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(Ô vous les croyants ! Le jeûne vous est prescrit)
[Al-Baqara : 183]
Le sens du verbe « Koutiba (prescrit) » utilisé en arabe a
pour signification : « imposé ».
Ainsi, quand une jeune fille atteint l’âge où elle devient
légalement responsable de ses actes (Moukallaf), par l’appari-
tion d’un des signes de la puberté tel que les menstrues, le jeûne
devient alors obligatoire pour elle.
Il se pourrait que ses premières règles apparaissent à l’âge
de neuf ans, certaines d’entre elles ignorent qu’elles sont alors
dans l’obligation d’observer le jeûne, et par conséquent, elles ne
jeûnent pas, pensant qu’elles sont encore petites.
Et leurs parents ne leur ordonnent pas de jeûner. Négliger
de la sorte un des piliers de la religion musulmane est un très
grand laxisme.
La femme qui se trouve dans cette situation, est tenue de
rattraper les jours de jeûne qu’elle a manqués et ce, depuis le
début de ses règles, quand bien même une longue période se
serait écoulée entre temps, car cela est une dette dont elle est
redevable.
Pour qui le Ramadan est-il obligatoire ?
Quand le mois de Ramadan arrive, il est du devoir de tout
musulman et musulmane pubère, en bonne santé et sédentaire,
d’observer le jeûne. Et quiconque d’entre ces gens se trouve,
durant cette période, malade ou en voyage, est libre de ne pas
observer le jeûne ; à charge pour lui de jeûner, par la suite, un
nombre de jours égal à ce qu’il aura manqué.
C’est ce qu’indique la Parole d’Allah – L’Exalté – suivante :
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(ŋŇ=ˉg ĵŽɁŴjŲCʼnjšŦŋg ŧŎȇ
(Donc, quiconque d’entre vous est présent en ce mois,
qu’il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage,
qu’il jeûne alors un nombre égal d’autres jours)
[Al-Baqara : 185]
Quant à celui ou celle qui a atteint un âge avancé et qui est
incapable de jeûner en raison de sa faiblesse, ou qui est atteint
d’une maladie chronique incurable, il lui convient de rompre
son jeûne et de nourrir, pour chaque jour non jeûné, un pauvre
en lui offrant une demi mesure (un demi Sâ’) de la nourriture
consommée habituellement dans le pays concerné.
C’est ce qui est induit de la Parole d’Allah – Le Très-Haut
– suivante :
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(ǻj śj ŽŴŽjȑȇb)
(Ceux qui ne peuvent supporter le jeûne, (le rom-
pront et) donneront, à titre expiatoire, de la nourri-
ture à un pauvre) [Al-Baqara : 184]
‘Abdullah Ibn ‘Abbâs, qu’Allah l’agrée, a déclaré à ce sujet :
« Cela concerne la personne âgée pour qui on n’attend plus de
guérison. » Allocution consignée par Al-Bukhârî.
Ainsi donc, le malade chronique, pour qui on n’attend
plus de guérison, est soumis à la même disposition qui régit
une personne âgée ; il n’est pas tenu de rattraper les jours non
jeûnés en raison de son incapacité à jeûner.
Le verbe employé en arabe « Yutiqounahu » signi-
fie « Yatajachamounahou » c’est-à-dire : ne peuvent pas le
supporter.
La femme a certaines excuses légales qui la dispensent
d’observer le jeûne ; à charge pour elle de rattraper, en raison
de cette excuse, un nombre de jours égal à ce qu’elle a manqué.