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Gherardini, épouse de
Francesco del Giocondo,
dit La Joconde ou Monna
Lisa
1503 / 1519 (1e quart du XVIe siècle)
SALLE 711
AILE DENON, NIVEAU 1
Artist/maker / School / Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Leonardo da Vinci)
Artistic centre (Vinci (Florence), 1452 - Amboise, 1519)
Italie École de
DESCRIPTION
Object name/Title Titre : Portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, dit La
Joconde ou Monna Lisa
Titre d'usage : La Joconde
Description/Features
PHYSICAL CHARACTERISTICS
Object history
Provenance:
Ce tableau fut commencé vers 1503 au moins, sans doute pour Francesco
del Giocondo, gentilhomme florentin (1460-1539), mais fut conservé par
Léonard de Vinci jusqu'à la fin de sa vie pour en pursuivre l'exécution
picturale toujours inachevée à sa mort ; il fut très probablement acquis par
François Ier en 1518.
Commentaire :
Un faux problème d’identité
C’est seulement depuis le XXe siècle que certains historiens, mais plus
souvent des amateurs en mal de reconnaissance, s’évertuent à imaginer
des identités nouvelles et alternatives à ce portrait de femme, alors qu’une
solide tradition née dès le XVIe siècle permet d’assurer qu’il représente Lisa
Gherardini (Florence, 1479 – 1542).
Appartenant à une ancienne famille de seigneurs, propriétaires terriens dans
le Chianti, Lisa Gherardini épousa en 1495 Francesco del Giocondo
(Florence, 1465 – 1538), marchand de soie à Florence, avec lequel elle eut
six enfants. Malgré les remarquables recherches de Giuseppe Pallanti sur
cette famille dans les archives, on sait finalement peu de choses sur leur vie.
Francesco était en contact, au moins depuis 1497, avec le père de Léonard,
Ser Piero da Vinci, qui était notaire. Il avait aussi des contacts avec l’église
de la Santissima Annunziata où Léonard semble avoir logé à son retour à
Florence en 1500. C’est peut-être par ces liens que le marchand de soie
rencontra l’artiste.
Si l’on en croit Giorgio Vasari, dans la biographie de Léonard qu’il publia en
1550 (Vies des plus célèbres peintres, sculpteurs et architectes), c’est
Francesco del Giocondo qui sollicita le maître pour peindre le portrait de son
épouse. Le tableau était déjà commencé au mois d’octobre 1503, comme
l’atteste un document de la bibliothèque de Heidelberg découvert en 2005. Il
s’agit d’une note manuscrite d’Agostino Vespucci, collaborateur de
Machiavel à la chancellerie de Florence. Ce dernier connaissait Léonard,
pour lequel il traduisit un texte latin sur la bataille d’Anghiari. En lisant un
passage des Lettres familières de Cicéron où il est fait allusion au peintre de
l’Antiquité Apelle, qui avait laissé une peinture de Vénus inachevée, Vespucci
nota dans la marge de son livre :
« Ainsi fait Léonard de Vinci dans toutes ses peintures. Comme est la Tête
de Lisa del Giocondo, et celle d’Anne, mère de la Vierge. Nous verrons ce
qu’il fera pour la salle du Grand Conseil dont il est déjà convenu avec le
gonfalonier. Octobre 1503 »
Cette annotation a permis de préciser la chronologie de l’œuvre mais a
surtout confirmé l’identification traditionnelle du modèle due à Giorgio
Vasari dans ses Vies des plus célèbres peintres, sculpteurs et architectes
publiées à Florence en 1550 :
« Lionardo entreprit pour Francesco del Giocondo de faire le portrait de sa
femme Mona Lisa et le laissa inachevé après y avoir peiné quatre années,
lequel ouvrage se trouve aujourd’hui chez le roi de France à Fontainebleau.
En cette tête, qui voulait voir combien l’art peut imiter la nature le pouvait
aisément comprendre, car les plus petits détails que la finesse permet de
peindre y étaient contrefaits. Car les yeux avaient ce lustre et cette eau que
l’on voit toujours chez les vivants, et l’on apercevait autour d’eux tous ces
roses bleutés, ainsi que les cils, qui ne se peuvent faire sans la plus grande
finesse. Les sourcils, pour y avoir fait la manière dont les poils naissent de la
peau, ici plus denses, là plus rares, et celle dont ils se courbent selon les
pores de la peau, ne pouvaient être plus naturels. Le nez, aux belles
ouvertures, roses et tendres, semblait vivant. La bouche avec sa fente, aux
extrémités bien unies par le jeu du rouge de la bouche et de l’incarnat du
visage, ne paraissait point couleurs mais chair véritable. Au creux de la
gorge, qui regardait intensément voyait battre le pouls, et l’on peut dire en
vérité que cette œuvre fut peinte de manière à faire trembler et craindre tout
artiste valeureux, et qui que ce fût. Il usa encore de cet artifice que, Mona
Lisa étant fort belle, pendant qu’il la portraiyait, il faisait jouer ou chanter et
avait continuellement recours à des bouffons qui la fissent demeurer gaie,
afin d’ôter cette mélancolie que la peinture a coutume de donner lorsque l’on
fait des portraits. Et dans celui de Lionardo était un si plaisant sourire, que
c’était œuvre à voir plus divine qu’humaine, et elle était tenue pour merveille
parce que la vie ne se présente pas autrement. » (Traduction de Louis Frank)
Vasari n’a jamais vu le tableau, conservé en France depuis l’installation de
Léonard en 1516, mais il a dû disposer de bons informateurs italiens qui
avaient séjourné à Fontainebleau. Par ailleurs, Vasari réside souvent à
Florence où vit la famille des Giocondo. Il prépare son grand ouvrage des
Vies dans les années 1540, à une époque où Francesco del Giocondo vient
de mourir, peu avant son épouse Lisa qui décède en 1542. En 1550, deux de
leurs enfants sont encore vivants, et il y avait encore d’autres membres de
cette famille bien établie à Florence. L’histoire du portrait de Lisa del
Giocondo était sans aucun doute un fait célèbre et bien connu dans la
bonne société florentine, d’où la grande fiabilité du témoignage de Vasari.
En France, Lisa Gherardini était en revanche inconnue mais on continua à
l’appeler comme en Italie : « Monna Lisa », contraction de « Madonna Lisa »
(Madame Lise), ou « La Joconde », francisation de « La Gioconda »,
féminisation du nom de famille de son époux Giocondo.
La science du sfumato
Pour donner vie au mouvement de la figure et à son subtil sourire, Léonard a
perfectionné à un degré extraordinaire sa technique de peinture à l’huile. La
Joconde est, avec la Sainte Anne et le Saint Jean Baptiste, son œuvre
maîtresse dans ce domaine. Elle a d’ailleurs dû constituer pour lui une sorte
d’expérimentation qu’il a poussée le plus loin possible, laissant son œuvre
en partie inachevée, comme cela est visible dans l’ébauche de terrain en bas
du paysage à droite. Le visage est construit par d’imperceptibles transitions
de l’ombre à la lumière, élaborées par de fines couches de glacis (des
couches huileuses à peine chargées de pigment), qui estompent les
contours, créant ainsi un effet de « sfumato » (estompage).
Le paysage présente des effets tout aussi raffinés de fondu pour créer un
effet saisissant de perspective atmosphérique. Contrairement à ce qui a
parfois été écrit, il n’y a pas de différence de hauteur de ligne d’horizon entre
les parties droite et gauche : la ligne horizontale constituée par le point d’eau
à droite se poursuit à gauche, en partie cachée par les montagnes.
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LOCATION OF OBJECT
Current location Denon, [Peint] Salle 711 - Salle de la Joconde, Salle 711 - (Salle des Etats)
INDEX
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