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2ème partie:

La Formation d’un Gisement à


Hydrocarbures
Les premiers travaux de recherche de pétrole
 Identifier les zones potentiellement pétrolifères.

Aux débuts de l’exploration pétrolière, la prospection était très aléatoire.


Sauf quand le pétrole affleurait à la surface, les puits étaient généralement
forés sur la base de vagues présomptions, des indices de surface et les
résultats étaient bien souvent décevants.

Edwin Laurentine Drake connu comme le "Colonel Drake" est le premier à


forer un puits dans le but précis de trouver du pétrole. Le 27 août 1859, il
fait jaillir du pétrole à Titusville, en Pennsylvanie.

On se contentait alors de forer les pièges visibles en surface, mais on s’est


très vite rendu compte que cela ne suffisait plus... Or, beaucoup de
structures sont masquées par des dépôts de sédiments, et il était
impossible de localiser les nombreux pièges situés sous la mer ou sous les
immenses couverts végétaux (forêts) et les déserts (Sahara).
1ère découverte de pétrole dans le monde (27 aout 1859)
Observations d’indices de surface
Carte topographique faisant ressortir les grandes structures profondes
Bassin de l’Ahnet
Structures visibles en surface

Structure de Bahar EL
Hammar visible sur
(carte réalisée à l’aide
Du satellite Digital
Globe)

De nombreuses
structures des bassins
du Sud Ouest (Ahnet
et Reggane) sont
visibles sur cartes
géologiques et cartes
satellites.
Formation d’un gisement d’HC
5 étapes sont nécessaires pour avoir un système pétrolier actif :

 Présence d’une Roche Mère et des conditions favorables pour la


génération des HC

 Expulsion des hydrocarbures vers une roche réservoir (migration


des HC sous l’effet de la charge sédimentaire)

 Présence d’une roche couverture (imperméable), capable de freiner


la migration des HC

 Présence d’une structure fermée et étanche pour piéger les HC.

 Cette succession d’étapes ordonnées dans le temps


peut donner naissance à un gisement d’hydrocarbures exploitable.
Gisement d’hydrocarbures conventionnels

Le FORAGE:
pour atteindre
le réservoir
Gisement classique de pétrole et de Gaz
Le processus de genèse des hydrocarbures
 L’histoire du pétrole et du gaz commence se déroule sur plusieurs
dizaines voire des centaines de millions d’années, avec la mort
d’organismes (animaux et végétaux), qui une fois enfouis et
accumulés dans un bassin sédimentaire et dans des conditions
particulières (anaérobies) et sous l’effet de la T°, la P, vitesse de
sédimentation/enfouissement, activités bactériennes, donneront
naissance aux hydrocarbures.

 C’est un long processus constitués d’étapes successives :


• Accumulation de la matière organique,
• Préservation,
• Enfouissement et sédimentation, puis
• Formation de pétrole et/ou de gaz et
• Migration.

 Au cours de cette longue histoire, les composés organiques subissent


de multiples transformations physiques et chimiques pour arriver au
bout du processus au pétrole et/ou gaz.
Processus de formation des HC

• La richesse en
La charge terrigène
MO,
La charge allochimique
• Les apports des
sédiments (la
charge), leur
nature;

• La sédimentation;

• La subsidence

Sont des facteurs


importants dans la

• Préservation de la
MO et

• sa transformation
en HC
Schéma simplifié de formation d’un gisement
conventionnel d’hydrocarbures

Le piège doit être en place avant la migration des HC,


si non il y’aura dismigration (pertes) des HC
Les qualités physiques d’une bonne roche mère

• Pour une meilleure préservation de la matière


organique, les roches sédimentaires dans
lesquelles elles s’accumulent (appelées Roches
mères) doivent être les plus imperméables
possibles: les argiles et les marnes sont de bons
candidats (roches très fines).

• Une bonne roche mère est composée d’éléments


fins mélangés avec de la matière organique (1 à
2%), qui préservée dans un milieu anaérobie et
sous l’effet de l’augmentation de la T° est
susceptible de générer des hydrocarbures
Composition de la roche mère
Genèse des Hydrocarbures
 Le pétrole et le gaz sont des combustibles fossiles issus de
la décomposition d’organismes (principalement du
plancton marin) accumulés dans des bassins
sédimentaires:
C’est la matière organique (MO) composée pour
l'essentiel : Carbone, Hydrogène, Azote et Oxygène.

 La MO est en partie préservée dans les milieux anaérobies


(pauvres en oxygène). Elle se mélange ensuite à des
matières minérales (particules d’argiles ou sables très fins),
créant ainsi des boues de sédimentation. Celles‐ci
s’accumulent par couches successives sur des dizaines
voire des centaines de mètres, au fond des océans, des lacs
et des deltas: elles sont communément appelées « les
roches mères »
Qu'arrive‐t‐il à la matière organique piégée
dans le sédiment?
• Les carbones et les hydrogènes s'unissent alors pour former de nouvelles
molécules composées de ces deux éléments et qu'on appelle des hydrocarbures
(HC).

• Les premières molécules à se former donneront naissance au CH4, le méthane


(gaz naturel). Ce méthane se forme dans les couches supérieures du sédiment;
on dit qu'il s'agit d'un gaz biochimique, parce qu'il est le produit de la
dégradation biochimique.

• A mesure de l'empilement des sédiments sur le plancher océanique (ce qui se


mesure en milliers de mètres), les molécules d'HC sont amenées à des
températures et pressions de plus en plus élevées; c'est l'enfouissement. A partir
d'ici, les molécules d'hydrocarbures vont devenir de plus en plus complexes.

• La dégradation passera de
– biochimique (régie par les bactéries) à,
– thermique (régie par l'augmentation de température).
Dépôt et préservation de la matière organique
dans un bassin sédimentaire
Genèse des Hydrocarbures
 Après la formation du CH4 biochimique (à la surface) et au
début de la sédimentation, jusqu’à une profondeur
d’environ 1000 m, la MO contenue dans les boues de
sédimentation subit une transformation sous l’action de
bactéries anaérobies qui en extraient l’oxygène et l’azote,
aboutissant à la formation de Kérogène, un composé solide
disséminé sous forme de filets au sein des sédiments,
contenant surtout du Carbone et de l’Hydrogène.

 Sous l’effet de l’enfouissement, les boues sédimentaires se


solidifient donnant naissance aux Roches mères
imperméables composées de particules fines susceptibles
de piéger et de préserver le Kérogène.
Genèse des Hydrocarbures (suite)
• L’enfouissement des sédiments se poursuit avec le temps et par
conséquent le kérogène est soumis à des températures géothermiques
de plus en plus élevées augmentant avec la profondeur, à raison de 3°C
(en moyenne) tous les 100 m (gradient géothermique).

• A une température d’environ 60° (soit une profondeur de 1500 à 2000 m),
il se produit un craquage thermique du Kérogène aboutissant à la
formation des HC liquides (pétrole brut): C’est le début de la fenêtre à
huile

• Entre 60 et 120° (2000 à 3000 m), le Kérogène se transforme en Pétrole


Brut avec un peu de gaz.

• A partir de 120° (+ de 3000 m), les molécules de pétrole brut sont


transformées en gaz: on a alors du gaz humide: C’est le début de la
fenêtre à gaz.

• Au‐delà de 150° (+ de 4000 m), il ne se forme que du méthane (Gaz sec).


Ce schéma résume ce qui se passe lors de l'enfouissement et à
quelle profondeur se forme l'huile et le gaz.

Formation du CH4

Début fenêtre à Huile

Fenêtre à Huile et Gaz

Fenêtre à Gaz
Maturation de la MO et formation des HC:
Diagenèse, Catagenèse, Métagenèse
La matière organique insoluble de la roche mère est nommée kérogène qui en
subissant le processus suivant, donnera naissance aux HC:

– La diagenèse: c’est la 1ère étape de transformation du Kérogène: elle va de la


compaction du sédiment à sa cimentation, en passant par des phases de
dissolution, de recristallisation ou de remplacement de certains minéraux.

– Vient ensuite la catagenèse: correspond à des profondeurs supérieures (à


partir de 1500 à 2000 m) et à des températures de l’ordre de 60 à 120°C : il y a
craquage thermique. Les composés se scindent en molécules de plus en plus
petites au fur et à mesure de l’enfouissement. La formation de pétrole
proprement dit a lieu à ce moment c’est la « la fenêtre à huile ».

– La métagenèse est la phase ultime de l’évolution d’un kérogène. C’est le stade


de la formation du gaz sec (méthane), par craquage du pétrole. On parle de
«fenêtre à gaz », située à partir de 3000 mètres de profondeur ou à des
températures de 100 à 120°C.
Les principales étapes de formation des HC (diagenèse,
catagenèse, métagenèse): Fenêtre à huile, Fenêtre à Gaz

La P et la T
augmentent avec
la profondeur:
‐ La T: 3 à 4°
tous les 100 m
‐ La pression ~
25 bar pour
100 mètres
 A 1000 m : la
T ~ 50 à 60° et
la P de 250 à
300 bars

métagenèse
La formation du gaz et du pétrole
 La proportion de liquides et de gaz dépend de la nature de la roche mère et de la
Température à laquelle elle est soumise:

• Si les débris organiques qui la composent sont principalement d'origine


animale, elle donnera plus de pétrole que de gaz. Si elle est constituée
essentiellement de débris végétaux, la roche mère produira plus de gaz.

 Au‐delà de 8 à 10 kilomètres, on ne peut plus trouver d'hydrocarbures : ils sont


détruits à cause de l'élévation de la température.

 Influence du facteur temps: Le temps joue un rôle majeur dans la genèse des
hydrocarbures. Cette genèse peut s'étendre sur une période de durée variable,
de quelques millions d'années dans les bassins très subsidents à plus d'une
centaine de millions d'années, dans le cas de bassins de plate‐forme peu
subsidents (cas des bassins sahariens).

Dès lors, on comprend mieux pourquoi le pétrole est classé parmi les énergies
non renouvelables.
3 Types de kérogène
• le kérogène de type I provenant
surtout d'algues riches en
lipides qui fournit surtout des
huiles riches en paraffiniques,
• le kérogène de type II
provenant de matière
organique marine qui fournit
principalement des produits
riches en aromatiques,
• le kérogène de type III
provenant surtout des plantes
supérieures et de l'humus,
riches en lignine et en cellulose
qui fournit des hydrocarbures
riches en aromatiques (origine
continentale). Ce type de
kérogène fournit peu de
produits liquides et plus de gaz
Les familles d'hydrocarbures
 Pétrole (PetraOleum , du mot grec Petra : roche et du latin Oleum: huile )
à traduire par huile de pierre ou huile minérale.
C'est un mélange complexe d’hydrocarbures, composés d’H et de C, +/-
liquides de différentes familles (paraffiniques, naphténiques, aromatiques)
associées à des composés oxygénés, azotés et sulfurés ainsi qu’à des
traces de métaux particuliers.

 Gaz naturel: un mélange d’hydrocarbures saturés


composé essentiellement de méthane CH4 (70 à
95%).
Il est associé aussi à d’autres alcanes (éthane
C2H6, propane C3H8, butane C4H10) et à du N2,
du CO2 et du H2S.
Composition chimique des hydrocarbures
 Hydrocarbures aliphatiques : atomes reliées entre elles formant une chaîne
ouverte avec une ou plusieurs ramifications:
– Hydrocarbures saturés : Une chaîne est dite saturée si toutes les liaisons entre les atomes de
carbone sont des liaisons simples.
Cas des alcanes : Les alcanes sont des hydrocarbures saturés à chaînes ouvertes
(aliphatiques). Toutes les liaisons carbone‐carbone (C‐C) sont simples et tous les atomes de
carbone sont tétragonaux.

– Hydrocarbures insaturés : Une chaîne est dite insaturée si elle comporte au moins une liaison
multiple (double ou triple) entre deux atomes de carbone.
Cas des alcènes qui sont des hydrocarbures insaturés comportant une seule liaison double
carbone‐carbone (C=C).

 Hydrocarbures cycliques : Les atomes de carbones de ces hydrocarbures


forment un ou plusieurs cycles fermés.

 Les Hydrocarbures aromatiques : On


reconnaît un hydrocarbure aromatique,
à la présence dans la molécule d'au
moins un cycle d‘atomes de carbone du
type du benzène (cycle hexagonal avec
trois double liaisons alternées avec trois
liaisons simples).
 Les alcanes : composés de molécules dont la chaîne d'atomes de carbone
est composée de liaisons simples, appelée chaîne aliphatique saturée
Le nombre de carbone varie le plus souvent entre 1 et plus de 20.
Autrefois, les alcanes étaient appelés paraffines.
Exemples : le méthane, le butane, l'hexane.
Formule brute : CnH2n+2.

 Les alcènes ou carbures éthyléniques: composés de molécules dont la


chaîne d'atomes de carbone contient une liaison double.
Le nombre de carbone varie le plus souvent entre 2 et plus de 20.
Autrefois, les alcènes étaient appelés oléfines
Exemples : l'éthylène, le butène, l'isobutène.
Formule brute : CnH2n
 Les diènes ou alcynes: sont les molécules qui contiennent plus d'une
double liaison dans la chaîne aliphatique.
Exemples : l'acétylène, les butadiènes.
Formule brute : Cn H2n‐2

 Les chaînes aromatiques: sont les molécules dont la chaîne d'atomes de


carbone contient au moins un cycle benzénique.
Le nombre de carbone est au minimum de 6.
Exemples : le benzène, le naphtalène.
Le gaz naturel
Le GN peut renfermer en quantité variable d'autres constituants gazeux
en particulier l'hydrogène sulfuré (H2S), le gaz carbonique (CO2) et
l'azote (N2).
L'hydrogène sulfuré et le gaz carbonique sont des produits provenant de
la transformation de la matière organique.
– A grande profondeur, H2S est produit par réduction des sulfates par
des bactéries. Il peut être dû aussi à l'activité magmatique. La
proportion d'H2S peut être très importante : 15 % dans le gisement
de Lacq, 88 % dans un gisement de l'Alberta. Les gaz renfermant de
l'H2S, même à l'état de traces, sont dits gaz acides.
‐ Le CO2 apparaît à différents stades de la transformation de la matière
organique par oxydation, fermentation ou décarboxylation de ses
constituants. C'est également un produit du métamorphisme, en
particulier il peut se former à partir des carbonates. Il peut provenir
également de l'oxydation des hydrocarbures par les sulfates.
‐ N2 se rencontre dans certains gisements, plus fréquemment dans les
séries carbonatées ou évaporitiques que dans les séries argileuses où
il serait absorbé.
Classification des gaz
• le « gaz à condensat ». Il forme une phase liquide dans le réservoir en
cours de production (aussi dit condensate, gas condensate, ou parfois
natural gasoline pour les anglophones) ;

• le « gaz humide ». Il forme une phase liquide en cours de production


dans le conditions de surface ;

• le « gaz associé ». C'est le gaz qui coexiste avec une phase « huile » (à
prendre ici au sens anglosaxon de "pétrole") ; cette catégorie (gaz
associé) comprend le gaz de couverture (« Gas‐cap gaz », qui s'est
accumulé dans le réservoir). Elle comprend aussi le gaz dissous dans
certains pétroles, qui dégaze spontanément lors de la décompression
ou quand le pétrole refroidit.

• les gaz non‐associés (non‐associed gaz pour les anglophones). ils


incluent parfois les condensats de gaz naturel provenant du gaz humide
Les Pétroles bruts
• Le pétrole brut (Oil, Crude Oil) comporte des produits variés. On
parlera d’huiles légères pour désigner celles composées
largement d’hydrocarbures et d’huiles lourdes pour distinguer
celles à forte viscosité due à une forte proportion en résines et
asphaltènes. Les pétroles bruts sont généralement constitués,
pour la plus grande partie, d'hydrocarbures liquides. Ils
renferment aussi en solution des hydrocarbures gazeux et
solides en quantités variables. Les bruts légers présentent une
forte proportion de gaz, les bruts lourds, une forte proportion de
solides.
• On distingue suivant leur composition :
• Les hydrocarbures saturés (C5 à C40) (alcanes): 15 à 35%
• Les bruts aromatiques (alcenes): 30 à 35%
• Les bruts naphténo‐paraffiniques ou paraffiniques: plus de 30%
• les bruts lourds.
• Les bruts peu mâtures sont généralement lourds et riches en
composés non hydrocarbonés et en asphaltènes.
Qualité des bruts
• Les bruts sont classés selon leurs densités exprimées en Degré API.
– Léger (supérieur à 31,1° API) ("light")
– Moyen (de 22,3 à 31,1° API) ("medium")
– Lourd (de 10 à 22,3° API) ("heavy")
– Extra lourd (inférieur à 10° API) ("extra heavy)
Et leur teneur en soufre
Hydrocarbures solides
Généralement, on désigne sous le nom d'asphaltes ou de bitumes, des produits plus ou moins
solides. Le terme paraffine désigne des composés paraffiniques au‐delà de C16.

 Famille des bitumes : sables asphaltiques, schistes bitumineux: Les bitumes sont définis
comme des mélanges visqueux naturels composés d'hydrocarbures lourds, et parfois de
produits sulfureux. Leur forte viscosité et leur densité ne permettent pas de les récupérer
par les procédés traditionnels; iuls sont classés dans la cétgorie des HC non convnetionnels

– Les sables asphaltiques ou bitumineux: Les sables asphaltiques sont des roches
sédimentaires, consolidées ou non, contenant du bitume ou d'autres produits pétroliers
lourds à viscosité élevée. Ces sables sont souvent bien classés, poreux et perméables. Le
bitume représente environ 20 % en poids de la roche imprégnée.

– Les schistes bitumineux: Ce sont des roches sédimentaires généralement argileuses,


mais parfois carbonatées, riches en matière organique insoluble, le kérogène, pauvres
en bitumes et susceptibles de donner des hydrocarbures par pyrolyse, à des
températures de l'ordre de 500°C. La matière organique est composée essentiellement
de débris d'algues. La composition chimique est variable, mais toujours complexe. La
densité de ces roches est faible en raison de la forte teneur en matière organique.
Migration des hydrocarbures
• Contrairement à une croyance très répandue, un réservoir de pétrole n'est pas
un immense lac souterrain. Il s'agit bien souvent d'une roche solide mais
poreuse. En se déplaçant d'un pore à l'autre ou en s'écoulant par des fractures,
le pétrole migre lentement vers la surface. Pour constituer une matière
première intéressante à exploiter, les hydrocarbures doivent donc migrer et se
concentrer dans un réservoir. La roche qui va les accueillir sera poreuse et
perméable, contrairement à la roche mère : on parle de roche réservoir.
Maturation du kérogène et formation de la roche mère
Etape 1 : au début de la cuisson du
kérogène, chaque petit filet de kérogène
produit de l'eau qui est parfois expulsée sous
l'effet de la pression des couches situées au-
dessus du sédiment

Etape 2 : en cours de la cuisson, chaque petit


filet de kérogène commence à produire
des hydrocarbures

Etape 3 : chaque petit filet de kérogène a


produit à peu près tous les HC qu'il pouvait
produire. Sous l’effet de la pression,
"la migration primaire" commence.
Expulsion/Migration des HC
 Le phénomène de migration/expulsion des HC et de l’eau issus du Kérogène commence, déjà au
sein de la roche mère puis vers la roche réservoir.

 Les hydrocarbures vont quitter la roche mère et rejoindre une formation poreuse perméable. Au
cours de leur déplacement, ils peuvent rencontrer une structure d'origine tectonique et / ou
stratigraphique (dit piège) permettant leur accumulation.

• La migration primaire concerne la sortie des HC de la roche mère vers la première formation
poreuse perméable rencontrée. Elle est étroitement liée à la genèse des hydrocarbures et
concerne des distances de l'ordre de la centaine de mètres.

• La migration secondaire se produit au sein de roches poreuses perméables et peut


concerner des distances beaucoup plus importantes (quelques centaines de kilomètres).

 De faible densité, les HC expulsés ont tendance à remonter jusqu’à la surface où ils s’échappent
très lentement : ils sont alors soit perdus ou dégradés en bitumes: c’est la migration secondaire
Cet indice peut être utilisé, lors des travaux de prospection, comme indicateur possible de
l’existence d’un gisement profond susceptible de contenir des HC.

 Parfois, la migration du pétrole brut vers la surface est empêchée par une formation géologique
imperméable, comme une couche de sel ou d’argile par exemple, appelée « roche‐couverture ».

Les HC, associés à de l’eau, s’accumulent alors dans la couche perméable sous‐jacente (roche
réservoir) créant ainsi un gisement.
La migration des hydrocarbures
• La migration des gouttelettes de pétrole se fait grâce au
déplacement de l'eau dans les formations rocheuses. En effet,
les eaux souterraines se trouvent non seulement dans les
couches superficielles, mais aussi en grande profondeur où
elles circulent très lentement. Ce sont elles qui, en migrant,
entraînent les gouttelettes de pétrole avec elles

• La migration s’effectue en plusieurs étapes :


• La compaction provoque un déplacement des fluides
dans la roche mère. Il y a alors expulsion de l’eau puis
des huiles depuis la roche mère vers un drain, qui
conduira les hydrocarbures vers un réservoir : c’est la
migration primaire.
• La migration secondaire désigne le déplacement dans le
drain vers la roche réservoir, jusqu’à trouver un piège,
et une roche couverture imperméable qui bloquera la
progression des hydrocarbures.
Migration et formation d’une
accumulation d’HC (gisement)

Migration secondaire

Migration primaire
La dismigration
Si les
hydrocarbures ne
rencontrent pas
de piège au cours
de leur migration,
ils vont atteindre
la surface du sol,
disparaître par
évaporation et /
ou être détruits
Au cours du temps, une accumulation d'hydrocarbures peut
par oxydation. être modifiée ou détruite par des mouvements tectoniques,
Dans ce cas, on entraînant de nouvelles migrations et la formation de
parle de nouvelles accumulations ou des dismigrations.
dismigration
Les facteurs contrôlant la migration
Les migrations sont fonction des caractéristiques pétrophysiques des roches, elles
seront facilitées par l'existence de voies naturelles (passées détritiques perméables
formant des drains pour les transferts latéraux, micro fissures pour les déplacements
verticaux).
La Migration primaire débute à partir d'un certain stade de transformation du
kérogène. Elle fait intervenir des forces qui permettent aux fluides générés de
sortir d'une formation quasi imperméable.

Le déplacement des hydrocarbures au sein de la roche mère sous forme de bulles


et de gouttelettes est conditionné par le diamètre des produits transportés, par le
diamètre des pores et de leurs communications ainsi que par les phénomènes de
pression capillaire.
Le libre déplacement n'est possible que si le diamètre des gouttelettes est
inférieur à celui des étranglements (au delà, les forces capillaires à vaincre sont
trop importantes).
Les hydrocarbures vont du méthane dont les molécules ont un diamètre de l'ordre
de 4 Å (Angström) aux composés lourds avec des diamètres de 50 à 100 Å. Le
diamètre des pores des argiles est de l'ordre de 50 à 100 Å aux environs de 2 000
m de profondeur et inférieur à 50 Å au‐delà.
• Une partie des HC pourrait être évacuée en solution dans les eaux de
formation au cours de la diagenèse. Cependant, la genèse des HC liquides
se situe à des T° de l'ordre de 50° à 120°C, ce qui correspond généralement
à un degré de compaction avancé où la plus grande partie de l'eau
initialement contenue dans la roche mère (à l'exception de celle provenant
de la transformation des smectites en illites) est déjà expulsée.

• Lorsque la saturation en huile dans la roche mère atteint 30 à 50 %, l'eau


interstitielle est généralement structurée et mouille les parois des pores.
Ces conditions permettent, sous l'action d'un gradient de pression, un
déplacement de l'huile en phase constituée.

• La formation d‘HC à partir du kérogène entraîne une augmentation de la


pression au sein de la roche mère due à l'expansion de l'eau interstitielle et
à l'augmentation du volume des HC sous l'action de la température.
Lorsque cette pression de confinement devient supérieure à la pression de
fracturation de la roche, des micro fissures vont s'ouvrir et permettre aux
HC de s'échapper.
Formation de piège primaire
• Si unefermeture
permet le piégeage
des hydrocarbures à
proximité de la
roche mère, il
n'y a pas réellement
de migration
secondaire. Il se
forme une
accumulation
d'hydrocarbures sur
place et l'on parle,
dans ce cas, de
piège primaire ou
de réservoir piège
Gisement d’hydrocarbures conventionnels: synthèse
génération/expulsion/migration/piégeage/dismigration

dismigration des
HC vers la surface

Migration primaire vers les


réservoirs et secondaire au sein
du réservoir
Les roches réservoirs
Les formations sédimentaires qui peuvent constituer
des roches réservoirs sont caractérisées par des
valeurs de porosité (% des vides) et de perméabilité
K plus ou moins importantes.

Les paramètres caractérisant une roche réservoir


saturée en HC:
La porosité
La perméabilité
La hauteur utile, hauteur imprégnée
La saturation en fluide
Qu’est ce qu’un bon réservoir
Caractéristiques des roches sédimentaires
Généralement,
une roche
sédimentaire
est constituée
de grains,
d'une matrice
et des "vides" :
les pores qui
peuvent
contenir les
fluides
interstitiels
La tailles des grains
• L'échelle de taille des grains généralement adoptée par
les pétroliers pour les sédiments détritiques est
l'échelle de Wentworth ; elle est établie en fonction
des dimensions des mailles des tamis utilisés pour la
séparation des éléments constituant les roches
meubles.

• On distingue trois classes granulométriques :


– Les rudites : éléments en majorité supérieurs à 2 mm.
– Les arénites ou "sables" : éléments en majorité compris
entre 2 mm et 62.5 microns. Elles sont séparées en cinq
groupes (de très fin à très grossier).
– Les lutites ou pélites : éléments en majorité inférieurs à
62.5 microns. Elles sont séparées en deux groupes : les
silts compris entre 62.5 et 4 microns et les argiles de
dimension inférieure à 4 microns.
Echelle de Wentworth*

* Remarque : les termes rudites, arénites et lutites sont surtout utilisés pour la classification
et la nomenclature des roches sédimentaires d'origine détritique
La Matrice
• La matrice lie les grains entre eux. Elle
apparaît comme une matière amorphe plus ou
moins dure et compacte.
Lorsqu'elle existe, elle peut apparaître sous deux
formes différentes suivant sa nature et son
origine :
– un liant contemporain de la sédimentation qui
est représenté par la fraction lutite du dépôt,
– un ciment, le plus souvent clairement cristallisé,
qui résulte d'une précipitation à partir des
solutions ou d'une transformation d'une partie du
sédiment originel par des actions de diagenèse
Pores et porosité
• Les fluides (eau, hydrocarbures, hydrogène sulfuré, gaz
carbonique, etc.) contenus dans une roche occupent les
pores de la roche.

• Le volume poreux d'une roche est généralement très


hétérogène. Les pores présentent des formes irrégulières et
sont plus ou moins reliés entre eux par de fins canaux
tortueux.

• La porosité est la fraction du volume d'une roche non


occupée par des éléments solides.

• On distingue différents types de porosité :


– Porosité totale
– Porosité effective
• La porosité totale Øt est égale au rapport du
volume total des pores existant entre les éléments
minéraux de la roche sur le volume total de la
roche. Elle est exprimée en %
Vp = volume des pores,
Vs = volume occupé par les éléments solides,
Vt = volume total de la roche.

• La porosité totale Øt (Ø1 + Ø2) englobe:


‐ la porosité intergranulaire Ø1 constituant la porosité
primaire, qui dépend de la forme et de la taille des
grains et de leur classement,
‐ la porosité secondaire Ø2 composée de la porosité
vacuolaire acquise par dissolution et la porosité de
fissure et/ou de fracture, acquise mécaniquement.
Les valeurs de porosité sont déterminées :

Méthode directe : au laboratoire par un appareil appelé


Porosimètre sur des échantillons de roches. La méthode consiste à
mesurer le volume du solide Vs qui est obtenu par la poussée
d’Archimède après saturation des échantillons par le xylène.

Méthode indirecte : à l’aide des diagraphies:


– Neutron C.N.L (compensated neutron log)
– F.D.C (formation density compensated)
– Sonic ( notamment en présence de caves)

Elle peut être estimée sur des échantillons de roches ou des lames
minces au microscope (les pores sont colorés au Bleu de
methylène)
Les Types de porosité

Un grès à porosité intergranulaire


Un Sable non consolidé (très poreux) (en bleu)

Les types de
porosités
dans les
formations
carbonatées
Visualisation de la porosité
(effective) sur lames
minces (microscope):

Les lames colorées au Bleu


de méthylène permettent
de visualiser la porosité.

Dans ce cas les grains sont


de taille appréciable, bien
classés
La porosité intergranulaire
(entre les grains ou entre
grains et matrice
détritique) est bonne à
assez bonne
Porosity
• Effective Porosity ‐ the
pores are connected, liquid
can easily flow through
(sponge)

• Ineffective Porosity ‐ the


holes are not connected.
Liquid cannot find a path
through; it just gets stuck
in the holes. (cork)

63
Porosité
intergranulaire et
porosité de fissures
 Les roches sont
parfois affectées, au
cours de leur
histoire de dépôt,
par la compaction
et la diagenèse qui
réduit la Porosité et
la K

 Il est possible
d’augmenter les
qualités d’une
roche réservoir en
utilisant la
fracturation
hydraulique ou
l’acidification
La perméabilité (K)
Un milieu poreux ne permet le déplacement des fluides que dans la mesure où ses
pores sont reliés entre eux (connectivité); on dit alors qu’il est perméable.

La K représente ainsi la facilité avec laquelle une formation permet à un fluide de


viscosité donnée de la traversée.
Elle est exprimée par la loi de Darcy, comme étant : la connectivité d’un milieu d’un
centimètre de long (dx), laissant passer un volume de 1 cmᶟ (Q) par unité du temps (s),
d’un fluide ayant une viscosité d’un centipoise (µ) sous l’effet d’un gradient de pression
(∆P) d’un atmosphère à travers une section (s) d’un cm².
La formule est exprimée comme suit : Q = k .S/µ. ∆P/∆I
Q : débit du fluide traversant la roche en cm3/s,
S : surface de passage du fluide en cm2,
µ : viscosité du fluide en centipoises (viscosité dynamique),
∆P/∆I : Gradient de pression en bar/cm,
k : perméabilité de l'échantillon exprimée en darcy (d).

La perméabilité peut être calculée au laboratoire à l’aide d’un perméamètre ou


déterminer indirectement à partir des essais des puits (test, MDT).
Le darcy a la dimension d'une surface et est égal à 1 μm2 (10‐6 mm2). Malgré les
apparences, c'est une unité très grande et l'on utilise en général le md.

Dans le cas où un seul fluide homogène est présent dans la roche et si ce fluide n'a
aucune action sur le milieu poreux, la perméabilité définie est dite absolue à ce fluide.
Mais en général, un réservoir pétrolier renferme plusieurs fluides (eau, gaz, huile).
Dans ce cas, leurs débits interférent et influent sur la perméabilité de la roche:

• La perméabilité effective à un fluide exprime la propriété d'une roche à être


traversée par ce fluide en présence d'autres fluides. Elle dépend de la roche
elle‐même, mais aussi du pourcentage des différents fluides présents.
La perméabilité effective est inférieure à la perméabilité absolue définie pour
chaque fluide.

• La perméabilité relative à un fluide est le rapport de la perméabilité effective


sur la perméabilité absolue à ce fluide.

La perméabilité est dite faible de 1 à 10 md, médiocre de 10 à 50 md, moyenne de 50


à 200 md, bonne de 200 à 500 md et excellente si elle est supérieure à 500 md.

Pour un gisement de gaz, la perméabilité minimale pour permettre l'écoulement est


de l'ordre de 0.1md, pour un gisement d'huile de l'ordre de 10 md.
Dans un gisement, on est généralement amené à distinguer la
perméabilité horizontale et la perméabilité verticale: à cause de
l'hétérogénéité des roches, la perméabilité varie avec la direction
considérée.
Saturation en fluides
La saturation en HC dans un réservoir est toujours inférieure à 100 %, elle est
en général de l'ordre de 80 % (50 % dans les cas les plus défavorables). Les 20
% restant représentent la saturation en eau irréductible.

Avant l'accumulation des HC, les pores de la roche réservoir étaient remplis
par l'eau de formation; des HC en ont déplacé une partie; seule l'eau
mouillant la roche est restée en place, elle constitue l'eau irréductible.

La saturation d'un fluide est le rapport du volume du fluide considéré sur le


volume total des pores.
Par exemple, la saturation en eau Sw (%) = Volume d'eau/Volume des pores

La somme des saturations est égale à 1.


• Saturation en gaz Sg = 1‐Sw
• Saturation en huile Sh = 1‐Sw

La saturation est déduite des mesures de labo et calculée à partir des


diagraphies électriques.
Exemples de réservoirs
Pour les réservoirs à plus de 70 Millions de tonnes:
‐ Les réservoirs gréseux renferment près de 60% de réserves d’huile
‐ Les carbonates qui ne représentent que 16% des matériaux des bassins
renferment environ 40% soi 2/3 ‐ 1/3 et ca peut passer au 1/3 – 2/3 si on ne
considère que les géants américains qui sont pour la plupart des réservoirs
carbonatés. Mais la part des réservoirs détritiques est plus importante en ce
qui concerne le Gaz.

‐ En Algérie, les formations gréseuses constituent la majorité des réservoirs de la


plate‐forme saharienne (Trias, carbonifère, Dévonien Ordovicien, Cambrien).
Quelques formations carbonatées (constructions récifales) sont présentes dans
le bassin de Bechar et la région de Bordj Nili (pas loin de Hassi R’mel),

‐ Dans le domaine atlasique (Tellien et saharien), en plus des formations


gréseuses du Jurassique et Crétacé (Albien), les formations carbonatées
peuvent constituer de bons réservoirs
Abondance des roches sédimentaires

Production à partir des réservoirs


de roches sédimentaires
Les réservoirs non‐conventionnels
Les réservoirs non‐conventionnels sont des formations qui
présentent des caractéristiques pétrophysiques de K très
faible : ils doivent être stimuler (fracturation Hydraulique)
pour extraire les HC de la roche.
Les roches Couvertures
Ce sont des formations sédimentaires ayant des qualités de
roches imperméables (K très faible ou nulle) capable de
freiner l’avancée des HC.

Les formations qui présentent naturellement ces qualités:


‐ Les formations évaporitiques: sel et anhydrite;
‐ Les formations argileuses;

Une bonne couverture à généralement une extension


régionale et une épaisseur suffisante.

Une roche qualifiée de bonne couverture peut perdre sa


capacité d’étanchéité si elle est soumise à des contraintes
tectoniques aboutissant par exemple à sa fissuration
surtout si elle n’est pas assez épaisse.
Les pièges à Hydrocarbures
‐ Les roches réservoirs ont la capacité d’accueillir des quantités d’HC
grâce à leur caractéristiques de Porosité et de perméabilité.
‐ Les roches couvertures qui les surmontent, non‐perméables, ont
pour rôle de bloquer la migration des HC vers le haut.
‐ Pour avoir un gisement, il faut que ces HC soient retenus dans un
volume fermé et étanche appellé piège.
On distingue différents type de pièges:
• Les pièges structuraux où interviennent principalement des
phénomènes tectoniques (plis, failles, combinaison des deux).
• Les pièges stratigraphiques dus à des phénomènes lithologiques
(variations latérales de perméabilité), sédimentaires (biseaux
stratigraphiques, lentilles, récifs), diagénétiques (dolomitisation)
et paléogéographiques (discordance angulaire).
• Les pièges mixtes où interviennent à la fois les déformations
structurales et les variations stratigraphiques ou lithologiques. Les
dômes de sel peuvent être classés dans cette catégorie
Différents types de pièges
Piège structural
Structure en forme de dôme, engendrée par la déformation
des couches géologiques après leur dépôt sous l’effet de la
tectonique: exemple l’anticlinal, les blocs faillés.
Piège stratigraphique
Un piège pétrolier dont l’existence est indépendante de la
géométrie de déformation du sous‐sol

Exemples:

Biseaux

lentilles
Dome
Sableuses
de sel
Détermination
d’un piège par
biseau à l’aide
des corrélations
Pièges liés aux dômes de sel
Les pièges liés aux dômes de sel sont nombreux et variés, souvent de bonne productivité,
mais de faible extension et très complexes:
• Pièges de cap rock
Ce sont ceux qui sont le plus étroitement liés au dôme de sel. Le cap rock est plus ou
moins développé suivant le degré de maturité du dôme et sa vitesse de croissance.
Il est principalement composé de carbonates (calcaires et dolomies) et de sulfates
(anhydride et gypse).
Le cap rock placé en position structurale haute et fermée par rapport aux terrains
avoisinants draine l'huile et permet son accumulation. Super cap rock
Pièges de super cap: Les horizons réservoirs
déformés et bombés au‐dessus du sel
prenant une allure anticlinale donnent
naissance à un deuxième type de piège dit
de super cap. Le plus souvent les gisements
de super cap sont très faillés et séparés en de
nombreux compartiments imprégnés.
Pièges de flanc:
Les niveaux réservoirs relevés contre le sel et
sectionnés par lui ou par des failles donnent
naissance aux pièges de flanc. Pièges de flancs
Notion de fermeture
Les indicateurs de la maturité de la roche mère
R° (réflecteur de la virilité): indicateur de la maturité

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