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Sommaire
La rémunération du stagiaire de la formation professionnelle continue principalement régie par la sixième partie du code du
travail ................................................................................................................................................................................................................ 4
1. Les bénéficiaires................................................................................................................................................................................... 4
1.3 Autres personnes en recherche d’emploi non citées dont les travailleurs non salariés.................................................. 7
2.1.1 Rémunération selon le salaire antérieur pour les personnes ayant une RQTH .................................................. 12
2.3.4 Affiliation......................................................................................................................................................................... 16
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Le présent règlement est un guide pratique des dispositions réglementaires de droit commun et des
dispositions prévues par la région Ile de France relatives aux rémunérations des stagiaires de la
formation professionnelle. Ce guide s’adresse aux organismes de formation.
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La rémunération du stagiaire de la formation professionnelle continue
principalement régie par la sixième partie du code du travail
Les stagiaires de la formation professionnelle ne sont rémunérés sur fonds publics que s'ils
suivent des stages agréés. Seuls l'Etat ou les Régions ont la faculté d'agréer des stages de
formation.
- soit la rémunération des stagiaires assurée par l'Etat, les Régions (régime public de
rémunération des stagiaires)
Le régime conventionnel est celui qui prend prioritairement en charge les salariés
privés d’emploi, le régime public prenant en charge ceux qui ne relèvent plus ou pas
du régime d’assurance chômage.
1. Les bénéficiaires
Les personnes en recherche d’emploi qui suivent des stages agréés par la région,
peuvent percevoir une rémunération s'ils remplissent certaines conditions précisées ci-
dessous (Art. L6341-7 du code du travail).
Deux régimes de prise en charge des salariés privés d'emploi coexistent : le régime
conventionnel et le régime public. Ils sont exclusifs l'un de l'autre ; le régime conventionnel
est celui qui normalement prend en charge les salariés privés d'emploi. Sauf exception, les
intéressés ne peuvent pas opter pour le régime de leur choix.
Les personnes en recherche d’emploi qui ne relèvent pas de l'allocation d'aide au retour à
l'emploi à l'entrée en stage sont prises en charge sur fonds publics, sur la base d'un forfait
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mensuel dont le montant est fixé par décret.
« Les dispositions du présent code relatives aux travailleurs reconnus handicapés par la
commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées mentionnée à l'article
L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles s'appliquent également aux personnes
mentionnées à l'article L. 5212-13 du présent code, à l'exception de celles mentionnées au
5° du même article L. 5212-13, ainsi qu'aux personnes mentionnées à l'article L. 351-5 du
code général de la fonction publique. »
Ainsi les dispositions du code du travail relatives aux travailleurs titulaires d’une RQTH
s’appliquent également aux personnes suivantes :
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Personnes handicapées à la recherche d’un emploi justifiant de durées d'activité
salariée
Lorsqu’ils suivent une formation agrée par la région et qu’ils justifient d’une durée d’activités
(activité salariée pendant 6 mois au cours d’une période de 12 mois ou pendant 12 mois au
cours d’une période de 24 mois), les travailleurs handicapés perçoivent le régime public de
rémunération des stagiaires.
Ainsi, les travailleurs handicapés qui ont exercé une activité salariée :
Lorsqu'ils ne remplissent pas ces conditions d'activité, ou s'il s'agit de jeunes handicapés à la
recherche d'un premier emploi, la rémunération qui leur est servie est forfaitaire : 723.36 €.
Il s'agit des :
Ces personnes doivent selon leur situation présenter un ou plusieurs justificatifs pouvant
fixer leur statut à l’entrée du stage :
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- Femmes de moins de 26 ans seules en état de grossesse ayant effectué la
déclaration de grossesse et les examens prénataux prévus par la loi : Certificat
médical et attestation récente de la CAF.
1.3 Autres personnes en recherche d’emploi non citées dont les travailleurs
non salariés
Ces personnes perçoivent la rémunération forfaitaire fixée par décret selon leur âge soit :
- 723.36 € pour les 16-25 ans ayant eu une activité salariée pendant 6 mois
sur 12 ou 12 mois sur 24, les pièces à fournir étant les copies des bulletins
de salaire ou le(s) certificat(s) de travail
Par ailleurs, lorsque, dans le cadre de stages à temps partiel (durée hebdomadaire < 30h), le
montant de la rémunération mensuelle est inférieur au montant mensuel de l’allocation de
solidarité spécifique qui serait dû en application des articles L. 5423-1 à L. 5423-3, la
rémunération prévue au premier alinéa est au minimum portée au montant qui aurait été dû
au titre de l’allocation. Dans ce cas, la notification de droits ASS est à fournir.
L'ASP doit, avant de rémunérer un stagiaire étranger, s'assurer qu'il est en situation régulière
et que son titre de séjour lui donne accès au stage de formation professionnelle.
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Il convient, en raison de la diversité des nationalités rencontrées, des statuts et des
situations, d'examiner si le candidat étranger est soumis au régime commun ou s'il relève
d'un régime particulier. Pour information l’inscription comme demandeur d’emploi constitue
une indication de la régularité de cette situation ainsi que la conformité de leurs documents
de séjours au regard de l’accès au statut de stagiaire de la formation professionnelle.
Les ressortissants de l’Union Européenne ne sont pas dans l’obligation de détenir un titre de
séjour ou une autorisation de travail pour séjourner et/ou travailler en France.
Ils peuvent donc accéder aux stages de formation professionnelle sur la seule base d’une
carte d’identité ou d’un passeport en cours de validité ainsi que d’une attestation de
protection sociale.
Il convient toutefois de vérifier la nationalité inscrite sur la carte d’identité car pour certains
pays européens ce document peut être délivré à des personnes étrangères (cas par
exemple des cartes d’identité italiennes qui ne sont pas délivrées uniquement aux
ressortissants italiens).
Il s’agit des ressortissants des pays suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark,
Espagne, Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Suède, Chypre,
Malte, Estonie, Hongrie, Lettonie, République Tchèque, Slovaquie, Lituanie, Pologne,
Slovénie, Bulgarie, Roumanie et Croatie.
Impact du Brexit : A partir du 1er janvier 2022, les ressortissants britanniques et les
membres de leur famille résidant régulièrement en France avant le 1er janvier 2021 et les
ressortissants britanniques exerçant une activité économique en France avant cette même
date en qualité de travailleurs frontaliers sont tenus d’être en possession d’un titre de séjour
ou d’un document de circulation.
Ainsi tous les ressortissants britanniques, quelle que soit leur date d’arrivée en France,
devront détenir un titre de séjour :
- S’ils sont arrivés en France avant le 31 décembre 2020 : titre de séjour portant la mention
"accord de retrait" ;
- S’ils sont arrivés en France à compter du 1er janvier 2021 : titre de droit commun.
Sont également dispensés d’autorisation de travail mais pas d’inscription à Pôle Emploi les
ressortissants des trois Etats parties à l’Espace Economique Européen (EEE), non membre
de l’Union Européenne, que sont la Norvège, le Lichtenstein et l’Islande, ainsi que les
ressortissants de la confédération helvétique (la Suisse). Tel n’est pas le cas de leurs
conjoints ou familles.
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Les ressortissants de pays hors Union Européenne ont l’obligation de détenir un titre de
séjour.
Les personnes doivent en effet justifier d’un séjour régulier sur le territoire national mais
aussi si elles entendent travailler, elles doivent justifier d’une autorisation de travail. Les
situations sont à voir au cas par cas.
Les titres de séjour suivants permettent d’exercer une activité professionnelle salariée en
vertu des articles R.5221-2 et R. 5221-3 du code du travail et par conséquent, l’accès aux
stages de formation professionnelle :
- La carte de résident : elle est en principe valable 10 ans, mais depuis la loi n°
2007-1631 du 20 novembre 2007, une carte de résident à validité permanente
peut-être délivrée.
- La carte temporaire de séjour : elle est généralement délivrée pour une année.
- La carte de séjour pluriannuelle qui est délivrée soit après un premier titre de
séjour de un an soit directement sur motif particulier (passeport talent), création
de la loi °2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France fait
la transition entre la carte temporaire de séjour et le titre de résident.
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-
- Le récépissé de demande de titre de séjour portant la mention « autorise son
titulaire à travailler »
-
- la carte de séjour temporaire ou pluriannuelle portant la mention “étudiant” ou
“étudiant-programme de mobilité” ou le visa de long séjour valant titre de séjour
portant la mention “étudiant” ou “étudiant-programme de mobilité” mentionné au
13° de l'article R. 431-16 du même code, pour une activité professionnelle
salariée accessoire
-
- La carte de séjour portant la mention « membre de la famille d’un citoyen de
l’Union » mentionné à l’article L233-5 du CESEDA
-
- Titres délivrés aux jeunes étrangers :
Le titre d’identité républicain : ce document concerne les jeunes étrangers qui ont
vocation à obtenir la nationalité française à leur majorité mais ne permettant pas
de travailler, il ne peut ouvrir droit à la rémunération. Il n’est plus délivré depuis le
1er mars 2019.
Note : Ces documents ne permettent a priori pas d’accéder aux stages de formation
professionnelle :
- Les réfugiés : l’étranger qui se voit reconnaître le statut de réfugié est mis en
possession d’un récépissé portant la mention « reconnu réfugié autorise son
titulaire à travailler », puis une carte de résident valable 10 ans. Munis de ce
récépissé de demande de titre de séjour, L’octroi d’une rémunération est
possible. Art L 314-11 8° renuméroté L.424-1à 4 du CESEDA
Les rémunérations financées par la région peuvent être classées en deux catégories :
- les unes basées sur le salaire antérieur pour les personnes reconnues travailleur
handicapé
- les autres sont des forfaits, dont le montant est déterminé par décret.
Pour les stages à temps plein, la rémunération est perçue mensuellement. Un stage est
considéré à temps plein si la durée hebdomadaire est supérieure ou égale à 30 heures.
Pour les stages à temps partiel, la rémunération est horaire. Le taux horaire est égal à
1/151.67 de la rémunération mensuelle.
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La rémunération est versée à terme échu.
2.1.1 Rémunération selon le salaire antérieur pour les personnes ayant une
RQTH
Les rémunérations basées sur le salaire antérieur ne peuvent être inférieures à un plancher
ni supérieures à un plafond fixé par décret.
- l'âge du stagiaire
- l'activité antérieure
Le paiement du mois n est réalisé à terme échu, dès validation de l’état de présence en
début de mois n+1.
2.1.4 Fiscalité
Les sommes soumises à l’impôt sur le revenu sont la rémunération (au sens strict)
des stagiaires de formation professionnelle, ainsi que les indemnités journalières
complémentaires et les ICCP. Elles font donc l’objet de la retenue à la source.
Les stagiaires reçoivent, en justification des sommes qui leur sont versées, des avis de
paiement qui leur permettent de procéder chaque année à leur déclaration de revenus.
L'avis de paiement comporte le cumul imposable.
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Les litiges relatifs à la liquidation, au versement, au remboursement de rémunérations
et indemnités relèvent de la compétence des tribunaux de l'ordre judiciaire.
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ou salariés en attente de reclassement =>Plancher : 723.36€
suite à AT/MP (hors accident trajet) et
orientés vers un CRP par la =>Plafond : 2040.74€
CDA (justifiant de 6 mois d’activité
salariée sur une période de 12 mois
consécutifs ou 12mois/24mois)
Une aide à l’entrée en formation dans les secteurs sanitaire et social, numérique, industrie,
BTP, cadre de vie-sécurité, hôtellerie restauration tourisme et agriculture du programme
régional de formation vers l’emploi (PRFE) et du programme E-learning est accordée aux
stagiaires concernés.
Cette aide a été étendue aux secteurs préparant aux métiers des jeux olympiques et
paralympiques 2024. Elle concerne les secteurs de la communication, de la propreté et du
transport-logistique.
Une première aide de 300 € est automatiquement versée à l’entrée en formation avec le
versement de la rémunération du 1er mois.
Un second versement de 700 € est accordé si la formation est suivie jusqu’au terme d’une
durée au moins égale à 600 heures ou 4 mois (de date à date) et que le stagiaire n’a pas
plus de 15 jours d’absences injustifiées sur la totalité de la formation.
Une aide supplémentaire est accordée aux stagiaires reconnus handicapés entrant en
formation sur un secteur en tension, la première aide est portée à 600 € et le second
versement à 1400 €.
Cette aide s’élève à 1500 € pour les stagiaires bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active
(BRSA), les résidents dans les Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV), les résidents dans les
Zones de Revitalisation Rurale (ZRR) et les résidents dans les Zones de Reconquête
Economique (ZRE). La première aide s’élève ainsi à 450 € et le second versement à 1050 €.
Cette aide est portée à 2000 € pour les stagiaires entrés dans une formation préparant à un
métier sur le secteur de la sécurité privée et pour les stagiaires entrant dans une formation
préparant au métier de « conducteur de transport en commun sur route ». La première aide
sera ainsi de 600 € et le second versement de 1400 €. Ce second versement peut ne pas
être accordé en cas d’absences injustifiées de 7 jours consécutifs sur la durée de la
formation ou en cas de manquements au règlement intérieur de l’organisme de formation
constatés à deux reprises.
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2.2.1 Aide « gratuité des transports »
La gratuité des transports publics franciliens est accordée aux jeunes stagiaires âgés
de 16 à 25 ans inclus relevant de l’un des dispositifs suivants :
- Avenir Jeunes
- Ecoles de la 2ème chance
- Dispositifs de type qualifiant : Programme Régional de Formation pour
l’Emploi (PRFE), Programme Régional Qualifiant Compétences (PRQC),
Groupement de Commande Région-Pôle Emploi (GCRP) et Programme
Régional Formations Métiers (PRFM).
La gratuité des transports est accordée au stagiaire sur la durée de son stage de
formation et elle peut aller au-delà du 26ème anniversaire si la formation suivie
s’achève après cette date.
Toutes les personnes qui suivent un stage de formation professionnelle sont obligatoirement
affiliées à un régime de protection sociale.
2.3.2 Cotisations
Elles sont intégralement prises en charge, sur une base forfaitaire, par la Région qui agrée et
qui finance l'action de formation.
2.3.3 Immatriculation
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Pour cela, il devra fournir à la caisse d'affiliation (CPAM, MSA.) une copie de la décision de
prise en charge de sa rémunération délivrée par l'ASP.
2.3.4 Affiliation
Pendant la formation, ces stagiaires relèvent du régime général de Sécurité Sociale (CPAM)
pour la maladie/maternité/invalidité/décès, la vieillesse, les allocations familiales et les
accidents du travail et maladies professionnelles.
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Les cotisations étant forfaitaires, elles donnent droit, en cas d'arrêt de travail, à des
indemnités journalières forfaitaires versées par caisse d'affiliation (CPAM, MSA) si la
condition d'ouverture des droits est remplie et sous réserve d'un délai de carence de trois
jours.
En cas d’accident au sein de l’entreprise lors d’un stage pratique, c’est également
l’organisme de formation qui doit faire la déclaration et non l’entreprise.
Le plus souvent, la décision comporte un texte court où l'autorité qui agrée indique que «
sont agréés pour ouvrir droit à la rémunération des stagiaires selon les articles L6341-4 et
R6341-2 du code du travail, les cycles repris dans un tableau annexé ».
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Le tableau annexé identifie :
- le centre de formation concerné,
Il précise :
- les durées (hebdomadaire, totale, en centre, en entreprise, rémunérée - lorsqu'elle est
inférieure à la durée totale),
Les demandes de rémunération doivent être adressées par les organismes de formation
auprès de l'ASP dès le démarrage du stage.
Ces dernières sont à saisir sur l’extranet DEFI, un outil de gestion partagé entre les
organismes de formation, la Région et l’ASP. Cet outil permet un accompagnement en ligne
tout au long de la saisie, une saisie allégée par la mise à disposition de référentiels, une aide
à la constitution du dossier via la page des pièces justificatives à cocher et offre la possibilité
de dupliquer des données.
Ainsi pour exemple, il existe des alertes relatives à la gestion des dossiers dans le panier
d’activités de l’organisme de formation : -dossier ayant des pièces manquantes, relance de
dossier en attente de pièces complémentaires, dossier pris en charge, dossier rejeté et
dossier dépublié par l’ASP,…
Toute demande de rémunération des stagiaires est constituée d'une demande d'admission
au bénéfice des rémunérations des stagiaires de la formation professionnelle (RS1) et des
pièces justificatives en fonction de la situation du stagiaire à l'entrée du stage.
La demande de rémunération dûment complétée et signée issue de Défi (RS1) doit être
impérativement accompagnée au minimum pour tous les stagiaires, des pièces suivantes :
- Pour les stagiaires reconnus travailleur handicapé, ils doivent en plus produire
l'attestation RQTH afin de pouvoir bénéficier d'une rémunération calculée Cette
rémunération établie selon le salaire antérieur n'est pas systématique. Elle est
fonction notamment de la période d’activités exercées, et donc appliquée sous
réserve de l'instruction du dossier.
Tout dossier incomplet ou non signé par le stagiaire ou par le responsable de l'organisme
sera dépublié sous Défi, accompagné d'un message précisant les anomalies constatées ou
les pièces complémentaires attendues.
Les avis de paiements sont dématérialisés. Ils seront nécessaires pour leur reconstitution de
carrière (retraite) et pour leurs déclarations fiscales. Ces documents sont mis à disposition
via un portail « Profil » consultable directement par les stagiaires eux même.
Les dossiers de demande de prise en charge des cotisations sociales uniquement (P2S)
sont également à saisir sur l’extranet DEFI.
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Toutes les informations figurant sur le dossier engagent la responsabilité de l’organisme de
formation et celle du stagiaire.
L'extranet DEFI permet une gestion allégée et fiabilisée des états de présence grâce à la
dématérialisation totale de leur support et de leur échange.
DEFI transmet automatiquement par mail et par inscription sur la liste des tâches du panier
d’activités des alertes à l'organisme de formation afin de lui rappeler son obligation de saisir
et de publier les états de présence des stagiaires. Plusieurs alertes différentes existent
actuellement relatives à la gestion du suivi. Le panier d’activités est affiché à la fois sur la
page d’accueil Défi et sur la page d’accueil du processus suivi.
Rappel :
Les dates de fermeture temporaire doivent être indiquées sur l'état de fréquentation du ou
des mois concerné(s).
Les états de présence validés dans les délais assurent aux stagiaires un paiement régulier
de leurs rémunérations et droits connexes.
L'organisme de formation renseigne les états de présence pour les stages à temps plein en
fonction des dates d'absence en jours complets ainsi que les motifs (le cumul éventuel des
demi-journées peut être effectué par le centre de formation)
Pour les stages à temps partiel, l'organisme renseigne les heures effectuées dans le mois.
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3.3.3 Congés spécifiques :
Sur présentation d’un justificatif, les absences suivantes n’entraînent pas de retenue
Les absences pour maladie, maternité et paternité sont également considérées comme des
absences justifiées mais ne donnent pas lieu à un maintien de rémunération.
Pour cela, les organismes renseignent dans DEFI la date de sortie réelle du stagiaire et son
motif, publie le suivi individuel, qui sera traité par l'ASP le jour même.
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