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On étudie la possibilité de créer une nouvelle variété de tomate présentant 2 caractères économiquement
intéressants : [gros fruits, résistantes au fusarium]
A X B Hypothèse :
F1 : 100% de [résistants, petits fruits] Les individus de F1 sont hétérozygotes, (si on
Il ne s’agit pas de la variété recherchée. considère que les parents des variétés A et B étaient
de race pure) mais ils n’expriment que les allèles
responsables des caractères [petits fruits] et
[résistants], ces allèles sont donc dominants.
On notera :
R = résistants ; r = sensible
F = petits fruits ; f = gros fruits
A : f,r/?/f,r X B : F,R/?/F,R
100% F,R/?/f,r
(Il ne s’agit pas de la variété recherchée)
F2 : [résistants, petits fruits] X [sensibles, gros Afin de connaître le génotype des individus de F1,
fruits] et de vérifier notre hypothèse, on réalise un test
- 50% de phénotypes parentaux (associations de cross : on croise un individu de F1 avec un
caractères existant chez les parents) = [sensibles, homozygote récessif, ainsi le % des phénotype
gros fruits] + [résistants, petits fruits] obtenus correspondra aux % des gamètes produits
par F1 puisque ses allèles pourront s’exprimer.
F1 produits 4 gamètes de façon équiprobable :
- 50% de phénotypes recombinés (associations
nouvelles des caractères) = [sensibles, petits fruits] Le % des gamètes parentaux est + au % des
+ [résistants, gros fruits] (= variété recherchée) gamètes recombines, donc cette recombinaison est
le résultat d’un phénomène totalement aléatoire se
Le % des phénotypes parentaux = % des déroulant au cours de la méiose : un
phénotypes recombinés. positionnement équiprobables des chromosomes
en métaphase 1 : il s’agit de l’illustration d’un
brassage interchromosomique :
Les 2 gènes sont indépendants, situés sur 2
chromosomes ≠