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1PEI Cours Simon
1PEI Cours Simon
-> 4 facteurs ont contribué à mettre au jour un contexte d’interdépendance écologique mondiale
1. Les écosystèmes, les dégradations et les pollutions sont transfrontaliers
2. Certains milieux naturels sont partagés par la communauté internationale
3. Certaines sources de pollution émises localement ont des effets mondiaux
4. Les problèmes environnementaux sont liés à d’autres thématiques des relations internationales
-> Prise de conscience de cette interdépendance écologique et de la nécessité d’une coopération dans
les années 70
DEF : La PEI résulte des stratégies déployées et des rapports de force instaurés entre une
multiplicité d’acteurs politiques, économiques, scientifiques et civiques dotés de ressources et
d’autorité inégales pour définir les normes internationales susceptibles d’orienter les pratiques en
matière de gestion des dommages environnementaux ou avérés.
DEF : La PEI se définit comme le domaine des relations internationales portant sur la protection de
l’environnement biophysique. Son étude vise à comprendre et à expliquer toute la gamme des
dynamiques politiques liées aux problématiques environnementales. Celle-ci s’étend de la définition
des problèmes environnementaux jusqu’à l’évaluation des solutions adoptées. L’analyse de la PEI
n’est pas unifiée par une théorie, une échelle d’analyse, une perspective épistémologique ou une
méthode. De même que la diversité génétique contribue au dynamisme d’un écosystème, la
diversité intellectuelle contribue à celle de ce champ d’étude.
L’environnement est un domaine propice pour une multitude d’études, par exemple de :
L’influence des acteurs non étatiques, le rôle des scientifiques, la diplomatie de sommet, les
questions éthiques, les relations entre les pays du Nord et du Sud, les problèmes d’action collective,
les interactions entre régimes internationaux, l’efficacité d’un instrument international
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ÉCONOMIQUES : Les acteurs économiques doivent être différenciés suivant qu’on leur impute ou
non une responsabilité dans la survenance du problème environnemental.
- Dans un premier cas, ils s’attacheront à éviter d’avoir à assumer des coûts importants, soit en
menant des campagnes contre l’adoption de réglementations contraignantes, ou en finançant des
« contre-expertises », soit en proposant des stratégies concrètes susceptibles de réduire les
dépenses qu’ils auront à supporter.
- En revanche, ceux qui sont en mesure d’offrir des substituts aux produits ou procédés visés
auront tendance à appuyer l’adoption de normes juridiques et techniques robustes.
CIVIQUES : Les acteurs de la société civile concernés par un problème environnemental de portée
globale se mobilisent :
- Pour favoriser la mise sur l’agenda politique en relayant l’information scientifique de sorte à
susciter un émoi susceptible d’influer sur les préférences des décideurs.
- Pour influer sur la mise en forme juridique des normes éventuelles
L’action des communautés épistémiques se situe dans le registre de la persuasion plutôt que de la
pression.
Autres facteurs de succès de l’action des scientifiques auprès des décideuses politiques :
Les prédispositions idéologiques des décideuses ; Une opportunité institutionnelle pour en faire la
promotion ; Des alliances avec une ONG ou une coalition d’ONG ; Un degré d’incertitude
scientifique élevé ; Un contexte de crise ; Une faible opposition politique
Pour Haas, « le savoir intègre des notions scientifiques liées à des objectifs sociaux. Ces notions
sont rarement dépourvues d’éléments idéologiques et détachées des intérêts particuliers de leurs
défenseurs. Les métaphores douteuses, les analogies partielles, les exagérations et les autres péchés
épistémologiques abondent dans la science pour les politiques comme dans les politiques pour la
science […] Tant que ces notions sont acceptées et perçues comme légitimes par les différents groupes
et les individus qui promeuvent diverses idéologies politiques, nous considérons ces notions comme
consensuelles. Le savoir est cet ensemble de théories et d’informations qui transcendent les
clivages idéologiques. » (Haas, 1980, p. 368). Par ailleurs, les dynamiques sociales entre les
chercheurs sont elles-mêmes imprégnées de jeux de pouvoir : La science n’est pas dépourvue de
jeux de pouvoir politique.
Certaines dynamiques politiques structurelles transcendent la production scientifique.
RÉALISME
Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, c’est le paradigme dominant en relations
internationales
La politique étrangère fondée sur le calcul des forces et l'intérêt national, sans influence
idéologique (Realpolitik)
Dans cette perspective, la politique est toujours politique de puissance basée sur l’équilibre des
forces
4 propositions principales :
– L’état d’anarchie dans lequel se trouvent les relations internationales est synonyme d’état de
guerre
– Les principaux acteurs des relations internationales sont des États-nations organisés territorialement
– Les États-nations sont des acteurs rationnels qui cherchent à maximiser leur intérêt national défini
en termes de puissance
– L’équilibre des puissances est le seul mode de régulation susceptible d’assurer non pas la paix,
mais un ordre et une stabilité internationaux forcément précaires
L’équilibre dans cet état d’anarchie peut être multipolaire, bipolaire ou unipolaire
L’intérêt national est défini de façon transcendantale par rapport aux intérêts privés des particuliers
Les réalistes s’opposent aux utopistes/idéalistes qui affirment l’existence d’un intérêt commun à
la paix mondiale
La politique est condamnée à consister en une lutte pour la puissance
-> Contributions marginales à la PEI, hormis la politique climatique mondiale qui semble confirmer
un certain nombre de présupposés réalistes, notamment :
- La capacité des gros émetteurs (USA & BASIC) de bloquer ou orienter les négociations en sorte de
protéger leurs intérêts bien compris.
- Le fait que la gestion de la politique climatique serait assumée par les Etats les plus puissants sur le
modèle de la diplomatie européenne du XIXè siècle, qui associe système hiérarchique, diplomatie de
cabinet (soustraite de l’examen public), mode pragmatique de règlement des problèmes qui ne
s’embarrasse pas de principes fondés sur le droit ou la morale.
- La tendance à « sécuritiser » la problématique climatique.
CONCLUSION :
Hans Morgenthau, Politics among Nations : The Struggle for Power and Peace, 1948 :
- L’unité d’analyse : l’Etat / - Structure de l’ordre international : anarchie
- Comme la guerre est l’ultima ratio de la politique entre Etats, la politique internationale est
déterminée par les capacités de puissance dont disposent les acteurs étatiques (Morgenthau)
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3 TYPES DE LIBÉRALISME :
Républicain : La paix internationale est fonction de la diffusion de la démocratie ; Ce sont les
citoyennes qui doivent in fine décider de la politique étrangère ; L’importance de l’éducation
citoyenne : des opinions publiques et des élites éclairées ; Une diplomatie transparente ouverte à
l’opinion publique
Commercial : L’effet naturel du commerce est de porter à la paix ; Le libre-échange est le moyen
pour assurer la paix universelle et permanente ; L’interdépendance économique seule n’est pas
suffisante, un gouvernement international est nécessaire
Institutionnel : Un système de gouvernance internationale est nécessaire : création d’une association
des nations ; Substitution d’un libéralisme classique par un libéralisme interventionniste ; L’état des
RI est anarchique : un droit commun et une force commune sont nécessaires
Les acteurs fondamentaux de la politique internationale sont les individus et les groupes privés
répugnants au risque
La politique gouvernementale est contrainte par les identités, intérêts et pouvoir des individus et
groupes qui exercent une pressions sur les décideurs
La nature du régime politique d’un État exerce une influence prédominante sur son comportement
international
TRANSNATIONALISME
Proche du libéralisme, mais courant à part entière
La perspective transnationaliste n’est pas stato-centrée
Même unité d’analyse que les libéraux : l’individu
Mais pour les transnationalistes, les individus et la société civile sont des acteurs autonomes
Dans cette perspective, les RI ne se rapportent pas qu’aux seules nations, mais intègrent :
Les États, gouvernements, peuples, régions, alliances, confédérations, organisations internationales,
industrielles, organisations culturelles, organisations religieuses..
+ : des liens d’interdépendance relient l’ensemble des acteurs, qu’ils soient étatiques ou non
étatiques. Il s’agit de se concentrer sur les « relations transnationales », càd. sur les contacts,
coalitions, interactions transfrontaliers qui ne sont pas contrôlés par l’État. Il s’agit d’une perspective
axée sur la coopération qui implique que l’agenda mondial n’est plus dominé par les problèmes
de sécurité
RÉPONSE À L’ÉNIGME DE LA PEI : On peut donc répondre à l’énigme en considérant d’une part
qu’une multiplicité d’acteurs autres que les Etats participent à la PEI, et d’autre part que l’anarchie
postulée par les réalistes prévaut certes dans les interactions étatiques, mais s’accorde à des
dynamiques sociétaires : les relations internationales ne sont pas anomiques (caractérisées par une
absence de normes) et s’apparentent à cet égard à une « société anarchique ». Quoique fragile, cette
société se fonde sur des principes reconnus par la coutume internationale qui sont toutefois
constamment l’enjeu de luttes quant à leurs traductions concrètes.
- Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées
d’extinction (CITES, 1973)
L’un des premiers AME, la CITES a été ouverte à la signature en 1973 et est entrée en vigueur deux
ans plus tard. Elle est conçue pour réguler le commerce des espèces menacées d’extinction, ainsi que
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-> une notion anthropocentrée : il n’y a pas de risque s’il n’y a pas d’activités humaines.
2 approches :
- Quantitative (maths, le calcul, les probabilités) : on peut représenter le risque à travers la formule :
(risque) = (aléa) x (vulnérabilité) x (enjeu)
Risque : éventualité d’occurrence d’un événement dommageable lié à l’exposition d’enjeux
vulnérables à un aléa. L’aléa est alors perçu comme un danger
Aléa : (naturel ou technologique) : événement/phénomène (naturel ou technologique) plus ou
moins prévisible, hors de contrôle. On décrit un aléa par sa nature, sa localisation, sa fréquence
(probabilité et/ou date d’occurrence) et son intensité.
Vulnérabilité : fragilité (incapacité à se défendre/résister aux effets néfastes prévisibles) d’un
enjeu face à un aléa.
Enjeu : cibles exposées et impactées par l’aléa (subissant les dommages), c-à-d la population, les
activités et/ou constructions humaines.
LA SOCIÉTÉ DU RISQUE
Ulrich Beck, Risikogesellschaft. Auf dem Weg in eine andere Moderne, Suhrkamp (1986).
La théorie d’Ulrich Beck repose sur l’observation d’une « rupture à l’intérieur de la
modernité », qui se manifeste par la remise en cause de la « religion du progrès ». La notion de
progrès qui sous-tend le développement des sociétés industrielles depuis le XIXème siècle est toujours
considérée comme créatrice de richesses. Mais elle est désormais vue aussi comme génératrice de
menaces, de dangers, d’atteintes à la santé et à la sécurité, qu’Ulrich Beck identifie comme les
composantes du concept de « risque ». La question prédominante du« partage de la richesse »
laisse la place à la question de la « gestion du risque ». Celle-ci devient centrale pour les sociétés
modernes, au sein desquelles on assiste à une perte de confiance dans la science et la technique, dans
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principe qui doit s’inscrire dans une démarche plus globale connue sous le nom D’ANALYSE
DES RISQUES qui se décline en 3 étapes :
1. évaluation du risque (assurer un fondement scientifique aussi rigoureux que possible)
2. gestion (il revient à l’autorité chargée d’adopter une décision adéquate sur le niveau de risque
acceptable)
3. communication aux parties concernées
CONCLUSION PRÉVENTION :
- on connait les événements qui peuvent survenir dans le futur ainsi que les probabilités d’occurrence.
- risque : catégorie d’événements dont on dispose de données statistiques.
- on peut assurer financièrement les risques.
- malgré l’incertitude régnante, traduite dans les termes du risque, on demeure dans un paradigme de
maîtrise puisqu’y correspondent des probabilités et des contrats d’assurance (pool d’assurances).
PRÉCAUTION : L’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour
remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de
l’environnement.
Ce principe est invoqué pour faire obstacle au rôle potentiellement inhibiteur d’action collective
que peut jouer le doute scientifique.
DEF : idée selon laquelle, face à des dommages possibles graves et irréversibles, et ce dans un
contexte d’incertitude scientifique, on ne doit pas attendre d’avoir levé l’incertitude pour agir en vue
de réduire la hauteur des dommages redoutés
Légitimité : attendre peut conduire à l’impuissance face à la réalisation des dommages compte
tenu de l’inertie des mécanismes en cause et de l’irréversibilité des dommages
GLOSSAIRE :
Par exemple, étudier l'intensité maximale attendue des séismes en un lieu donné est de la
prévision qui permettra des actions de protection/adaptation, de type limitation (on ne construira
pas de nouveaux barrages si de gros séismes sont prévisibles) et atténuation (on construira selon des
normes parasismiques adaptées), et des actions de prévention en formant la population aux bons
réflexes en cas de séisme.
Prévision, prévention, protection/adaptation vont ainsi de pair.
L'acceptabilité est le seuil de tolérance (la capacité à supporter les conséquences) d'une
personne, d'un groupe ou d'une société face à un risque. Ce seuil dépend des enjeux touchés, des
dégâts potentiels, des informations disponibles (permettant d'estimer au mieux le risque) mais aussi de
considérations personnelles, culturelles ou économiques (pour les risques "purement" financiers).
L'acceptabilité peut donc être différente selon le niveau envisagé (personnel, groupe, état), le lieu
(culture, informations disponibles) et le temps (évolutions culturelles et sociétales, éducation...).
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- UNIVERSALISME/COMMUNAUTARISME
Devrait-il y avoir certaines règles communes minimales qui gouvernent l’ensemble de
l’humanité dans ses rapports à l’environnement ? Est-ce que certaines règles environnementales, à
l’image des droits humains, n’ont pas une portée universelle et ne justifient-elles pas un prosélytisme
jusque dans les communautés qui ne les reconnaissent pas a priori ou qui leur sont même hostiles ?
Les principaux instruments de la PEI oscillent entre ces pôles universaliste et
communautariste.
Le rapport Brundtland recommandait d’adopter un document juridique fondateur qui
détaillerait les principes et valeurs environnementales universelles, comme cela existe pour les droits
humains, mais les États n’ont pour l’instant pas réussi à s’entendre sur un tel traité international.
- ANTHROPOCENTRISME/BIOCENTRISME
Il s’agit de deux représentations du monde qui s’opposent sur la relation entre l’être humain
et la nature. Grosso modo :
- l’anthropocentrisme : place les êtres humains au centre de l’univers moral ; et considère la
nature comme promulgatrice de services ou comme un stock de ressources à disposition de l’être
humain.
- le biocentrisme : conçoit que toute forme de vie a une valeur intrinsèque, indépendante des
services qu’elle peut rendre à l’humanité ; et conduit à une vive critique des modes de production et de
consommation modernes.
Les premiers et la plupart des traités internationaux sont fondés sur des justifications
anthropocentriques. Ces motivations anthropocentriques ne sont toutefois pas limitées aux aspects
économiques : plusieurs instruments de la PEI cherchent à protéger la valeur scientifique, historique
ou esthétique de l’environnement.
Le « développement durable » est foncièrement anthropocentré. Quelques instruments
internationaux reconnaissent la valeur intrinsèque de l’environnement, mais ils complètent toujours
cette perspective par des justifications anthropocentrées
- CONSERVATIONNISME/PRÉSERVATIONNISME
Préservationnisme : fut initialement portée par John Muir aux États-Unis à la fin du XIXe ;
estime que l’être humain risque d’aggraver les problèmes environnementaux s’il intervient ; perçoit
l’être humain comme la principale menace pour l’environnement ; et considère donc que le meilleur
moyen d’atteindre des objectifs environnementaux est de minimiser l’impact humain sur les
processus naturels, quels qu’ils soient.
Conservationnisme : fut initialement portée par Gifford Pinchotaux États-Unis à la fin du
XIXe ; estime que l’être humain, tel un jardinier du monde, est en mesure de protéger et maîtriser la
nature ; considère que l’être humain doit intervenir en utilisant divers mécanismes de gestion pour
protéger l’environnement.
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- NÉOMALTHUSIANISME/CORNUCOPIANISME
Le néomalthusianisme se situe dans l’héritage des théories de Thomas Malthus sur la
démographie et les ressources naturelles
Ce courant se fonde sur le postulat que :
- la planète Terre est un système fini
- ses ressources naturelles sont limitées
- le système-Terre ne peut compter que sur ses dynamiques internes pour assurer sa survie
Dès lors pour que les dynamiques internes assurent la pérennité du système, elles doivent
se fonder sur l’équilibre :
- Entre la consommation et la régénération des ressources
- Entre l’émission et l’absorption des pollutions
Ces points d’équilibre définissent la « capacité de charge » de la Terre, soit les pressions
maximales qu’elle peut supporter tout en assurant sa pérennité
- ÉQUITÉ INTRAGÉNÉRATIONNELLE/INTERGÉNÉRATIONNELLE
La contribution des pays aux dégradations et la distribution des impacts sont très inégales.
Souvent, les perturbations qu’entraînent les dégradations environnementales (par ex. le
changement climatique) sont particulièrement prononcées auprès des populations qui contribuent le
moins aux émissions de GES, et qui sont les plus vulnérables et les plus dépourvues pour s’y adapter.
Les coûts et les bénéfices associés à la protection internationale de l’environnement sont
inégalement répartis.
Les instruments internationaux peuvent contribuer à rééquilibrer ces iniquités à travers deux
principes d’équité.
Le principe d’équité intergénérationnelle :
- Tenir compte des dégradations des générations passées
- Tenir compte des intérêts des générations futures
Le principe d’équité intragénérationnelle :
- Rechercher une égalité entre les générations présentes
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
Formule forgée en 1980 par l’UICN ( elle trouve sa définition devenue officielle dans le Rapport de
la Commission Mondiale s/E&D de 1987. Elle réfère à un « développement qui satisfait les besoins
des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs
»
Il s’agit d’une formule (telle que définie par la linguiste Krieg Planque) caractérisée tout à la fois par
une stabilité du signifiant et une polimicité implicite du signifié. En PEI, ce principe, fondé sur une
éthique intergénérationnelle, est invoqué comme argument partiellement opposable à l’éthique
intragénérationnelle sur laquelle se fonde l’impératif du développement des pays du Sud
Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de besoin, et plus particulièrement des besoins essentiels des plus
démunis, à qui il convient d'accorder la plus grande priorité
- l'idée des limitations que l'état de nos techniques et de notre organisation sociale
impose sur la capacité de l'environnement à répondre aux besoins actuels et à venir
Les trois piliers : économique, écologique, social
IMPÉRIALISME VERT
Les politiques environnementales peuvent avoir des dérives sous la forme de :
- l’extension du conservationnisme ressourciste : la globalisation des problèmes
environnementaux et de leur gouvernance a renforcé la consolidation et la montée en
puissance du néolibéralisme, et donc de la marchandisation de la nature comme
capital naturel.
- l’extension d’un préservationnisme nourri par des représentations statiques ou
nostalgiques d’une nature vierge et sauvage : les mesures de protection de
l’environnement tendent à la naturalisation et à la déshumanisation de la nature.
Dans les deux cas, les politiques environnementales se font au détriment des
communautés locales.
Flux annuels nets de CO2 d’origine anthropique en moyenne sur la période 2009-2018 :
Les budgets carbone restant à partir de 2019 permettant de limiter à 2 et 1,5 C la hausse
moyenne des températures :
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Cette approche a permis de faire consensus. Elle a rassemblé un nombre d’engagements sans
précédent de l’ensemble des pays du monde. L’Accord de Paris est à cet égard considéré comme
un succès politique.
En outre, les efforts des acteurs non étatiques (villes, régions, entreprises, investisseurs, société civile,
etc.) ont été reconnus par la Décision de la COP21. Une plateforme (NAZCA) a été créée pour
favoriser le dialogue entre les acteurs non étatiques et le processus de négociations.
ACTEURS ÉTATIQUES
ACTEURS ÉCONOMIQUES
Les principaux producteurs et consommateurs de combustible fossile ont d’abord été obstructionnistes
(La Global Climate Coalition est fondée en 1989 avec une quarantaine de membres dont ExxonMobil,
BP, Shell, Ford, General Motors, Dupont…) : son but est de discréditer la science du climat. Elle se
dissout en 2001 après avoir obtenu la résolution Byrd Hagel en 1997.
Depuis, la stratégie des coalitions de firmes transnationales ne rejette plus la science du climat, mais
propose d’envisager les stratégies de parade face aux changements climatiques comme une « business
opportunity » (World Business Council for Sustainable Development)
LE CAPITAL NATUREL :
Le capital naturel regroupe l’ensemble des ressources naturelles utiles directement aux hommes ou
qu’il peut exploiter techniquement et économiquement. Ces ressources ne sont pas produites par
l’être humain, en général, mais il peut les consommer ou les exploiter. Le capital naturel fait ainsi
référence aux ressources telles que les minéraux, plantes, animaux, forêts, air, eau, paysages, pétrole,
etc.
Ce capital peut donc être une source directe de bien-être par les aménités qu’il procure (promenade
en forêt, contemplation de la beauté d’un paysage, air respiré, etc.) ou indirecte par l’exploitation que
l’homme peut en faire (pétrole transformé en essence, tourisme, bois à vendre, etc.). Il peut aussi être
renouvelable (forêts) comme non renouvelable à l’échelle humaine (pétrole).
Répétons-le, le capital naturel n’est pas qu’un bien de production. Il est aussi un bien de
consommation (il peut procurer directement une satisfaction, une aménité).
DESCRIPTION DU SCHÉMA :
– Les services d’approvisionnement : la nourriture (récoltes, cheptel, pêche, aquaculture, animaux
sauvages), les fibres (bois de construction et de chauffage, coton, soie, chanvre, lin), les ressources
génétiques, les molécules végétales (pour la pharmacie, les cosmétiques et, de plus en plus à l’avenir,
les biomatériaux, la chimie verte et les biocarburants), et enfin l’eau douce.
– Les services de régulation : la régulation du climat local et régional, celle des flux hydriques, la
purification de l’eau et de l’air, le contrôle de l’érosion, le traitement des déchets, la régulation des
populations pathogènes et des maladies, celle des insectes ravageurs ou pollinisateurs et, enfin, des
risques naturels avec les zones tampon que constituent les mangroves et autres zones humides.
– Les services culturels : les services spirituels et religieux (bois et animaux sacrés par exemple), les
services esthétiques rendus par les paysages ou les animaux sauvages et, en dernier lieu, les services
récréatifs et touristiques procurés par les sites naturels.
– Les services d’appui : il s’agit des services de soutien ou services de support sont ceux nécessaires à
la production de tous les autres services, assurant le bon fonctionnement de la biosphère. Leurs effets
touchent indirectement les êtres humains et sont perceptibles sur le long terme. Ces services
comprennent par exemple les grands cycles biogéochimiques (de l'eau, du carbone…), la formation
des sols ou la production primaire.
LA MONÉTARISATION DE LA NATURE :
Enjeux de l’évaluation monétaire du capital naturel :
– traiter la nature comme un capital (à préserver) et non comme un revenu (à dépenser) / une
ressource (à utiliser)
– faire coïncider protection de la nature et un « bien-être » économique
Justification : nous sommes en train de fortement dégrader les écosystèmes et épuiser les ressources
naturelles. Attribuer une valeur monétaire au capital naturel et aux services écosystémiques permettrait
de les protéger et contribuer au bien-être humain.
L’évaluation du capital naturel consiste à faire en sorte que la comptabilité nationale puisse en tenir
compte. À partir des données de la comptabilité nationale, il est possible, au moins dans l’esprit, de
tenir compte des coûts écologiques non payés qui compenseraient ou préviendraient la dégradation du
capital naturel pour les ajouter à la valeur de la demande finale (consommation + investissement) : on
obtiendrait ainsi le véritable coût de notre demande globale et plus largement de notre mode de
développement. Le prix de cette demande tiendrait ainsi compte des externalités négatives de notre
consommation et de nos investissements.
Pour l'ensemble de la biosphère, la valeur est estimée entre 16 et 54 billions (1012) de dollars US par
an, avec une moyenne de 33 billions de dollars US par an. En raison de la nature des incertitudes, ce
chiffre doit être considéré comme une estimation minimale. Pour comparaison, le produit national brut
mondial total est d'environ 18 billions de dollars US par an.
L’APPROCHE DE PIGOU :
Instrument d’internalisation: on attribue une logique interne (du marché) aux externalités. On donne
une évaluation monétaire à l’externalité (à la destruction de l’environnement).
La stratégie : taxer l’entrepreneur et ainsi augmenter les coûts privés pour qu’ils soient égaux aux
coûts sociaux. L’entrepreneur est face à deux choix :
– soit il paie la taxe : les coûts privés augmentent jusqu’à ce que les coûts privés égalent les coûts
sociaux →la pollution est internalisée
– soit il ne paie pas la taxe : cela veut dire qu’il ne pollue pas et que les coûts sociaux diminuent
jusqu’à ce que les coûts privés égalent les coûts sociaux →la pollution est éliminée.
L’APPROCHE DE COASE :
Instruments de droits de propriété : on agrandit la sphère d’activité du marché par le biais de droits
de propriété. L’Etat a un rôle qui consiste à garantir le droit de propriété. Il définit les droits et les
acteurs négocient entre eux.
La théorie de Coase consiste à donner une valeur aux biens et services écosystémiques pour permettre
l’échange.
La stratégie : instituer des droits de disposer d’un service écosystémique, par exemple un air pur. Si
une entreprise pollue l’air, les ménages touchés peuvent :
– soit vendre leurs droits à l'entreprise →la pollution est internalisée
– soit revendiquer leur droit de propriété sur un air pur et donc exiger l'arrêt de la pollution → la
pollution est éliminée.
… Indissociable d’une réflexion sur le développement faisant intervenir les deux catégories de pays :
industrialisé et pays du sud colonisé, il a découler du processus de décolonisation tout une réflexion
éthique, économique socio-politique dans quel mesure et comment les anciennes colonie sortant de la
2GM pouvait rattraper les pays du nord :
- Éthique : la croissance économique est inégale, analyser sous l’injustice qui découle
des pays du nord lorsqu’ils ont dominé les régions avaient puisé les ressources et la
main d’œuvre , l’impératif de la croissance s’articulais donc de savoir comment les
pays du nord pouvait compenser les pays du sud pour cette exploitation de l’époque
coloniale.
- Économique : Naissance d’une sous discipline de l’économie politique du sous dév :
question des situation spécifique des pays du sud et comment y remédier , quel
moyens macroéconomique pour remédier à la pauvreté
- Politique : Réflexion international que national, les politistes ce sont poser la question
de comment sur le plan international , par le biais de quel institution la croissance ou
le rattrapage des pays du sud pouvaient -il être réaliser, facilité. Tout un ensemble
d’institution ont offiellemnt ( discours ) ont eu un mandat d’assister les pays du sud
dans leur développement ( PNUS, NU) . Question sur les condition endogène des pays
du sud pour réaliser cette croissance.
Les deux variable introduite dans la formule paradigme du développement durable : LA finitude des
ressources d’une part et la nécessité éthique de prendre en compte les génération futur à venir n’avait
pas encore été intégrer dans cette notion. Jusque dasn les année 80 pratique du développement
considérait que les ressources n’était pas soumise à la finitude et d’autre part considérait que les
solidarité intragénérationnelle quel intergénérationnelle ( d’abord solutionner les inégalités du présent
que a l’avenir’
Photo de la dame jeune / âgées : Nous faire comprendre ce qu’est la notion de rupture
épistémologique ( nous étudiant des science humaine nous devons rompre avec le sens commun , les
discours dominants, car notre objectif est ou d’expliquer ou de comprendre les fait sociaux, politique ..
qui ne sont pas par eux meme évident. Elle passe par une série d’étape de la connaissance, se menhir
d’outil conceptuel ( torche qui éclaire une partie de la réalité sociale politique complexe.
Le développement c’est quoi : plusieurs définitions, de raison ou de tort. L politiste qui doit donner
une réponse doit faire une rupture épistémologique et ne pas voir que la dame âgée ou la jeune dame
mais d’intégré les deux.
La critique de la croissance et du bien-être pour tous donne naissance à la doctrine des besoins
essentiel : il y avait des segment entier des populations nord/ sud qui ne bénéficiait pas des fruits de la
croissance.
Les deux points des besoins essentiel était l’éducation et la santé. Mais il y a eu la naissance du
néolibéralisme : il est actif, les marchés doivent être instituer et réguler par l’Etat : Si on compare les
travaux des premier libéraux avec les travaux des néolibéraux on voit que il ya une différence
fondamental qui est :
- Libéralise classique fondé sur le présupposé que la sphère politique est distincte de la
sphère de la société civile ca elle ont des logique opposé. Si l’Etat se mêle de
l’économique de la société civile il ne peuvent qu’en résulter des calamité, sphère
politique hiérarchisé, sphère civile de la liberté , politique est de l’arbitraire ( pouvoir
etc. ), les politiques ont une tendance d’orgueil et quand il se mêle d’activité
économique il créer tout sauf de la richesse, si il n’intervient pas on arrive au bon
marché par la concurrence
- Néolibéralisme ne se fonde pas sur cette séparation mais part du présupposé que la
sphère politique doit se modeler sur la sphère économique et que toute les sphères
civil doivent se modeler sur la sphère économique. Cela signifie que si on parle de
développement néolibérale on voit la problématique de manière comptable ( entrés,
sortie, dépense recette) donc pour réaliser le développement on réduit les dépenses,
rupture complexe de la doctrine de la croissance économique ( fondé sur un
investissement initiale dans l’espoir d’avoi run retour sur investissement ). Réduire les
dépenses permet de rembourser les dettes, donc améliorer votre notation et donc
emprunter à bon compte. Réduire la dette public et s’assurer que les pays rembourse à
temps.
IL fallait introduire les génération future en bonne conditions, le développement durable est devenu
une formule ( reprendre note sur ca p
Fin des année 70, prise en compte des externalités environnementaux importante généré par les pays
du sud et affecté les pays d’avale, ils ont donc entrepris des accord entre eux ( tout ce discours es pays
du sud qui ne sont pas responsable etc. ) comment concilier l’objectif de protection environnementaux
donc les risque associé à des dégâts avec l’impératif éthique d’une solidarité intragénérationnelle
nécessitant une meilleur distribution des ressource entre les pays du nord et du sur La manière
dominante d’envisager la choses est la croissance verte, toujours poursuivre la croissance en prenant
en compte l’environnement, il fallait transformé des équipement fonctionnel.
Il y a deux discours opposé qui vont contester ca les deux rejettent les pratique de croissance verte :
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Il s’émancipe de la pensé malthusienne et disent qu’il faut une bonne gestion pour
que tout le monde est une terre cultivable et pour cela il faut de la technologie.
Pourtant les éco modernistes se présentent comme des penseurs préservationniste ,
plaident pour plus de nature sauvage qui serait à l’abris d’activité humaine et de
dégradations. Il ne peuvent ne plus dépendre de la nature avec de la création
synthétique, les mégalopoles sont une solutions pour exclure certains espaces de
l’activités ( ∅ ne pas les allier à la croissance verte qui ne met pas de coter des espaces
mais utiliser les ressources s’assurer qu’elle soit renouvelable ). Il prônent les
solutions énergétique technologique artificielle et services écologique naturels par
exemple : captage de stockage de carbone pour utilisation ( CCU ) celle qui
produisent l’effet de serre et en faire des polymère pour répondre aux besoins, donc
avec ces techniques on peut résoudre les problèmes climatiques et moins utiliser de la
nature.
L’intrigue d’un récit consiste en une séquence narrative comportant 5 moments, à savoir
Les émotifs qui cadre se récit : la peur de ne plus pouvoir survivre sur cette planète, la confiance car
monde porté sur le monde scientifique ( basé sur la sécurité ; le contrôle et réduction de l’incertitude.
La confiance découle de quelque d’agréable et de la certitude que l’autre agis dans le sens dont il a
promis d’agir exemple : Trump dit que le système électorale est casser dont on fait plus confiance )
Exemple : écomoderniste
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Exemple de la décroissance
M1 :
Les émotifs se trouvent dans tous les cadres M1 à M5 : Peur et indignation dans M2 car inégalités et
injustice
CCL : Cours qui a permis à rendre compte que la politique env. intervient dans un champs des RI bien
que anarchique ( pas d’organisation supranationale donc la force fait le droit, quand il y a conflit entre
différent acteurs de la politique internationales, sur une lecture analyste on ne pourrait pas comprendre
toute ces agitations visant à contracter des traité internationaux sur la base de perceptions concurrente
et de risque liés à des dommages environnementaux.
Traité car pas de RI anomique ( sans principe et normes ) ce sont ça qu’on a évaluer dans ici, tous ces
principes notions, normes valeurs sont enjeux de luttes entre différent acteurs mais constitue des
ressources suffisantes pour que des coalition d’acteurs plus faible puissent faire prévaloir leur
conception des risque face à l’opposition des puissant principe de prévention force les états
puissants à contracter, principe de responsabilité existent pour lever des obstacles à la conclusion
d’accords globaux petit à petit la politique avances en accumulant des instruments juridiques
On a aussi examiner des notions qui sont au fondements de l’action collective que mènent les états
dans certains domaines de la politique env. ( conservation, préservation, effet de serre anthropique,
biopiraterie, accès de de partage des avantages , souveraineté et sécurité alimentaire, anthropocène,
limite planétaire Écomodernisme et décroissance ce sont toutes des notions concurrentes accès aux
ressources biologiques il y a les etats fournisseurs d’un côté et utilisateurs de l’autre.
La politique a évoluer avec ça et grâce au acteurs et une des énigme comment des problématique on
pueetre apporter a l’aganda : grace a l’exstance de sprincies et derriere ca il ya des acteurs qui se
mobilisent et utise comme ressources des récit cadrer émotionnellement pour mobiliser et créer des
alliance faire attentions a ce jeux de cadrage pour comprendre les changements parfois résultats
étonnant car la voix des faible c’est quand même fait entendre sans pour autant que les pratiques ont
évolue.
De ce point de vue les acteurs subalterne ont pu faire apporter à l’agenda interntinale montre que le
processus n’est pas sous l’égide complète des puissants
Prévention:
Cadrage:
Conservation vs Préservation
Conservation:
Préservation:
Cadrage:
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Atténuation vs Adaptation
Atténuation:
Adaptation:
Cadrage:
Cadre Général: