2 nombres négatifs (nombre pair), le produit sera positif.
= 30
• B = (-8) × (-2,5) × (+10) × (-4) → On compte 3 nombres négatifs (nombre impair), le produit sera négatif.
= −800
PROPRIÉTÉS
Pour diviser un nombre relatif par un nombre relatif non nul, on suit la même méthode que pour les
multiplier. D’une part, on divise leur distance à zéro. D’autre part, on détermine le signe du quotient
grâce à la règle des signes.
• A = (-16) ÷ (-2) → Les deux nombres sont de même signe, le quotient est positif.
= 16 ÷ 2
es règles de priorité s’appliquent
L
= 8 aussi avec les nombres relatifs.
= (-15) ÷ (+3) → Les deux nombres sont de signes contraires, le quotient est négatif.
= −15 ÷ 3
= −5
= (+8) ¸ (-2) → Les deux nombres sont de signes contraires, le quotient est négatif.
= -8 ¸ 2
= −4
5. Fractions et quotients
I. Fractions et partages
Vocabulaire
DÉFINITIONS
a
n appelle fraction, le nombre noté et lu « a sur b », où a et b sont des nombres entiers avec b
1. O
b
différent de zéro.
a est appelé le numérateur et b le dénominateur.
2 numérateur
Exemple :
7 dénominateur
Cette fraction se lit « deux sur sept » ou « deux septièmes ».
2. Une fraction décimale est une fraction dont le numérateur est un nombre entier et dont le
dénominateur est 10 ou 100 ou 1 000 …
210
Exemple :
100
2,4
n’est pas une fraction décimale. En effet, le numérateur
100
24
n’est pas un nombre entier. En revanche , qui donne le même
1 000
résultat, est une fraction décimale.
Partages
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Une fraction permet de représenter le partage en parts égales d’une ou plusieurs unités.
Le numérateur donne le nombre de parts que l’on prend.
Le dénominateur donne le nombre total de parts égales dans une unité.
Exemples :
1. Sur l’illustration ci-contre, le disque est partagé en 8 parts égales.
3 parts sont coloriées.
3
Donc la fraction de disque coloriée est .
8
2. Sur l’illustration ci-contre, chaque grand rectangle est partagé
en 6 parts égales. 7 parts sont coloriées.
7
Donc la fraction de grand rectangle coloriée est .
6
Écrire une fraction sous la forme de la somme d’un nombre entier et d’une fraction inférieure à 1
5 5 2 7 1
Observons, sur la demi-droite graduée, la position de . On remarque = 1+ . De même : = 2 +
3 3 3 3 3
5 3 2 2 5
Comme = + = 1+ , on peut écrire : 1 < < 2 (remarque sur la demi-droite graduée que l’abscisse du
3 3 3 3 3
7 6 1 1 7 7
De même, = + = 2 + , on peut écrire 2 < < 3 ( est l’abscisse du point D, observe la demi-droite graduée).
3 3 3 3 3 3
Autre méthode :
5
Pour , on encadre 5 (le numérateur) par des multiples de 3 (le dénominateur).
3
3 ×1 5 3 ×2 3 5 6 5
Dans la table de 3, on a 3 × 1 < 5 < 3 × 2. Donc < < ou < < ou 1 < < 2.
3 3 3 3 3 3 3
7
De même, pour , on encadre 7 (le numérateur) par des multiples de 3 (le dénominateur).
3
3 ×2 7 3 × 3 6 7 9 7
Dans la table de 3, on a 3 × 2 < 7 < 3 × 3. Donc < < ou < < ou 2 < < 3.
3 3 3 3 3 3 3
Exemple : pour poser le calcul répondant à la question : « Que valent les deux tiers de quinze ? »,
2
on écrit : ×15.
3
Le « de » qu’on lit en français se traduit mathématiquement par le signe ×.
2
• ×15 = 0,666...×15 = 10 → Cette forme n’est pas judicieuse car le premier calcul donne une valeur approchée.
3
2 2 ×15 30
• ×15 = = = 10 → Cette forme est judicieuse car la multiplication de 15 par 2 donne un nombre entier.
3 3 3
2 15
• ×15 = 2 × = 2 × 5 = 10 → Cette forme est judicieuse car la division de 15 par 3 donne un nombre entier.
3 3
ASTUCE
1
1. Prendre la moitié d’un nombre, c’est multiplier ce nombre par , ce qui revient à le diviser par 2.
2
1
2. Prendre le quart d’un nombre, c’est multiplier ce nombre par , ce qui revient à le diviser par 4.
4
1
3. Prendre le dixième d’un nombre, c’est multiplier ce nombre par par , ce qui revient à le diviser par
10
10.
III. Quotient
DÉFINITIONS
Le quotient d’un nombre relatif par un nombre relatif non nul s’appelle un nombre rationnel.
Exemples :
30 7 0,9 210 21,7
• ; ; ; ; sont des quotients (en écriture fractionnaire).
5 6 4 100 0,3
2 2
• 7× = 2 d’après la définition du quotient. est le quotient de 2 par 7.
7 7
2,8 2,8
• 5 ×... = 2,8 Le nombre manquant est . est le quotient de 2,8 par 5.
5 5
-6
• est aussi un nombre rationnel, c’est le quotient de –6 par 13.
13
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Exemple :
114
• calculer le quotient . En donner si possible une écriture décimale.
7
1 1 4 7
− 7 16,28…
4 4
− 4 2
2 0
− 1 4
6 0
− 5 6
4
Si on continuait, on trouverait toujours un reste non nul. La division est infinie. On peut en conclure que ce quotient
114
n’est ni un nombre entier, ni un nombre décimal. On note ≈ 16,28.
7
Le nombre 16,28 est une valeur approchée au centième par défaut de ce quotient.
114
On écrit la valeur exacte du quotient avec son écriture fractionnaire : .
7
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
•s
implifier des quotients : on remplace un quotient par un quotient égal, dont le numérateur et le
dénominateur sont plus petits ou plus simples.
14 7 × 2 7
Exemple : = = On a simplifié le quotient par 2 ; 7 est plus petit que 14 et 6 est plus petit que 12.
12 6 ×2 6
•a
mplifier des quotients : on remplace un quotient par un quotient égal, dont le numérateur et le
dénominateur sont plus grands.
18 18 × 2 36
Exemple : = = On a amplifié le quotient par 2. On obtient un quotient dont le dénominateur
2,5 2,5 × 2 5
est un nombre entier.
• mettre au même dénominateur : on transforme des quotients pour qu’ils soient sur un même
dénominateur. Cela permet de soustraire et d’additionner les quotients.
7 5 7 5 × 3 7 15
Exemple : + = + = + Les quotients sont mis au même dénominateur : 6.
6 2 6 2×3 6 6
• mettre sous forme de fraction un nombre décimal non entier divisé par un autre nombre décimal non
entier.
4,5 4,5 × 100 450
Exemple : 4,5 ÷ 0,12 peut s’écrire = = .
0,12 0,12 × 100 12
Exemples :
36
• simplifier au maximum la fraction .
60
36 6 × 6 6
= = → On remarque que 36 et 60 sont des multiples de 6. On simplifie donc par 6. On peut encore sim-
60 10×6 10
plifier la fraction car on remarque que 6 et 10 sont des multiples de 2.
6 3×2 3
= = → La fraction est simplifiée au maximum.
10 5 ×2 5
Une fraction simplifiée au maximum est appelée fraction irréductible.
3
• transformer la fraction pour que son dénominateur soit égal à 40 :
10
3 3 × 4 12
= =
10 10× 4 40
V. Comparaison de quotients
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
1,5 5,3
2. Comparer : et .
5 20
1,5
On transforme l’écriture de pour avoir comme dénominateur 20. Pour trouver par combien il faut
5
multiplier 5, on effectue le calcul suivant : 20 ÷ 5 = 4. On multiplie donc le numérateur et le dénominateur
1,5 × 4 6
par 4 : = .
5 × 4 20
Les 2 quotients sont sur le même dénominateur, on compare les 2 numérateurs : 5,3 < 6.
5,3 1,5
On en déduit : <
20 5
• Deux quotients de même numérateur sont rangés dans l’ordre inverse des dénominateurs.
25 25 25 25
Exemple : comparer et . 18 > 12. D'où < .
18 12 18 12
Pour additionner (ou soustraire) deux quotients de même dénominateur on ajoute (ou soustrait) les
Exemples :
7 5
C= + → On remarque que 6 × 3 = 18.
6 18
On amplifie le quotient par 3. On obtient : Un nombre entier s’écrit aussi sous la forme
2
d’une fraction : 2 =
7 × 3 5 21 5 26 13 1
= + = + = =
6 × 3 18 18 18 18 9
5,5
D = 2-
9
2 5,5
= - → On remarque que 1 × 9 = 9.
1 9
On amplifie le quotient par 9. On obtient
7 2
E= + → On cherche un multiple commun à 25 et à 15. 25 × 3 = 75 ; 15 × 5 = 75.
25 15
7×3 2 ×5
= + → On écrit chacun des quotients au même dénominateur : 75.
25 × 3 15 × 5
21 10
= + → On ajoute les numérateurs et on garde le dénominateur commun.
75 75
21+ 10
=
75
31
=
75
7 5
F= - On cherche un multiple commun à 12 et à 9. 12 × 3 = 36 ; 9 × 4 = 36.
12 9
7×3 5×4
= - On réduit chacun des quotients au même dénominateur : 36.
12 × 3 9 × 4
21 20
= -
36 36
1
=
36
8×3
= On multiplie les numérateurs entre eux et les dénominateurs entre eux.
7 ×5
24
=
35
3 ×2 × 15
=- On peut simplifier le produit en le décomposant en produit de facteurs.
9× 23
3 ×2 × 3 ×5
=- On peut simplifier 3 et 3.
3 × 3 × 23
2 ×5
=-
23
10
=-
23
a et b sont deux nombres non nuls. Ne pas confondre inverse et opposé.
Si a × b = 1 alors a et b sont inverses l’un de l’autre. 1
est l’inverse de a (a non nul) tandis que
1 1 a
D’où l’inverse de a est car a× = 1.
a a – a est l’opposé de a.
1 æ 1ö 2
Exemple : l’inverse de -2 est - car -2 × çç- ÷÷÷ = = 1
2 çè 2 ÷ø 2
a b a b a×b
et l’inverse de est car × = =1 .
b a b a b×a
3 7 3 7
Exemple : l’inverse de est car × = 1.
7 3 7 3
PROPRIÉTÉ
Diviser par un nombre non nul revient à multiplier par l’inverse de ce nombre.
a, b, c et d sont quatre nombres relatifs et b, c, et d sont non nuls :
a c a d ad
÷ = × =
b d b c bc
3 5
=- ×
2 4
3 ×5
=-
2×4
15
=-
8
7
B = - ÷ 9 On transforme la « division » en la « multiplication par l’inverse ».
4
7 1
=- ×
4 9
7
=-
36
Exemples :
32 3 × 3 9
• = =
8 8 8
3 3 3
• = =
82
8 × 8 64
2
æ3ö 32 3
Attention : çç ÷÷÷ ¹ ¹ 2
çè 8 ÷ø 8 8
DÉFINITION
On dit qu’un nombre entier positif a est un carré parfait s’il existe un nombre entier positif b tel que :
b² = a
Exemples : 6² = 36 ; 36 est un carré parfait.
40 n’est pas un carré parfait.
Tu dois mémoriser les carrés parfaits suivants :
Nombre entier b Carré parfait b² = a
1 1
2 4
3 9
4 16
5 25
6 36
7 49
8 64
9 81
10 100
11 121
12 144
• La racine carrée de a est l’unique nombre positif qui, élevé au carré, donne a. On note ce nombre : a.
Par conséquent on a :
( a)
2
• =a Par exemple :
Lorsque a n’est pas le carré d’un nombre décimal ou rationnel, la valeur exacte de la racine carrée de a est a.
Exemple : 2 » 1,414.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Les calculs à l’intérieur d’une racine carrée sont prioritaires sur la racine carrée elle-même.
Exemple :
32 + 42 = 9 + 16 = 25 = 5
Les racines carrées sont rangées dans le même ordre que le nombre sous leur radical.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour donner un encadrement de 18 par deux nombres entiers consécutifs (qui se suivent), on remarque
que 18 est compris entre les carrés parfaits 16 et 25 :
16 < 18 < 25
7. Les puissances
I. Puissances de 10
DÉFINITION
Pour tout nombre entier n strictement positif, on note 10n le produit de n facteurs tous égaux à 10.
Exemples :
Mille : 1 000 = 103
1011 = 10 × 10 × ... × 10 = 100 000 000 000
Un million : 1 000 000 = 106
11 fois 11 zéros
Un milliard : 1 000 000 000 = 109
• 102 = 10 × 10 = 100
• 104 = 10 × 10 × 10 × 10 = 10 000
• 101 = 10
Pour exprimer des quantités positives très petites (inférieures à 1) on peut aussi utiliser les puissances de dix.
Pour cela, on associe un quotient de puissances de dix avec l’écriture décimale comme expliqué ci-dessous :
1
m est un nombre strictement positif, = 0,00...001 : le « 1 » se trouve en position m après la virgule.
10m
m chiffres
Exemples :
1 1
• = = 0,001: le « 1 » est en troisième position après la virgule.
103
1000
1
• = 0,000 01: le « 1 » est en cinquième position après la virgule.
105
1 1
• = 1 = 0,1: le « 1 » est en première position après la virgule.
10 10
Puissances négatives
DÉFINITION
-n 1
Pour tout nombre entier n strictement positif, on note 10-n l’inverse de 10n : 10 = 0,0......01
10n
n chiffres après la virgule
Exemples :
1
• 10-3 = = 0,001
103
1
• 0,000 01 = = 10-5
105
1 1
• 0,1= = =10-1
10 101
On peut procéder de la même façon pour calculer le quotient de puissances de 10, ou la puissance de puissances
de 10.
PROPRIÉTÉS
Exemples :
A = 103 × 105 = 103+5= 108 En effet, 103 × 105 = 1 000 × 100 000 = 100 000 000 = 108
105 105 100 000
B= = 105-3 = 102 En effet, = = 100 = 102
103 103 1 000
3 3
C = (105 ) = 105´3 = 1015 En effet, C = (105 ) = 105 ´105 ´105 = 105+5+5 = 1015
104 2
G = (10-6 ) = 10-6´2 = 10-12
4-(-3)
F= = 10 = 104+3 = 107
10-3
Puissances positives
DÉFINITION
Pour tout nombre relatif a et pour tout entier n strictement positif, on note an le produit de n facteurs tous
égaux à a.
an = a × a × ... × a
n fois
On a aussi : a1 = a
23 = 2 × 2 × 2 = 8 et 2 × 3 = 6
Exemples :
3
(-5) = (-5)´(-5)´(-5) = -125 25 = 2 × 2 × 2 × 2 × 2 = 32
3 fois
0 0 1
(-5) =1 -50 = -(5) = -1 -(5) = -5
Puissances négatives
DÉFINITION
Pour tout nombre relatif a non nul et pour tout entier n strictement positif, on note a-n l’inverse de an.
1 1
a-n = =
an
a´a´...´a
n fois
Par exemple a4 = a × a × a × a
1 1
et a-4 = =
a4
a´ a´ a´a
Exemples :
-2
1 1 1 1 æ 3 ö÷ 1 1 25 1
5-2 = = = 0,04 -1
; 3 = = ; çç ÷ = = = -3
; 2 = = 0,125
52 25 31 3 èç 5 ÷ø÷ æ 3 ö÷
2
9 9 23
çç ÷
èç 5 ø÷ 25
Propriétés des puissances d’un nombre relatif
Comme pour les calculs avec les puissances de 10, on peut calculer le produit de puissances d’un nombre en écri-
vant tous les facteurs.
On peut procéder de la même façon pour calculer le quotient de puissances d’un nombre non nul, ou la puissance
de puissances d’un nombre.
PROPRIÉTÉS
a est un nombre relatif non nul et m et n sont deux nombres entiers relatifs :
• am × an = am+n
am
• = am-n
an
n
• (a )
m
= am´n
Exemples :
212 7
C = (0,53 ) = 0,53´7 = 0,521
12-(-5)
A = 9-5 × 93 = 9-5+3 = 9-2 B= -5
=2 = 217
2
Donner l’écriture scientifique d’un nombre, c’est l’écrire sous la forme a × 10n où :
• a est un nombre décimal dont la distance à zéro est comprise entre 1 (inclus) et 10 (exclu) ;
• n est un nombre entier relatif.
Cela veut dire qu’il n’y a qu’un seul chiffre autre que zéro
avant la virgule.
En revanche il peut y en avoir plusieurs après.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
• −412 870 = −4,128 70 × 100 000 = −4,128 7 × 105 On a bien 1 ≤ 4,128 7 < 10
• 65,918 × 10-7 = 6,591 8 × 10 × 10-7= 6,591 8 × 101 × 10-7= 6,591 8 × 10-6 On a bien 1 ≤ 6,591 8 < 10
I. Ordres de grandeur
L’expression « ordre de grandeur » a deux sens en mathématiques.
1. Lorsque l’on effectue des calculs, on peut utiliser un ordre de grandeur pour vérifier la vraisemblance
d’un résultat. On remplace chacun des nombres par une valeur qui lui est proche pour obtenir une
opération facile à faire de tête.
L’ordre de grandeur de l’expression A est 9 000. Le produit réel est 8 561,088. Cela permet de vérifier, par exemple,
que l’on a bien placé la virgule dans le résultat.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
• L’encadrement par deux puissances de 10 de 7,031 5 × 105 est : 105 ≤ 7,031 5 × 105 < 106
• 7,031 5 est plus proche de 10 que de 1, d’où A est plus proche de 106 que de 105.
Encadrer un nombre c’est le placer entre 2 autres nombres, l’un plus petit et l’autre plus grand.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
•E
ncadrer au dixième près, c’est encadrer le nombre entre 2 nombres décimaux dont la différence vaut
0,1 (1 dixième).
De la même façon, on peut encadrer un nombre au centième près, au millième près, etc.
Exemples
L’encadrement à l’unité près de 107,99 est : 107 < 107,99 < 108. On a bien 108 – 107 = 1.
L’encadrement au dixième près de 107,99 est : 107,9 < 107,99 < 108,0. On a bien 108,0 – 107,9 = 0,1.
L’encadrement au centième près de 5,105 3 est : 5,10 < 5,105 3 < 5,11. On a bien 5,11 – 5,10 = 0,01.
DÉFINITIONS
L’encadrement d’un nombre donne les valeurs approchées par défaut et par excès du nombre.
• La valeur approchée par défaut (ou troncature) est la valeur approchée inférieure au nombre.
• La valeur approchée par excès est la valeur approchée supérieure au nombre.
Exemple : dans l’encadrement 15,3 < 15,35 < 15,4.
• 15,3 est la valeur approchée par défaut (ou troncature) au dixième près de 15,35.
• 15,4 est la valeur approchée par excès au dixième près de 15,35.
Exemples
La valeur approchée par défaut (ou troncature) à l’unité près de 15,8 est 15 car 15 < 15,8 < 16.
La valeur approchée par défaut (ou troncature) au dixième près de 2,543 est 2,5 car 2,5 < 2,543 < 2,6
Arrondi
DÉFINITION
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
La valeur arrondie d’un nombre est dans certains cas sa valeur approchée par défaut.
Exemples
car 18,2 < 18,23 < 18,3 et 18,23 est plus proche de 18,2 que de 18,3.
car 0,806 < 0,806 35 < 0,807 et 0,806 35 est plus proche de 0,806 que de 0,807.
La valeur arrondie d’un nombre est dans d’autres cas sa valeur approchée par excès.
Exemples
car 18,2 < 18,29 < 18,3 et 18,29 est plus proche de 18,3 que de 18,2.
car 0,806 < 0,806 35 < 0,807 et 0,806 35 est plus proche de 0,807 que de 0,806.
Cas particulier : Le nombre est aussi proche de sa valeur approchée par défaut que de sa valeur
approchée par excès.
Exemples
Effectuer la division euclidienne d'un nombre entier a (le dividende) par un nombre entier b différent de 0
(le diviseur), c'est trouver deux nombres entiers appelés le quotient q et le reste r tels que :
a=b×q+r avec 0 ≤ r < b
dividende = diviseur × quotient + reste, et le reste est inférieur au diviseur.
Exemple :
63 12
-60 5
3
63 = 12 × 5 + 3 et le reste 3 est plus petit que le diviseur 12.
Exemples :
JE CONNAIS
Critères de divisibilité
• Un nombre entier est divisible par 2 si son chiffre des unités est 0 ou 2 ou 4 ou 6 ou 8.
• Un nombre entier est divisible par 5 si son chiffre des unités est 0 ou 5.
• Un nombre entier est divisible par 10 si son chiffre des unités est 0.
• Un nombre entier est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est un multiple de 3.
• Un nombre entier est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est un multiple de 9.
Exemples
• 477 4 + 7 + 7 = 18. 18 est un multiple de 3 et de 9. Donc 477 est divisible par 3 et par 9.
On dit qu’un nombre entier est un nombre premier s’il possède exactement 2 diviseurs : 1 et lui-même.
Exemples :
• 17 est divisible seulement par 1 et par 17. C’est donc un nombre premier.
• 34 est divisible par 1 et par 34. Il est aussi divisible par 2 et par 17, ce n’est pas un nombre premier.
JE CONNAIS
Décomposer un nombre en produit de facteurs premiers, c’est l’écrire comme le produit de nombres
premiers.
Exemple : 45 = 5 × 9 9 n’est pas un nombre premier.
=5×3×3 5 et 3 sont des nombres premiers.
45 = 5 × 3 × 3 est la décomposition de 45 en produit de facteurs premiers.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Exemple : décomposer en produit de facteurs premiers les nombres suivants : 252 et 105.
• 252 est un nombre pair, il n’est donc pas premier. On peut le décomposer.
252 = 2 × 126 → Le plus petit nombre premier qui divise 252 est 2.
= 2´(2´63) → Le plus petit nombre premier qui divise 126 est 2.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
1. Expressions littérales
I. Vocabulaire
Exemple : pour calculer l’aire d’un rectangle, on utilise la formule Aire = L × l, où L est la longueur du rectangle et
l est sa largeur.
Supprimer le signe ×
Pour simplifier une expression littérale, on peut supprimer le signe × devant une lettre, devant une
parenthèse ou entre deux lettres.
Exemples : 2 × x s'écrit 2x.
5´(a - 2) s'écrit 5 (a - 2).
4 ´a ´b s'écrit 4ab.
D = − 5b2 + 3b + 2 + 7b2 + 5b − 9 → On a 3 familles, celle des b2, celle des b et celle des nombres.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
On peut supprimer des parenthèses et le signe - qui les précède, à condition de changer tous les signes
des termes à l’intérieur des parenthèses.
a - (b + c - d ) = a - b -c + d
Exemples :
A = 2 x + (5 x + 3) B = 7 - (-3a2 - 2 + 6a)
= 2x + 5x + 3 = 7 + 3a2 + 2 - 6a
= 7x + 3 = 7 + 2 + 3a2 - 6a
= 9 + 3a2 - 6a
Un programme de calcul se traduit par une expression littérale, et réciproquement, toute expression litté-
rale peut se traduire par un programme de calcul.
Exemples :
Programme de calcul :
• choisis un nombre.
• multiplie-le par 7.
• ajoute 6 au résultat.
Exemple :
1
calculer A pour x = 3, x = −5 et x = .
2
• Pour x = 3, A = 4 × 3 + 8 = 12 + 8 = 20
1 1
• Pour x = , A = 4 ´ + 8 = 2 + 8 = 10
2 2
2. Distributivité
I. Développer un produit
DISTRIBUTIVITÉ SIMPLE
x × x = x²
−3x × 5x = −15x²
DOUBLE DISTRIBUTIVITÉ
(a + b )(c + d ) = a ´c + a ´d + b ´c + b ´d = ac + ad + bc + bd
(3x -1)(2x - 5)
= 3x ´2x + 3x ´(-5) -1´2 x -1´(-5)
= 6x2 -15 x - 2 x + 5
= 6x2 -17 x + 5
ÉGALITÉ REMARQUABLE
Exemples :
2
(4x) = 4x ´4x = 16 x2
(a + 8)´(a - 8) = a 2
- 8 = a - 64
2 2
2
(4x + 3)(4x - 3) = (4x) - 32 = 16 x2 - 9
COMPLÉMENT
Exemples :
Pour factoriser une somme ou une différence, on applique aussi les formules de distributivité, mais lues dans
l’autre sens.
DISTRIBUTIVITÉ SIMPLE
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
L’égalité remarquable, lue dans l’autre sens, permet aussi de factoriser une expression.
ÉGALITÉ REMARQUABLE
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
B = 64b 2 - 36 2
→ On remarque que 64b 2 = (8b) et que 36 = 62
2
= (8b) - 62
= (8b + 6)(8b - 6)
3. Équations
I. Égalité
DÉFINITION
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
COMPLÉMENT
Une inégalité est constituée de deux membres séparés par l’un des symboles : <, ≤, > ou ≥.
Exemples :
2x + 5 < −4 −6x + 1 ≥ 29 + 8x
Pour tester si une inégalité est vraie :
• on remplace la lettre par un nombre de notre choix si celui-ci n’est pas proposé dans l’énoncé,
• on calcule séparément chacun des membres,
• on compare les deux membres.
Exemples :
• 2nd membre : -4
• 7 > −4, donc l’inégalité est fausse pour x = 1.
• 2nd membre : -4
• −11 < −4, donc l’inégalité est vraie pour x = −8.
Une équation est une égalité entre deux quantités, dans laquelle interviennent une ou plusieurs lettres
appelées inconnues de l’équation.
Exemple : 3x + 5 = 11 est une équation, x est l’inconnue de l’équation.
Résoudre une équation, c’est trouver toutes les valeurs de l’inconnue pour lesquelles l'égalité est vraie.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
• On peut ajouter ou soustraire un même nombre aux deux membres d’une égalité sans la changer.
Exemple :
x+3=5 On soustrait 3 aux deux membres de l’équation.
x+3−3=5−3
x=2 La solution de l’équation x + 3 = 5 est 2.
n peut multiplier ou diviser par un même nombre non nul les deux membres d’une égalité sans la
•O
changer.
Exemple :
4x = 18 On divise par 4 les deux membres de l’équation.
4 x 18
=
4 4
18 9 9
x= = La solution de l’équation 4x = 18 est .
4 2 2
• On combine ces deux propriétés pour résoudre les équations.
Exemple :
3x -9 = 6 2a - 8 = 17 + a 5 x + 150 = 2 x + 750
3x -9 + 9 = 6 + 9 2a - 8 + 8 = 17 + a + 8 5 x + 150 -150 = 2 x + 750 -150
3 x = 15 2a = 25 + a 5 x = 2 x + 600
3 x 15 2a - a = 25 + a - a 5 x - 2 x = 2 x + 600 - 2 x
=
3 3 a = 25 3 x = 600
x =5 3 x 600
=
3 3
x = 200
Une équation de la forme (6 x + 5)(3 x - 2) = 0 s’appelle une équation produit ; le membre de gauche est un
produit et le membre de droite vaut 0.
JE CONNAIS
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Cette équation est une équation produit, car le membre de gauche est un produit et le membre de droite
vaut 0.
(2 x + 6)( x - 5) = 0 si et seulement si (2 x + 6) = 0 ou ( x - 5) = 0
On constate que d’une équation, on est passé à deux équations, très simples à résoudre.
On détermine les solutions de chacune de ces deux équations :
2x + 6 = 0 x -5 = 0
2x + 6 - 6 = 0 -6 x -5 + 5 = 0 + 5
2 x = -6 x=5
2 x -6
=
2 2
x = -3
Résoudre l’équation 64 - 9 x2 = 0.
Ce n’est pas une équation produit, mais on modifie le membre de gauche en le factorisant grâce à une
2
On a : 64 = 82 et 9 x2 = (3 x) .
2
Ainsi : 64 - 9 x2 = 82 - (3 x) = (8 + 3 x)(8 - 3 x).
(8 + 3 x)(8 - 3 x) = 0 si et seulement si (8 + 3 x) = 0 ou (8 - 3 x) = 0.
On détermine les solutions de chacune de ces deux équations :
8 + 3x = 0 8 - 3x = 0
8 + 3x - 8 = 0 - 8 8 - 3x - 8 = 0 - 8
3 x = -8 -3 x = -8
3 x -8 -3 x -8
= =
3 3 -3 -3
8 8
x =- x=
3 3
8 8
Les deux solutions de l’équation (8 + 3 x)(8 - 3 x) = 0 sont - et .
3 3
PROPRIÉTÉS
• x2 = 16 :
• x2 + 4 = − 5 :
1. On pose une « inconnue », c’est-à-dire qu’on lui donne un nom, en général x, pour la ou les solutions
cherchées.
2. On traduit toutes les informations du texte en fonction de cette inconnue.
3. On écrit une équation avec les informations précédentes.
4. On résout l’équation.
5. On vérifie que la solution de l’équation correspond à la réponse du problème.
6. On répond par une phrase au problème posé.
Exemple :
trois amies se partagent 1 200 € gagnés à la loterie. Valérie empoche 150 € de plus que Béatrice et Béatrice touche
le double de Florence. Combien Florence a-t-elle gagné ?
3. À elles trois, elles ont gagné la somme de 1200 €. On peut donc écrire une équation qui décrit cette égalité :
x + 2x + 2x + 150 = 1 200
4. On résout l’équation :
x + 2 x + 2 x + 150 = 1200
5 x + 150 = 1200
5 x + 150 -150 = 1200 -150
5 x = 1050
5 x 1050
=
5 5
x = 210
5. La valeur trouvée semble juste. On vérifie en calculant la part de chacune : si Florence a 210 €, alors Béatrice qui
a le double aura 420 € et Valérie : 420 + 150 = 570 €. On additionne les trois nombres 210 + 420 + 570 = 1 200. La
solution fonctionne.
Les études statistiques peuvent porter sur différents sujets comme par
exemple des séries de notes, des relevés scientifiques, des scores, des
sujets d’actualité …
Voici les nombres lus en lançant un dé à six faces vingt fois de suite.
6 ; 1 ; 4 ; 5 ; 2 ; 6 ; 2 ; 3 ; 6 ; 5 ; 2 ; 6 ; 5 ; 1 ; 4 ; 6 ; 1 ; 2 ; 4 ; 5.
Ces vingt lancers constituent un relevé statistique.
On étudie les résultats des lancers de dé, on dit que la population étudiée est « le lancer de dé » et le
caractère étudié « le nombre lu sur la face du dé ».
Les données du caractère sont les nombres inscrits sur les six faces du dé.
Ces données apparaissent plusieurs fois, les six valeurs que peut prendre le caractère sont :
1, 2, 3, 4, 5 et 6.
L’effectif d’une valeur est le nombre de fois où cette valeur apparaît.
Dans l’expérience de lancer de dé précédente, l’effectif de la face 2 est 4 car le nombre 2 apparaît 4 fois et
l’effectif de la face 3 est 1 car le nombre 3 n’apparaît qu’une seule fois.
L’effectif total est la somme des effectifs, donc 20 ici, car il y a 20 lancers en tout.
Valeur du dé 1 2 3 4 5 6
effectif 3 4 1 3 4 5
DÉFINITIONS
Un diagramme en bâtons est constitué de segments verticaux dont les hauteurs sont égales aux effectifs
représentés.
Un diagramme à barres est constitué de barres verticales de même largeur dont les hauteurs sont égales
aux effectifs représentés.
Pour chacun de ces graphiques, les valeurs (ici les valeurs du dé) sont indiquées sur l’axe horizontal, l’axe
des abscisses, et les effectifs sont indiqués sur l’axe vertical, l’axe des ordonnées.
Exemples :
DÉFINITIONS
Un diagramme circulaire est un disque découpé en secteurs dont les mesures des angles sont
proportionnelles aux effectifs représentés.
L’effectif total correspond à 360° pour le diagramme circulaire et à 180° pour le diagramme semi-circu-
laire.
Pour tracer un diagramme circulaire, on complète le tableau ci-dessous, c’est un tableau de
proportionnalité.
Valeur du dé 1 2 3 4 5 6 Total
Effectif 3 4 1 3 4 5 20
Angle en degré 54 72 18 54 72 90 360
3 4 1 5
´360 = 54 ´360 = 72 ´360 = 18 ´360 = 90
20 20 20 20
Une légende accompagne le diagramme pour indiquer ce que représente chaque secteur angulaire.
Exemples :
Par exemple, si on a besoin de lire ou comparer des effectifs, un diagramme en bâtons (ou un diagramme à barres)
sera plus judicieux.
En revanche, si on veut établir qu'une valeur représente la moitié ou le quart de l'effectif total, le diagramme circu-
laire (ou semi-circulaire) est plus parlant.
Répartition en classes
Lorsque les valeurs d’une série statistique sont nombreuses, on peut les répartir en classes pour faciliter la lec-
ture et l’interprétation.
Exemple :
on demande aux 120 enfants d’une école élémentaire à quelle heure ils se lèvent.
horaire du lever [6h30 ; 6h45[ [6h45 ; 7h[ [7h ; 7h15[ [7h15 ; 7h30[ [7h30 ; 7h45] total
effectif 10 20 45 30 15 120
Histogramme
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
L'histogramme permet de visualiser les classes : la base d'un rectangle dans l'histogramme a une lon-
gueur égale à l’amplitude de la classe. On choisira au collège des classes d’égale amplitude.
Dans cette représentation, les données de la série sont représentées par des rectangles ayant chacun une
aire proportionnelle à l’effectif.
Plus la classe contient de valeurs (le nombre d'élèves par exemple), plus la hauteur du rectangle représen-
tant la classe est grande.
Exemple :
l’horaire du lever des enfants (exemple précédent) peut être représenté par cet histogramme :
L’effectif d’une valeur d’une série statistique est le nombre de fois où cette valeur apparaît.
La fréquence d’une valeur est le quotient de son effectif par l’effectif total.
effectif de la valeur
fréquence d'une valeur =
effectif total
100
La somme des fréquences est 1, soit , soit 100 %.
100
Exemple :
Valeur du dé 1 2 3 4 5 6
effectif 3 4 1 3 4 5
La moyenne d’une série statistique est le quotient de la somme des valeurs de la série par l’effectif total.
somme des valeurs
moyenne =
effectif total
Exemple :
On peut calculer la moyenne pondérée, quand les données sont regroupées dans un tableau.
Chaque valeur du tableau est coefficientée par son effectif correspondant ; on multiplie chaque valeur par son
effectif correspondant.
Exemple :
Âge (ans) 13 14 15 16
Effectif 2 9 11 3
Une série est dite ordonnée si tous les éléments sont rangés dans l'ordre croissant, ou si tous les élé-
ments sont rangés dans l'ordre décroissant.
Quand une série est ordonnée, la médiane d'une série statistique est la valeur qui la partage en deux
séries statistiques de même effectif.
On distingue le cas où l’effectif total est impair, et le cas où l’effectif total est pair.
Exemples :
7 8 9 9 10 10 11 12 13 14 14 15 17 7 7 9 9 10 11 12 13 13 13 14 14 15 15
↓
6 notes 6 notes 7 notes 7 notes
11 (7 note) est la note médiane
e
12,5 (la moyenne de la 7 et 8 note) est la note médiane
e e
L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande et la plus petite de ses valeurs.
Exemples
La série de notes des garçons est plus dispersée que celle des filles.
Une expérience est dite aléatoire lorsque l’on ne peut pas prévoir son résultat avant qu’elle ne se réalise.
Exemple : les jeux de hasard comme le lancer de dé, le tirage de cartes ou de numéro sont des expé-
riences aléatoires.
On appelle évènement la réalisation d’une ou plusieurs issues lors d’une expérience aléatoire.
Exemple : on lance un dé cubique.
« obtenir un nombre pair » est un évènement.
Les issues qui réalisent cet évènement sont : 2, 4 et 6.
L'évènement contraire d’un évènement A est l'évènement réalisé lorsque A ne l’est pas.
Exemple : l'évènement contraire de l'évènement « obtenir un nombre pair » est « obtenir un nombre
impair ».
Une probabilité est un nombre compris entre 0 et 1. Elle peut s’exprimer sous forme décimale, fraction-
naire et sous forme de pourcentage.
Par exemple, si 20 % des personnes d’un groupe pratiquent un sport. On définit l'évènement "la personne
est sportive", on le note S. Alors la probabilité qu'une personne soit sportive notée p(S) est :
p (S) = 20 %
20
Mais encore : p (S) = = 0,2
100
20 2 1
ou encore : p (S) = = = .
100 10 5
PROPRIÉTÉ
Lorsque les issues d’une expérience aléatoire ont autant de chance de se réaliser, on calcule la proba-
bilité d’un évènement en divisant le nombre d’issues correspondant à cet évènement par le nombre total
d’issues.
nombre d'issues correspondant à l'évènement
probabilité d'un évènement =
nombre total d'issues
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
On lance un dé cubique. Les issues sont 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Comme le dé n’est pas truqué, chacun des
1
nombres 1 à 6 a la même chance de sortir, soit une probabilité de .
6
On dit que les issues sont équiprobables.
Les issues qui réalisent l’évènement « obtenir un nombre pair » sont : 2, 4 et 6. Il y a 3 chances sur 6
3 1
d’obtenir un nombre pair. Donc p (« obtenir un nombre pair ») = =
6 2
PROPRIÉTÉS
1
La probabilité d’obtenir un 4 est car on a une chance sur 6 d’obtenir un 4. En effet, si on effectue un très grand
6
1
nombre de fois ce lancer de dé, la fréquence de sortie du nombre 4 sera très proche de .
6
I. Définitions
DÉFINITIONS
Deux grandeurs sont proportionnelles si l’on peut calculer les valeurs de l’une en multipliant les valeurs
de l’autre par un même nombre. Ce nombre s’appelle coefficient de proportionnalité.
Exemple : à la station-service, la quantité d’essence et le prix payé sont deux grandeurs proportionnelles
car on obtient le prix payé en multipliant la quantité d’essence par le prix d’un litre.
Le prix d’un litre est le coefficient de proportionnalité.
Un tableau de nombres est un tableau de proportionnalité lorsque les nombres d’une ligne sont propor-
tionnels à ceux de l’autre ligne.
Exemple : on achète des pommes à 2€ le kilogramme.
Dans le tableau ci-dessus, le prix payé (en €) est obtenu en multipliant la masse (en kg) par le même
nombre 2. 2 est aussi le prix à l’unité, donc le prix d’un kilogramme de pommes. Le prix payé est propor-
tionnel à la masse de pommes achetées. Ce tableau est un tableau de proportionnalité.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour savoir si un tableau est ou n’est pas de proportionnalité, on calcule les quotients des nombres d’une
ligne du tableau par les nombres correspondants dans l’autre ligne.
Exemples :
1.
20 112
15 84
15 84
= 0,75 et = 0,75 : le tableau est de proportionnalité.
20 112
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
85 127,5 320
= 8,5 ; = 8,5 mais =8
10 15 40
Le prix de la carte n’est pas proportionnel au nombre d’entrées. Ce n’est pas un tableau de proportionna-
lité. On peut également dire que le nombre d’entrées n’est pas proportionnel au prix de la carte.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
3 × y = 4,8 × 7
y = 33,6 ÷ 3
y = 11,2
Dans un tableau de proportionnalité, si on connaît trois valeurs sur quatre du tableau, il est possible de
calculer la quatrième valeur.
4,80´7 33,6
y= = = 11,2
3 3
On retrouve bien sûr la même conclusion : 7 noix de coco coûtent 11,20 €.
III. Pourcentages
DÉFINITION
Un pourcentage est une proportion exprimée sous la forme d'un quotient dont le dénominateur est 100.
Exemple :
12
la fraction représente un pourcentage que l’on peut écrire 12 %, et qui se lit « 12 pourcents. »
100
INTERPRÉTER UN POURCENTAGE
æ100 1 ö÷
100 % représente une proportion de 1 sur 1, car on considère la totalité, soit 1 unité çç = = 1÷.
èç100 1 ø÷÷
æ 50 1 ö
50 % représente une proportion de 1 sur 2, car le nombre 50 représente la moitié de 100 çç = = 0,5÷÷÷.
çè100 2 ÷ø
æ 25 1 ö
25 % représente une proportion de 1 sur 4, car le nombre 25 représente un quart de 100 çç = = 0,25÷÷÷.
èç100 4 ø÷
æ 75 3 ö
75 % représente une proportion de 3 sur 4, car le nombre 75 représente les trois quarts de 100 çç = = 0,75÷÷÷.
èç100 4 ø÷
æ 10 1 ö
10 % représente une proportion de 1 sur 10, car le nombre 10 représente le dixième de 100 ççç = = 0,1÷÷÷.
è100 10 ÷
ø
Déterminer un pourcentage
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
12´100
12 × 100 = 30 × y y= = 40
30
40 % des élèves de cette classe portent des lunettes.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour calculer le pourcentage d’une quantité, il faut multiplier ce pourcentage par cette quantité.
a
Prendre a % d’un nombre revient à multiplier ce nombre par .
100
Exemple : 60 % des élèves de la classe de 30 élèves sont des filles.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Un article coûte 20 €. Son prix augmente de 3 %. Un article coûte 20 €. Son prix diminue de 5%. Quel
Quel est son nouveau prix en euros ? est son nouveau prix en euros ?
Nouveau prix = 20 + 3 % de 20 Nouveau prix = 20 − 5 % de 20
3 5
Nouveau prix = 20 + ´20 Nouveau prix = 20 - ´20
100 100
æ ö æ ö
Nouveau prix = 20´çç1+ 3 ÷÷ Nouveau prix = 20´çç1- 5 ÷÷
çè 100 ø÷÷ çè 100 ÷÷ø
Nouveau prix = 20 × 1,03 = 20,6 Nouveau prix = 20 × 0,95 = 19
Après augmentation, l’article coûte 20,60 €. Après diminution, l’article coûte 19 €.
2
Augmenter un nombre de 2 % revient à le multiplier par 1+ .
100
2
Diminuer un nombre de 2 % revient à le multiplier par 1- .
100
IV. Ratio
DÉFINITION
3 carrés bleus pour 1 carré rouge 1 carré bleu pour 2 carrés verts et 3 carrés rouges
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Il est possible de donner des équivalents à un ratio donné en multipliant ou en divisant chaque nombre du
ratio par un même nombre.
Exemples :
• le ratio 1 : 2 : 3 est équivalent au ratio 1 × 3 : 2 × 3 : 3 × 3 donc au ratio 3 : 6 : 9.
Comparativement, la quantité des carrés bleus, verts et rouges est la même sur les deux illustrations.
20 20 ¸ 10 2
= =
30 30 ¸ 10 3
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Une situation de proportionnalité est représentée graphiquement par une droite passant par l’origine du
repère.
Exemples :
Les points sont alignés sur une droite qui Les points sont alignés sur une droite qui ne passe
passe par l’origine du repère. pas par l’origine du repère.
Pas de proportionnalité
I. Vocabulaire, notations
Le périmètre d’un carré dépend de la longueur de son côté.
DÉFINITIONS
Une fonction est un procédé qui, à un nombre, appelé antécédent, associe un autre nombre unique appelé
image.
Exemple : f ( x) = 3 x2 - 5
2. Par un tableau de valeurs
On regroupe alors sur une ligne les antécédents et sur une autre ligne les images correspondantes.
Exemple :
x −1,5 0 1 3
f ( x) = 5 x - 2 −9,5 −2 3 13
Pour obtenir les nombres de la deuxième ligne, on calcule l’image des nombres de la première ligne.
3. Par une représentation graphique
On place les antécédents sur l’axe des abscisses et les images sur l’axe des ordonnées.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Exemple : f ( x) = x2 - 5
L’image de 3 est 4 car :
f (3) = 32 - 5 = 9 - 5 = 4
Pour calculer un antécédent (ou les antécédents) d’un nombre par f, on doit résoudre une équation.
Exemple :
On cherche le (ou les) nombre(s) dont l’image est 20, c’est-à-dire tel(s) que f ( x) = 20 .
On résout l’équation : f ( x) = 20
x2 - 5 = 20
x2 = 20 + 5
x2 = 25
L’ensemble composé de l’axe gradué des abscisses, horizontal et de l’axe gradué des ordonnées, vertical
est un repère.
Le point d’intersection des deux axes est l’origine du repère.
Soit f une fonction.
Les points sur la représentation graphique de la fonction ont pour coordonnées ( x ; f ( x)) où :
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour tracer la représentation graphique d’une fonction, on peut remplir un tableau de valeurs, en
choisissant les valeurs de x, puis calculer leur image.
x ? ? ? ?
f ( x)
Exemple : f ( x) = x2 - 5.
x −3 −2 −1 0 1 2 3
f ( x) 4 −1 −4 −5 −4 −1 4
On trace un repère, puis on place les points de coordonnées (-3 ; 4), (-2 ;-1), (-1 ;-4)… dans le repère.
Il reste à relier ces points à main levée pour tracer la courbe.
Lectures graphiques
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
V. Fonctions linéaires
DÉFINITION
On appelle fonction linéaire de coefficient a, la fonction f qui, à un nombre x, fait correspondre le nombre
a×x:
f ( x) = a ´ x ou f : x a ´ x
Exemples :
f ( x) = 8 x est une fonction linéaire de coefficient 8. (8 x = 8´ x)
Exemple :
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Déterminer la fonction linéaire f telle que f (2) = 3 revient à trouver le coefficient de cette fonction,
c’est-à-dire le coefficient de proportionnalité.
x 2
×a
f ( x) 3
3
On a : a = = 1,5.
2
Conclusion : la fonction linéaire telle que f (2) = 3 est la fonction linéaire de coefficient 1,5
soit : f : x 1,5 x.
Comme une fonction linéaire traduit une situation de proportionnalité, sa représentation graphique est une droite
passant par l’origine du repère.
Deux points définissent une droite, donc il suffit d’avoir un autre point que l’origine pour la tracer.
Exemple : f : x 1,5 x
point de la droite.
On note f ( x) = a x + b ou f : x a´ x + b .
Exemples
2 2
La fonction g : x x -1 est une fonction affine avec a = et b = −1.
5 5
Cas particuliers
orsque a = 0, la fonction x a x + b devient x b ; c’est la fonction constante : tous les nombres x ont la
•L
même image.
Les fonctions linéaires et les fonctions constantes sont des fonctions affines particulières.
La représentation graphique d'une fonction affine dans un repère est une droite.
Le nombre b est appelé l'ordonnée à l'origine de la droite (d ) et le nombre a est appelé le coefficient directeur de
la droite (d ) .
point de la droite.
Lecture graphique
L’allure de la droite (d ) représentant la fonction affine f : x a ´ x + b nous donne des indications sur la valeur
des nombres a et b.
* On peut lire la valeur de b, ordonnée à l’origine, puisque la droite (d ) coupe l'axe des ordonnées au point de
coordonnées (0 ; b) .
Exemples
point de coordonnées (0 ; 4) .
Donc b = 4.
Donc b = 1.
f ( x2 ) - f ( x1 )
on a : a =
x2 - x1
Cette formule permet de retrouver l'expression d'une fonction affine si l'on connaît deux nombres et leur
image.
f est de la forme f ( x) = a x + b .
f (5) - f (2) 13 - 7 6
D'après la formule ci-dessus : a = = = =2 D’où f ( x) = 2 x + b
5 -2 5-2 3
La taille est exprimée en mètre ou en centimètre, la masse est exprimée en gramme ou en kilogramme.
Dans ce chapitre, nous allons étudier plusieurs grandeurs simples (que l’on peut mesurer directement) et leurs
unités.
I. La longueur
DÉFINITIONS
Multiples du mètre
Le décamètre (déca- signifie 10) : 1 dam = 10 m
L’hectomètre (hecto- signifie 100) : 1 hm = 100 m
Le kilomètre (kilo- signifie 1 000) : 1 km = 1 000 m
Sous-multiples du mètre
1
Le décimètre (déci- signifie dixième) : 1 dm = m = 0,1 m
10
1
Le centimètre (centi- signifie centième) : 1 cm = m = 0,01 m
100
1
Le millimètre (milli- signifie millième) : 1 mm = m = 0,001 m
1 000
Exemples :
35 km = 35 1 000 m = 35 000 m
18 cm = 18 0,01 m = 0,18 m
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour convertir des longueurs, on peut utiliser le tableau de conversion suivant.
km hm dam m dm cm mm
0 1 2 5 4 0
7 3 6 0 0
On veut convertir 125,4 m
• On place la longueur 125,4 m dans le tableau.
Le chiffre des unités est 5, l’unité de longueur est le m.
On place donc le chiffre 5 dans la colonne des m, puis on place les autres chiffres du nombre 125,4.
• On peut lire dans le tableau que
125,4 m = 1,254 hm car le chiffre 1 est dans la colonne hm.
125,4 m = 0,125 4 km car le chiffre 0 est dans la colonne km.
125,4 m = 1 254 dm car le chiffre 4 est dans la colonne dm.
• Pour convertir 125,4 m en cm, on lit aussi dans le tableau.
125,4 m = 12 540 cm, pour cela on ajoute un 0 est dans la colonne cm.
On veut convertir 7,36 km
• On place la longueur 7,36 km dans le tableau.
Le chiffre des unités est 7, l’unité de longueur est le km.
On place donc le chiffre 7 dans la colonne des km, puis on place les autres chiffres du nombre 7,36.
• On peut lire dans le tableau que
7,36 km = 736 dam car le chiffre 6 est dans la colonne dam.
7,36 km = 73 600 dm, pour cela on ajoute des 0 jusque dans la colonne dm.
On nomme ces nombres en utilisant principalement des préfixes correspondant à des puissances de 10 qui sont
des multiples de 3. On les identifie généralement par un symbole.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Exemples : convertir des grandeurs exprimées à l’aide des préfixes giga, méga, kilo, milli, micro, nano.
• Convertir 35 nm en m.
35 nm = 35 × 10-9 m = 0,000 000 035 m.
• Convertir 0,92 Mm en mm : on effectue la conversion en deux temps.
0,92 Mm = 0,92 × 106 m = 0,92 × 106 × 103 mm = 0,92 × 109 mm = 920 000 000 mm
IV. Le périmètre
DÉFINITION
Le périmètre d’une figure est la longueur du contour de cette figure.
L’unité pour les mesures de longueur, et donc pour le périmètre, est le mètre (ainsi que ses multiples et sous-
multiples).
Exemple :
pour calculer le périmètre de la figure ci-contre,
on ajoute les longueurs de chaque côté de cette figure.
Périmètre = AB + BC + CD + DE + EA
On remarque, d’après le codage que AB = CD = DE.
Donc :
périmètre = 4 + 5 + 4 + 4 + 6 = 23 cm.
Le périmètre de cette figure est de 23 cm.
Exemple :
FORMULES DE PÉRIMÈTRE
On peut appliquer des formules pour calculer le périmètre de certaines figures.
Périmètre du carré
Le périmètre P du carré de côté c est P = 4 × c.
Exemple :
le périmètre d’un carré de côté de 5 cm de longueur est
P = 4 × 5 = 20 cm.
Périmètre du rectangle
Le périmètre P du rectangle de longueur L et de largeur l est
P = 2 × (L + l).
Exemple :
le périmètre d’un rectangle de 6 cm de longueur et de 3 cm de largeur est
P = 2 × (6 + 3) = 2 × 9 = 18 cm.
Longueur du cercle
La longueur d’un cercle de diamètre D (ou de rayon r) est
L = o × D c’est-à-dire L = 2 × o × r.
Exemple :
la longueur d’un cercle de 4 cm de rayon est
L = 2 × π × 4 = 8 × π cm
≈ 8 × 3,14
= 25,12 cm
8 × π cm est la valeur exacte de la longueur du cercle de rayon 4 cm.
25,12 cm est la valeur approchée au centième près de la longueur du cercle de rayon 4 cm en prenant π = 3,14.
o
• On prend souvent 3,14 pour valeur approchée de o.
• La touche o de la calculatrice donne une valeur approchée plus
précise : 3,141592654.
V. La durée
VOCABULAIRE
L’unité principale de durée est la seconde. On la note s.
On exprime aussi les durées en :
minute (min) : 1 min = 60 s
heure (h) : 1 h = 60 min = 60 × 60 = 3 600 s
jour : 1 jour = 24 h
semaine : 1 semaine = 7 jours
année : 1 année = 52 semaines
siècle : 1 siècle = 100 ans
millénaire : 1 millénaire = 1 000 ans
On peut aussi utiliser des unités plus petites comme lors des compétitions sportives (descente à ski, course
de sprint…) pour départager les sportifs. Les sous-multiples de la seconde sont le dixième de seconde, le
centième de seconde voire le millième de seconde (beaucoup plus rare !).
• 1 seconde = 10 dixièmes de seconde donc un dixième de seconde vaut 0,1 s.
• 1 seconde = 100 centièmes de seconde donc un centième de seconde vaut 0,01 s.
• 1 seconde = 1 000 millièmes de seconde donc un millième de seconde vaut 0,001 s.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Le schéma ci-dessous peut aider à convertir les unités de durée.
Pour convertir des heures en secondes : il faut multiplier le nombre d’heures par 60, puis multiplier le nombre
de minutes par 60.
Exemple :
5 h = 5 × 60 min = 5 × 60 × 60 s
D’où 5 h = 18 000 s
Pour convertir des jours en minutes : il faut multiplier le nombre de jours par 24, puis multiplier le nombre
d’heures par 60.
Exemple :
3 jours = 3 × 24 h = 3 × 24 × 60 min
D’où 3 jours = 4 320 min
Dans l’autre sens, pour convertir des secondes en jours : on divise le nombre de secondes par 60, puis on
divise le nombre de minutes par 60 et enfin on divise le nombre d’heures par 24.
Exemple :
172 800 s = 172 800 ÷ 60 = 2 880 min
= 2 880 ÷ 60 = 48 h
= 48 ÷ 24 jours
D’où 172 800 s = 2 jours
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Convertissons 500 s en minutes, secondes.
On doit diviser 500 par 60. On pose la division euclidienne.
500 = 60 × 8 + 20
Le quotient indique le nombre de minutes (8 paquets de 60 s).
Le reste indique le nombre de secondes restantes (20 s).
Donc 500 s = 8 min 20 s
On applique la même méthode pour convertir des minutes en heures, minutes, et des secondes en heures,
minutes, secondes.
Exemple :
5 000 = 60 × 83 + 20
On effectue la division euclidienne de 83 par 60 pour connaître le nombre d’heures et de minutes dans 83 min.
83 min = 60 × 1 + 23
DÉFINITION
L’heure peut s’exprimer de plusieurs façons différentes.
Il y a l’heure sexagésimale (heures, minutes et secondes) qui est l’heure courante : 2 h 30 min.
C’est l’heure qui permet de communiquer, de se faire comprendre.
Et il y a aussi l’heure décimale que l’on utilise pour les calculs : 2,5 h.
d
C’est l’heure utilisée dans des formules de calcul telles que v = (formule de vitesse).
t
Les deux écritures sont équivalentes et il faut savoir passer de l’une à l’autre.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Je convertis des heures décimales en heures, minutes et secondes (sexagésimales).
Comme une heure correspond à 60 minutes, il faut multiplier par 60 la partie décimale du nombre d’heures
décimales.
Exemple : à l’issue d’un calcul, je trouve 2,6 h.
2,6 h = 2 h + 0,6 h = 2 h + 0,6 × 60 min = 2 h 36 min
Ainsi 2,6 h sont égales à 2 h 36 min, c’est le temps que j’indique pour communiquer le résultat.
Si le nombre de minutes obtenu est un nombre décimal, on applique le même raisonnement pour déterminer
le nombre de secondes.
Exemple : à l’issue d’un calcul, je trouve 0,71 h.
0,71 h = 0,71 × 60 min = 0 h 42,6 min = 42 min + 0,6 min = 42 min + 0,6 × 60 s = 0 h 42 min 36 s
Ainsi 0,71 h sont égales à 0 h 42 min 36 s donc 42 min 36 s, c’est le temps que j’indique pour communiquer le
résultat.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Je convertis des heures, minutes et secondes en heures décimales.
On sait que dans une heure il y a 60 minutes ou 3 600 secondes. Ainsi, pour convertir une durée donnée en
heures, minutes et secondes en heure décimale, on effectue la somme du nombre d’heures avec le nombre
de minutes divisé par 60 et avec le nombre de secondes divisé par 3 600.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Comment additionner des durées ?
Exemple : calculons 1 h 57 min + 3 h 55 min.
1. On pose l'addition et on calcule le nombre total d'heures et de minutes :
1 h 5 7 min
+ 3 h 5 5 min
4 h 1 1 2 min
Attention ! On ne peut pas additionner des heures avec des minutes ! Au total, il y a donc 4 heures et
112 minutes.
2. On peut simplifier les 112 minutes. On les convertit donc en heures.
112 = 1 × 60 + 52 donc 112 min = 1 h 52 min
3. On calcule le résultat final :
4 h et 1 h 52 min donnent au total : 5 h 52 min.
Comment soustraire des durées ?
Exemple : calculons 3 h 15 min − 1 h 55 min.
1. On pose la soustraction :
3 h 1 5 min
− 1 h 5 5 min
1 h 2 0 min
L’unité de mesure de masse est le gramme, noté g, ainsi que ses multiples et sous-multiples.
On peut utiliser le tableau de conversion ci-dessous pour convertir des unités de masse.
La contenance
L’unité de mesure de contenance est le litre, noté l, ainsi que ses multiples et sous-multiples.
On peut utiliser le tableau de conversion ci-dessous pour convertir des unités de contenance.
12 l = 1 200 cl
1 200 ÷ 10 = 120
Exemples
• L’énergie consommée par un appareil électrique est une grandeur produit donnée par la formule
Si la puissance de l’appareil est exprimée en W (watts) et le temps de fonctionnement en h (heures), alors
l’énergie consommée s’exprime en Wh (Watts-heures).
I. L‘aire
DÉFINITION
L’aire d’une figure est la mesure de la surface de cette figure.
L’unité usuelle de l’aire est le mètre carré (avec ses multiples et sous-multiples). On la note m².
1 m² correspond à l’aire d’un carré de 1 m de côté.
En effet,
1 dam² = 10 × 10 = 100 m²
DÉFINITIONS
1 are correspond à 1 dam². On le note 1 a.
D’où 1 a = 100 m².
1 hectare correspond à 1 hm². On le note 1 ha.
D’où 1 ha = 10 000 m².
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour convertir des unités d’aires, on peut utiliser le tableau de conversion suivant.
1 0 0
1 0 0 0 0
0 0 1 2 5 4
1 7 3 6 0 0 0 0 0 0
FORMULES D’AIRE
On peut appliquer des formules pour calculer l’aire de certaines figures.
Aire du carré
L’aire A du carré de côté c est
A = c × c = c².
Exemple :
l’aire d’un carré de côté de 5 cm de longueur est
A = 5 × 5 = 25 cm².
Aire du rectangle
L’aire A du rectangle de longueur L et de largeur l est :
A = L × l.
Exemple :
l’aire d’un rectangle de 6 cm de longueur et de 3 cm de largeur est :
A = 6 × 3 = 18 cm².
Aire du triangle
Exemple :
l’aire d’un triangle de 6 cm de côté et de 3 cm de hauteur relative est
6´3 18
A= = = 9 cm2 .
2 2
Aire du disque
A = o × r × r = o × r²
Exemple :
l’aire d’un disque de 4 cm de rayon est
A = π × 4 × 4 = 16 × π cm²
≈ 16 × 3,14 (arrondi au centième)
≈ 50,24 cm²
Aire du parallélogramme
A = c × h.
Exemple :
l’aire d’un parallélogramme de 7 cm de côté et de 4 cm hauteur relative est
A = 7 × 4 = 28 cm².
Vérifie bien que les différentes mesures sont dans la même unité
avant d’effectuer les calculs.
II. Le volume
DÉFINITION
Le volume d’un solide est la mesure de l’espace occupé par ce solide.
L’unité usuelle de volume est le mètre cube (avec ses multiples et sous-multiples). On la note m3.
1 m3 correspond au volume d’un cube de 1 m d'arête.
En effet,
1 dam3 = 10 × 10 × 10 = 1 000 m3
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour convertir des unités de volume, on peut utiliser le tableau de conversion suivant.
0 0 7 5 4
7 9 0 0 0 0 0
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
1 litre correspond à la quantité d’eau contenue dans 1 dm3.
On établit donc une correspondance entre les unités de volume et de contenance.
On retiendra que
1 l = 1 dm3
1 l = 1 000 cm3
FORMULES DE VOLUME
On peut appliquer des formules pour calculer des volumes
Volume du cube
Le volume V du cube d’arête c est
V = c × c × c = c3.
Exemple :
le volume d’un cube d'arête 5 cm est
V = 5 × 5 × 5 = 125 cm3.
Exemple :
le volume d’un prisme droit dont la base a une aire de
10 cm² et de 2 cm de hauteur est
V = 10 × 2 = 20 cm3.
Exemple :
le volume d’un cylindre de rayon 3 cm et de 2 cm de hauteur est
V = π × 3² × 2 = 18 × π cm3
≈ 18 x 3,14 (arrondi au centième)
≈ 56,52 cm3
Volume de la pyramide
Le volume de la pyramide dont l’aire de la base est B et de hauteur h est
B ´h .
V=
3
Exemple :
le volume d’une pyramide dont la base a une aire de 10 cm² et de 2 cm de hauteur
est
10´2 20
V= = cm3
3 3
V ≈ 6,67 cm3 (arrondi au centième)
B ´h .
V=
3
Volume de la boule
Le volume de la boule de rayon r est
4
V= ´ p ´r 3 .
3
Exemple :
le volume d’une boule de rayon r = 5 cm est
4 4 500
V= ´ p ´53 = ´ p ´125 = p cm3
3 3 3
500
» ´3,14
3
» 523 cm3 (arrondi à l’unité)
30
30 min = h = 0,5 h.
60
d = 80 × 0,5 = 40 km.
Énergie
L’énergie consommée par un appareil électrique est une grandeur produit donnée par la formule :
Exemple : dans la salle de classe, il y a 7 ampoules de 60 W. Quelle est l’énergie consommée pendant un cours de
1 h 15 min ? Donner la réponse en Wh puis en kWh.
15
• On convertit 1 h 15 min en heures décimales : 1 h 15 =1 h + h = 1 h + 0,25 h = 1,25 h.
60
• On calcule l’énergie consommée par une ampoule : E = P × t = 60 × 1,25 = 75 Wh.
• Comme il y a 7 ampoules, l’énergie consommée dans la salle de classe est : E = 7 × 75 = 525 Wh.
L’énergie consommée en 1 h 15 min dans la salle de classe est de 525 Wh, soit 0,525 kWh.
• la tension U = R × I,
U est exprimée en volt (V), la résistance R est exprimée en Ohm (Ω) et l’intensité I en ampères (A).
• la puissance P = U × I,
P est exprimée en watt (W), la tension U est exprimée en volt (V), et l’intensité I en ampères (A).
d
v=
t
Si l’unité de distance est le km et l’unité de temps est l’heure, alors l’unité de vitesse moyenne est le kilomètre
par heure : km/h.
On note aussi km.h-1.
• La masse volumique ρ est le rapport de la masse m par le volume V :
m
r=
V
Si l’unité de masse est le kg et l’unité de volume est le m3, alors l’unité de masse volumique est le kilogramme
par mètre cube : kg/m3.
• Le débit D se calcule en divisant le volume V par le temps t :
V
D=
t
Si l’unité de volume est le litre et l’unité de temps est la seconde, alors l’unité de débit est
le litre par seconde : l/s.
On le note aussi l.s-1.
• L’indice de masse corporelle I est le rapport de la masse m par la taille T au carré :
m
I=
T2
On doit donc prendre la masse en kg et la taille en m.
m 0,92
D’où r = = = 920 kg/m3.
V 0,001
La masse volumique de l’huile d’olive est de 920 kg/m3.
On dit aussi que l’huile d’olive est moins dense que l’eau.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Si on connaît la distance parcourue, et la vitesse moyenne sur le parcours, on peut calculer le temps de
d
parcours grâce à la formule : t =
v
Exemple : Éloi court 12 km, à la vitesse moyenne de 10 km.h-1.
silhouette.
I. La symétrie axiale
PROPRIÉTÉS DE CONSERVATION
La symétrie axiale conserve :
- l’alignement.
Exemple : les points A, I, B sont alignés, ainsi que leurs
images A’, I’ et B’.
En particulier, la symétrie axiale conserve les milieux.
Le point I est le milieu de [AB], son symétrique I’ est le milieu
de [A’B’].
- les longueurs.
Exemple : AC = A’C’.
En particulier, l’image d’un cercle est un cercle de même rayon.
PROPRIÉTÉS DE CONSERVATION
La symétrie centrale conserve l’alignement, les longueurs, les mesures d’angles, les périmètres et les
aires.
III. La translation
La figure est l’image de la figure par la translation qui
transforme M en M’.
PROPRIÉTÉS DE CONSERVATION
La translation conserve l’alignement, les longueurs, les mesures d’angles, les périmètres et les aires.
IV. La rotation
La figure est l’image de la figure par la rotation de
montre.
superposables.
PROPRIÉTÉS DE CONSERVATION
La rotation conserve l’alignement, les longueurs, les mesures d’angles, les périmètres et les aires.
V. L’homothétie
La figure est l’image de la figure par
superposables.
PROPRIÉTÉS
L’homothétie conserve l’alignement.
Exemple : les points A, I, B sont alignés, leurs images A’, I’ et B’ sont aussi alignées.
En particulier, la symétrie axiale conserve les milieux.
Le point I est le milieu de [AB], l’image I’ de I est le milieu de [A’B’].
Le cube A’B’C’D’E’F’G’H’ est l’image du cube ABCDEFGH par l’homothétie de centre O et de rapport k = 3.
1. Calcule A’B’ :
comme le rapport d’homothétie est k = 3, on a : A’B’ = k × AB = 3 × 2 = 6 cm.
2. Calcule l’aire du carré ABCD. Déduis-en l’aire du carré A’B’C’D’ :
l’aire du carré ABCD est AireABCD = AB² = 2² = 4 cm².
Comme le rapport d’homothétie est k = 3, l’aire du carré A’B’C’D’ est
AireA’B’C’D’ = k² × AireABCD = 3² × 4 = 9 × 4 = 36 cm².
3. Calcule le volume du cube ABCDEFGH. Déduis-en le volume du cube A’B’C’D’E’F’G’H’ :
le volume du cube ABCDEFGH est VABCDEFGH = AB3 = 23 = 8 cm3.
Comme le rapport d’homothétie est k = 3, Le volume du cube A’B’C’D’ E’F’G’H’ est
VA’B’C’D’E’F’G’H’ = k3 × VABCDEFGH = 33 × 8 = 27 × 8 = 216 cm3.
PROPRIÉTÉS
Dans un agrandissement ou une réduction de rapport k :
• on obtient un objet de même forme.
• les mesures d'angles sont conservées.
• les longueurs sont multipliées par k.
• l'aire d'une surface est multipliée par k².
• le volume d'un solide est multiplié par k3.
Exemples
1) Un triangle a une aire A de 15 cm2. Quelle est l’aire A’ du triangle obtenu après une réduction de coefficient
k = 0,4 ?
A’ = k² × A = 0,4² × 15 = 0,16 × 15 = 2,4 cm²
L’aire du triangle réduit est de 2,4 cm².
2) Une maison de poupée a une hauteur de 30 cm, une surface au sol de 0,2 m2 et un volume total de 0,06 m3.
Une maison d’habitation est un agrandissement de cette maison de poupée avec un coefficient d’agrandis-
sement de 20. Quelle est la hauteur de la maison d’habitation, son aire ainsi que son volume ?
On appelle h’ la hauteur de la maison d’habitation :
h’ = k × 30 = 20 × 30 = 600 cm = 6 m.
On appelle A’ l’aire de la maison d’habitation :
A’ = k² × 0,2 = 20² × 0,2 = 400 × 0,2 = 80 m².
On appelle V’ le volume de la maison d’habitation:
V’ = k3 × 0,06 = 203 × 0,06 = 8 000 × 0,06 = 480 m3.
La hauteur de la maison d’habitation est de 6 m, son aire est de 80 m² et son volume de 480 m3.
Exemple : une sculpture a une hauteur de 2 m et un volume de 620 dm3. On veut réaliser une maquette qui sera
une réduction de la sculpture et dont la hauteur sera de 0,60 m.
VII. L’échelle
DÉFINITION
L’échelle est le quotient de la longueur sur un plan par la longueur réelle.
Les deux longueurs sont exprimées dans la même unité :
longueur sur le plan
k=
longueur dans la réalité
Trois cas sont possibles :
1. Si k = 1, les longueurs réelles et sur le plan sont identiques. On n’a ni agrandi ni réduit.
2. Si k > 1 alors on effectue un agrandissement de la réalité.
Exemple : l’image d’une bactérie au microscope est un agrandissement de la réalité.
3. Si k < 1 alors on effectue une réduction de la réalité.
Exemple : une carte routière est une réduction de la réalité.
Quand c’est possible, on exprime l’échelle d’une réduction avec une frac-
tion de numérateur égal à 1.
Exemples
1
1) Sur une carte routière d’échelle k = , deux villages sont distants de 7,5 cm.
50 000
Quelle est la distance réelle D, en km, entre ces deux villages ?
1
L’échelle k = signifie que 1 cm sur le plan représente 50 000 cm dans la réalité.
50 000
D = 7,5 × 50 000
D = 375 000 cm
D = 3,75 km
10 km = 1 000 000 cm
1
L’échelle k = signifie que 50 000 cm dans la réalité sont représentés par 1 cm sur le plan.
50 000
1 000 000 ÷ 50 000 = 20
Donc 1 000 000 cm dans la réalité sont représentés par 20 cm sur le plan.
3) Kévin a dessiné sa chambre. La largeur réelle d’un des côtés de la pièce est de 3 mètres et, sur son plan, il a
construit un segment de 2 centimètres. Quelle est l’échelle de son plan ?
3 m = 300 cm
2. Distances 142
I. Distance entre deux points 142
II. Distance entre un point et une droite 143
III. La médiatrice d’un segment 144
IV. Le cercle, le disque 146
1. Se repérer
Pour localiser un bâtiment, un monument ou une rue sur une carte (ou un plan), on utilise le quadrillage de
cette carte. Chaque case est définie par ses coordonnées : une lettre et un nombre. On commence toujours
par la coordonnée horizontale, puis la coordonnée verticale.
Exemples :
sur le plan de Londres de la page suivante,
• Saint Jame’s Palace se situe dans la case B5
• Picadilly Circus se situe dans les cases C1 et D1.
VOCABULAIRE
Pour décrire sa position ou expliquer un trajet, on a besoin d’être à l’aise avec le vocabulaire suivant.
Exemple
Observe le plan de Londres page suivante ; le trajet (à pied) de Buckingham Palace à Picadilly Circus est tracé.
Décris ce trajet.
- Fais demi-tour.
- Avance sur the Mail, puis prends la deuxième rue à gauche : Marlborough Road.
- Au bout de la rue, tourne à droite sur Picadilly Street, puis à gauche au bout de la rue. Tu arrives à Picaddilly
Circus !
Une droite graduée est une droite avec un point d’origine O, qui correspond au nombre 0 et une unité de
longueur que l’on reporte régulièrement à partir du point O.
Une droite graduée permet de visualiser l’ensemble des nombres relatifs. On définit le sens positif sur une
droite graduée avec une petite flèche.
Exemple
Sur la droite graduée ci-dessus :
- le point A a pour abscisse 1,
- le point B a pour abscisse 3,
- le point C a pour abscisse –3,
- le point D a pour abscisse –1,5.
Deux droites graduées perpendiculaires définissent un repère orthogonal dont l'origine est leur point
d'intersection.
Chaque point du plan est repéré à l’aide de deux
nombres relatifs appelés coordonnées du point dans
le repère ;
- son abscisse qui se lit sur l’axe horizontal,
- son ordonnée qui se lit sur l’axe vertical.
Exemples :
- l’abscisse de A est 4, l’ordonnée de A est 3
donc les coordonnées de A sont (4 ; 3).
On note A (4 ; 3).
- l’abscisse de B est –3, l’ordonnée de B est 2
donc les coordonnées de B sont (–3 ; 2).
On note B (–3 ; 2).
Pour placer le point C ( –1 ; –2), on trace des pointillés verticaux au niveau de l’abscisse –1.
Puis on trace des pointillés horizontaux au niveau de l’ordonnée –2.
Le point C se situe au niveau du point d’intersection des pointillés tracés.
Voici une astuce pour retenir dans quel ordre se notent l’abscisse
et l’ordonnée : l’abscisse d’un point est sa 1ère coordonnée et le mot
« abscisse » commence par la 1ère lettre de l’alphabet.
Cas particuliers
est 0.
est 0.
Exemples
Dans un parallélépipède rectangle (ou pavé droit), on peut se repérer par rapport à l'un des sommets (qui
sera l’origine du repère) en traçant 3 droites portées par les 3 arêtes issues de ce sommet.
Ces trois axes se nomment :
• axe des abscisses,
• axe des ordonnées,
• axe des altitudes.
Les coordonnées d’un point M s’écrivent de la façon suivante : M (abscisse ; ordonnée ; altitude)
Exemple
Observe le parallélépipède rectangle ABCDEFGM.
• L’origine du repère tracé est le point B.
Les coordonnée de B sont donc B (0 ; 0 ; 0).
• L’axe des abscisses est la droite (BC) .
Le point C a pour coordonnées C (2 ; 0 ; 0).
• L’axe des ordonnées est la droite (BA ) .
Le point A a pour coordonnées A (0 ; 3 ; 0).
• L’axe des altitudes est la droite (BF).
Le point F a pour coordonnées F (0 ; 0 ; 2).
Le point M a pour coordonnées M (2 ; 3 ; 2).
Le point D a pour coordonnées D (2 ; 3 ; 0).
Les coordonnées (0 ; 3 ; 2) correspondent au point E.
La Terre peut être vue comme une boule, sa surface comme une sphère de
6 371 km de rayon moyen. Elle tourne sur elle-même autour d’un axe qui passe
par le pôle Nord (que l’on note N) et le pôle Sud (que l’on note S). La droite (NS)
est appelée l’axe des pôles.
L’équateur est le cercle imaginaire qui marque la séparation entre l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud.
- Les cercles parallèles à l’équateur s’appellent des parallèles.
- Les demi-cercles reliant les pôles Nord et Sud sont des méridiens.
Les parallèles et les méridiens, lignes imaginaires tracées sur le globe terrestre, permettent de situer très
précisément n'importe quel point sur la Terre.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
De même, pour donner la longitude d’un point, on doit indiquer s’il se situe à l’Ouest O ou à l’Est E du méridien
de Greenwich.
Exemples
Les parallèles et les méridiens du globe ci-dessous sont espacés de 15°.
Le point A a pour latitude 15° Nord et pour longitude 0°. On note A (15° N ; 0°)
Le point B a pour latitude 15° Sud et pour longitude 60° Est. On note B (15° S ; 60° E)
Enfin, le point C a pour latitude 45° Nord et pour longitude 30° Ouest. On note C (45° N ; 30° O)
2. Les solides
DÉFINITION
Le patron d’un solide est obtenu en mettant « à plat » les différentes faces du solide. Il est donc constitué
de ses faces assemblées les unes aux autres par un côté commun de façon à ce que lorsqu’on les replie, on
retrouve ce solide.
Il existe différents patrons possibles pour un même solide.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
II. Le cube
DÉFINITION
CARACTÉRISTIQUES
PATRON
ou
CARACTÉRISTIQUES
PATRON
Le cube est un pavé droit particulier dont les 6 faces sont des
carrés.
CARACTÉRISTIQUES
PATRON
V. Le cylindre de révolution
DÉFINITION
CARACTÉRISTIQUES
PATRON
VI. La pyramide
DÉFINITION
CAS PARTICULIER
La section plane d’une pyramide par un plan parallèle à son polygone de base est un polygone de même
nature mais de plus petite taille.
Quand on sectionne une pyramide par un plan parallèle à sa base, on obtient
- une pyramide plus petite,
- et un tronc de pyramide.
Cette petite pyramide est une réduction de la pyramide de départ, c’est-à-dire que les longueurs de ses
arêtes sont proportionnelles aux longueurs des arêtes de la grande pyramide.
SI SJ IJ
• Ici, = = = k.
SA SB AB
• k est le coefficient de réduction de la pyramide.
CARACTÉRISTIQUES
• La hauteur du cône de révolution est le segment reliant le sommet du cône au centre du disque de base.
• Le cône de révolution est caractérisé par deux dimensions : le rayon de sa base et sa hauteur.
Un cône de révolution n’est pas un polyèdre à cause de sa surface latérale courbe.
PATRON
Le patron d’un cône de révolution est constitué d’un disque, qui représente la base du cône, et d’un secteur
circulaire.
Patrons de cônes de révolution
rayon éëO'A'ùû .
SECTION PLANE
Lorsqu’on coupe une sphère (donc creuse) de centre O par un plan, on parle de section de sphère et trois
cas peuvent se produire.
Dans ce premier cas, le plan de
coupe contient le centre O de la sphère.
L’intersection obtenue est un cercle nommé
« grand cercle ». Remarquons que l’équateur
est un grand cercle de la Terre, si l’on considère
que cette dernière est sphérique.
La géométrie utilise des « objets » mathématiques qui ne sont pas des objets de
la vie réelle mais qui leur ressemblent. Et pour en parler correctement et se faire
comprendre des autres, il faut bien connaître les noms et les notations qui les
désignent ainsi que leur représentation.
• Une droite est une ligne droite illimitée, que l’on trace avec une règle. On ne peut en dessiner qu’une partie
et on ne peut pas la mesurer.
Une droite se note entre parenthèses. On peut nommer une droite avec deux points de cette droite ou lui
donner un nom.
Ci-contre tu observes la droite (AB) et la droite (d).
• Une demi-droite est une partie de droite limitée d’un côté par un point et illimitée de l’autre côté.
Ce point est appelé l’origine de la demi-droite.
• Des points alignés sont des points qui sont sur une même droite.
Les points A, B et C sont sur la
droite (d).
Ils sont donc alignés.
Exemples :
R ∈ (ST) R ∉ éëSTùû R est sur la droite (ST) , mais pas sur le segment éëSTùû .
S ∈ éëRTùû S ∈ ëéRT) S est sur le segment éëRTùû et sur la demi-droite ëéRT).
T ∈ ëéRS) T ∉ éëSR) T est sur la demi-droite d’origine R passant par S, mais pas sur la
demi-droite d’origine S passant par R.
Des droites sécantes sont des droites qui se coupent en un point. Ce point est appelé le point d’intersection.
A ∈ (d) et A ∈ (d’)
même si l’on ne voit pas leur point d’intersection tracé sur le dessin.
DÉFINITION ET NOTATION
• Deux droites perpendiculaires sont deux droites sécantes formant un angle droit.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
1- On place un côté de l‘angle droit de l’équerre le 2- Ensuite, on trace une partie de droite le long du
long de la droite, on fait glisser l’équerre le long bord de l’équerre qui est perpendiculaire à la
de la droite jusqu’à ce que le point A se trouve droite (d).
sur l’autre côté de l’angle droit de l’équerre.
3- On place la règle sur la partie de droite tracée et 4- On nomme (d’) la droite tracée.
on prolonge la droite.
DÉFINITION ET NOTATION
• Deux droites parallèles sont deux droites qui ne sont pas sécantes.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
1- On place un côté de l‘angle droit de l’équerre le 2- Ensuite, on place la règle le long du bord de
long de la droite, on fait glisser l’équerre le long l’équerre qui est perpendiculaire à la droite (d).
de la droite jusqu’à ce que le point A se trouve
sur l’autre côté de l’angle droit de l’équerre.
3- On fait glisser l’équerre le long de la règle 4- On prolonge la droite tracée et on la nomme (d’).
jusqu’à ce que le point A se trouve sur l’autre
côté de l’angle droit de l’équerre. On trace une
partie de droite le long du bord de l’équerre qui
est perpendiculaire à la règle.
PROPRIÉTÉS
DÉFINITION
Une figure à main levée est une figure tracée sans instruments de géométrie.
Pour indiquer que des segments ont la même longueur, on dessine le même symbole sur chacun de ces segments.
Le codage indique que les segments éë ABùû et éëCDùû ont la même longueur.
On écrit : AB = CD.
De même, IJ = JK et EF = GH.
Pour indiquer un angle droit, on dessine un petit carré sur le sommet de l’angle (on pourrait le placer de quatre
manières différentes).
Pour indiquer que des angles ont la même mesure, on peut dessiner le même symbole, doubler un arc de cercle
sur chacun de ces angles, ou colorier les angles.
et QRS
Le codage indique que les angles MNP ont la même mesure.
On écrit
= QRS,
MNP
= EOF
on a aussi COD et YXZ
= XZY.
2. Distances
DÉFINITION ET NOTATION
é ABù désigne un segment tandis que AB désigne une longueur, donnée dans
ë û
une certaine unité.
Exemple
DÉFINITION ET NOTATION
• Le milieu d’un segment est le point de ce segment situé à égale distance de ses extrémités.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
DÉFINITION ET MÉTHODE
• La distance entre le point A et la droite (d) est à la longueur AH, où H est le point d’intersection de la droite
(d) et de sa perpendiculaire passant par A.
PROPRIÉTÉ 1
On dit que tous les points situés sur la médiatrice du segment éë ABùû
sont équidistants (à égale distance) de A et de B.
PROPRIÉTÉ 2
Si un point M est tel que MA = MB, alors M est sur la médiatrice du segment éë ABùû .
On dit que tous les points équidistants de A et de B appartiennent à la médiatrice du segment éë ABùû .
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Je souhaite tracer la médiatrice d’un segment éë ABùû avec une règle graduée et une équerre.
1. Avec la règle graduée, on 2. Avec l’équerre, on trace la 3. On place les codages d’égalité
mesure le segment éë ABùû , et droite perpendiculaire à éë ABùû de longueurs et d’angle droit.
on place le point I, milieu du passant par I. La droite tracée est la média-
segment éë ABùû . trice du segment éë ABùû .
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
1. On trace deux arcs de cercle de 2. On trace deux autres arcs de 3. On trace la droite (MN). Cette
centre A et de même rayon, l’un cercle de centre B et toujours droite est la médiatrice du
é ù
au-dessus du segment ë ABû et de même rayon. Ces arcs segment éë ABùû .
l’autre au-dessous. coupent les deux premiers en
M et N.
MA = MB et NA = NB (puisque
l’écartement du compas
est conservé). Donc M et N
appartiennent à la médiatrice du
segment éë ABùû .
Le cercle de centre O et de rayon r est l’ensemble des points situés à la distance r du point O.
C’est-à-dire que :
• si un point A est sur ce cercle, alors OA = r ;
• si un point A vérifie la condition suivante : OA = r
alors le point A est sur ce cercle.
Ci-contre, tu observes un cercle
de centre O tracé à l’aide d’un compas.
Conséquences :
• la plus grande corde d’un cercle correspond donc à un diamètre de ce cercle ;
• le centre d’un cercle est le milieu de tous les diamètres de ce cercle ;
• dans un cercle, la longueur d’un diamètre est le double de la longueur d’un rayon.
DÉFINITION
3. Les angles
I. Vocabulaire
DÉFINITIONS
Un angle est délimité par deux demi-droites de même origine. Les demi-droites sont les côtés de l’angle.
L’origine de ces demi-droites est le sommet de l’angle.
A est le sommet de l’angle.
.
Les demi-droites éë AB) et éë AC) sont les côtés de l’angle BAC
ou CAB
On nomme l’angle BAC ,
Angle BAC
La lettre du milieu représente toujours le sommet, les deux autres lettres sont
sur chacun de ses côtés.
• le centre du rapporteur,
•d
eux graduations : une de 0° à 180° de la gauche vers
la droite, et une autre de 0° à 180° de la droite vers la
gauche (selon les modèles de rapporteur).
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
1. On repère le sommet O de 2. On place le centre du rapporteur sur le sommet O de l’angle et le
l’angle AOB. zéro de l’une des graduations du rapporteur sur l'un des côtés de
l’angle, ici éëOB) .
mesure 35°.
L’angle AOB
= 35°.
On écrit : AOB
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
POINT MÉTHODE
de 65 ° avec le rapporteur.
Je souhaite tracer un angle AOB
sont superposés.
Les deux côtés de l’angle DEF
est un angle nul.
DEF
= 0°.
DEF
est plus grand que l’angle nul mais plus petit que l’angle droit.
L’angle MNO
est un angle aigu.
MNO
< 90°.
0 °< MNO
sont perpendiculaires en H.
Les deux côtés de l’angle GHI
est un angle droit.
GHI
= 90°.
GHI
DÉFINITION ET PROPRIÉTÉ
et BOD
Les angles AOC sont aussi opposés par le sommet.
Angles complémentaires
DÉFINITION
Deux angles sont complémentaires si la somme de leurs mesures est égale à 90°.
Exemple 1 :
et CBD
les angles ABD sont complémentaires car ils forment un angle droit ;
Exemple 2 :
et SBT
les angles UAV sont-ils complémentaires ?
+ SBT
UAV = 48 + 42 = 90°
et SBT
donc les angles UAV sont complémentaires.
Angles supplémentaires
DÉFINITION
Deux angles sont supplémentaires si la somme de leurs mesures est égale à 180°.
Exemple 1 :
et CBD
les points A, B et C sont alignés dans cet ordre. Les angles ABD sont
Exemple 2 :
et PQR
les angles IMK sont-ils supplémentaires ?
+ PQR
IMK = 68 + 112 = 180°
Angles alternes-internes
DÉFINITION
Sur la figure ci-dessous, la droite (BC) coupe deux droites (EA ) et (DF) en formant des angles alternes-
internes.
et BCD
Les angles ABC sont deux angles alternes-internes :
• « alternes » car les deux angles se situent de part et d’autre de la droite (BC) .
• « internes » car les deux angles sont situés entre les deux droites (EA ) et (DF) .
et BCF
Remarque : Les angles EBC sont aussi deux angles alternes-internes.
PROPRIÉTÉ
Si deux droites parallèles sont coupées par une droite sécante, alors les angles alternes-internes formés
ont la même mesure.
Exemple :
et BCD
sur la figure, les droites (BA ) et (DC) sont parallèles, donc les angles alternes-internes ABC ont la
même mesure.
PROPRIÉTÉ RÉCIPROQUE
Si deux droites coupées par une sécante forment des angles alternes-internes de même mesure, alors ces
deux droites sont parallèles.
Exemple :
et BED
les angles ABE sont alternes-internes et de plus, ils ont la même mesure. On en déduit que les
Angles correspondants
DÉFINITION
Sur la figure ci-dessous, la droite (BC) coupe deux droites (EA ) et (DF) en définissant deux angles corres-
pondants.
et BCD
Les angles EBG sont des angles correspondants :
• car l’un des angles est situé à l’intérieur du secteur délimité par les
deux droites (EA ) et (DF) , tandis que l’autre angle est à l’extérieur.
On repère deux angles correspondants lorsqu’ils « semblent regarder »
dans la même direction.
et BCF
Remarque : les angles GBA sont aussi deux angles correspondants, tout comme les angles DCH
et
, et les angles ABC
EBC et FCH
.
PROPRIÉTÉ
Si deux droites parallèles sont coupées par une droite sécante, alors les angles correspondants formés ont
la même mesure.
Exemple :
et DCE
sur la figure, les droites ( AB) et (CD) sont parallèles, donc les angles correspondants ABC ont la
même mesure.
PROPRIÉTÉ RÉCIPROQUE
Si deux droites coupées par une sécante forment des angles correspondants de même mesure, alors ces
deux droites sont parallèles.
Exemple :
et HCE
les angles GBE sont correspondants et de plus, ils ont la même mesure. On en déduit que les droites
4. Les triangles
I. Vocabulaire
DÉFINITIONS
Triangles particuliers
DÉFINITIONS ET PROPRIÉTÉS
La somme des mesures des angles d’un triangle est égale à 180 °.
Autrement dit,
dans le triangle ABC, on a
+ ABC
BAC + ACB
= 180°.
= 85° et ACB
Exemple : dans le triangle ABC, on a BAC = 40°.
:
On peut calculer la mesure de l’angle ABC
+ ABC
BAC + ACB
= 180
+ 40 = 180
85 + ABC
= 180 - 85 + 40
ABC ( )
= 180 -125 = 55°
ABC
mesure 55°.
L’angle ABC
Cas particuliers
ans un triangle rectangle, l’angle droit mesure 90°. La somme des mesures des deux autres angles est aussi
•D
égale à 90°. Les deux autres angles sont donc des angles aigus complémentaires.
ans un triangle équilatéral, les trois angles sont de même mesure ; chacun mesure donc 180 ÷ 3 = 60°. On
•D
retrouve le résultat énoncé précédemment.
Cas particulier
Si MP = MN + NP alors le point N appartient au segment [MP]
et les points M, N et P sont alignés dans cet ordre.
Le triangle MNP est donc un triangle plat.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Exemple : AB = 5 cm ; AC = 3 cm ; BC = 6 cm.
La somme des longueurs des plus petits côtés vaut 5 + 3 = 8 cm.
Comme 3 + 5 > 6 et la construction du triangle est possible.
La somme des longueurs des plus petits côtés vaut 3 + 2 = 5 cm donc les points A, M et B sont alignés dans
cet ordre.
Si la somme des longueurs des deux plus petits côtés est inférieure à la longueur du plus grand côté, on
ne peut pas construire le triangle.
Exemple : BC = 6 cm ; BA = 2 cm ; AC = 3 cm.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
= 50°.
• Je souhaite construire le triangle EFG tel que EF = 9,5 cm ; EG = 8 cm et FEG
= 110° et ABC
• Je souhaite construire le triangle ABC tel que AB = 12 cm, BAC = 25°.
= 25°.
• Je souhaite construire le triangle EFG, rectangle en G tel que EG = 3 cm et FEG
La hauteur issue d’un sommet d’un triangle est la droite qui passe par ce sommet et qui est perpendiculaire
au côté opposé à ce sommet.
Exemples
Dans le triangle ABC,
la droite (BG) est la hauteur issue de B.
On parle aussi de la hauteur relative au côté éë ACùû .
G est le pied de la hauteur issue de B.
Par conséquent,
• deux triangles semblables auront la même forme, mais pas nécessairement la même taille,
• si deux angles d’un triangle sont de même mesure que deux angles d’un autre triangle, alors ces deux triangles
sont semblables.
En effet, lorsque l’on connaît la mesure de deux angles d’un triangle, on connaît la mesure du troisième, puisque la
somme des angles d’un triangle est toujours égale à 180°.
Cas particulier
PROPRIÉTÉ
DÉFINITION
5. Les polygones
I. Définition
DÉFINITION
Un polygone à 3 côtés est appelé triangle, un polygone à 4 côtés est appelé quadrilatère, un polygone à 5 côtés est
appelé pentagone, un polygone à 6 côtés est appelé hexagone, etc.
Un polygone régulier est un polygone qui a tous ses côtés de même longueur, et tous ses angles de même
mesure.
Quelques polygones réguliers :
60 + 60 = 120°.
= ABO
ABC + OBC
= 60 + 60 = 120°.
III. Quadrilatères
DÉFINITIONS
Pour nommer un quadrilatère, il faut faire bien attention à suivre l’ordre des
lettres !
JKLM est un rectangle, tandis que JKML est un quadrilatère croisé.
Les sommets A et B sont les extrémités d’un même côté, le côté éë ABùû .
On dit qu’ils sont consécutifs.
En revanche, les sommets B et D sont dits opposés.
et CDA
Les angles ABC sont opposés, de même que les
et DAB
angles BCD .
Le losange :
il possède quatre côtés de même longueur.
Le quadrilatère GHIJ est un losange.
Le parallélogramme :
ses côtés opposés sont parallèles.
Le quadrilatère ZOPA est un parallélogramme.
Le trapèze :
deux de ses côtés opposés sont parallèles, et seulement deux.
Le quadrilatère KLMN est un trapèze.
6. Les parallélogrammes
I. Définition
DÉFINITION
II. Propriétés
PROPRIÉTÉ RELATIVE AUX DIAGONALES
Attention
Les diagonales d’un parallélogramme quelconque ont le même milieu, mais
des longueurs différentes. Ici, AC < BD.
Grâce aux propriétés de la symétrie centrale, on en déduit d’autres propriétés relatives aux côtés du parallélo-
gramme.
POINT MÉTHODE
1- 2- 3-
Je dois construire le 4e som- Je pique la pointe du compas sur le Je reporte cette longueur EZ en
met du parallélogramme point E puis je prends l'écartement pointant le compas sur le point R et
ZERO. qui correspond à la longueur EZ. je trace un arc de cercle.
Je souhaite construire le sommet O du parallélogramme ZERO avec le compas et la règle.
4- 5- 6-
Je pique maintenant la pointe Je reporte cette longueur ER en Le point d'intersection des 2 arcs
du compas sur le point E puis pointant le compas sur le point Z et est le point O, 4e sommet du paral-
je prends l'écartement qui je trace un 2e arc de cercle qui coupe lélogramme ZERO. Je trace le
correspond à la longueur ER. le 1er. parallélogramme ZERO.
PROPRIÉTÉ DU RECTANGLE
• Le losange
Le losange est un quadrilatère, ses côtés opposés sont parallèles. C’est donc un parallélogramme.
Le losange est un parallélogramme qui possède deux côtés consécutifs de même longueur.
Comme le losange est un parallélogramme particulier, il possède toutes les propriétés du parallélogramme.
De plus :
PROPRIÉTÉ DU LOSANGE
• Le carré
Le carré est un quadrilatère, ses côtés opposés sont parallèles. C’est donc un parallélogramme.
Le carré est un parallélogramme qui possède deux côtés consécutifs de même longueur et perpendiculaires.
Autrement dit :
PROPRIÉTÉ DU CARRÉ
En conclusion, parmi tous les quadrilatères, on trouve des quadrilatères particuliers : la famille des
parallélogrammes.
Dans la famille des parallélogrammes, on trouve des parallélogrammes particuliers : la famille des rectangles et
la famille des losanges.
Les parallélogrammes qui sont à la fois des rectangles et des losanges forment la famille des carrés.
THÉORÈME DE PYTHAGORE
• On peut alors calculer la longueur d’un côté si on connaît les longueurs des deux autres côtés.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 1
ZT = 25
ZT = 5 cm
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 2
DE = 2 244
DE ≈ 47,4 cm est une valeur approchée au dixième de cm.
• On calcule la longueur de l’un des côtés de l’angle droit. On doit donc trouver une longueur inférieure à l’hypoté-
nuse. On vérifie : DE ≈ 47,4 cm, l’hypoténuse est DF = 50 cm. On a bien DE < DF.
•L
a valeur exacte de DE est 2 244 cm. Pour trouver une valeur approchée de DE, on utilise la touche « racine
carrée » de la calculatrice.
• Pour appliquer la réciproque du théorème de Pythagore, il faut connaître les longueurs des trois côtés du
triangle.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 1
ABC est un triangle tel que AB = 10 cm, AC = 10,5 cm et BC = 14,5 cm. Le triangle ABC est-il rectangle ?
• ABC est un triangle de plus grand côté éëBCùû .
• BC² = 14,5² = 210,25
• BA² + AC² = 10² + 10,5²
= 100 + 110,25
= 210,25
• Comme BC² = BA² + AC², d'après la réciproque du théorème de
Pythagore, ABC est rectangle en A.
Mémorise la rédaction !
• On repère le côté le plus long.
• On calcule séparément les 2 parties de l’égalité qu’on cherche à vérifier.
• On compare les 2 résultats.
• On conclut.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 2
DEF est un triangle tel que DE = 7,1 cm, EF = 6,4 cm et DF = 9,6 cm.
Le triangle DEF est-il rectangle ?
• DEF est un triangle de plus grand côté éëDFùû .
• DF² = 9,6² = 92,16
• DE² + EF² = 7,1² + 6,4²
= 50,41 + 40,96
= 91,37
• Comme DF² ≠ DE² + EF², DEF n’est pas un triangle rectangle.
Les conditions de la réciproque ne sont pas réunies, la réciproque ne s’applique donc pas dans ce cas-là.
On conclut directement que le triangle n’est pas rectangle, sans mentionner Pythagore.
Configuration classique
Les points A, M, B et A, N, C sont alignés
sur deux droites sécantes.
De plus, (MN) // (BC) .
D’après le théorème de Thalès :
AM AN MN
= =
AB AC BC
Pour appliquer le théorème de Thalès, les droites (MN) et (BC) doivent être parallèles.
On peut alors calculer des longueurs de côtés des triangles ABC et AMN.
AB AC BC
On peut aussi écrire : = =
AM AN MN
On remarque que les triangles AMN et ABC sont des triangles semblables. Ainsi, le théorème de Thalès traduit la
proportionnalité des longueurs des côtés des triangles.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 1
2 AB EB
= =
5 AC 4
2×4
EB = = 1,6 cm
5
Nous avons appliqué le théorème de Thalès dans la configuration classique. Il s’applique aussi dans la
configuration « en papillon ».
THÉORÈME DE THALÈS
Configuration « en papillon »
Les points M, A, B et N, A, C sont alignés sur deux droites sécantes.
De plus, (MN) // (BC) .
D’après le théorème de Thalès :
AM AN MN
= =
AB AC BC
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 2
I O 4 6,4
= =
4,5 3 AP
4,5 × 4 3 × 6,4
IO = = 6 cm et AP = = 4,8 cm
3 4
Pour appliquer la réciproque du théorème de Thalès, il faut connaître les longueurs des côtés qui ont A pour extré-
mité (A est le sommet commun aux deux triangles).
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 1
OC 6 60 15´4 4
= = = =
• OD 10,5 105 15´7 7
OA 4
=
• OB 7
OC OA
• Comme = , d’après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (CA ) et (DB) sont
OD OB
parallèles.
Mémorise la rédaction :
• On indique que les points sont alignés dans le même ordre.
• On calcule séparément les deux rapports de longueurs.
• On compare les 2 résultats.
• On conclut.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 2
AB 6 2
= = =2
• AN 3 1
AC 9
=
• AM 4
AB AC
• Comme ¹ , les droites (BC) et (MN) ne sont pas parallèles.
AM AM
• Les conditions de la réciproque ne sont pas réunies, la réciproque ne s’applique donc pas dans ce cas-là. On
conclut directement sans mentionner Thalès.
Attention,
le côté opposé et le côté adjacent dépendent de l’angle considéré,
est é ABù ,
le côté opposé à l’angle ACB ë û
le côté opposé à l’angle ABC est éë ACùû .
DÉFINITION
.
se note cos ABC
Le cosinus de l’angle ABC ( )
Dans le triangle ABC rectangle en A ci-contre
= AB
(
cos ABC
BC
)
= AB
(
cos BAC )
AC
7 cos (50°) 7
cos (50°) = ou =
AC 1 AC
1´7
Donc AC = » 10,9 cm
cos (50°)
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 2
= AC
(
cos ACB )
BC
= 3 = 0,6
(
cos ACB
5
)
» 53° .
En utilisant la touche cos-1 de la calculatrice, on trouve ACB
II. Le sinus
DÉFINITION
longueur du côté opposé
sinus =
longueur de l'hypoténuse
.
se note sin ABC
Le sinus de l’angle ABC ( )
Dans le triangle ABC rectangle en A ci-contre
= AC
(
sin ABC )
BC
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 1
= BC
( )
sin BAC
AC
BC sin(53°) BC
sin(53°) = ou =
7 1 7
7 ´sin(53°)
Donc BC = » 5,6 cm
1
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 2
= AC
(
sin ABC )
AB
= 5
(
sin ABC )
13
» 23°.
En utilisant la touche sin-1 de la calculatrice, on trouve ABC
III. La tangente
DÉFINITION
longueur du côté opposé
tangente =
longueur du côté adjacent
.
se note tan ABC
La tangente de l’angle ABC ( )
Dans le triangle ABC rectangle en A ci-contre
= AC
(
tan ABC )
AB
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 1
= AB
(
tan BCA )
BC
4 tan(30°) 4
tan(30°) = ou =
BC 1 BC
1´4
Donc BC = » 6,9 cm
tan(30°)
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 2
= BC
(
tan CAB )
AB
= 13
( )
tan CAB
5
» 69°.
En utilisant la touche tan-1 de la calculatrice, on trouve CAB
• la longueur d’un côté si on connaît la mesure d’un angle aigu et la longueur d’un autre côté du triangle,
• la mesure d’un angle aigu si on connaît les longueurs de deux côtés du triangle.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
( )
, puis on applique le théorème de Pythagore pour
1. on commence par calculer DF en utilisant cos DFE
calculer DE.
sachant que les deux angles aigus d’un triangle rec-
2. on commence par calculer la mesure de l’angle DEF,
.
tangle sont complémentaires, puis on calcule DE en utilisant cos DEF ( )
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 1
On peut donc calculer MN en utilisant la tangente de l’angle MNP.
= NP
(
tan NMP )
MN
5 tan(40°) 5
tan(40°) = ou =
MN 1 MN
1´5
Donc MN = » 6,0 cm
tan(40°)
= NP
(
sin NMP )
MP
5 sin(40°) 5
sin(40°) = ou =
MP 1 MP
1´5
Donc MP = » 7,8 cm
sin(40°)
JE COMPRENDS LA MÉTHODE 2
= LJ
( )
cos JLK
LK
= 6 = 0,75
( )
cos JLK
8
» 41°.
En utilisant la touche cos-1 de la calculatrice, on trouve JLK
= LJ
( )
sin JKL
LK
= 6 = 0,75
( )
sin JKL
8
» 49°.
En utilisant la touche sin-1 de la calculatrice, on trouve JKL
Deux figures sont symétriques par rapport à la droite (d) si en pliant suivant la droite, les deux figures se
superposent.
La droite (d) est l’axe de symétrie. La figure F’ est la symétrique de la figure F par rapport à la droite (d).
• Si A n’est pas un point de la droite (d), le symétrique du point A par rapport à la droite (d) est le point A’ tel
que la droite (d) soit la médiatrice du segment éë AA'ùû .
On dit que les points A et A’ sont symétriques par rapport à la droite (d).
• Si B est un point de la droite (d), alors son symétrique par rapport à (d) est le point B lui-même.
CONSTRUCTION
Je souhaite construire le symétrique A’ du point A par rapport à la droite (d) avec le compas, l'équerre et
la règle.
1. Je trace la droite (d’) perpen- 2. Je prends la longueur AI 3. Je nomme A’ le point obtenu et
diculaire à la droite (d) passant comme écartement du compas je code la figure.
par A. Les deux droites se et je trace un arc de cercle cou-
coupent en I. pant (d’) de l’autre côté de I.
III. Symétrique d’un segment, d’une droite, d’un cercle par une
symétrie axiale
PROPRIÉTÉS
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Une droite est un axe de symétrie d’une figure F si la figure symétrique de F par rapport à cette droite est F
elle-même.
Exemples :
Le papillon a 1 axe de symétrie, le triangle rectangle non isocèle n’a pas d’axe de symétrie, le parallélo-
gramme quelconque n’a pas d’axe de symétrie, le triangle équilatéral a 3 axes de symétrie, le rectangle a
2 axes de symétrie, le carré a 4 axes de symétrie, le cercle a une infinité d’axes de symétrie.
CONSTRUCTION
Je souhaite construire le symétrique A’ du point A par rapport au point O avec le compas et la règle.
1. Je trace la droite (AO) . 2. Je trace un arc de cercle coupant 3. Je nomme A’ le point obtenu et
je code la figure. O est bien le
Je pointe le compas sur O et je (AO) de l’autre côté de O.
milieu de éë AA'ùû .
prends la longueur AO comme
écartement.
III. Symétrique d’un segment, d’une droite, d’un cercle par une
symétrie centrale
PROPRIÉTÉS
et A1B1 = A2B2 .
On a (A1B1 ) // (A2B2 ).
O est le milieu des segments éë A1A2 ùû et éëI1 I2 ùû . Donc le quadrilatère A1I1A2I2 est
un parallélogramme de centre O.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Un point O est un centre de symétrie d’une figure F si la figure symétrique de F par rapport à ce point O est
F elle-même.
Exemples :
Pas de centre
Pas de centre
La lettre N a 1 centre de symétrie, La lettre M n’a pas de centre de symétrie, le parallélogramme a 1 centre de
symétrie, le triangle équilatéral n’a pas de centre de symétrie, le rectangle a 1 centre de symétrie, le carré a
1 centre symétrie, le cercle a 1 centre de symétrie.
12. La translation
I. Image d’une figure par une translation
CARACTÉRISATION
Transformer une figure par translation, c’est transformer cette figure sans la faire tourner.
La figure F’ est l’image de la figure F par la translation qui transforme A en A’. On peut représenter la trans-
lation par une flèche qui part de A pour arriver en A’.
On note ce déplacement AA' , et on parle de translation de vecteur AA' .
PROPRIÉTÉ
• Si M n’est pas sur la droite (AA’), alors le point M' est tel que AA’M’M est un parallélogramme.
PROPRIÉTÉ
CONSTRUCTION
III. Image d’un segment, d’une droite, d’un cercle par une
translation
PROPRIÉTÉS
Par une translation, l’image d’un segment est un segment parallèle et de même longueur, l’image d’une
droite est une droite qui lui est parallèle, l’image d’un cercle est un cercle de même rayon.
Dans l’exemple ci-contre, par la translation
qui transforme A1 en A2,
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Le quadrilatère MNPR est l’image du quadrilatère ABCD par une translation. Caractérisons cette
translation.
13. La rotation
I. Image d’une figure par une rotation
CARACTÉRISATION
Transformer une figure par rotation, c’est transformer cette figure en la faisant tourner autour d’un point,
appelé centre de rotation, selon un certain angle, appelé angle de la rotation, et selon un sens de rotation,
horaire ou anti-horaire.
La figure F’ est l’image de la figure F par la rotation de centre O, d’angle 90° dans le sens horaire (sens des
aiguilles d’une montre).
• Le sens horaire est le sens des aiguilles d’une montre.
• Le sens anti-horaire est le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Exemples :
Rotation de 90° autour du point O dans le sens Rotation de 90° autour du point O dans le sens anti-
horaire. horaire.
Rotation de 180° autour du point O dans le sens Rotation de 180° autour du point O dans le sens anti-
horaire. horaire.
CONSTRUCTION
On souhaite construire l’image M’ du point M par la rotation de centre O et d’angle 45° dans le sens inverse
des aiguilles d’une montre (sens anti-horaire).
III. Image d’un segment, d’une droite, d’un cercle par une rotation
PROPRIÉTÉ
Un point O est le centre de rotation d’une figure F si l’image de la figure F par une rotation de centre O est
F elle-même.
Exemple :
Ce panneau est assimilé à un triangle équilatéral, il possède un centre de rotation, le point O. C’est le point
mesure 120°.
d’intersection des médiatrices des 3 côtés. L’angle AOB
L’image du panneau est le panneau lui-même par la rotation
• de centre O et d’angle 120° dans le sens horaire,
• de centre O et d’angle 120° dans le sens anti-horaire,
• de centre O et d’angle 240° dans le sens horaire,
• de centre O et d’angle 240° dans le sens anti-horaire.
14. L'homothétie
I. Image d’une figure par une homothétie
CARACTÉRISATION
Transformer une figure par homothétie, c’est transformer cette figure en son agrandissement ou sa réduction.
Cette homothétie se fait par rapport à un centre. L’agrandissement ou la réduction sont déterminés par le
rapport de l’homothétie.
PROPRIÉTÉ
1
C'est un agrandissement car 2 > 1. C'est une réduction car < 1.
2
i k < 0, la figure et son image sont de part et d’autre de O. C’est un agrandissement si k < –1, et une
•S
réduction si –1 < k < 0.
Le triangle A’B’C’ est l’image du triangle ABC par Le triangle A’’B’’C’’ est l’image du triangle ABC
l’homothétie de centre O et de rapport –2. 1
par l’homothétie de centre O et de rapport - .
2
On a OA’ = 2 OA
1
On a OA’’ = OA
OB’ = 2 OB 2
OC’ = 2 OC 1
OB’’ = OB
2
1
OC’’ = OC
2
1
C'est un agrandissement car –2 < –1. C'est une réduction car –1 < - < 0.
2
• On souhaite construire l’image M’ du point M par l’homothétie de centre O et de rapport k = 0,8.
Comme k > 0, M’ sera sur la demi-droite éëOM)
.
CONSTRUCTION 2
• On souhaite construire l’image M’ du point M par l’homothétie de centre O et de rapport k = –3.
Comme k < 0. Le point O sera entre M et M’.
l’image d’un segment éë ABùû est un segment éë A'B'ùû tel que A’B’ = k AB.
Les longueurs sont multipliées par k.