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Ronan-Jules Schmitt-Benzaquen 6B La Joconde

La Joconde est une œuvre réalisée par Léonard de Vinci ( Leonardo di ser
Piero da Vinci dit Leonardo da Vinci ) entre 1503 et 1506 ou entre 1513 et
1516 et peut-être jusqu'à 1519. La date n'est pas très certaine mais ce qui
l'est en revanche, c'est que ce chef d' œuvre est connu dans le monde
entier !

Léonard de Vinci est né le 15 avril 1452 à Vinci en Toscane (Italie) et est


mort le 2 mai 1519 à Amboise en Touraine (France).
Léonard de Vinci était peintre, musicien, poète, écrivain, ingénieur,
urbaniste, botaniste, anatomiste, scientifique, inventeur, philosophe et
organisateur de spectacles et de fêtes. Voici son autoportrait réalisé entre
1512 et 1515 exposé à la bibliothèque royale de Turin :
La Joconde est une peinture représentant le portrait de Mona Lisa ( Lisa di
Antonio Maria Gherardini dit Lisa del Giocondo).

Le flou du tableau est caractéristique de la technique du sfumato. Le


sfumato, qui signifie en italien « enfumé », est un effet vaporeux obtenu
par la superposition de plusieurs couches de peinture extrêmement
délicates qui donne au tableau des contours imprécis. Léonard de Vinci
connaissait très bien cette technique et l'utilisait souvent dans ses
tableaux. Le cadre de La Joconde est fait en bois de peuplier, ses
dimensions sont 77x53 cm. Ce portrait a été fait à la peinture à l'huile.
Il est conservé au musée du Louvre, à Paris. La Joconde est une œuvre de
la Haute Renaissance. La Haute Renaissance fait référence à l’art de la
Rome papale (du Pape), de Florence et de la république de Venise de
1500 à 1530. Cette période est marquée par des événements politiques
qui influenceront beaucoup les arts : à titre d'exemple, la chute des
Medicis et l’arrivée au pouvoir du moine dominicain Savonarole (mort en
1498), connu pour ses sermons apocalyptiques et son antagonisme pour la
Rome des Borgia. Les sermons fanatiques de Savonarole auraient
influencé les peintures de Botticelli. La date d’exécution du portrait fait
débat. La découverte d’une note enregistrée par le fonctionnaire
florentin Agostino Vespucci confirme que l’artiste travaille sur le portrait
de Lisa del Giocondo à Florence en 1503 et Giorgio Vasari affirme qu'il l'a
laissé inachevée au bout de quatre année. Toutefois, bon nombre
d’experts tels que Carlo Pedretti et Alessandro Vezzosi sont convaincus
que stylistiquement, la Mona Lisa du Louvre est caractéristique de l’œuvre
de l’artiste, après 1513. Lors de la découverte de la note de
Vespucci, Vincent Delieuvin, conservateur de la peinture italienne
du XVIe siècle au musée du Louvre, dit : « Léonard de Vinci était en train
de peindre le portrait d’une dame florentine qui s’appelle Lisa del
Giocondo ». De ça, on en est certain. Malheureusement, on n’a pas de
certitude absolue que ce portrait de Lisa del Giocondo soit le tableau du
Louvre. Voici les notes d'Agostino Vespucci écrite en 1503 en marge d'un
livre de l'université d'Heidelberg, identifiant le modèle comme étant Lisa
Gherardini :
Deux parties composent l'ensemble. Le choix est fait de représenter un
mi-corps : buste et bras de la jeune femme, assise, positionnée de trois
quarts mais pointant son regard vers le spectateur. Elle est assise sur un
fauteuil sans dossier dans le cadre d'une loggia : on perçoit le rebord plat
d'un muret et la naissance de deux colonnes, à gauche et à droite. Les
deux diagonales que j'ai placé ce croisent sur le cœur de Mona Lisa.

La lumière provient de la gauche et illumine le visage, le buste et les


mains du personnage. L'arrière plan est froid et angoissant.
Le sourire et le regard énigmatique est incohérent par rapport à l'arrière
plan au couleurs froides. La raison de son regard qui nous suit et de son
rictus énigmatique est complexe : dans la partie droite, du point de vue du
spectateur, vous avez des montagnes très hautes, et tout en haut un lac,
plat comme un miroir, qui donne une ligne d'horizon très élevée.
Dans la partie gauche, au contraire, le paysage est beaucoup plus bas, et
il n'y a pas de moyen de concevoir le passage entre les deux parties. En
réalité, il y a une coupure, cachée, transformée par la figure elle-même et
par le sourire de La Joconde.

J'ai l'impression que l’énergie de Lisa del Giocondo opposée à


l'incertitude inquiétante du paysage auquel elle tourne le dos serait l'idée
principale de Léonard de Vinci qui avec ce sourire, ferait passer une
crainte et une joie à la fois, un passé dangereux et un présent sous la
lumière du soleil.

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