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Lycée du Parc MP2I 861

2020-2021
Devoir surveillé 4

Exercice 1.
Analyse :
Supposons :

A ∪ B = B ∩ C.

Comme B ⊂ A ∪ B et B ∩ C ⊂ C, on a B ⊂ C.
On en déduit B ∩ C = B.
Puis A ⊂ A ∪ B = B ∩ C = B, nous donne alors A ⊂ B.
On a donc nécessairement A ⊂ B ⊂ C.
Synthèse :
Réciproquement, si A ⊂ B ⊂ C, on a alors

A∪B =B

Et
B ∩ C = B.

On a bien A ∪ B = B ∩ C.
On conclut

A ∪ B = B ∩ C ⇐⇒ A ⊂ B ⊂ C.

Exercice 2.

1. Montrons les trois propriétés vérifiées par une relation d’équivalence :


Réflexivité :
Soit A ∈ P(E), on a alors A ∩ A = A et Ā ∩ Ā = Ā.
Comme x un élément de E et que E = A ∪ Ā. On a nécessairement x ∈ A ou x ∈ Ā.
On conclut donc ARA, donc la relation est réflexive.
Symétrie :
L’écrire.....
Transitivité :
Soit A, B, C ∈ P(E), tel que ARB et BRC. Montrons ARC.
Faisons une disjonction de cas :
• Si x ∈ A.
Comme ARB, on a x ∈ A ∩ B ou x ∈ Ā ∩ B̄.
Comme x ∈ A, on a alors x ̸∈ Ā. Il en résulte que x ̸∈ Ā ∩ B̄.
On a donc x ∈∈ A ∩ B, or A ∩ B ⊂ B, d’où x ∈ B.
Comme BRC, par le même raisonnement en remplaçant A par B et B par C, on a x ∈ C.
Comme x ∈ A et x ∈ C, on a x ∈ A ∩ C, d’où ARC.
• Si x ̸∈ A.
Comme ARB, on a x ∈ A ∩ B ou x ∈ Ā ∩ B̄.
Comme x ̸∈ A, on a x ∈ Ā et x ̸∈ Ā ∩ B̄.
On a donc x ∈∈ Ā ∩ B̄, or Ā ∩ B̄ ⊂ B̄, d’où x ∈ B̄.
Comme BRC, par le même raisonnement en remplaçant A par B et B par C, on a x ∈ C̄.
Comme x ∈ Ā et x ∈ C̄, on a x ∈ Ā ∩ C̄, d’où ARC.
On a donc la transitivité de la relation.
2. Considérons A = {x} et B = Ā.
Soit C ∈ P(E).
Faisons une disjonction de cas :
• Si x ∈ C, alors x ∈ A ∩ C. On a donc CRA.
• Si x ̸∈ C, alors x ∈ Ā = B. On a donc CRB.
On a donc au plus 2 classes d’équivalence.
Puis A ∩ B = A ∩ Ā∅ et Ā ∩ B̄ = Ā ∩ A = ∅, donc A et B ne sont pas en relation, donc il y a au
moins deux classes d’équivalence.
On conclut

Il y a exactement 2 classes d’équivalence.

Exercice 3.
1. Les développements limités usuels nous donnent

x2 x4
ch (x) = 1 + + + o (x4 )
2 24 x→0
et
x2 x4
cos(x) = 1 − + + o (x4 )
2 24 x→0
On en déduit donc
x4
ch (x) + cos(x) − 2 = + o (x4 ).
12 x→0
On conclut

x4
ch (x) + cos(x) − 2 ∼ .
x→0 12

2. En mettant au même dénominateur et en utilisant les équivalents usuels, on a

sin(x) x (sin(x))2 − x2 (sin(x))2 − x2


− = ∼ ·
x sin(x) x sin(x) x→0 x2
Les développements limités usuels nous donnent

x3
sin(x) = x − + o (x4 ).
6 x→0

On en déduit
x4
sin(x)2 = x2 − + o (x4 ).
3 x→0
D’où
x4
sin(x)2 − x2 = − + o (x4 ).
3 x→0

x4
Il en résulte sin(x)2 − x2 ∼ − . On conclut
x→0 3
sin(x) x x2
x − ∼
sin(x) x→0 − .
3

3. (a) On a (sin x)sin x − 1 = esin x ln(sin x) − 1 et, gr‚ce aux équivalents usuels, on a

sin x ln (sin x) ∼ x ln (sin x) ,


x→0+
! "
sin(x)
puis ln sin x = ln + ln x.
x
! "
sin(x)
Or ln −→ ln 1 = 0 et ln x −→ −∞, par comparaison des 2 termes, on en déduit
x x→0+ x→0+

ln sin x ∼ ln x.
x→0+

On en déduit sin x ln (sin x) ∼ x ln x −→ 0.(Par les croissances comparées)


x→0+ x→0+
Comme eu − 1 ∼ u, on a donc
u→0

esin x ln(sin x) − 1 ∼ sin x ln (sin x) ∼ x ln x.


x→0+ x→0+

On conclut
(sin x)sin x − 1 ∼ x ln x.
x→0+

(b) On calcule un développement limité d’ordre 3 en utilisant les développements limités usuels.
Comme
u2 u3
eu = 1 + u + + + o(u3 )
2 6
Et
u2 u3
ln(1 + u) = u − + + o(u3 ),
2 3
On obtient
1 1 1 1
fa,b (x) = bx + (− b2 + ab)x2 + ( b3 − ab2 + a2 b)x3 + o(x3 ).
2 3 2 2
Pour avoir un point d’inflexion, il est nécessaire que − 12 b2 + ab = 0. Comme on suppose
b ̸= 0, on a donc b = 2a avec a ∈ R∗ .
Puis on a alors
5
fa,2a (x) = 2ax − a3 x3 + o(x3 ).
3
(c) Par les développements limités usuels, on a

u2
cos(u) = 1 − + o (u2 ).
2 u→0

Comme √1 −→ 0, on en déduit
x x→+∞

! " ! "
1 1 1
cos √ =1− + o ,
x 2x x→+∞ x

soit ! "
1 1
x cos √ =x− + o (1) ,
x 2 x→+∞
On conclut
x cos
!
√1
"
x− 12 + o (1) 1
e x =e x→+∞ ∼ e− 2 ex .
x→+∞

4. On remarque que la fonction fa,b est nulle en 0 et que le terme d’ordre 1 de son développement
limité est nul indépendamment du choix de (a, b), car
x
= x + o (x) et ln(1 + x) = x + o (x).
1 + ax + bx2 x→0 x→0

On va donc chercher à annuler les termes d’ordre 2 et d’ordre 3, en choisissant (a, b) de manière
optimale et le terme d’ordre 4 devrait nous donner l’équivalent. On a, par les développements
limités usuels
x2 x3 x4
ln(1 + x) = x − + − + o (x4 )
2 3 4 x→0
x #
2 2 2 2 3 3
$
= x 1 − (ax + bx ) + (ax + bx ) − (ax + bx ) + o (x )
1 + ax + bx2 #
x→0
$
2 2 3 3 3
= x 1 − ax + (a − b)x + (2ab − a )x + o (x )
x→0
= x − ax + (a − b)x + (2ab − a )x + o (x4 ).
2 2 3 3 4
x→0

Soit ! " ! " ! "


1 1 1
fa,b (x) = − a x 2 + − + a2 − b x 3 + + 2ab − a3 x4 + o (x4 ).
2 3 4 x→0
1 1
Pour annuler les termes d’ordre 2 et 3, on trouve donc a = 2 et b = − 12 et on a
1 4
f 1 ,− 1 (x) = x + o (x4 ).
2 12 24 x→0

On conclut
1 4
Le choix optimal est (a, b) = ( 21 , − 12
1
) et f 1 ,− 1 (x) ∼ x .
2 12 x→0 24

Exercice 4.

1. Comme la fonction x .→ 2 + sin(x) ne s’annule pas sur R, on peut diviser et on a alors


cos(x) cos(x)
z ′ (x) − z(x) = ·
2 + sin(x) (2 + sin(x))2

Résolvons l’équation homogène associée :


cos(x)
z ′ (x) − z(x) = 0.
2 + sin(x)
cos(x)
Comme ln(2 + sin(x)) est une primitive de 2+sin(x) , on en déduit :
% &
SEh = x .→ λeln(2+sin(x)) ; λ ∈ R = {x .→ λ(2 + sin(x)) ; λ ∈ R} .

Déterminons une solution particulière de l’équation générale par la méthode le variation de la


constante, soit une solution de la forme λ(x)(2 + sin(x)), on a alors

cos(x)
λ′ (x)(2 + sin(x)) = ,
(2 + sin(x))2
soit
cos(x)
λ′ (x) = .
(2 + sin(x))3
1 cos(x)
− 2(2+sin(x))2 étant une primitive de (2+sin(x))3
, on en déduit
' (
1
SE = x .→ (− + λ)(2 + sin(x)) ; λ ∈ R .
2(2 + sin(x))2

On conclut que
' (
1
SE = x .→ − + λ(2 + sin(x)) ; λ ∈ R .
2(2 + sin(x))

2. y ′′ (x) + 2y ′ (x) + 17y(x) = cos(x)


L’équation caractéristique de cette équation est X 2 + 2X + 17 = 0 et ses racines sont −1 ± 4i.
On en déduit : l’ensemble des solutions sur C est
% &
SEh ,C = x .→ λ1 e(−1+4i)x + λ2 e(−1−4i)x) ; λ1 , λ2 ∈ C

L’ensemble des solutions sur R est


) *
SEh ,R = x .→ δ1 cos(4x)e−x + δ2 sin(4x)e−x ; δ1 , δ2 ∈ R .

Pour la solution de l’équation générale, on cherche une solution

ỹ ′′ (x) + 2ỹ ′ (x) + 17ỹ(x) = eix

sous la forme ỹ(x) = αeix , car i n’est pas racine


! de l’équation
" caractéristique et on trouve
4 1 4 1 ix
(16 + 2i)α = 1, soit α = 65 − 130 i, donc ỹ(x) = − i e . En passant la partie réelle, on
65 130
4 1
obtient y(x) = 65 cos(x) + 130 sin(x) solution particulière de l’équation de départ et on conclut

' ! " (
4 1
SE,C = x .→ λ1 e(−1+4i)x + λ2 e(−1−4i)x) + cos(x) + sin(x) ; λ1 , λ2 ∈ C
65 130
ou
' ! " (
−x −x 4 1
SE,R = x .→ δ1 cos(4x)e + δ2 sin(4x)e + cos(x) + sin(x) ; δ1 , δ2 ∈ R .
65 130

Exercice 5.

1. (a) On a l’équation différentielle linéaire à coefficients constants :

f ′ (x) + f (x) = A. (E)

On résout l’équation homogène au choix par un calcul de primitive ou en utilisant les


résultats sur les équations différentielles linéaires à coefficients constants et trouve :
) *
SEh = t .→ λe−t ; λ ∈ R .

Pour une solution particulière de l’équation différentielle complète, on remarque que t .→ A


marche et on conclut
) *
SE = t .→ λe−t + A ; λ ∈ R .
(b) On raisonne par analyse-synthèse :
Analyse :
Soit f une solution du problème.
La fonction f vérifie l’équation différentielle (E) avec A = f (0) + f (1), on en déduit qu’il
existe λ ∈ R tel que f = t .→ λe t + f (0) + f (1). En spécialisant en 0, on obtient

f (0) = λ + f (0) + f (1).

Il faut donc λ = −f (1).


En spécialisant en 1, on a alors

f (1) = −f (1)e−1 + f (0) + f (1).

On en déduit que f (0) = e−1 f (1).


Les solutions potentielles sont donc de la forme f : t .→ −f (1)e−t + f (1) + e−1 f (1), on a
donc un degré de liberté sur la valeur en 1 de f .
Synthèse :
On vérifie :

f (0) + f (1) = −f (1)e0 + f (1) + e−1 f (1) + (−f (1)e1 + f (1) + e−1 f (1)) = f (1) + e−1 f (1)
+ ,

et + ,
f ′ (t) + f (t) = f (1)e−t + −f (1)e−t + f (1) + e−1 f (1) = f (1) + e−1 f (1).
On a bien égalité et comme f (1) est un paramètre libre, on conclut donc que l’ensemble des
solutions est
) + , *
S = t .→ λ −e−t + 1 + e−1 ; λ ∈ R .

2. (a) On considère l’équation différentielle homogène à coefficients constants :

f ′′ (x) + αf ′ (x) + f (x) = 0.


# α $2 α2
L’équation caractéristique est β 2 + αβ + 1 = 0, soit β + +1− = 0.
2 4
On a alors 3 cas à traiter :
α2
• 1er cas : 1 − 4 < 0, soit α2 > 4.
√ √
2 α2 −4
On a alors 2 racines réelles simples β1 = − α+ 2α −4 et β2 = − α− 2 . L’ensemble des
solutions réelles est alors
% &
S = t .→ λ1 eβ1 t + λ2 eβ2 t ; λ1 , λ2 ∈ R .
2
• 2ème cas : 1 − α4 = 0
On a alors une racine réelle double : β = − α2 . L’ensemble des solutions réelles est alors
% α
&
S = t .→ (λ1 t + λ0 )e− 2 t ; λ0 , λ1 ∈ R .

α2
• 3ème cas : 1 − 4 > 0, soit α2 > 4.
√ √
4−α2 4−α2
On a alors√2 racines complexes conjuguées simples β1 = − α+i 2 et β2 = − α−i 2 .
4−α2
Soit ω = 2 , l’ensemble des solutions réelles est alors
% α α
&
S = t .→ λ1 cos(ωt)e− 2 t + λ2 sin(ωt)e− 2 t ; λ1 , λ2 ∈ R .

(b) Traitons les 3 cas précédemment listés :


2
• 1er cas : 1 − α4 < 0, soit α2 > 4.
Soit f une solution, on a donc f (t) = λ1 eβ1 t + λ2 eβ2 t .
Si λ1 ̸= 0, on a alors ! "
β1 t λ2 (β2 −β1 )t
f (t) = λ1 e 1+ e .
λ1
λ2
Si λ1≥ 0, il n’y a aucun point d’annulation, car l’exponentielle est strictement positive,
! "
λ2 (β2 −β1 )t
d’où pour tout réel t, 1 + e ̸= 0.
λ1
! "
λ2 1 λ2
Si λ1 < 0, il y a un seul point d’annulation t = β2 −β1 ln − .
λ1
De manière similaire, on traite le cas λ2 ̸= 0.
2
On conclut que si 1 − α4 < 0 et que la solution f s’annule une infinité de fois, alors
λ1 = λ2 = 0. On vérifie réciproquement que si λ1 = λ2 = 0, la solution est nulle donc
elle s’annule une infinité de fois.
α2
• 2ème cas : 1 − 4 =0
α
Soit f une solution, on a donc f (t) = (λ1 t + λ0 )e− 2 t .
Si λ1 ̸= 0, on a alors la fonction f ne s’annule que pour t = − λλ12 .
α
Si λ1 = 0, alors f (t) = λ0 e− 2 t . Si λ0 ̸= 0, la solution ne s’annule jamais.
2
On conclut que si 1 − α4 = 0 et que la solution f s’annule une infinité de fois, alors
λ1 = λ0 = 0. On vérifie réciproquement que si λ1 = λ0 = 0, la solution est nulle donc
elle s’annule une infinité de fois.
α2
• 3ème cas : 1 − 4 > 0, soit α2 > 4.
α α
Soit f une solution, on a donc f (t) = λ1 cos(ωt)e− 2 t + λ2 sin(ωt)e− 2 t .
α
Si on utilise la récriture amplitude et déphasage, on a aussi f (t) = A cos(wt + ϕ)e− 2 t .
Cette fonction s’annule une infinité de fois (toutes les valeurs de t tel que wt+ϕ ≡ π2 [π]).
α2
On conclut que si 1 − 4 > 0, toutes les solutions s’annulent une infinité de fois.
On conclut donc

la solution nulle est la seule solution à s’annuler une infinité de fois si et seulement si
2
1 − α4 ≤ 0, soit si α ∈] − ∞, −2] ∪ [2, +∞[.

Exercice 6.

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