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SITUATION D’APPRENTISSAGE :

Un élève de la Terminale C du lycée Moderne de Cocody, séjourne à Jacqueville chez son oncle
pendant les congés de Pâ ques. Il découvre de gros tuyaux (pipeline) au large de la lagune. Son
oncle, un agent de la SODEMI, lui apprend que les tuyaux proviennent d’un gisement de pétrole
situé dans les profondeurs marines et ils transportent le pétrole brut. De retour dans son lycée, il
informe ses camarades de classe et ensemble ils décident de localiser les gisements pétrolifères
en Cô te d’Ivoire puis d’expliquer leur mise en place.

COMMENT LES GISEMENTS PETROLIFERES SE SONT-ILS MIS EN


PLACE DANS LE SOUS-SOL DE LA C.I ?
La découverte des pipe-lines par un élève de TC au large de Jacqueville, a permis de constater
que des gisements pétrolifères se sont mis en place dans le sous-sol de la C.I. On peut alors
supposer que :
- Les gisements pétrolifères se sont mis en place dans des roches.
- Les gisements pétrolifères se sont mis en place selon un mécanisme.

I/ LES GISEMENTS PETROLIFERES SE SONT-ILS MIS EN PLACE DANS DES


ROCHES ?

1- Observation
L’observation porte sur des documents montrant la carte géologique de la Côte d’Ivoire et les
principales ressources minières et pétrolifères.

2- Résultats (Voir documents 1 et 2)

3- Analyse des résultats


La carte des principales ressources minières et pétrolifère de la Côte d’Ivoire montre une zone
côtière comprenant le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire situé le long de la côte au sud.
Cette zone représente l’unique zone de potentiel pétrolier. La plate- forme pétrolière limitée
au sud par le Golfe de Guinée est subdivisée en 2 parties :
 Le bassin sédimentaire terrestre allant de Sassandra à la frontière ivoiro-ghanéenne
avec les villes pétrolières de Grand- Bassam et Jacqueville ;
 Le bassin sédimentaire océanique (en mer) large de 25 à 30km. Ce bassin est subdivisé
en deux (2) marges géologiquement distinctes de part et d’autre d’un axe parallèle à la
longitude 5°W : la marge de San-Pedro à l’ouest jusqu’à la frontière ivoiro-libérienne
où les enregistrements sismiques effectués n’ont décelé aucun puits pétrolier. Par
contre, la marge d’Abidjan à l’est de l’axe jusqu’à la frontière ivoiro-ghanéenne,
contient la totalité des puits forés.
Les principales villes où l’on rencontre le pétrole sont Grand- Bassam et Jacqueville. Par
ailleurs Grand-Bassam est la ville où l’on trouve exclusivement le gaz. Ces villes sont des lieux
où se sont accumulés de façon naturelle dans le sous-sol le pétrole et le gaz susceptibles d’être
exploités. Ces lieux constituent des gisements dits gisements pétrolifères.

Un gisement pétrolifère est un lieu ou une zone où l’on trouve du pétrole en quantité
suffisante pouvant justifier une exploitation.
La carte géologique de la Côte d’Ivoire montre que les gisements pétrolifères sont rencontrés sur le
bassin sédimentaire constitué lui-même de roches sédimentaires (sable, argile, grès…). Le pétrole
est emmagasiné dans les roches sédimentaires. Celles-ci sont de ce fait appelées roches magasin. Une
roche magasin est une roche poreuse susceptible de retenir le pétrole comme l’eau dans une éponge.
Les roches sédimentaires sont le type de roche-mères où l’on trouve les gisements pétrolifères. Ce
sont des roches encaissantes.

Les roches dans lesquelles se sont mis en place des gisements miniers sont appelées roches
encaissantes.
4- Conclusion
Les gisements pétrolifères se sont mis en place dans des roches.

II- LES GISEMENTS PETROLIFÈRES SE SONT-ILS MIS EN PLACE SELON UN


MECANISME ?
1- Observation
L’observation porte sur un document montrant la formation d’un gisement d’hydrocarbure.

2- Résultats
(voir document 3)

3- Analyse des résultats


La formation d’un gisement d’hydrocarbure (pétrole et gaz) se déroule en plusieurs étapes :
- Dépôt ou accumulation de la matière organique dans des bassins sédimentaires ;
- Maturation ;
- Formation et migration des hydrocarbures ;
- Accumulation des hydrocarbures dans les pièges

4- Interprétation des résultats

- Dépôt ou accumulation de la matière organique dans des bassins sédimentaires :


Transportés par des agents (vent, eau…), les matières organiques (phytoplancton, flore continentale)
ont été déposées dans des bassins sédimentaires (bassins lacustres ou marins) subsidient en milieu
réducteur (peu oxygéné).
- Maturation :
La transformation des sédiments en pétrole nécessite une maturation de la matière organique. Celle-ci
n’est possible que dans les zones de subsidence (Subsidence : Lent mouvement d'affaissement d'un
bassin sédimentaire sous le poids de ses dépôts).Au début de la sédimentation (se faisant en même
temps que celle des argiles, ces roches protègent les sédiments de l’oxydation, étant un milieu
réducteur) jusqu’à une profondeur d’environ 1 000 mètres, la matière organique contenue dans les
boues de sédimentation subit une transformation sous l’action de bactéries anaérobies (vivant en
milieu privé d’oxygène) et sous l’effet de la pression et de la température (élévation de 30° par km).
Elles en extraient l’oxygène et l’azote, aboutissant à la formation de kérogène (Forme sous laquelle
se présente la majeure partie de la matière organique fossilisée dans les roches).
- Formation et migration des hydrocarbures :
La matière organique qui perd de l’azote et de l’oxygène, libère des carbones et de l’hydrogène,
éléments composant les hydrocarbures ou pétrole. Le pétrole formé dans les argiles (roche mère,
imperméable et de faible porosité), sort sous l’effet de la pression (poids des sédiments), pour aller
dans les roches poreuses (grès, sables) : on parle de migration primaire. La roche poreuse est
perméable, le pétrole y circule : c’est la migration secondaire. La roche poreuse est appelée roche
réservoir. Si aucune entrave n’est faite, le pétrole circule et migre en surface (cas des sables
bitumeux) ou dans la mer.
- Accumulation des hydrocarbures dans les pièges :
Si une roche imperméable fait obstacle au mouvement du fluide, il s’emmagasine dans la
roche réservoir ; on parle d’accumulation ou piégeage. La roche obstacle s’appelle roche-
couverture. Le pétrole expulsé de la roche est associé à du gaz et de l’eau de formation. Une
fois piégé, les trois éléments (eau, pétrole, gaz) se séparent en fonction de leur densité
respective. On observe ainsi trois types de contact :

➢ Contact huile-eau ;

➢ Contact huile-gaz ;

➢ Contact gaz-eau.
L’eau étant plus dense, se retrouve en-dessous, le gaz plus léger au-dessus, le pétrole ayant
une densité variant entre 0,75 et 0,96 a tendance à occuper la partie la plus haute du
réservoir. Les pièges sont les structures permettant l’accumulation des hydrocarbures.
Les pièges à pétrole sont donc des structures géologiques dans lesquelles les hydrocarbures
(pétrole) ont été arrêtés dans leur migration, se sont accumulés et ont été conservés dans le
temps pour former un gisement. Il existe trois principaux types de pièges (voir document 4) :

➢ Les pièges structuraux ;

➢ Les pièges stratigraphiques ;

➢ Les pièges mixtes.


4- Conclusion
Les gisements pétrolifères se sont mis en place selon un mécanisme qui se déroule en plusieurs étapes.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Les gisements pétrolifères se sont mis en place dans les roches sédimentaires selon un mécanisme.

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