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Activité bilan : Photosynthèse et énergie fossile

L’origine biologique du carbone composant les combustibles fossiles est attestée par la présence d’empreintes d’êtres
vivants dans leurs gisements ou de fossiles géochimiques parmi leurs constituants.
 Les empreintes de feuilles, de tronc retrouvées dans les charbons suggèrent que la matière carbonée de ce
combustible dérive de restes de végétaux continentaux.
 Les pétroles contiennent des molécules dont la structure est très semblable à celle de molécules présentes chez
des êtres vivants. Ces hydrocarbures sont considérés comme étant des reliques de la matière carbonée
d’organismes vivants de type planctonique, d’où le nom de fossiles géochimiques données à ces molécules.

Le charbon et le pétrole se sont formés en plusieurs dizaines de millions d’années à partir d’une biomasse initiale.
 Cette biomasse a été produite à partir du CO 2 atmosphérique et de l’énergie lumineuse grâce à la
photosynthèse.
 La formation d’1 litre de pétrole est le résultat de la transformation de 23 tonnes de matières organiques
initiales ! L’énergie solaire d’origine ayant permis la synthèse de la biomasse se trouve donc « concentrée »
dans les combustibles fossiles.
 Il faut quelques minutes pour brûler un litre de pétrole ou 1 kg de charbon qui ont mis plusieurs millions
d’années à se former ! Les combustibles fossiles sont donc de ce fait des sources d’énergie non renouvelables à
l’échelle de la durée de vie d’un être humain.

La formation d’un gisement de charbon ou de pétrole implique des conditions écologiques et géologiques particulières.
 L’endroit doit d’abord être caractérisé d’abord par une très importante productivité primaire afin de permettre
une accumulation d’organismes morts qui vont échapper à l’action des décomposeurs, pendant une très longue
durée.
 L’endroit doit être caractérisé ensuite par un dépôt de sédiments abondant d’une part et par une subsidence
d’autre part. Ces caractéristiques se rencontrent dans les bassins sédimentaires.
o Sous l’effet conjugué de cet enfouissement par les sédiments et de cet enfoncement, les matières
organiques se transforment progressivement au fur et à mesure que la température et la pression
auxquelles elles sont soumises augmentent.
o Ainsi le pétrole se forme dans un intervalle précis de profondeurs que les pétroliers qualifient de
« fenêtre à huile » et qui se situe entre 2 et 3 km lorsque la température est comprise entre 60 et
100°c.
 En outre dans le cas du pétrole, celui-ci migrant spontanément de la roche-mère (= roche dans laquelle il se
forme) vers la surface, il est nécessaire que sa remontée soit bloquée par une roche imperméable et qu’il
s’accumule dans une roche poreuse (= roche réservoir) située juste avant.
La prospection des gisements de combustibles fossiles repose sur la connaissance des conditions géologiques de leur
formation.
De la même façon les techniques mises en œuvre pour l’exploitation d’un gisement devront tenir compte de la
localisation et des caractéristiques de ce dernier. Ces techniques sont onéreuses. Elle ne doivent pas porter atteinte à
l’environnement.

L’utilisation massive des charbons et pétroles comme source d’énergie par l’Homme depuis près de 200 ans, se traduit
par une augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
 Quand l’Homme brûle un combustible fossile :
o il libère de l’énergie solaire du passé qui a été stockée dans la biomasse au moment de sa
formation ;
o il produit et rejette instantanément dans l’atmosphère du CO2 qui y a été prélevé pendant des
millions d’années.
 Cette augmentation de la concentration atmosphérique en CO2 :
o accroît l’effet de serre naturel et entraîne une hausse de la température moyenne, ce qui est à
l’origine d’un dérèglement climatique non sans conséquence sur la biodiversité des écosystèmes
continentaux ;
o provoque une acidification des océans qui absorbent ce CO2, ce qui fragilise les écosystèmes
marins et menace la biodiversité océanique.
 Ces conséquences sont d’ores et déjà perceptibles et se manifesteront encore pendant plusieurs centaines
d’années au moins.

A l’aide des informations ci-dessus, compléter le schéma bilan suivant.

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