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Matériaux Industriels

CHAPITRE IV

Transformations dans les aciers et Traitements thermiques


1. Transformations isothermes des aciers
1,1. Les courbes TTT :
1.1.1 Introduction :

• Nous avons pu d’après le diagramme d’équilibre fer-carbone suivre l’évolution de la


structure de différents aciers au carbone avec la température, la vitesse de refroidissement
étant très lente ; la transformation eutectoïde (transformation perlitique) est la plus
importante.

• Cette transformation peut avoir lieu dans d’autres conditions notamment par maintien
de l’acier à température constante pendant des durées plus ou moins longues. Cette
température sera inferieure à la température de l’eutectoide(723ºC).

• Le traitement correspondant consistera à rendre l’acier austénitique par un maintien


dans le domaine, puis de le porter rapidement dans un bain à température constante.
L’acier est alors maintenu pendant des durées différentes à différentes taux d’autunite
transformée. Tous les résultats sont reportés sur un diagramme température/log 10t
(température de transformation, temps, domaine de chaque phase).

• Les courbes TTT les plus simples se présentent en général comme représenté
1. Transformations isothermes des aciers
1,1. Les courbes TTT :
1.1.1 Introduction :
1. Transformations isothermes des aciers
1,1. Les courbes TTT :
1.1.2 Les Différents Types De Transformation Isothermes De L’austénite :
On distingue deux classes de transformation de l’austénite en condition isotherme :
avec ou sans diffusion.
a- Transformation avec diffusion :
Lorsque la température de maintien Ti est comprise entre celle du point A1 et celle du point
Ms (Martensite Start : température de début de transformation de l’austénite), les
transformations de l’austénite conduisent à la formation d’agrégats de ferrite et de carbures :
A F + C , mettant donc en jeu des phénomènes de diffusion qui régissent la cinétique de
ce type de transformations.
A une température de maintien isotherme Ti déterminée, la transformation de A débute après
un certain temps d’incubation t0 et est déterminée au bout du temps t1.
Entre t0 et t1, l’austénite se transforme progressivement en (F+C) et les moyens
expérimentaux permettent d’évaluer le temps ty au bout duquel la fraction massique y
d’austénite s’est transformée.
En faisant varier Ti, on détermine :
• t0 (Ti) : début de transformation de A ( y = 0 ).
• t1 (Ti) : fin de transformation de A ( y =1).
• ty (Ti) : fraction massique de A transformée.
• la transformation perlitique : (500 à 550ºC) < Ti < A
• la transformation bainitique : Ms < Ti <(500 à 550 C)
1. Transformations isothermes des aciers
1,1. Les courbes TTT :
1.1.2 Les Différents Types De Transformation Isothermes De L’austénite :
b- Transformation sans diffusion ou martensitique :
En dessous de T=Ms la diffusion du carbone devient très difficile et la transformation
martensitique est une transformation sans diffusion. Elle est quasi-instantanée et à chaque
température Ti, (Pour un refroidissement très rapide de Ta à Ti<Ms ), une fraction déterminée
d’austénite se transforme en martensite : un maintien isotherme ne modifie pas le taux
d’avancement de la réaction. Les isoausténitiques sont des parallèles à l’axe des temps
1. Transformations isothermes des aciers
1,1. Les courbes TTT :
1.1.3 Lecture Des Diagrammes TTT OU Courbes Iso austénitiques :

• Les courbes TTT sont lues horizontalement de manière à suivre l’évolution de la


transformation en fonction du temps.
• Les différentes phases de l’acier sont notées comme suite :
A : austenite; F : ferrite; C : cémentite; M : martensite
Quand il est noté (F+C), le composé correspondant peut être la perlite ou bainite.
La bainite existe pour les basses températures et la perlite pour les températures plus
élevées.
(1) : courbe de début de transformation
(2) : Transformation de 50% de l’austenite
(3) : courbe de fin de transformation
Les courbes TTT sont limitées dans leur partie supérieure par la température de l’eutectoide
et dans leur partie inferieure par le point Ms. En dessous de ce point le maintien isotherme,
d’aussi ,longue durée qu’il soit, ne fait pas évoluer la transformation martensitique puisque
celle-ci est indépendante du temps.
1. Transformations isothermes des aciers
2. Transformations avec refroidissement continue(T.R.C)
2,1. Les courbes TRC :
Elles permettent de déterminer pour différentes conditions de refroidissement, allant de
refroidissement très rapides à des refroidissements très lents, la nature des constituants formés
lors de ces refroidissements, les températures de transformation et la dureté de la structure à
l’ambiance. Comme pour les transformations isothermes, l’alliage est préalablement austénite.
Les courbes sont tracées suivant une échelle semi-logarithmique. Des courbes de
refroidissement correspondant à des lois de refroidissement différentes sont tracées, Le point
d’origine de ces courbes sur l’axe des températures est la température d’austénisation
On fournit généralement avec la courbe TRC des courbes de refroidissement sur transparents
tracées dans le même système de coordonnées que les courbes TRC, et qui correspondent à
des milieux de refroidissement précis pour des pièces de diamètres différents.
Plus le diamètre de la pièce est grand, plus l’échange thermique entre le cœur de la pièce et le
milieu est lent et donc la vitesse de refroidissement ressentie faible. Ces courbes sont tracées
sur les transparents ou des calques afin de pouvoir les superposer aux courbes TRC.
Ces courbes existent pour les milieux de refroidissements les plus usuels : l’air, l’huile et l’eau
Les différents courbes de refroidissement vont traverser les domaines d’existence des
différents phases, domaines qui aurant un aspect et une forme différents suivant la nature de
l’acier et les conditions d’austénisation. Nous représentons ci-suit un exemple de courbe TRC.
Le domaine intermédiaire (bec de perroquet) est le domaine de la bainite qui n’existe pas pour
les aciers au carbone à bas % en carbone.
2. Transformations avec refroidissement continue(T.R.C)
2,1. Les courbes TRC :
2.1.2 Comment suivre une courbe TRC :

Il faut suivre la courbe correspondante à la vitesse de refroidissement adoptée:

• VITESSE V4 : on prend la courbe correspondante à cette vitesse et on voit à quel moment


elle coupe le diagramme. AT1: on rentre dans le domaine A+F (transformation de
l’austénite en ferrite). AT2: on rentre dans le domaine A+F+C (fin de transformation de
l’austénite en ferrite et début de transformation de l’austénite restante en perlite). AT3: fin
de transformation de l’austénite. La structure contiendra de la ferrite (K4 %) et de la perlite
(K’4 %), avec K4+K’4=100%.
D4 est la dureté de la structure à la suite de ce traitement.

• VITESSE V3 : on prend la courbe correspondante à cette vitesse et on voit à quel moment


elle coupe le diagramme. AT1: on rentre dans le domaine A+F (transformation de
l’austénite en ferrite) ). AT2: on rentre dans le domaine A+F+C (fin de transformation de
l’austénite en ferrite et début de transformation de l’austénite restante en bainite ) ). AT3:
fin de transformation de l’austénite en bainite. Entre T’3 etT’4 aucune transformation n’à
lieu, et à T’4 une partie de l’austénite se transforme en martensite. La structure contiendra
de la ferrite (K3%) et de la bainite (K’3%), de la martensite et de l’austénite
résiduelle(faible quantité).
D3 est la dureté de la structure à la suite de ce traitement.
2. Transformations avec refroidissement continue(T.R.C)
2,1. Les courbes TRC :
2.1.2 Comment suivre une courbe TRC :

• VITESSE V2 : la courbe de refroidissement coupe le domaine de la bainite à T’’1 .A cette


température débute la transformation bainitique qui s’arrête à T’’2. A cette même
température, l’austénite qui reste se transforme en partie en martensite, il restera donc de
l’austénite à la température ambiante.
La structure finale sera : bainite(K2%) + (martensite+ austénite résiduelle)((100 -K2)%).
La dureté de cette structure sera D2.

• VITESSE V1 : La courbe ne coupe pas le domaine de la bainite, la seule transformation qui


a lieu est la transformation martensitique qui débute à T=MS.
La structure finale contiendra :
martensite + austénite résiduelle, sa dureté est D3. Si M50 est supérieur à la température
ambiante, on aura dans la structure finale plus de 50% de martensite.
La quantité de martensite sera d’autant plus importante que v1 est grande.
3.Les
Lestraitements
traitementsthermiques
thermiquesdes
desaciers
aciers

Objectif : améliorer les performances des aciers

Moyen : traitements thermiques intéressant si les paramètres des traitements sont


parfaitement maîtriser

Idée : les propriétés des aciers sont liées à leurs microstructures. Les traitements
thermiques estestde
defaire
faireévoluer
évoluer la microstructure
la microstructure en fonction
en fonction des besoins d’utilisation
des besoins d’utilisation de
l’acier.
de l’acier.

Deux grands types de traitements thermiques :

➢ Traitements
• dans la masse
Trempes, : - trempes
ou Trempes + revenues
- revenus

• Recuits (adoucissement et régénération)

➢ Recuits (adoucissement et régénération)


3. Les traitements thermiques des aciers

Austénitisation

➢ L’austénitisation a pour objet de mettre en solution le carbone et, éventuellement, les


éléments d’alliage précipités sous forme de carbures. Pour ce faire, il est nécessaire de se
placer dans les conditions où le carbone est soluble dans le fer c’est-à-dire de provoquer, par
chauffage, la transformation du fer  en fer 
➢ L’austénitisation comporte deux étapes :
- Un chauffage jusqu’à la température dite température d’austénitisation ;
- Un maintien à cette température

➢ La T d’austénitisation est supérieure d’environ 50°C à T limite d’austénisation homogène

➢ Chauffage lent en particulier pour les grosses pièces



Limiter le gradient thermique entre la peau et le cœur

Limiter les contraintes
3. Les traitements thermiques des aciers

Trempe

➢ Les transformations se font hors équilibre  diagramme d’équilibre non respecté ici

Objectif : empêcher la précipitation du carbone au cours du retour depuis la température


d’austénitisation jusqu’à la T ambiante, et cela dans la plus grande partie possible de la section
de la pièce.

➢ Pour obtenir la transformation : Austénite  Martensite  vitesse de refroidissement


rapide

➢ Vitesse pas assez rapide : Austénite  Perlite ou Bainite

➢ Pour un acier donné, les deux facteurs qui vont conditionner le résultat de la trempe sont :
- La trempabilité de l’acier dans les conditions d’austénitisation adoptées
- Les conditions de refroidissement de l’austénite
3. Les traitements thermiques des aciers
Conditions de refroidissement lors de la trempe

la trempe  par immersion de la pièce dans un milieu qui extrait la chaleur contenue dans
celle-ci, ce milieu peut être :
➢ gazeux : air, gaz (N2, Ar, H2, He, etc.)
➢ liquide : eau, huiles et bains de sels fondus (l’eau et les huiles peuvent contenir
des additifs qui modifient leur pouvoir refroidissant)
➢ mixte : brouillard (gaz + liquide atomisé), lit fluidisé (gaz + solide pulvérulent)

Le refroidissement en chaque point d’un volume d’acier dépend :


➢ des propriétés thermiques du métal
➢ de la géométrie de la pièce (forme, dimensions, etc.)
➢ de la position du point considéré dans la section de la pièce
➢ des propriétés thermiques du milieu de trempe et de certaines de ses propriétés
physiques (viscosité notamment)
➢ de la température du milieu de trempe
➢ des conditions dans lesquelles se déroule l’échange thermique entre pièce et
milieu de trempe (volume et agitation du milieu de trempe, état de surface de la
pièce, etc.)

 le praticien va devoir tenir compte d’un très grand nombre de paramètres


3. Les traitements thermiques des aciers
Trempe à l’eau

➢ Milieu de refroidissement le moins cher et refroidissement le plus énergiques

➢ Vitesse de refroidissement n’est pas constante, v maximale lorsque T de surface ~ 300°C


 responsable de la formation de tapures

➢ En fonction de la géométrie de la pièce, des bulles de vapeur à la surface


 ralentissent local du refroidissement du métal  naissance de points doux

Bonne circulation de l’eau / précautions de mise en place

Donc, l’exécution d’une bonne trempe à l’eau exige le contrôle permanent :


- De la température de l’eau
- De l’agitation des pièces
- De la circulation de l’eau et de son renouvellement éventuel

Modification volontairement du pouvoir refroidissant de l’eau en incorporant divers produits


: -  sa sévérité de trempe en mettant en solution des sels
-  sa sévérité de trempe en lui ajoutant des polymères organiques
3. Les traitements thermiques des aciers
Trempe à l’huile

➢ Une grande variété d’huiles de trempe existe, on les distingue par :


- L’huile de base (minérale ou synthétique)
- Les additifs contenus

➢ Vitesse de refroidissement n’est pas constante, v maxi. lorsque T de surface ~ 400-600°C


 viscosité de l’huile diminue quand sa T    du pouvoir refroidissant

contrôle permanent de la T du bain

➢ Éviter la présence d’eau dans un bain d’huile : eau qui  v de refroidissement à haute T
mais  v à basse T  apparition de tapures

➢ Utilisation de la trempe à l’huile  la mise en œuvre de moyens de prévention et de lutte


contre les incendies

➢ Après trempe à l’huile, nécessité de dégraisser les pièces


3. Les traitements thermiques des aciers
Trempe au gaz

➢ Les conditions de refroidissement dépendent ici :


- De la nature du gaz (et essentiellement de sa capacité thermique)
- De la température du gaz
- De la pression du gaz
- De la vitesse relative du gaz par rapport à la surface de la pièce

➢ L’utilisation d’un gaz neutre  évite toute altération chimique de la surface de la pièce.

➢ Connaît un grand développement dans le cadre de l’utilisation des fours à vide. Il permet,
avec l’utilisation de gaz performant (azote, hélium, hydrogène) sous pression et le recours à
une circulation intense, d’espérer la réalisation de conditions de refroidissement similaire à
celles obtenues avec la trempe à l’huile avec l’avantage d’une circulation plus maîtrisable du
fluide de trempe

➢ Lorsque le gaz utilisé doit être recyclé  de prévoir un moyen de refroidissement


(échangeur) qui permette d’en extraire la chaleur avant de le renvoyer au contact de la pièce
3. Les traitements thermiques des aciers
Déformations et contraintes résiduelles après trempe

➢ Au cours de la trempe d’un acier, des changements de volume se produisent dus :


- au retrait : contraction proportionnelle liée au coefficient de dilatation du métal
- aux transformations allotropiques : gonflement dépendant des conditions dans
lesquelles se déroule la transformation  → 

➢ Pendant la trempe, la température n’est pas uniforme dans toute la pièce, d’où :
- la dilatation de l’acier n’est pas la même en tous points
- la transformation  →  se produit à des instants différents dans la pièce considéré 
dilatation anormale ne se manifeste donc pas au même moment en tous points

➢ Cette absence de synchronisme des changements de volume va engendrer :


- des déformations plastiques (à haute température)
- des déformations d'élasticités et donc de contraintes (T<500°C)
 apparition de fissure (tapure de trempe)

➢ les contraintes résiduelles ne sont pas toujours nocives et que le mécanicien peut avoir
intérêt à les prendre en compte lorsqu’elles sont favorables à la tenue d’une pièce
3. Les traitements thermiques des aciers
Le revenu

Objectif : Appliqué aux aciers au carbone alliés ou non alliés, après une trempe, le revenu a
pour objet de provoquer une précipitation du carbone sous une forme et dans des
conditions contrôlées afin de parvenir au durcissement optimal.
Cette opération engendre une évolution structurale depuis l’état métastable obtenu
après trempe vers un état plus proche de l’équilibre physico-chimique

➢ Les paramètres qui définissent les conditions d’exécution d’un revenu sont :
- la température de revenu (T maximale à laquelle est porté l’acier)
- la durée du maintien de T maximale
- la loi de refroidissement à laquelle la pièce est soumise à la fin du revenu

➢ Différents type de revenu (après trempe) existe :


➢ le revenu de détente
➢ le revenu habituel (ou banal)
➢ le revenu de durcissement secondaire
3. Les traitements thermiques des aciers
Le recuit

Objectif : éliminé toute l’histoire thermique de l’acier en ramenant le métal à l’équilibre


physico-chimique et mécanique

Principe : réalisé un cycle thermique


➢ Chauffage à une température de recuit
➢ Maintien isotherme à cette température
➢ Refroidissement lent dans l’air ou le four

Propriété recherchée :
➢ Ductilité maximale
➢ Dureté minimale
➢ Bonnes propriétés mécaniques

Dans la pratique, on distingue différents recuits en fonction des buts à atteindre :


- Le recuit d’homogénéisation
- Le recuit de régénération
- Le recuit complet
- Le recuit de détente
3. Les traitements thermiques des aciers
Le recuit d’homogénéisation
Objectif : réduire les hétérogénéités de composition chimique engendrées par le procédé de
solidification
➢ Pour réduire ces hétérogénéités, on fait intervenir la diffusion en portant l’acier à haute
température (T > 1100°C) et en le maintenant à cette température pendant le temps nécessaire
pour obtenir le résultat souhaité
➢ Le maintien est suivi d’un refroidissement assez rapide, provoquant généralement un fort
grossissement des grains,  nécessité d’affiner ultérieurement (réalisation d’un recuit de
régénération

Le recuit de régénération
Objectif : affiner le grain de l’acier après que celui-ci ait subi un grossissement excessif à la
suite d’une surchauffe accidentelle ou d’un recuit d’homogénéisation par exemple
➢ L’affinement des grains de l’acier est possible grâce à la transformation    et au
processus de germination et de croissance de l’austénite

➢ Le maintien à T maximale du cycle  assurer la mise à T uniforme de la pièce


➢ A T ambiante la structure de l’acier est constituée de ferrite (ou de cémentite) et de perlite
3. Les traitements thermiques des aciers
Le recuit complet
Objectif : homogénéiser la structure d’un acier non allié ou faiblement allié ; il permet aussi
d’affiner le grain de cet acier
➢ Il se définit essentiellement par son cycle thermique qui comporte :
- une austénitisation (conditions identique que celle qui précède la trempe)
- un refroidissement à l’air libre
➢ Un des intérêts de ce recuit est d’obtenir un matériau dont l’usinage et la déformation à
froid est facilité

Le recuit de détente
Objectif : diminuer les contraintes résiduelles préalablement générées par des cycles
thermiques ayant créé, des gradients thermiques et donc des déformations hétérogènes (à
l’occasion d’opération de formage, de soudage ou de traitements thermiques)
➢ Un traitement de relaxation comporte :
- un chauffage relativement lent (limiter les contraintes liées au gradients thermiques) à
la température choisie
- un maintien à la température choisie
- un refroidissement relativement lent (limiter les nouvelles contraintes liées au gradients
thermiques)

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