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PARTIE I

1. (a) S’il existe i, j ∈ [[0, m − 1]] tel que i ̸= j et αi = αj , les lignes Li et Lj de la matrice
(αlk )0≤k,l≤m−1 sont égales donc son déterminent est nul.
1 α0 Q
(b) Pour m = 2, on a α = (α0 , α1 ) et V (α) = = α1 − α0 = (αj − αi ).
1 α1 0≤i<j≤1
n
bk X k avec bn = V (α0 , . . . , αm−1 ).
P
(c) On développe suivant la dernière ligne, il vient f (x) =
Q k=0
D’après l’hypothèse de récurrence, selon la quelle bm = (αj − αi ), on a bm ̸= 0,
0≤i<j≤m−1
donc x 7→ f (x) est une fonction polynômiale dont le pollynôme associé est de degré m
et de coefficient dominant bm = V (α0 , . . . , αm−1 )
(d) On a P (ak ) = 0 car on obtient le determinant d’une matrice dont les lignes Lk et Ln
sont égales. Il en découle que α0 , . . . , αm−1 sont des racines de P , et comme deg(P ) = m
m−1
Q
et cd(P ) = V (α0 , . . . , αm−1 ), on a P (X) = V (α0 , . . . , αm−1 ) (X − αk ).
k=0
m−1
Q
(e) On V (α0 , . . . , αm ) = P (αm ) = V (α0 , . . . , αm−1 ) (αm − αk ). Il en découle que V (α) =
Q k=0
(αj − αi ), ce qui démontre la vérité de P(n + 1) et par suite la vérité de P(m),
0≤i<j≤m
pour tout m ∈ N tel que m ≥ 2.
m
S
2. (a) Pour tout t ∈ K, on a f (t) ∈ E et comme E = Ek , il existe i ∈ [[1, m]] tel que
k=1
m
S
f (t) ∈ Ei , donc t ∈ Ai . On a donc K = Ai
i=1
(b) Comme K est infini, il existe j ∈ [[1, m]] tel que Aj est infini, en particulier Aj comprend
au moins n éléments
(c) Le déterminant de la famille F = (f (t0 ), . . . , f (tn−1 )) relativement à la base E est
detE (F) = V (t0 , . . . , tn−1 ). Compte tenu de la question 1) et que les tk sont deux à deux
distincts, on a detE (F) ̸= 0, donc la famille F est libre.
(d) La famille F est libre et comprend n vecteurs donc c’est une base de E, donc E = Ej .

PARTIE II
3. (a) On a clairement a(e1 ) = e2 , a2 (e1 ) = a(e2 ) = e3 , donc E = Vect(e1 , a(e1 ), a2 (e1 )).
On a donc E ⊂ Vect(ak (e1 )k∈N , d’autre part pour tout k ∈ N , ak (e1 ) ∈ E donc
Vect(ak (e1 )k∈N ⊂ E et finalement E = Vect(ak (e1 ), k ∈ N). Il en découle que a est
cyclique en choisissant x0 = e1
X 0 6
Le polynôme caractéristique de A est χA = −1 X 11 .
0 −1 X − 6

1
L’opération élémentaire L1 ← L+ L2 + L3 , donne

X −1 X −1 X −1
χA = −1 X 11
0 −1 X −6
1 1 1
= (X − 1) −1 X 11
0 −1 X − 6
1 1 1
= (X − 1) 0 X + 1 12 (L2 ← L2 + L1 )
0 −1 X − 6
X +1 12
= (X − 1) (On a développé suivant la colonne 1)
−1 X − 6
= (X − 1)(X 2 − 5X + 6) = (X − 1)(X − 2)(X − 3)

Finalement, on a χA = (X − 1)(X − 2)(X − 3), donc les valeurs propres de l’endomor-


phisme a sont : 1, 2 et 3
Recherche des vecteurs propres demandés : Pour chaque valeurs propre λ, la recherche du
 propre Eλ (a) se ramène à la résolution du système AX = λX où l’inconnue
sous-espace
x
X=  y  représente la colonne des coordonnée relativement à la base (e1 , e2 , e3 ) du
1
vecteur directeur de Eλ (a) dont la troisième coordonnée est égale à 1. - Pour λ = 1 on
a   
 6=x 6
AX = λX ⇔ AX = X ⇔ x − 11 = y ⇔ X =  −5 
y+6=1 1

- Pour λ = 2 :
  
6 = 2x  3
AX = λX ⇔ AX = 2X ⇔ x − 11 = 2y ⇔ X =  −4 
y+6=2 1

- Pour λ = 3 :
  
6 = 3x  2
AX = λX ⇔ AX = 3X ⇔ x − 11 = 3y ⇔ X =  −3 
y+6=3 1

On a trois valeurs propres distinctes en dimension 3 .L’endomorphisme est  diagonalisable



1 0 0
et (v1 , v2 , v3 ) est une base de E . Dans cette base la matrice de a est D =  0 2 0  ;
 0 0 3
6 3 2
A est donc semblable à D et la matrice de passage est P =  −5 −4 −3 
1 1 1
−1 −1
On a alors A = P DP ou encore D = P AP

2
(b) Le polynôme caractéristique de b est( on fait l’opération élémentaire C1 ← C1 − C3 ) :
X 0 −1 X +1 0 −1
χb = χB = −1 X −1 = 0 X −1
0 −1 X + 1 −X − 1 −1 X + 1
Donc en faisant L3 ← L3 + L1 , il vient :
1 0 −1 1 0 −1
χb = (X + 1) 0 X −1 = (X + 1) 0 X −1
−1 −1 X + 1 0 −1 X
X −1
= (X + 1) (On développe suivant la première colonne)
−1 X
= (X + 1)(X 2 − 1) = (X + 1)2 (X − 1)
Il en découle que Sp(b) = {−1, 1}. On remarque que la valeur propre −1 est de
multiplicité m(−1) = 2. Par ailleurs la dimension du sous-espace  propre
 associé est
1 0 1
d(−1) = dim(E−1 (b)) = 3 − rg(B + I3 ), et comme B + I3 =  1 1 1  de colonnes
0 1 0
C1 , C2 , C3 avec C1 = C3 et C1 et C2 linéairement indépendantes, donc rg(B + I3 ) = 2
et par suite d(−1) < m(−1) et b n’est pas diagonalisable.
4. (a) Le determinant de la famille F = (x0 , u(x0 ), . . . , un−1 (x0 )) relativement à la base
V = (V1 , . . . , Vn ) est detV (F) = V (λ1 , . . . , λn ), et comme λ1 , . . . , λn sont deux à deux
distincts, il est non nul, donc la famille F est une base de E.
(b) Il en découle que (x0 , u(x0 ), . . . , un−1 (x0 ) est une base de E, en particulier
E ⊂ Vect(x0 , u(x0 ), . . . , un−1 (x0 )) ⊂ Vect(uk (x0 ))k∈N ⊂ E,
donc Vect(uk (x0 ))k∈N = E, donc u est cyclique.

PARTIE III
5. (a) Soit I l’ensembles des p ∈ N∗ tel que la famille (x0 , f (x0 ), . . . , f p−1 (x0 )) est une famille
libre. Comme n = dim(E) ̸= 0 et que E = Vect(uk (x0 )/k ∈ N}, on a x0 ̸= 0, donc 1 ∈ I
et par suite I est une partie non vide de N∗ . Par ailleurs I est majorée car si la famille
(x0 , f (x0 ), . . . , f p−1 (x0 )) est libre, puisque elle comporte p vecteurs on a p ≤ n, donc I
est majorée et admet par suite un plus grand élément m.
• Pour k = 0, on a bien f m (x0 ) ∈ Vect(x0 , f (x0 ), . . . , f m−1 (x0 )) car par définition de
m, la famille (x0 , f (x0 ), . . . , f m (x0 )) est liée et (x0 , f (x0 ), . . . , f m−1 (x0 )) est libre, donc
f m (x0 ) est combinaison linéaire des vecteurs de la dernière.
• Soit k ∈ N tel que f m+k (x0 ) ∈ Vect(x0 , f (x0 ), . . . , f m−1 (x0 )) alors f m+k+1 (x0 ) =
f (f m+k )(x0 ) ∈ (f (x0 ), f (x0 ), . . . , f m (x0 )) et comme f k (x0 ) ∈ Vect(x0 , f (x0 ), . . . , f m−1 (x0 )),
pour tout k ∈ {1, . . . , m}, on déduit que f m+k+1 (x0 ) ∈ Vect(x0 , f (x0 ), . . . , f m−1 (x0 )),
ce qui termine la démonstration par récurrence demandée.
(b) Par définition de m la famille F = (f k (x0 ))0≤k≤m−1 est libre. Par ailleurs, par la question
précédentes, on a up (x0 ) ∈ Vect(F ), donc la famille F est génératrice, donc F est une
base de E, et comme elle possède m vecteurs, on a m = dim(E) = n.
Conclusion : F = (f i (x0 ))0≤i≤m−1 est une base de E et m = n.

3
6. (a) Si on pose ω k = f k−1 (x0 ), on a Bx0 = (x0 , f (x0 ), . . . , f n−1 (x0 )) = (ω 1 , . . . , ω n ) et on voit
bien que
∀k ∈ [[1, n − 1]], f (ω k ) = ω k+1 .
Par ailleurs, on a
n−1
X n
X
f (ω n ) = f m (x0 ) = pi f i (x0 ) = pk−1 ω k .
i=0 k=1

0 0 · · · 0 p0
 
 1 0 · · · 0 p1 
. . . .. ..
 
Il en découle que : M =  0 1 . .
 

 . . .
 .. . . . . 0 pn−2


0 · · · 0 1 pn−1
n−1
αk f k = 0. En appliquant au vecteur
P
(b) - Soit (αk )0≤k≤n−1 une famille de scalaires tel que
k=0
n−1
ai f i (x0 ) = 0, et comme (f k (x0 ))0≤k≤n−1 est une base de E, on déduit
P
x0 , il vient :
i=0
que ∀k ∈ [[0, n − 1]], αk = 0, donc les endomorphismes Id, f, . . . , f n−1 sont linéairement
indépendants.
n−1 n−1
qk X k réalise Q(f ) = 0, alors qk f k =
P P
- Si un polynôme Q ∈ Kn−1 [X] tel que Q =
k=0 k=0
O. Par liberté de la famille Bx0 , on a ∀k , qk = 0 et donc Q = 0. Ainsi il n’existe aucun
polynôme non nul de degré ≤ n − 1 annulant f .
n−1
(c) On a par définition des notations P (f )(x0 ) = f n (x0 ) − pi f i (x0 ) = 0. Soit k ∈ [[0, n −
P
i=0  
n−1 n−1
k n+k i+k k n i
P P
1]], on a : P (f )(f (x0 )) = f (x0 ) − pi f (x0 ) = f f (x0 ) − pi f (x0 ) =
i=0 i=0
f k (0) = 0. Il en découle que P (f ) = 0.
7. (a) Par une récurrence classique on a f k (x) = λk x, donc
n−1
X n−1
X
P (f )(x) = i
pi f (x) = pi λi x = P (λ)x.
i=0 i=0

On x ̸= 0 donc P (λ) = 0
−λ 0 · · · 0
 
p0
 1 −λ · · · 0 p1 

.. .. .. 
(b) La matrice de f − λ Id est M − λIn = 

0 1 . . .


 . ... ...
 ..

−λ pn−2 
0 ··· 0 1 pn−1 − λ
λ est valeur propre donc le rang est ≤ n − 1. Les colonnes C1 , . . . , Cn−1 de M − λIn sont
n−1
P
linéairement indépendantes car, si α1 , . . . , αn−1 sont des scalaires tel que α k Ck = 0
k=1

4


 α1 = λα2
 ..

alors : . , donc, α1 = · · · = αn−1 = 0 et par suite rg (M − λIn ) = n − 1,


 α n−2 = λα n−1
 α
n−1 = 0
donc rg (f − λId) = n − 1 et finalement dim(Eλ (f )) = 1.
(c) Si l’endomorphisme f de E admet n valeurs propres distinctes, alors, comme dim(E) =
n, on a f est diagonalisable.
Réciproquement, soit f un endomorphisme diagonalisable est cyclique. Soit λ ∈ Sp(f ),
alors, d’après la question III.7.b), on a dim(Eλ (f )) = 1, et comme f est diagonalisable,
la multiplicité de λ dans le polynôme caractéristique est égale à dim(Eλ (f )) donc à 1.
Il en découle que toutes les valeurs propre de f sont simples, et comme χf est scindé
de degré n, il y’a exactement n valeurs propres distinctes pour f .
8. (a) Démontrons que C(f ) est une sous-algèbre de L(E).
• On a : C(f ) ⊂ L (E)
• On a Id ∈ C(f ), ce qui prouve en même temps que C(f ) ̸= ∅.
• C(f ) est stable par combinaison linéaire car g, h ∈ C(f ) et λ ∈ K alors g ◦ f = f ◦ g
et h ◦ f = f ◦ h, donc (g + λh) ◦ f = (g ◦ f ) + λ(h ◦ f ) = (f ◦ g) + λ(f ◦ h) = f ◦ (g + λh),
donc g + λh ∈ C(f ).
• Pour tout g, h ∈ C(f ), on a (g ◦ h) ◦ f = g ◦ (h ◦ f ) = g ◦ (f ◦ h) = (g ◦ f ) ◦ h =
(f ◦ g) ◦ h = f ◦ (g ◦ h), donc g ◦ h ∈ C(f ).
• Il en découle que C(f ) est uns sous-algèbre de L(E).
(b) On suppose u ◦ f = f ◦ u , v ◦ f = f ◦ vet u(x0 ) = v(x0 ). On montre par récurrence
que u et v sont égaux sur la base f k (x0 ) 0≤k≤n−1 , donc que u = v.
• Pour k = 0 c’est la définition de u et v
• Pour k = 1 : u(f (x0 )) = (u ◦ f ) (x0 ) = (f ◦ u) (x0 ) = f (u (x0 )) = f (v (x0 )) =
(f ◦ v) (x0 ) = (v ◦ f ) (x0 ) = v (f (x0 )). 
• Soit k ∈ N tel que u(f k (x0 )) = v f k (x0 ) , alors :

u(f k+1 (x0 )) = (u ◦ f ) (f k (x0 )) = (f ◦ u) (f k (x0 )) = f u f k (x0 )




= f v f k (x0 ) = (f ◦ v) f k (x0 ) = (v ◦ f ) (f k (x0 )) = v f k+1 (x0 )


  

d’où l’égalité pour tout vecteur de la base


(c) Remarquons que les ai pour 0 ≤ i ≤ n − 1 existent car on décompose dans une base.
n−1
ak f k , On suppose que u = g ∈ C(f ) , comme tout
P
on prend alors u = g , v =
k=0
polynôme de l’endomorphisme f on a v ∈ C(f ) , enfin on a supposé u(x0 ) = v(x0 ) . On
n−1
ak f k
P
a donc d’après le b) u = v donc g =
k=0
(d) La question précédente III.8.c) montre que la famille (Id, f, . . . , f n−1 ) est une famille
génératrice de C(f ), or d’après la question III.6.b) cette famille est libre, donc F est
une base de C(f ) et comme elle possède n vecteurs, on déduit que dim(C(f )) = n.

PARTIE IV
9. (a) Supposons que f est injective et soit A une partie de E, alors A ⊂ f −1 (f (A)) car pour
tout x ∈ A, on a f (x) ∈ f (A), donc x ∈ f −1 (f (A)), inversement si x ∈ f −1 (f (A)) alors

5
f (x) ∈ f (A), donc ∃a ∈ A, f (x) = f (a), et comme f est injective on a x = a, donc
x ∈ A. Réciproquement si on suppose que f −1 (f (A)) = A, pour toute partie A de E
soit x, y ∈ A tel que f (x) = f (y) = z. On a {x} = f −1 ({f (x)}) = f −1 ({z}) ⊃ {x, y}
donc {x, y} ⊂ {x}, donc x = y.
(b) Si f est surjective, on a f (f −1 (B)) ⊂ B car si x ∈ f (f −1 (B)) alors il existe a ∈ f −1 (B)
tel que f (a) = y, or f (a) ∈ B, donc y ∈ B. Inversement, soit b ∈ B alors par surjectivité
de f il existe a ∈ E tel que f (a) = b, donc f (a) ∈ B et a ∈ f −1 (B), donc x ∈ f (f −1 (B)).
Ainsi f (f −1 (B)) = B. Réciproquement, si f (f −1 (B)) = B pour toute partie B de F , si
y ∈ F et B = {y}, donc f (f −1 ({y})) = {y}, donc f −1 ({y}) ̸= ∅, donc il existe x ∈ E
tel que x ∈ f −1 ({y}), donc f (x) ∈ {y}, donc f (x) = y.
10. (a) p = 2 veut dire que {0} et E sont les seuls sous-espaces vectoriels de E stables par u.
Comme E ̸= {0}, il existe un vecteurs x0 de E tel que x0 ̸= 0, soit Fx0 = {P (u)(x0 )/P ∈
K[X]} alors F est un sous-espace vectoriel stable de E et F ̸= {0} donc F = E et u est
cyclique.
q
(b) On a E ′ ̸= ∅ car sinon, on aurait E =
S
= E, et par la question 2) ci-dessus E serait
k=1
égal à l’un des Ek , ce qui n’est pas le cas. Si x0 ∈ E ′ alors Fx0 = {P (u)(x0 )/P ∈ K[X]}
est un sous-espace vectoriel stable par u et différent de tous les Ek car x0 ∈ Fx0 , donc
Fx0 = E et u est cyclique.
(c) On vient de prouver le théorème
Théorème. Soit E un espace vectoriel de dimension finie non nulle n et u ∈ L(E)
un endomorphisme de E. Si E n’admet qu’un nombre fini de sous-espace stables par u
alors u est cyclique.
11. (a) L’application Φ est linéaire car si P, Q ∈ K[X] et λ ∈ K, alors Φ(P + λQ) = (P +
λQ)(u)(x0 ) = P (u)(x) + λQ(u)(x0 ) = Φ(P ) + λΦ(Q). L’application Φ est surjective
car si y ∈ E, comme E = Vect(uk (x0 ))k∈N , il existe N ∈ N et α0 , . . . , αN ∈ K tel que
N N
αk uk (x0 ) = P (u)(x0 ) où P (X) = αk X k ,autrement dit Φ(P ) = y.
P P
u=
k=0 k=0
−1
(b) Soit I = Φ (F ) alors χu ∈ I car Φ(χu ) = χ(u)(x0 ) = 0 ∈ F . En même temps
cela prouve que I est non nul. Si P1 , P2 ∈ I alors Φ(P1 − P2 ) = (P1 − P2 )(u)(x0 ) =
P1 (u)(x0 ) − P2 (u)(x0 ), et comme P1 (u)(x0 ) ∈ F et P2 (u)(x0 ) ∈ F et F est un sous-
espace vectoriel de E, on a (P1 − P2 )(u)(x0 ) ∈ F , donc P1 − P2 ∈ I. Soit P ∈ I et
Q ∈ K[X], alors Φ(P Q) = (P Q)(u)(x0 ) = (QP )(u)(x0 ) = Q(u)(P (u)(x0 )). On a P ∈ I,
donc P (u)(x0 ) ∈ F et comme F est stables par u, il est aussi stable par uj pour tout
j ∈ N, donc par Q(u), donc (P Q)(u)(x0 ) ∈ F et finalement P Q ∈ I. En conclusion, I
est bien un idéal non nul de K[X].
(c) On vient de voir ci-dessus que l’idéal I est non nul, donc il admet un et un seul générateur
unitaire ΠF , en particulier I = Φ−1 (F ) = ΠK[X].
(d) On a π u ∈ I car Φ(π u ) = π u (u)(x0 ) = 0 ∈ F , donc π ∈ I, donc ΠF |π u
(e) G et H sont u−satbles et ΠG = ΠH , donc Φ−1 (G) = Φ−1 (H) donc Φ(Φ−1 (G)) =
Φ(Φ−1 (H)) et comme Φ est surjective, et compte tenu de la question IV)9)b), on a
G = H.
(f) Notons Stabu (E) l’ensemble des sous-espaces de E stables par u et soit ψ : Stabu (E) →
K[X]; G 7→ ψ(G) = ΠG . D’après la question ci-dessus, l’application ψ est injective, or

6
pour tout G ∈ Stabu (E), on a ΠG est unitaire et ΠG |π u et comme π u n’admet qu’un
nombre fini de diviseurs unitaires, on peut dire que ψ(Stabu (E)) est fini, et comme ψ
est une bijections de Stabu (E) vers ψ(Stabu (E)), on en déduit que Stabu (E) est fini.
12. On vient de prouver le théorème suivant :

Théorème. Soit E un K−espace vectoriel de dimension n avec n ∈ N∗ Pour tout endomor-


phisme u ∈ L(E) on a u est cyclique si et seulement si l’ensemble Stabu (E) des sous-espaces
vectoriels de E stables par u est fini

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