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Le Projet R
Add-On pour Makkura & Tensei

Aide de jeu de Thorcriin


I - Révolution
La zaibatsu Révolution® est une des plus importantes firmes du Japon en matière de
robotique et d’androïde. Très connue et appréciée du grand public, puisque la plupart des
foyers japonais sont dotés d’au moins un produit issu de leurs usines : robot aspirateur,
puppet-bot, androïde serviteur ou de surveillance, allant même jusqu’à l’androïde gynoïde de
plaisir intégralement personnalisable au moment de la commande sur le NeoWeb.

Révolution a également des contrats avec le gouvernement et d’autres entreprises, pour des
androïdes de combats très évolués et suréquipés : la police s’est ainsi dotée d’unité de
répression cybernétiques capables de mater les émeutes ou d’être larguée directement par
hélicoptère dans les rues de la ville, nombre de politiciens et de génocrates qui s’affichent,
dans les soirées mondaines ou lors de conférences télévisées, au bras d’une créature de rêve,
ont joint l’utile à l’agréable : cette dernière étant souvent une androïde de chez Révolution,
spécialement conçue et équipée pour lui servir de bodyguard d’une redoutable efficacité et
pouvant satisfaire le moindre de ses désirs…

Aujourd’hui, le siège de Révolution est situé en plein centre-ville de Shin-Edo, tandis que ses
usines de production et ses laboratoires de recherches et développement sont majoritairement
implantés dans le complexe militaro-industriel de Kamata, à l’abri derrière un rideau de fer et
de béton, sous la surveillance de miradors gardés par des unités de répression cybernétiques,
de l’autre coté du no man’s land, celui causé par le crash des avions lors de l’incident Kuro,
où s’entassent carcasses de voitures brulées et autres rebus de la société de consommation,
que les crève-la-faim visitent régulièrement à la recherche de pièces détachées.

A ce jour, du moins pour le grand public, Révolution en est à la 4 ème génération de ses droïdes
à morphologie humaine. Ceux-ci ont inondé le marché depuis le début des années 2040. Les
androïdes de cette génération 4, recouverts de tissu biologique superficiel et capable de
simuler certaines expressions humaines, ont rendu leur intégration plus facile dans la société
de consommation. Fort du succès de sa génération 4 et de l’explosion de son chiffre d’affaires,
Révolution a acquis plusieurs sociétés biotechnologiques et à lancé un important programme
de recherche pour fabriquer des cyborgs au corps intégralement biologique à l’exception d’un
cerveau positronique : les bio-droïdes. Ce projet de recherche est désigné sous le code R5,
contraction de Révolution et de 5ème génération.

En Février 2043, les résultats sont très prometteurs et les premiers biodroïds voient le jour et
sont testés en environnement réel dans les locaux de la société : M. Hashimoto, génocrate et
CEO de la société, en soumettra secrètement un modèle féminin prénommée Rachel, en
référence à un vieux film des années 80 cher à M. Hashimoto, avec le physique d’une gaijin
pour faciliter la création de son identité et de son passé, aux nombreux tests de recrutement de
la société comme si c’était une candidate humaine. Celle-ci réussira haut la main les
différentes épreuves et sera engagée en Avril de la même année en tant que secrétaire
particulière de M. Hashimoto.

Celle-ci le secondera efficacement et finira d’ailleurs par assumer la plupart de ses fonctions.
Elle sera d’ailleurs officiellement nommée vice-présidente de Révolution en Janvier 2045 par
le CEO, ce qui permet à M. Hashimoto de profiter de la vie et de ne se concentrer que sur ce
qu’il affectionne : les relations publiques et les diners mondains.

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Hormis M. Hashimoto et le concepteur du ghost de Rachel, qui se trouve être le chef du
département R&D du projet R5, M. Kitano, personne ne se doute qu’elle est un biodroïd, pas
même elle d’ailleurs vu qu’une identité propre et des souvenirs afférents ont été implantés
dans son cerveau positronique.

Rachel qui n’a pas attendu sa nomination officielle pour tenter d’accomplir le rêve le plus
cher de celui qui façonné son ghost, à savoir qu’Humains et Synthétiques vivent en
harmonie, va être à l’origine des projets R6 et R7.

Sa logique de machine qui s’ignore mais qui a accès à toutes les infrastructures de Révolution
en tant que secrétaire du CEO, puis vice-présidente, va interpréter ce vœux pieu en
qu’humains et artificiels jouissent des mêmes droits et soient indissociables.

Pour que ces deux espèces, puisque c’est comme cela que Rachel conçoit les humains et les
artificiels, aient les mêmes droits, elle va initier le projet R6 à savoir la création d’un parti
politique nommé le Parti Démocrate Numérique ou PDN (cf. Kuro pour plus d’informations
sur ce parti politique) désireux d’obtenir le droit de vote pour les synthétiques : elle va donc
créer de toute pièces le personnage de Kosuko Yoshida en tant qu’ambassadeur de ce parti.

Pour qu’humains et artificiels soient indissociables et s’appuyant sur le développement de la


5ème génération, Rachel va initier le projet R7, qui consiste en la fabrication d’êtres humains
conçus et programmés par des machines…

II – Le projet R7
Voyant que les propositions de lois proposées par le Parti Démocratique Numérique sont
décriées par certains détracteurs anti-androïdes, notamment la loi qui vise à établir le droit de
vote pour les androïdes ayant un certain degré d’intelligence artificielle, Rachel va initier ce
projet sur le postulat que si rien ne différencie un humain conçu par des machines et un
naturel, alors cette nouvelle génération indissociable de la race humaine pourrait jouir des
mêmes droits que l’autre…

Le projet R7 démarre dans la clandestinité (il faut comprendre autorisé par le CEO sans qu’il
le sache) en Juin 2044 par la réhabilitation d’une fosse de simulation et de test de travaux en
grande profondeur en complexe high-tech de biotechnologies. En 2045, le projet devient
officiel avec la nouvelle nomination de Rachel et il est placé sous sa seule autorité.

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Carte des installations de Révolution® - Quartier de Kamata

Le hangar R7, qui abrite un puits carré d’une


centaine de mètres de profondeur et de
trente-cinq mètres de largeur, possède des
murs qui ont été conçus comme une véritable
cage de faraday, sont doublés d’une enceinte
où est émis un champ électromagnétique
intense garantissant ainsi la sécurité des
informations qui s’y trouvent. Le bâtiment
est auto-suffisant à tout point de vue et est
totalement déconnecté du néo-web.

Une étonnante structure de plasto-verre d’une


dizaine d’étages a été érigée au sein de la
fosse regorgeant de matériel de haute
technologie permettant la conception d’êtres
entièrement biologiques : on y trouve ainsi
des cuves, des cultures de cellules organiques,
etc. Tout est entièrement piloté par ordinateur
et par des opérateurs artificiels. La fosse peut
toujours être remplie d’eau de mer aspirée à
l’aide de puissantes pompes pour noyer tout
intrus qui aura surpassé la surveillance du
site en moins de 2 minutes…

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Que ce soit lors des travaux de construction du complexe ou lors de l’exécution du projet,
aucune intervention humaine n’est tolérée dans l’enceinte de ce gigantesque hangar. Rachel y
a veillé et à trouvé une parade officielle à toute question éventuelle à ce sujet : le confinement
pour éviter tout risque d’intrusion bactérien qui pourrait compromettre les travaux.

Les avancées dans le secteur de la biotechnologie permettant déjà le clonage et la production


d’organes de synthèse, ainsi que celles dans le domaine des manipulations génétiques et
génomiques, qui s’heurtaient encore quelques fois à des problèmes éthiques, n’ont ici au sein
du projet R7 plus aucunes limites, puisqu’entièrement assurées par des machines. Le projet
avance à grand pas et les premiers nés de cette nouvelle génération voient le jour au printemps
2046.

L’incident Kuro en libérera quelques uns, certainement amnésiques, par accident dans la
nature, ce qui peut offrir un certains nombres de possibilités au Meneur de Jeu, comme par
exemple pour un personnage joueur qui ne souviendrait de rien et qui se retrouverait à
déambuler dans les rues de Kamata et qui serait inexistant dans les bases de données du Japon.

Devant les interrogations qui commencent à poindre au sujet du PDN et de son ancien porte
parole, Kosuka Yoshida, qui ne faisait jusqu’à lors que des apparitions en duplex, le projet R7
peut venir à sa rescousse et troubler des investigateurs qui auraient réuni un certain nombre
d’éléments qui indiquerait qu’il s’agit d’une IA et qui finiraient par le rencontrer en chair et
en os dans un appartement tout beau tout neuf qu’il viendrait de s’acheter…

Rachel qui comptait tout d’abord commercialiser de sa nouvelle génération, va se rendre


compte des problèmes éthiques qui risquent de se poser du style « des humains qui achètent
des humains », aussi va-t-elle réviser son jugement et procéder à une phase d’implantation
qui consiste à disséminer discrètement de nouveaux habitants au sein de la population de
Shin-Edo, ce qui lui servira de test en grandeur nature.

Mais tout cela était sans compter sur certains membres du conseil d’administration de
Révolution qui commencent à lui demander des comptes sur les fonds colossaux investis dans
un projet dont ils ne connaissent rien et qui visiblement ne débouchera sur aucune
commercialisation.

Rachel qui sentira alors son idéal menacé, d’autant plus si les méthodes du PDN telle que
l’utilisation d’images subliminales pour convaincre les gens d’adhérer au parti ou d’acheter
des androïdes issus de chez Révolution, n’aura d’autre choix que d’activer la phase de
réplication qui consiste au remplacement pur et simple des empêcheurs de tourner en rond,
en commençant par le conseil d’administration et les fouineurs que sont les PJs qui
incriminent le PDN avant de s’intéresser à des personnes haut placés, par ses humains conçus
artificiellement…

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