A la fois art poétique et manifeste politique, la Réponse à un acte d’accusation de Hugo met

en scène sa double casquette de républicain à la posture révolutionnaire et de chef de file du

Romantisme. Ces deux dimensions, poétique et politique, peuvent se retrouver résumées dans un
seul vers :

« J’ai jeté le vers noble aux chiens noirs de la prose »

On retrouve dans ce vers l’expression d’un je qui pourtant prend ici une valeur collective : ce « je »,
c’est le « nous » des révolutions esthétiques et politiques dont l’auteur se fait la pointe.

I) Une révolution esthétique romantisme

a) Réforme du code métrique
b)
c)

II) Une révolution politique, républicanisme

a) Égalisation de la valeur expressive des mots

b) Valeur collective du je lyrique = volonté de faire communauté

c) Démocratisation du lexique

III) Une révolution ? Ou plutôt une réforme

a) L’utilisation de l’alexandrin
b) L’ironie derrière cette utilisation
c) L’utilisation de l’alexandrin pour que le message soit audible ? Une volonté de
réforme plus que de révolution, une forme d’attachement malgré tout pour la forme
classique ?